NET PRESS
Tel.(257)217080
B.p.2775
Fax.(257)217614
E-mail address: netpress@cbinf.com
Bujumbura-burundi.
BURUNDI - JUSTICE.

COMPARUTION DU PRESIDENT BAGAZA AU CONSEIL DE GUERRE A BUJUMBURA.

BUJUMBURA, LE 27 JANVIER 1998 (NET PRESS). DE SOURCES BIEN INFORMEES, LE CONSEIL DE GUERRE DE BUJUMBURA SIS CAMP MUHA ECOUTERA L’ANCIEN PRESIDENT JEAN BAPTISTE BAGAZA, M. ISIDORE RUFYIKIRI, LE CAPITAINE PROTAIS NZEYIMANA ET LE CAPORAL CHEF DEO NIZIGIYIMANA CE JEUDI 29 JANVIER 1998. IL EST A RAPPELER QUE L’AFFAIRE DE PROJET DE TENTATIVE D’ASSASSINAT DU PRESIDENT BUYOYA ET DE LA POSE DES MINES PAR LES PRECITES (SELON LE MINISTRE DE L’INTERIEUR) DATE DU MOIS DE MARS 1997. PLUSIEURS PERSONNES DONT LA MAJORITE APPARTIENNENT AU PARTI PARENA AVAIENT ETE ARRETEES ET MISES SOUS LES VERROUX. PARMI ELLES FIGURE FEU COLONEL NTAKO QUI MOURRA PLUS TARD DANS DES CONDITIONS OBSCURES.

BURUNDI - DROITS DE L’HOMME.

DES DETENTIONS SECRETES ET DISPARITIONS, SELON LA LIGUE ITEKA.

BUJUMBURA, LE 27 JANVIER 1998 (NET PRESS). LA LIGUE ITEKA A EXPRIME CE 27 JANVIER 1998 SA PREOCCUPATION A LA SUITE DES DETENTIONS SECRETES ET DISPARITIONS. POUR ILLUSTRER CELA, LA LIGUE ITEKA CITE QUELQUES CAS DE CES ARRESTATIONS ET DISPARITIONS QUI REMONTERAIENT A OCTOBRE 1997. CES CAS S’ELEVENT A HUIT. COMPTE TENU DE TOUT CELA, LA LIGUE ITEKA A INTERPELLE LE GOUVERNEMENT POUR LUI DEMANDER D’EXERCER TOUT SON POUVOIR POUR FAIRE RECHERCHER CES PERSONNES DISPARUES ET A POURSUIVRE LEURS RESPONSABLES. SELON TOUJOURS LA DECLARATION SIGNEE PAR LE PRESIDENT DE LA LIGUE ITEKA, M. CHRISTOPHE SEBUDANDI, LE GOUVERNEMENT DOIT METTRE FIN AUX POUVOIRS SANS CONTROLE DE CERTAINS RESPONSABLES ET DE POURSUIVRE SON PROGRAMME CONTINU DE FORMATION DE SON ADMINISTRATION EN VUE DE PREVENIR ET REPRIMER LES CRIMES DANS UN CONTEXTE DE GUERRE CIVILE. LA LIGUE ITEKA TERMINE LA DECLARATION EN SOULIGNANT QU’ELLE « TIENT CEPENDANT A SALUER LES EFFORTS DES RESPONSABLES JUDICIAIRES ET MILITAIRES QUI EXERCENT CONSTAMMENT LEUR POUVOIR POUR FAIRE RESPECTER LA LOI ET POUR LIMITER LES ABUS ET VIOLATIONS DE DROIT ».

BURUNDI - MEDIAS.

DES ECLAIRCISSEMENTS DE LA POLICE AU SUJET DES PUBLICATIONS DE BRIGITTER ERLER.

BUJUMBURA, LE 27 JANVIER 1998 (NET PRESS). DANS LES PUBLICATIONS DE BURUNDI-BUREAU DU 23 JANVIER 1998, BRIGITTE ERLER PARLE D'UN MISSIONAIRE XAVERIEN DU NOM DE CLAUDIO MARANO QUI AURAIT ETE INTERROGE PAR LA POLICE BURUNDAISE QUI SERAIT "ACCUSE PAR LE MINISTERE DE L'INTERIEUR D'ETRE L'AUTEUR ET RESPONSABLE DES COMMUNIQUES DE SOS GENOCIDE". ELLE AJOUTE QUE LES AUTORITES BURUNDAISES AURAIENT ETE INFLUENCEES PAR NET PRESS. DE PLUS, DANS BURUNDI-BUREAU DU 24 JANVIER 1998, ERLER FAIT ETAT DE "PLUS DE 200 HUTU" ARRETES LE 23 JANVIER 1998 PAR LA POLICE "AU MARCHE CENTRAL DE BUJUMBURA", LESQUELS AURAIENT ETE CONDUITS A LA PSP. ELLE AJOUTE QUE DES CADAVRES ONT ETE RETROUVES DANS LES ENVIRONS DE L'HOTEL CLUB DES VACANCES ET QUE LES VICTIMES "FAISAIENT PARTIE DES PERSONNES ARRETEES LA VEILLE".

CONTACTE PAR NET PRESS, UNE AUTORITE POLICIERE A INDIQUE QUE CLAUDIO MARANO A EFFECTIVEMENT COMPARU A LA PSP. ELLE S'ETONNE DU FAIT QUE BRIGITTE ERLER SE SAISISSE DU CAS. "BRIGITTE ERLER DOIT SAVOIR QUE CLAUDIO N'A PAS D'IMMUNITE CONTRE TOUTE POURSUITE JUDICIAIRE. S'IL PORTE ATTEINTE A LA SECURITE INTERIEURE DE L'ETAT, IL FAUT QU'IL S'ATTENDE A DES POURSUITES JUDICIAIRES", SELON LA MEME SOURCE. AU SUJET DES ARRESTATIONS, LA MEME AUTORITE INDIQUE QUE DES RAFLES DE LA POLICE SE FONT PARTOUT AU MONDE, EN TEMPS DE PAIX OU DE GUERRE ET QUE CE N'EST PAS LE BURUNDI QUI FERAIT EXCEPTION. EN OUTRE, ELE A DONNE LES PRECISIONS SUIVANTES: LA RAFLE N'A PAS ETE FAITE AU MARCHE CENTRAL DE BUJUMBURA MAIS DANS TOUTE LA VILLE EN VUE DE VERIFIER DES IRREGULIERS EVENTUELS. ELLE N'ETAIT PAS DIRIGEE CONTRE LES HUTU CAR IL Y AVAIT TOUTES LES ETHNIES PARMI CEUX QUI ONT ETE ARRETES. CE N'ETAIT PAS POUR VERIFIER LES CARTES DE RESIDENCE LESQUELLES NE SONT MEME PAS EN VIGUEUR MAIS LES CARTES D’IDENTITE. PLUS DE LA MOITIE ONT ETE RELACHES LE LENDEMAIN. PARMI CEUX QUI ONT ETE ARRETES, IL Y A DES IRREGULIERS QUI N'AVAIENT MEME PAS DE RESIDENCE A BUJUMBURA. AUCUNE PERSONNE N'A ETE TUEE, LES ORGANISATIONS DES DROITS DE L'HOMME N'ONT PAS ETE EMPECHEES D'ARRIVER SUR LES LIEUX DE DETENTION COMME LE FAIT CROIRE ERLER.

BURUNDI - SECURITE.

DES INFILTRATIONS DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES SONT SIGNALEES ICI ET LA DANS LE PAYS.

BUJUMBURA, LE 27 JANVIER 1998 (NET PRESS). EN PROVINCE DE KIRUNDO, ON SIGNALE DES INFILTRATIONS DES TERRORISTES-GENOCIDAIRES QUI S'ETAIENT DEMARQUES DANS LES TUERIES DE NTEGA ET MARANGARA. DES SOURCES EN PROVENANCE DE LA COMMUNE DE NTEGA INDIQUENT QUE DERNIEREMENT UN TERRORISTE-GENOCIDAIRE DU NOM DE PROPAGANDE ALPHONSE A ETE SENSIBILISER LES HUTU POUR QU'ILS ADHERENT A L'IDEOLOGIE GENOCIDAIRE. CEPENDANT, IL N'A PAS ETE APPREHENDE ET SERAIT RETOURNE EN TANZANIE. IL EST A RAPPELER QUE PROPAGANDE A ETE ADMINISTRATEUR DE LA COMMUNE DE NTEGA QUELQUES MOIS APRES LA VICTOIRE DU PARTI GENOCIDAIRE FRODEBU. IL RESTERA EN POSTE JUSQU’EN 1995. A RUTANA, DES INFILTRATIONS SONT EGALEMENT SIGNALEES. HIER LE 26 JANVIER 1998, EN COMMUNE DE GIHARO, UN CHEF DE SECTEUR A ETE ASSASSINE. LES HABITANTS DE LA CONTREE ATTRIBUENT CE MEUTRE A DES INFILTRES QUI SE SERAIENT RETIRES VERS LA TANZANIE.

BURUNDI - JUSTICE.

LA CIC REAGIT AUX ACCUSATIONS DE LA SOCABU.

BUJUMBURA, LE 27 JANVIER 1998 (NET PRESS). LA CIC VIENT DE REAGIR, EN DATE DU 26 JANVIER 1998, CONTRE LES PROPOS « MENSONGERS » SELON LA CIC, QUE LA SOCABU N’A PAS SIGNE ET QUI AVAIENT ETE PUBLIES DANS NET PRESS.DU 22 JANVIER 1998. LA CIC TROUVE QUE LE PUBLIC NE DOIT PAS S’ATTENDRE A COMPRENDRE L’ENSEMBLE DE CE LITIGE SUR BASE DE QUELQUES LIGNES DU JOURNAL ALORS QUE LE DOSSIER SOUMIS AU TRIBUNAL COMPREND PAS MOINS DE 1500 PAGES.

LA CIC POURSUIT EN DISANT QUE SI LA SOCABU SOUHAITE UN DEBAT PUBLIC, ELLE L’ACCEPTE, DE PREFERENCE TELEVISE ET RADIODIFFUSE EN RAISON DE L’IMPORTANCE ET DES ASPECTS MULTIPLES DU DOSSIER. S’AGISSANT DE L’AFFIRMATION SELON LAQUELLE « LE PATRON DE LA CIC A CONSTRUIT UNE VILLA AVEC PISCINE A KININDO » AVEC CERTAINS MATERIAUX DU CHANTIER KINANIRA, LE MEME DOCUMENT PRECISE QU’IL S’AGIT « D’UNE CALOMNIE QUI FONDE LE PROPRIETAIRE DE CETTE VILLA A SE POURVOIR DEVANT LA JUSTICE AUX FINS DE FAIRE CONDAMNER L’AUTEUR DE CETTE CALOMNIE A L’INDEMNISER POUR CE CHEF D’ACCUSATION GRATUITE ». S’AGISSANT DE L’ACCUSATION DE DETOURNEMENT DE L’AVANCE DE DEMARRAGE DE 225.000.000 FBU, LA CIC INDIQUE QUE LA SOCABU A RECONNU, SIGNATURE A L’APPUI, QUE LA CIC A PLUTOT PREFINANCE L’EXECUTION DU MARCHE LITIGIEUX A HAUTEUR DE 63.367.097 FBU SANS COMPTER NI LES FRAIS GENERAUX, NI LES AMORTISSEMENTS NI LA MARGE BENEFICIAIRE DE L’ENTREPRISE. « COMMENT CONCILIER LES DEUX AFFIRMATIONS DE LA SOCABU ? ».

QUANT A L’AUGMENTATION DU MONTANT DES TRAVAUX QUI SERAIT PASSE DE 751.341.871 FBU A 1.796.864.853 FBU, LA CIC TROUVE QU’IL N’Y A RIEN D’ETONNANT QAUND ON SAIT QUE LA SOCABU PROPOSAIT LA REPRISE DU MEME MARCHE A UN AUTRE ENTREPRENEUR DE LA PLACE POUR UN MONTANT SUPERIEUR A 1.500.000.000 FBU, IL Y A DE CELA 3 ANS. EN OUTRE, LES DOMMAGES-INTERETS ELEVES A 1.079.287.021 FBU SONT UN MONTANT DELIBEREMENT GONFLE POUR IMPRESSIONNER L’OPINION. MAIS MEME S’IL EN ETAIT AINSI, LA CIC ESTIME QUE L’AUGMENTATION DU COUT DES TRAVAUX EST DUE A L’IRRESPONSABILITE DE LA SOCABU DANS LA GESTION DE CE LITIGE. LA CIC EST PRETE A LE DEMONTRER DES QUE LE JUGEMENT SERA DISPONBILE AU GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE. LA CIC SE DIT ETRE A LA DISPOSITION DE TOUTE PERSONNE INTERESSEE POUR DE PLUS AMPLES DETAILS. LA CIC SIGNALE QU’AVANT D’ETRE DEFERE DEVANT LE JUGE, CE LITIGE AVAIT FAIT L’OBJET D’ANALYSES APPROFONDIES PAR TROIS COMMISSIONS QUI ONT FAIT DES RECOMMANDATIONS PERTINENTES QUE LA SOCABU N’A PAS DAIGNE SUIVRE, MAIS QUE LA CIC AVAIT ACCEPTEES A TITRE DE COMPROMIS. LE TRIBUNAL DE COMMERCE EST DONC LE QUATRIEME ORGANE A AVOIR ANALYSE CE LITIGE, A AVOIR DONNE RAISON A CIC ET TORT A SOCABU.

Précédent