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Bujumbura-Burundi.



BURUNDI - DIPLOMATIE.

LE MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA COOPERATION ANIME UNE CONFERENCE DE PRESSE.

BUJUMBURA, LE 16 JANVIER 1998(NET PRESS). CE VENDREDI 16 JANVIER 1998, A 11 H 30, LE MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA COOPERATION, M. LUC RUKINGAMA A ANIME UNE CONFERENCE A L'INTENTION DE LA PRESSE PUBLIQUE ET PRIVEE. LADITE CONFERENCE S'EST TENUE DANS SON CABINET ET ETAIT AXEE ESSENTIELLEMENT SUR LA RECENTE VISITE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE EN ERYTHREE. DANS SON DISCOURS LIMINAIRE, LE MINISTRE RUKINGAMA A INDIQUE QUE LA VISITE S'INSCRIT DANS LE CADRE DU RENFORCEMENT DES RELATIONS DE COOPERATION BILATERALE. IL A REPONDU AUX QUESTIONS DES JOURNALISTES, LESQUELLES TOURNAIENT AUTOUR DES RELATIONS ENTRE LE BURUNDI ET L'ERYTHREE, ENTRE LE BURUNDI ET LA TANZANIE ET DES RECENTS DEVELOPPEMENTS AU NIVEAU DES SERVICES EXTERIEURS DU MINISTERE.

A LA QUESTION DE SAVOIR EN QUOI CETTE COOPERATION PEUT AIDER LE BURUNDI, LE MINISTRE RUKINGAMA LUC A NOTAMMENT INDIQUE QU'UNE EQUIPE D'OPERATEURS ECONOMIQUES POURRONT SE RENDRE DANS CE PAYS POUR SAVOIR CE QUI S'Y PRODUIT, DES ERYTHREENS VIENDRAIENT VOIR EGALEMENT CE QUE LE BURUNDI EXPORTE. IL A INDIQUE QU'IL N'Y A PAS D'AMELIORATION DANS LES RELATIONS ENTRE LE BURUNDI ET LA TANZANIE: NYERERE NE REMPLIT PLUS LES QUALITES DE MEDIATEUR, L'ATTITUDE BELLIQUEUSE DE LA TANZANIE S'OBSERVE TOUJOURS NOTAMMENT PAR LE REFUS DE LA COMMISSION D'ENQUETE DES NATIONS UNIES. AU SUJET DE LA VISITE DES PARLEMENTAIRES OUGANDAIS DONT LE RAPPORT A ETE CONDAMNE PAR LES AUTORITES TANZANIENNES, RUKINGAMA ENCOURAGE PLUTOT CEUX QUI ARRIVENT SUR TERRAIN POUR SE RENDRE COMPTE DES PROBLEMES DES BURUNDAIS AU LIEU DE SE CONTENTER DE DIRE DU N'IMPORTE QUOI A PARTIR DE SON BUREAU A DAR-ES-SALAAM. EN CE QUI CONCERNE LA DIPLOMATIE BURUNDAISE, RUKINGAMA A SOULIGNE L'ENGAGEMENT DES AUTORITES CENTRALES A LUTTER CONTRE CERTAINES ATTITUDES QUI TERNISSENT L'IMAGE DU BURUNDI A L'ETRANGER. IL A DIT QU'IL NE PEUT PAS TOLERER QU'UNE PERSONNE AU SERVICE DE LA MISSION DU BURUNDI SE MECONDUISE. CERTAINS ONT PRIS LE CHEMIN DE LA REBELLION, D'AUTRES ONT DILAPIDE LE TRESOR DE LA MISSION, D'AUTRES ENCORE S'INSURGENT CONTRE LE POUVOIR CENTRAL, A-T-IL INDIQUE. IL A CITE L'EX-AMBASSADEUR DU BURUNDI A GENEVE, M. NSANZE TERENCE A MAL GERE LE PERSONNEL A SA DISPOSITION, A ECRIT DES CORRESPODANCES QUI PORTENT ATTEINTE A SES SUPERIEURS, LESQUELLES CORRESPONDANCES ETAIENT DEJA DANS LA RUE AVANT D'ARRIVER A LEURS DESTINATAIRES, SELON LE MINSITRE. IL TROUVE QU'IL A VIOLE LES STATUTS DE LA FONCTION PUBLIQUE, D'OU LA DECISION DE LE RAPPELER.

BURUNDI - DIPLOMATIE.

L'EMISSAIRE AMERICAIN ARRIVE AUJOURD'HUI AU BURUNDI.

BUJUMBURA, LE 16 JANVIER 1998 (NET PRESS). L'EMISSAIRE AMERICAIN DU PRESIDENT CLINTON, HOWARD WOLPE, EST ARRIVE AUJOURD'HUI A BUJUMBURA A 11 H 30'. UNE DELEGATION S'EST RENDUE A L'AEROPORT POUR L'ACCUEILLIR.

DANS SON AGENDA, M. WOLPE DEVRAIT RENCONTRER LE MINISTRE DES RELATIONS EXTERIEURES ET DE LA COOPERATION, LE MINISTRE DE LA DEFENSE ET LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE. SAMEDI ET DIMANCHE, L'EMISSAIRE AMERICAIN DEVRAIT RENCONTRER LEX-PRESIDENT BAGAZA, LE PREMIER MINISTRE ET LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. IL POURRAIT EVENTUELLEMENT RENCONTRER L'EX-PRESIDENT NTIBANTUNGANYA COMME IL A L'HABITUDE DE LE FAIRE CHAQUE FOIS QU'IL VIENT AU BURUNDI. IL EST PREVU QUE M. WOLPE QUITTERA BUJUMBURA LUNDI LE 19 JANVIER 1998.

BURUNDI - JUSTICE.

LE MINISTERE DE L'INTERIEUR ET LE FRODEBU A LA BARRE.

BUJUMBURA, LE 16 JANVIER 1998 (NET PRESS). LE PROCES N° R.A.P.5 A COMMENCE A 9 HEURES ET LE TETE A TETE ETAIT SIGNE ME NTIRUSHWA POUR LE GOUVERNEMENT CONTRE ME SEGATWA POUR LE FRODEBU. L'AUDIENCE S'EST TERMINEE PLUS TOT QUE PREVU. EN EFFET, ME SEGATWA A REVELE A LA COUR QU'IL NE SAVAIT PAS QU'IL ALLAIT PLAIDER AUJOURD'HUI CAR IL N'AVAIT PAS ENCORE COMMUNIQUE SES CONCLUSIONS NI A LA COUR NI A SON COLLEGUE. IL A PLUTOT DEMANDE UNE REMISE DU PROCES.

DE SON COTE, L'AVOCAT DU GOUVERNEMENT A INDIQUE QUE LES DOCUMENTS CITES SONT A LA DISPOSITION DES DEUX PARTIES. EN D'AUTRES TERMES, UNE REMISE NE VALAIT PAS LA PEINE, IL FAUT PLUTOT PLAIDER. QUAND LA COUR A DEMANDE A ME SEGATWA LES CONCLUSIONS DONT IL PARLAIT ET QU'IL N'A PAS ENCORE COMMUNIQUEES, IL A SORTI UN DOCUMENT QU'IL A SIGNE EN PLEINE AUDIENCE.

LES DITES CONCLUSIONS DEMANDENT "L'IRRECEVABILITE DE L'ACTION INTENTEE PAR LE MINISTRE DE L'INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE, EPITACE BAYAGANAKANDI". DANS CE DOCUMENT, IL PARLE DE L'IRRECEVABILITE POUR ACTION PREMATUREE ET POUR ABSENCE DE QUALITE DANS LE CHEF DU MINISTRE DE L'INTERIEUR DE CONSTATER L'ABSENCE D'UNE PERSONNE DE NATIONALITE BURUNDAISE. LE PROCES A ETE REMIS AU 26 JANVIER 1998.

BURUNDI - JUSTICE.

L'HONORABLE AUGUSTIN NZOJIBWAMI DU FRODEBU AU PALAIS DE LA JUSTICE.

BUJUMBURA, LE 16 JANVIER 1998 (NET PRESS). LE SECRETAIRE GENERAL DU FRODEBU, HONORABLE AUGUSTIN NZOJIBWAMI A COMPARU CE MATIN AU PALAIS DE LA JUSTICE. IL EST ACCUSE D'AVOIR PARTICIPE AUX MASSACRES DES CIVILS TUTSI ET DES MILITAIRES TUTSI A BURURI AINSI QUE D'AVOIR DIFFUSE DES PROPOS DIFFAMATOIRES A L'ENDROIT DU GOUVERNEMENT A PROPOS DES CAMPS DE REGROUPES QU'IL APPELLE "CAMPS DE CONCENTRATION".

AU COURS DE L'AUDIENCE, ME SEGATWA, SON DEFENSEUR, A INDIQUE QUE LES ACCUSATIONS CONTRE HONORABLE NZOJIBWAMI NE SE TROUVENT PAS DANS LE DOSSIER. ENSUITE, POUR DES PROPOS DIFFAMATOIRES, IL A EMIS UNE OPINION QUI N'A PAS DU TOUT INSULTE LE GOUVERNEMENT MAIS QUI LUI FAISAIT UN CLIN D'OEIL. ET CELA EN SA QUALITE DE REPRESENTANT DU PEUPLE. EN OUTRE, A INDIQUE ME SEGATWA, LE REGROUPEMENT FORCE DES POPULATIONS SONT BEL ET BIEN LEUR CONCENTRATION DANS LE SENS PREMIER DU TERME. SEULEMENT, LE TERME "CONCENTRATION" A UNE MAUVAISE HISTOIRE QUE PERSONNE NE VEUT L'ENTENDRE PARLER. L'AFFAIRE A ETE MISE EN DELIBEREE.

BURUNDI - ENSEIGNEMENT.

GREVE AU LYCEE DE BUBANZA : LES ELEVES RECLAMENT LES FORCES DE L'ORDRE POUR LEUR SECURITE.

BUBANZA, LE 16 JANVIER 1998 (NET PRESS). DEPUIS HIER LE 15 JANVIER 1998, LES ELEVES DU LYCEE DE BUBANZA ONT ARRETE LEURS COURS. CONTACTES PAR NET PRESS, LES ELEVES SE DECLARENT ETRE EN INSECURITE CAR LE LYCEE N'A QUE 4 POLICIERS. ILS CRAIGNENT UNE ATTAQUE DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES QUI AURAIENT MIGRE VERS BUBANZA APRES L'ATTAQUE DE L'AEROPORT ET DU VILLAGE DE RUKARAMU. JUSQUE TARD DANS L'APRES-MIDI DE CE 15 JANVIER 1998, LES ELEVES ATTENDAIENT LE GOUVERNEUR DE LA PROVINCE POUR LUI SOUMETTRE LEURS DOLEANCES.

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