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Bujumbura - Burundi.
BURUNDI - JUSTICE.
LE MINISTERE PUBLIC CONTRE LE PREVENU BIGIRIMANA : UNE AFFAIRE QUI SE COMPLIQUE DAVANTAGE.
BUJUMBURA, LE 27 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). DEPUIS UN MOIS, LES ETUDIANTS DU CAMPUS KIRIRI NE CESSENT D’EXPRIMER DES INQUIETUDES A PROPOS DU DOSSIER D’UN ETUDIANT, FELIX BIGIRIMANA, ACCUSE D’AVOIR PARTICIPE AUX COTES DES BANDES GENOCIDAIRES QUI ONT ATTAQUE, EN DATE DU 21 JUIN 1995, LE CAMPUS KIRIRI ET OU 4 ETUDIANTS ET UN TRAVAILLEUR AVAIENT ETE TUES. LES TEMOINS OCULAIRES DE L’EVENEMENT SERAIENT EPARPILLES UN PEU PARTOUT DANS LE PAYS POUR DES RAISONS DE SERVICE ET N’AURAIENT PAS ETE REGULIERS AUX AUDIENCES. MAIS CERTAINS SE SERAIENT TOUT DE MEME PRESENTES.
L’AVOCAT DU PREVENU, MAITRE FABIEN SEGATWA, A ALORS DEMANDE LA LIBERATION CONDITIONNELLE DE SON CLIENT EN SE REFERANT A L’ARRET RPCC 809 RENDU PAR LA CHAMBRE CRIMINELLE DE BUJUMBURA EN DATE DU 25 NOVEMBRE 1998. LE MINISTERE PUBLIC S’EST POURVU EN CASSATION CONTRE CET ARRET EN DATE DU 30 NOVEMBRE 1998.
DEPUIS, L’ON PARLE DES PRESSIONS QUI AURAIENT ETE EXERCEES SUR DES AUTORITES JUDICIAIRES POUR METTRE FELIX BIGIRIMANA EN LIBERTE PROVISOIRE. EN REACTION DE CES PRESSIONS, LE COMITE EXECUTIF DE L’ASSOCIATION DES ETUDIANTS DE RUMURI (ASSER) A ADRESSE UNE CORRESPONDANCE AU PRESIDENT DE LA COUR SUPREME POUR PROTESTER CONTRE CETTE LIBERTE PROVISOIRE EVENTUELLE « DU GENOCIDAIRE FELIX BIGIRIMANA ».
L’ON VIENT D’APPRENDRE QU’EN DATE DU 24 DECEMBRE 1998, LE PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE, M. GERARD NGENDABANKA, A ADRESSE UNE NOTE AU PROCUREUR GENERAL PRES LA COUR D’APPEL DE BUJUMBURA, SALVATOR DOYIDOYI, LUI ORDONNANT DE METTRE EN LIBERTE PROVISOIRE, DES SA RECEPTION, LE PREVENU FELIX BIGIRIMANA CONFORMEMENT A L’ARRET RPCC 809 RENDU PUBLIC PAR LA CHAMBRE CRIMINELLE DE BUJUMBURA.
LE PROCUREUR GENERAL PRES LA COUR D’APPEL A REPONDU LE MEME JOUR A LA NOTE OU IL A D’ABORD INFORME LE PROCUREUR GENERAL QUE LE MINISTERE PUBLIC S’ETAIT POURVU EN CASSATION LE 30 NOVEMBRE 1998 ET QU’EN CONSEQUENCE, CE POURVOI EN CASSATION NE L’AUTORISE PAS A METTRE LE PREVENU EN LIBERTE PROVISOIRE EN VERTU DE L’ARTICLE 16 DU DECRET-LOI N° 1/51 DU 23 JUILLET 1980. IL A REQUIS LES AVIS ET CONSIDERATIONS DU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE SUR CETTE DISPOSITION POUR QUE L’ON SE RASSURE SI L’ON N’AURAIT PAS COMMIS UNE GROSSE ERREUR JUDICIAIRE EN EXECUTANT CET ARRET. IL A EST NOTER QUE LE PREVENU COMPARAITRA CE MERCREDI 30 DECEMBRE 1998 : AFFAIRE A SUIVRE.
RWANDA - GENOCIDE.
LE GOUVERNEMENT RWANDAIS PROTESTE VIVEMENT CONTRE LE RAPPORT DE LA COMMISSION PARLEMENTAIRE FRANCAISE.
KIGALI, LE 27 NOVEMBRE 1998 (NET PRESS). D’APRES LE COMMUNIQUE DE PRESSE DU GOUVERNEMENT RWANDAIS, LE RAPPORT VIENT DE BLANCHIR LA FRANCE DANS LE GENOCIDE DE 1994 AU RWANDA. POURTANT, LE RWANDA EST CONVAINCU QUE LA FRANCE EST COUPABLE DE GENOCIDE. QUELQUES EXEMPLES SONT DONNES :
- LES MASSACRES SYSTEMATIQUES DES BAGOGWE, POPULATIONS D’ORIGINE TUTSI, ONT ETE COMMIS EN 1991 AU MOMENT OU LA FRANCE ETAIT ACTIVEMENT ENGAGEE AU RWANDA, SES TROUPES LUTTANT COTE A COTE AVEC LES FORCES DE HABYALIMANA CONTRE LE F.P.R.
- LES FORCES QUI ONT COMMIS LE GENOCIDE, A SAVOIR LES MILICES INTERAHAMWE ET LES TROUPES DE HABYALIMANA ONT ETE ENTRAINEES ET ARMEES PAR LES TROUPES DU GOUVERNEMENT FRANCAIS. L’ENTRAINEMENT DE CES FORCES GENOCIDAIRES A ETE REALISE A MUTARA, BIGOGWE ET JARI SOUS LA SUPERVISION DU MAJOR ROUX DE L’ARMEE FRANCAISE ET COUSIN DE FEU PRESIDENT MITTERAND.
- LES REPRESENTANTS DU GOUVERNEMENT FRANCAIS ET LES DIPLOMATES FRANCAIS ANNONCAIENT L’IMMINENCE DU GENOCIDE DES TUTSI AU MOMENT OU LES TROUPES FRANCAISES DISTRIBUAIENT DES ARMES AUX INTERAHAMWE. AU MÊME MOMENT, LE PRESIDENT MITTERAND ENVOYAIT UNE LETTRE DE SOLIDARITE AUX MILICES RWANDAISES.
- AU MOIS DE FEVRIER 1993, M. MARCEL DEBELGE, MINISTRE DE LA COOPERATION DE L’EPOQUE A VISITE LE RWANDA ET A LANCE UN APPEL PUBLIC A TOUS LES HUTU POUR SE SOULEVER ET TUER LES TUTSI SUR LES ANTENNES DE LA RADIO NATIONALE.
- DURANT CETTE PERIODE, L’ELIMINATION SYSTEMATIQUE DES TUTSI SE POURSUIVAIT AU RWANDA. AU FUR ET A MESURE QUE LES ATROCITES ETAIENT COMMISES, LES TROUPES FRANCAISES AU RWANDA TENDAIENT DES BARRICADES A TRAVERS LE PAYS POUR TRAQUER LE TUTSI « ENNEMI ».
BURUNDI - NOEL.
DES GESTES DE SOLIDARITE ENVERS LES SINISTRES.
BUJUMBURA, LE 27 DECEMBRE 1998 (NET PRESS). LES VALEURS TRADITIONNELLES ETAIENT FONDEES SUR LA SOLIDARITE, LE PARTAGE, L’AIDE A LA RECONSTRUCTION ET A LA RECONSTITUTION DU BETAIL, DES CULTURES ET DU LOGEMENT LORS DES SINISTRES EN FAVEUR DES PLUS DEMUNIS. CES VALEURS COMMENCENT A SE MANIFESTER ENCORE UNE FOIS DE NOS JOURS. C’EST LE CAS DES GESTES DU GOUVERNEMENT AUX HOPITAUX DE KAMENGE, LA CELEBRATION DE LA FETE DE NOEL, LE 24 DECEMBRE, PAR LE NONCE APOSTOLIQUE ET L’EVEQUE DE BUJUMBURA A L’INTENTION DES ORPHELINS ET DES ENFANTS DE LA RUE ET LE GESTE DE ROTARY CLUB DE BUJUMBURA QUI, LE 21 DECEMBRE 1998, A VISITE LES ORPHELINS DU SIDA ENCADRES PAR L’APECOS EN DISTRIBUANT DES VIVRES, SAVONS ET HABITS, LE MOUVEMENT SCOUT QUI S’EST ASSOCIE AUX DEPLACES DU CENTRE DIT « CHEZ LEGENTIL » LE 25 DECEMBRE 1998 ET ENFIN LES GESTES SPONTANES DE SOLIDARITE DE LA PART DES FAMILLES ET INDIVIDUS. AU REGARD DE TOUTES CES MANIFESTATIONS, L’ESPOIR EST PERMIS AU BURUNDI MALGRE TOUT CE QUI S’EST PASSE ET S’EST DIT DE DRAMATIQUE.
BURUNDI - SECURITE.
LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ATTAQUENT LA ZONE RUZIBA.
BUJUMBURA, LE 27 DECEMEBRE 1998 (NET PRESS). C’ETAIT LE 25 NOVEMBRE 1998 QUAND UNE HORDE DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES S’EST RENDUE AU CHEF-LIEU DE LA ZONE RUZIBA VERS 5 HEURES 30 DU MATIN. ILS ALLAIENT EN CHANTANT ET EN BRANDISSANT DES GRENADES. ILS ONT ENDOMMAGE PARTIELLEMENT LE TOIT DE LA ZONE RUZIBA, ONT BRULE 5 MINIBUS HIACE, UN BUS OTRACO ET UNE JEEP D’UN PRIVE. ILS ONT PILLE LE BUREAU DE LA ZONE RUZIBA AVANT DE SE RETIRER VERS GAZA, COLLINE MUBONE VERS 6 HEURES 30 MINUTES. LES POPULATIONS DE CETTE CONTREE SE PLAIGNENT CAR L’INFORMATION RELATIVE A L’ATTAQUE ETAIT DEJA CONNUE MAIS BANALISEE PAR LES AUTORITES.
UNE AUTRE INFORMATION AVAIT FAIT ETAT D’UN ETUDIANT SMO (SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE) DONT LES DEUX BRAS AVAIENT ETE COUPES LORS D’UNE ATTAQUE DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES. APRES VERIFICATION DE CETTE INFORMATION, IL S’EST AVERE QUE CET ETUDIANT A CONNU DES BLESSURES SUR LES DEUX BRAS MAIS N’ONT PAS ETE COUPES.
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