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REPUBLIQE DU BURUNDI

PA-PUISSANCE D’AUTODEFENSE-AMASEKANYA

 

L’ambassade de Belgique refuse le visa au Président de PA-AMESEKANYA

 

L’association pour la sauvegarde de la paix au BURUNDI « ASP-BURUNDI » a invité en date du 19 mars 2002, le Président de PA-AMASEKANYA pour qu’il aille participer à une conférence- débat axée sur « la démocratie des communautés » qui aura lieu en Belgique.

Le Président de PA-AMASEKANYA a été demandé le visa à l’ambassade de Belgique le 21 mars 2002. On lui a présenté la liste des documents à apporter notamment la réservation du billet d’avion. Le 22/03/2002, il a déposé tous les papiers exigés avec la réservation d’avion pour le 31/03/2002, la seule possibilité où il y avait encore de la place disponible pour se rendre en Belgique avant le début de la conférence.

Au moment du dépôt des documents pour le visa, une personne de l’ambassade a vérifié les papiers demandés y compris la réservation d’avion pour le 31/03/2002. Elle a dit au Président de PA-AMASEKANYA de passer voir si le visa est prêt le 22/03/2002. Retourné voir le mercredi, le visa n’était pas prêt et il fallait téléphoner avant-midi, après-midi même souvent trois fois ou quatre fois par jour jusqu’au vendredi 29/03/2002, où on lui a dit de téléphoner le Chancelier l’après-midi.

Après-midi, on lui a fait savoir que son visa n’était pas encore prêt et qu’il fallait téléphoner mardi parce que lundi c’est congé. Bien sûr le Chancelier savait que mardi le 02/04/2002, le seul vol qui pouvait amener le Président de PA-AMASEKANYA serait déjà parti en Belgique le 31/03/2002. Tout cela était visible sur le dossier. Il devenait clair que l’ambassade de Belgique lui a refusé le visa pour aller participer à la conférence. Le Président de PA-AMASEKANYA a demandé qu’on lui remette son dossier le vendredi le 29/03/2002 à 17 heures.

Il y a lieu de chercher les raisons qui ont poussé l’ambassade de Belgique à lui refuser le visa, puisqu’elle n’a avancé aucune raison, à part que le Chancelier disait que « la Belgique n’avait encore répondu pour son visa ».

1.La ligne politique du Mouvement PA-Amasekanya est bien connue par l’ambassade de Belgique au Burundi. Une ligne opposée à celle du gouvernement en place à Bujumbura. Une ambassade qui soutient la politique du gouvernement, peut ne pas accorder un visa à un leader qui tient à défendre les positions du Mouvement qu’il dirige, partout où il est. Bien sûr l’ambassade ne dira jamais qu’elle lui refuse le visa à cause de ses positions politiques. Elle cherchera des prétextes pour que les délais du voyage expirent. Par exemple : « la Belgique n’a pas encore répondu pour son visa ».

2. Le départ prévu du Président de PA-Amasekanya, le 31/03/2002 a coïncidé avec celui d’un des responsables des terroristes génocidaires, Ndayizeye Domitien avec son équipe composé d’une vingtaine de personnes. Le hasard a fait aussi que le séjour en Europe du Président de PA-Amasekanya corresponde à celui de Ndayizeye Domitien et son équipe, du 31/03/2002 au 17/04/2002. Il fallait éviter que le voyage de cette équipe soit perturbé en cours de route, en Belgique ou ailleurs par la présence du Président de PA-Amasekanya. Entre le Chef des terroristes génocidaires et un leader opposé à ce génocide, l’ambassade de Belgique devait faire le choix judicieux à qui il fallait donner le visa. Cette raison ne pouvant non plus être avancée par l’ambassade, il fallait chercher un prétexte : « la Belgique n’a pas encore répondu pour son visa ».

3. Le Président de PA-Amasekanya devait partir en Belgique avec l’effort des Burundais rescapés du génocide des Tutsi membres de ce mouvement, alors que le Chef des terroristes génocidaires Ndayizeye D. et ses amis, pour leur voyage, utilisent les fonds de la Belgique et de la communauté européenne que ces dernières donnent pour soutenir l’accord impie d’Arusha. Un accord qui a été condamné à haute voix et avec raison par le Mouvement PA-Amasekanya. C’est très dangereux de constater que la Belgique et la communauté européenne financent le voyage du Chef des terroristes génocidaires accompagné par le grand bourreau des Tutsi dans la province de Bujumbura, Hakizimana Aloys ( condamné à 20 ans de prison pour ce crime) et d’autres y compris des cuisiniers et que la Belgique refuse le visa au Président du PA-Amasekanya. Apparemment, pour soutenir le Frodebu et ses alliés, la Belgique est déterminée à utiliser outrageusement tous les moyens y compris celui de refuser le visa au Président de PA-Amasekanya.

4. Le Mouvement PA-Amasekanya avait pensé que la Belgique qui abrite plusieurs terroristes génocidaires notamment leur porte-parole Jérôme Ndiho et qui donne des visas sans problème au Chef des terroristes génocidaires, ne pouvait pas refuser le visa de trois semaines au Président de ce Mouvement. Il a fallu qu’il y ait cette demande pour que la réalité filtre et soit connue de tout le monde.

5. Il y a lieu de penser aussi que la Belgique n’a pas été contente du voyage que le Président de PA-Amasekanya avait effectué au mois d’octobre 2001. Il a sensibilisé beaucoup de personnes sur l’importance de lutter contre le génocide des Tutsi au Burundi conçu par le Frodebu et ses alliés. Cette visite allait lui permettre de continuer son travail et il fallait que la Belgique lui refuse opiniâtrement le visa.

Nous pensons que ce sont ces raisons et d’autres qui ont poussé l’ambassade de Belgique à refuser le visa au Président de PA-Amasekanya. Notre Mouvement demande à la Belgique de ne pas continuer à soutenir les terroristes génocidaires et les institutions qu’ils dominent au Burundi. Les leçons de l’histoire du Burundi devraient pousser la Belgique à prendre des distances vis à vis de ce qui se fait au Burundi et surtout cesser de s’engager dans des chemins qui n’aboutissent pas. Nous n’avons pas de leçon à donner à la Belgique mais nous avons le droit de nous opposer à certains comportements qui vont à l’encontre de nos droits. La Belgique doit nous accorder, au moins les mêmes droits qu’elle donne aux terroristes génocidaires du Frodebu-Cndd-Fdd, Palipehutu-Fnl et leurs alliés.

Que la Belgique soutienne la seule cause qui est noble, celle de combattre le génocide en général et celui des Tutsi du Burundi en particulier. C’est cela notre souhait.

 

TOUS CONTRE LE GENOCIDE DES TUTSI, NOUS VAINCRONS.

 

Fait à Bujumbura, le 30/03/2002

PA-Puissance d’Autodéfense- Amasekanya.

Ir. RUTAMUCERO Diomède.

Président
 


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