BURUNDI - ECONOMIE.

AFFAIRE BIHA SAMUEL : LA BANQUE DE LA REPUBLIQUE DU BURUNDI (BRB) SANCTIONNE LA BANQUE DE CREDIT DE BUJUMBURA (BCB).

BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1998 (NET PRESS). LA PREMIERE TETE DANS L’AFFAIRE BIHA SAMUEL VIENT DE TOMBER. IL S’AGIT DE LA BCB QUI VIENT D’ETRE SANCTIONNEE PAR LA BANQUE CENTRALE EN CONDAMNANT A PAYER 15.000.000 D’AMENDE, UN ARRET DE FONCTIONNEMENT D’UN MOIS DU SERVICE ETRANGER CHARGE D’OCTROYER, DE VALIDER LES LICENCES D’IMPORTATION ET TOUT CONTACT AVEC L’ETRANGER. LA BANQUE CENTRALE DEMANDE A LA MÊME BCB D’ETABLIR LES RESPONSABILITES INDIVIDUELLES AU NIVEAU DE CE SERVICE.

DANS LES MILIEUX DES AFFAIRES, C’EST LA GROGNE. ON CONSIDERE QUE LE NON FONCTIONNEMENT DES SERVICES ETRANGERS PENALISE LES OPERATEURS ECONOMIQUES HONNETES QUI TRAVAILLENT AVEC LA BCB. IL Y AVAIT MOYEN DE SANCTIONNER AUTREMENT CETTE BANQUE SANS CAUSER PREJUDICE A CES DERNIERS.

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

UNE VINGTAINE DE MEMBRES DU COMITE CENTRAL DEMANDENT AU MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE DE ‘RAPPELER LE PRESIDENT DE L’UPRONA A L’ORDRE’.

BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1998 (NET PRESS). DANS UNE LETTRE DE 7 PAGES ADRESSEE AU MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE, SIGNEE PAR 21 MEMBRES DU COMITE CENTRAL DE L’UPRONA, CES DERNIERS MONTRENT QUE LA DEMANDE DU PRESIDENT DE L’UPRONA DE TENIR UN CONGRES EST IRREGULIERE.

LA LETTRE FAIT UN HISTORIQUE DE LA DEMANDE DU PRESIDENT DE TENIR UN CONGRES ET L’OPPOSITION DE CERTAINS MEMBRES DU COMITE CENTRAL. LE 19 JUILLET 1997, LE PRESIDENT DE L’UPRONA ECRIVAIT AU MINISTRE DE L’INTERIEUR POUR REQUERIR L’AVAL DE TENIR UN CONGRES; LE 23 DECEMBRE 1997 ET LE 13 JANVIER 1998, LE MEME PRESIDENT DEMANDAIT LA TENUE D’UN FORUM NATIONAL. LES SIGNATAIRES RAPPELLENT QU’ILS ONT ECRIT A MAINTES REPRISES POUR S’OPPOSER A LA DEMANDE DU PRESIDENT DE L’UPRONA CAR ILS S’ESTIMAIENT N’AVOIR PAS ETE CONSULTES EN TANT QUE MEMBRES DU COMITE CENTRAL. ILS L’ONT FAIT NOTAMMENT LE 25 JUILLET 1997 ET SE DECLARENT TOUJOURS PRETS A S’OPPOSER AUX DECISIONS DU PRESIDENT DE L’UPRONA QUI, SELON CE QU’ILS AVANCENT, NE RESULTENT PAS D’UN CONSENSUS PREALABLE AU SEIN DU COMITE CENTRAL. ILS CONSIDERENT QUE LE COMITE CENTRAL N’A PAS ECLATE COMME LE DIT MUKASI MAIS QUE C’EST CE DERNIER QUI NE VEUT PAS LE REUNIR. LES SIGNATAIRES DEMANDENT AU MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE DE NE PAS PERMETTRE LA TENUE DU FORUM. ILS SONT PROCHES DU GOUVERNEMENT DONT DES MINISTRES, DES CONSEILLERS DU PRESIDENT ET DE DIRIGEANTS D’IMPORTANTES SOCIETES PARA-ETATIQUES.

IL S’AGIT DE: KAGIMBI LAURENT, NKURUNZIZA PASCAL, GIRUKWIGOMBA ASTERE, KADEGE ALPHONSE, BITARIHO RAPHAEL, NIYUNGEKO JONATHAS, NDAYIZIGA JEREMIE, BARARUNYERETSE LIBERE, KAMIKAZI CARITAS (MADAME PROTAIS NTEZIRIBA), MANWANGARI JEAN BAPTISTE, ANTOIME NDUWAYO, AMBROISE NIYONSABA, CHARLES NDITIJE, NGENZEBUHORO FREDERIC, RUGAGAMIZA CHRYSOLOGUE, NDIKUMANA VICTOIRE, NGENDABAMYIKWA NORBERT, NAHAYO ADOLPHE, TOYI GABRIEL, SIBOMANA ADRIEN, MBERAMIHETO ERNEST.

BURUNDI - DIPLOMATIE.

L’AMBASSADEUR NTAHUGA EN MISSION EN GUINEE BISSAOU.

BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1998 (NET PRESS). LE CHARGE DE MISSION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, M. NTAHUGA SEBASTIEN EST PARTI CE MARDI 20 JANVIER 98 EN MISSION SPECIALE EN GUINEE BISSAU. IL EST PARTI SEUL DANS L’AVION PRESIDENTIEL, LE BEECH CRAFT. CE QUI SIGNIFIE SANS DOUTE QUE LA MISSION EST TRES IMPORTANTE. JUSQU’AUJOURD’HUI, RIEN NE FILTRE AU SUJET DE CETTE MISSION. RAPPELONS QUE LA GUINEE EST UN PAYS LUSOPHONE QUI N’A AUCUNE RELATION DIPLOMATIQUE AVEC LE BURUNDI. PEUT-ETRE QUE C’EST LE DEBUT DES RELATIONS DIPLOMATIQUES DE CE PAYS AVEC LE BURUNDI.

BURUNDI-JUSTICE.

PA-AMASEKANYA DEMANDE LA LIBERATION DE SES MEMBRES EMPRISONNES.

BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1998 (NET PRESS). DANS SA DECLARATION DU 20 JANVIER 1998, PA-AMASEKANYA DEMANDE LA LIBERATION DE SES MEMBRES QUI SONT DETENUS AU BSR DEPUIS DIMANCHE 18 JANVIER 1998. SELON SON PRESIDENT, ‘ILS SONT DETENUS JUSQU’A CE JOUR, A LA BELLE ETOILE, SOUS LE COUP DU FROID ET DES MOUSTIQUES’. IL S’’INDIGNE DE VOIR DES PERSONNES QUI S’ORGANISENT POUR FAIRE FACE A L’ENNEMI SOIENT MENACES...ET EMPRISONNES PAR LA GENDARMERIE NATIONALE’. PA-AMASEKANYA ‘S’ETONNE DE VOIR ET D’ENTENDRE QU’ICI ET LA LA POPULATION CIVILE AIDE LES MILITAIRES SUR TERRAIN ET QU’A BUJUMBURA LA POPULATION A LE SEUL DEVOIR D’INFORMER LES MILITAIRES ET DE NE PAS RESISTER A L’ENNEMI EN CAS D’ATTAQUE’. M> RUTAMUCERO TERMINE SA DECLARATION PAR UN APPEL AUX BURUNDAIS , ‘TOUTES ETHNIES CONFONDUES, CIVILS ET MILITAIRES AFIN DE CONJURER LEURS EFFORTS POUR METTRE A GENOUX LE FRODEBU-CNDD’.

BURUNDI - EDUCATION.

L’ECOLE INDEPENDANTE DE BUJUMBURA (EIB) EN GREVE.

BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1998 (NET PRESS). L’ECOLE INDEPENDANTE DE BUJUMBURA (EIB) EST EN GREVE DEPUIS LUNDI LE 19 JANVIER 1998 A LA SUITE D’UN PROBLEME D’ENTENTE ENTRE LES ELEVES ET LE COMITE DES PARENTS DES ELEVES DE L’ECOLE. LES DEUX GROUPES NE S’ENTENDENT PAS SUR LE SYSTEME DE JOURNEE CONTINUE. LE COMITE DES PARENTS EXIGE LE SYSTEME DE JOURNEE CONTINUE. LE COMITE DES PARENTS EXIGE LE SYSTEME DE JOURNEE INTERROMPUE ALORS QUE LES ELEVES VOUDRAIENT CONTINUER A ETUDIER DANS LE SYSTEME A JOURNEE CONTINUE. CE QUI ENTRAINE LES ELEVES A FAIRE LA GREVE. DU COTE DES PROFESSEURS, ON SOUHAITE EGALEMENT LE SYSTEME DE JOURNEE CONTINUE.

UNE ASSEMBLEE GENENRALE DES PARENTS EST PREVUE CETTE APRES-MIDI POUR RESOUDRE CE PROBLEME. NOTONS QUE L’ECOLE INDEPENDANTES ETAIT REPUTEE BIEN ORGANISEE ET SERIEUSE PARMI LES ECOLES PRIVEE DE BUJUMBURA

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

LE PARTI UPRONA CONDAMNE LES ACTES BARBARES COMMIS AU BURUNDI ET DANS LA SOUS-REGION.

BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1998 (NET PRESS). DANS UN COMMUNIQUE DE PRESSE DU PARTI UPRONA RENDU PUBLIC CE MERCREDI 21 JANVIER 1997, LE PRESIDENT DE CE PARTI CHARLES MUKASI, S’INDIGNE ET CONDAMNE LES ‘HORREURS COMMISES AU BURUNDI PAR LA COALITION GENOCIDAIRE FRODEBU-CNDD-PALIPEHUTU-INTERAHAMWE ET EX-FAR’. LE PRESIDENT CHARLES MUKASI ‘DENONCE LE NEGATIONNISME REVOLUIONNAIRE DU GOUVERNEMENT BURUNDAIS ET DE CERTAINS MEMBRES DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE COMPLICES CYNIQUES DE CES TRAGEDIES’. IL DENONCE AUSSI LE REFUS DU GOUVERNEMENT DE METTRE EN PLACE UN PLAN DE DEFENSE CIVILE ET DEMANDE LA LIBEARTION DES ‘CITOYENS EMPRISONNES AU BSR DE BUJUMBURA POUR AVOIR EXPRIME LEUR DISPONOBILITE A PARTICIPER’ A LA LUTTE CONTRE LE GENOCIDE.

BURUNDI - DIPLOMATIE.

UN NOUVEL AMBASSADEUR. A LA MISSION PERMANENTE DE GENEVE...

GENEVE, LE 21 JANVIER 1998 (NET PRESS). LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU BURUNDI VIENT DE NOMMER UN NOUVEL AMBASSADEUR DU BURUNDI A GENEVE EN LA PERSONNE D’HONORABLE ADOLPHE NAHAYO.