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Avis de recrutement

REPUBLIQUE  DU  BURUNDI

Association Burundaise pour la Défense des Droits des Prisonniers 

                                    "ABDP"

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE.

 

            Une fois de plus, l’Association Burundaise pour la Défense des Droits des Prisonniers (ABDP en sigle) vient de subir un coup de force initié et exécuté par l’ « honorable » Laurent GAHUNGU et Monsieur Samuel IRYIVUZE Samuel qui n’ont aucun souci du respect de la loi organique et des statuts de l’Association.  

            L’ « honorable » Laurent GAHUNGU, Secrétaire Général, toujours soucieux de se hisser frauduleusement à la tête de l’Association, parce qu’il a peur des élections, a refusé aucours de la réunion de l’Assemblée Générale du 26 novembre 2000 qui s’est régulièrement tenue au siège de l’Association et à laquelle ont participé six membres sur neuf, que l’on procède à des élections parce que le mandat du comité exécutif avait expiré depuis le 15 mars 2000 mais a proposé, ce qui a été accepté par les membres de l’Assemblée générale, la reconduction du mandat du comité exécutif et du conseil de surveillance.  

            Cependant, en tant que Secrétaire Général chargé de la coordination des activités à l’Association et par conséquent chargé dans cette hypothèse de la rédaction et de l’authentification du procès verbal de cette réunion, il n’a jamais accepté que ce dernier puisse sortir de l’ordinateur et être authentifié conformément aux souhaits et de la loi et de l’Assemblée Générale, jusqu’au  jour où le comité exécutif a été surpris en apprenant par la voie d’un communiqué de presse diffusé par le Centre Jeune KAMENGE que les organes de l’Association ont été modifiés.  

            Cette surprise était d’autant plus grande que le Comité Exécutif dont faisait partie Laurent GAHUNGU et Samuel IRYIVUZE espérait que le premier procède à ses devoirs statutaires et que même à deux ils ne pouvaient, en aucune façon et conformément aux statuts et aux décret-loi n° 1/11 du 18 avril 1992 portant cadre organique des associations sans but lucratif, modifier les organes de l’Association puisque cette compétence est dévolue à l’Assemblée Générale régulièrement convoquée.  

            En réalité, cette modification à l’initiative malheureusement de deux membres sur neuf, fussent-ils, Représentant Légal suppléant et le Secrétaire Général, le Comité Exécutif le répète, tend uniquement à servir les intérêts extrêmement égoïstes du duo veut en réalité permettre à l’ « honorable » d’assouvir ses ambitions : faire main basse sur l’Association afin de pouvoir cacher autant que faire se peut les détournements de biens et deniers commis par lui et le Représentant Légal Suppléant. Il s’agit des fonds, d’un ordinateur et d’une photocopieuse dont on ne sait toujours pas l’utilisation et la destination et pour lesquels ils sont poursuivis au parquet général sous le numéro D15/140/BL.  

            Dans cette sordide ambition, le duo n’a jamais eu à cœur le respect des statuts et des décret-loi précité qui prévoient pourtant, et ils le savent parfaitement bien, que « l’assemblée générale comprend tous les membres  et se réunit une fois par an, en session ordinaire et autant de fois que de besoin en session extra-ordinaire. Elle est convoquée par le Président du Comité Exécutif 15 jours au moins avant sa tenue… » (art 16 des statuts).  

            L’ « honorable » n’a jamais accepté, avant celle du 26 novembre 2000, que l’Assemblée générale se tienne et le Comité exécutif en veut pour preuve toutes les correspondances en annexe au présent communiqué par lesquelles soit il s’érige en un super organe extra-statutaire capable d’exiger du président de l’Association, alors qu’il est censé lui être statutairement subordonné, un rapport de ces activités, soit dans une insolence sans pareil d’obliger au Président qui n’est pas membre permanent à l’Association de lui communiquer son emploi de temps alors que le Président n’avait d’autre but que de suivre, comme les statuts lui en donnent les pouvoirs, la gestion de l’Association (voir la lettre du 20 janvier 2000).  

            Ils viennent de rééditer la même prouesse frauduleuse  ce dimanche 2 décembre 2001 en tenant une archi fausse réunion de l’Assemblée générale à laquelle ont participé près de 50 personnes que le comité exécutif ne connaît pas, des individus que le duo a invité pour faire figure de membres effectifs pour lui permettre de se maintenir dans la fraude.  

            En effet, l’Associatin Burndaise pour la Défense des Prisonniers (ABDP) compte 10 membres uniquement. Il s’agit de :  

1° Maître Prosper NIYOYANKANA

2° Samuel IRYIVUZE

3° Pierre Claver MBONIMPA

4 ° Théodore BANCIRYANINO

5° Rosalie SINGIRANKABO

6° Nicolas KABURABURYO

7° Elysée NDAYE

8° RUHORANA

9° Gaudence NDIHOKUBWAYO

10° Gabriel BITARIHO  

Les 50 figurants précités n’ont jamais fait partie de l’Association mais ont été recrutés par les auteurs du coup de force pour uniquement servir de paravent à l’ « honorable » et pour venir, au cas où les vrais membres participeraient à cette réunion, les noyer par leur nombre et éventuellement causer un scandale. Cela a été fait à dessein car il savait qu’il ne pouvait pas se hisser au poste le plus haut de l’Association par des voies honnêtes.  

Il est pour le moins affligeant pour un défenseur des droits de l’homme de piétiner les droits d’une association pour laquelle et sous le couvert de laquelle il prétend agir.  

C’est pour cette raison que le Comité exécutif de l’ABDP déplore les agissements pervertis du Représentant Légal Suppléant et du Secrétaire Général dans leur tentative de coup de force contre les organes réguliers de l’Association.  

Il demande à tous ses partenaires et amis de ne pas cautionner ce coup de force initié par un membre d’une institution aussi prestigieuse que l’Assemblée Nationale.  

Il prie tous ces habits de se garder d’entrer en contact, dans l’intérêt de l’ABDP, avec les initiateurs  du putsch parcequ’ils n’engagent plus l’Association.  

Il  exhorte tous ses partenaires qui ont financé les projets de l’ABDP, d’exiger des rapports approuvés par le Conseil de surveillance et l’Assemblée Générale, sinon ils auront cautionné une gestion frauduleuse.  

Pour le reste, le Comité exécutif demande avec instance aux partenaires et amis de lui renouveler son soutient particulièrement pendant ses moments de dures épreuves et de ne pas prêter attention aux fauteurs de troubles et auteurs de coup de force d’un autre âge.  

De cette manière, ils auront apporté une pière angulaire dans la réparation des dégâts causés à l’Association. 

 

Bujumbura, le 3.12.2001 

Pour le Comité Exécutif de l’ABDP 

Maître Prosper NIYOYANKANA.  

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