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BURUNDI - MEDIA.

RELANCE DU JOURNAL « L’AUBE DE LA DEMOCRATIE » : LA POLICE EN INTERDIT LA VENTE.

BUJUMBURA, LE 25 MARS 1998 (NET PRESS). HIER LE 24 MARS 1998 A PARU LE NO 57 DU 15 AU 31 MARS 1998 DU JOURNAL « LAUBE DE LA DEMOCRATIE ». CEPENDANT, CE MATIN, LA POLICE A PROCEDE A UNE RAFLE DES EXEMPLAIRES DE CE JOURNAL QUI ETAIENT DEJA DANS LES KIOSQUES. OUTRE LE TITRE, ON PEUT LIRE SUR LA PREMIERE PAGE NOTAMMENT « BIMENSUEL D’INFORMATION ET D’OPINION ; EDITEUR RESPONSABLE : PARTI SAHWANYA FRODEBU; DIRECTEUR DES PUBLICATIONS : FREDERIC BAMVUGINYUMVIRA ». ENTRE AUTRES TITRES, L’ON PEUT LIRE : « UNE DROLE DE DIPLOMATIE : BUYOYA PARVIENT A CONVAINCRE CHIRAC...QUE MUSEVENI »; « LE COLONEL FIRMIN SINZOYIHEBA EST-IL IRREMPLACABLE? »; « UNE INTERVIEW QUI SUSCITE DES DEBATS : SYLVESTRE NIBANTUNGANYA A L’AUTRE AFRIQUE »; « JUSTICE : LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE EST LAVE DE TOUT SOUPCON »; « LE GENOCIDE : UNE PREOCCUPATION OU UNE MANIPULATION? »; RWANDA: EST-CE UNE GUERRE LARVEE, UNE INSURRECTION OU DU TERRORISME? »; ETC. IL EST A SOULIGNER QUE PARMI LES ARTICLES SE TROUVE CELUI SIGNE NTIBANTUNGANYA SYLVESTRE : « BURUNDI : LE PRIX DE LA PAIX ».

LA REDACTION A CONTACTE LE PRESIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION, M. SIMON KURURU POUR RECUEILLIR SON AVIS. IL A INDIQUE QUE LE 18 MARS 1996, LE CONSEIL AVAIT PRIS UNE MESURE DE SUSPENDRE LES JOURNAUX SUIVANTS : L’AUBE DE LA DEMOCRATIE, L’ECLAIREUR, LE TEMOIN, L’ETOILE, LA NATION, LE MIROIR ». LA CAUSE PRINCIPALE ETAIT QUE CES JOURNAUX PUBLIAIENT SANS METTRE LES DIRECTEURS DES PUBLICATIONS, CE QUI ETAIT CONTRAIRE A LA LOI SUR LA PRESSE. EN OUTRE, LES PUBLICATIONS DE CERTAINS D’ENTRE EUX FAISAIENT UNE INCITATION A LA HAINE ETHNIQUE, D’AUTRES SE CARACTERISAIENT PAR DES INJURES, DES DIFFAMATIONS, DES CALOMNIES, ETC. PAR APRES, PRESQUE TOUS LES JOURNAUX SAUF LE MIROIR ET L’ECLAIREUR ONT ECRIT POUR DEMANDER AU CONSEIL DE LEVER LA SUSPENSION ET CELUI-CI A REPONDU FAVORABLEMENT.

POUR LE CAS DE « L’AUBE DE LA DEMOCRATIE », M. KURURU SIMON SE DIT ETONNE : POUR LUI, LA POLICE DEVRAIT SAISIR LA JUSTICE OU LE CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION AU LIEU DE RAFLER LES JOURNAUX DEJA DANS LES KIOSQUES. IL EST A SOULIGNER QU’EN DATE DU 18 MARS 1998, LE SECRETAIRE GENERAL DU FRODEBU AUGUSTIN NZOJIBWAMI LUI AVAIT ADRESSE UNE CORRESPONDANCE POUR L’INFORMER QUE LES DIRECTEURS DES PUBLICATIONS DES JOURNAUX « AUBE DE LA DEMOCRATIE » ET DE « KANURA BURAKEYE » SONT RESPECTIVEMENT LES HONORABLES FREDERIC BAMVUGINYUMVIRA ET SATURNIN COYIREMEYE.

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

M. LIBERE BARARUNYERETSE DECLARE LA MESURE DE SON EXCLUSION DU PARTI UPRONA NULLE ET NON AVENUE.

BUJUMBURA, LE 25 MARS 1998 (NET PRESS). EN DATE DU 23 MARS 1998, M. LIBERE BARARUNYERETSE A ECRIT UNE LETTRE DE 4 PAGES AU PRESIDENT DE L’UPRONA REJETANT LA RECENTE MESURE D’EXCLUSION PRISE A SON ENCOTRE PAR LE PRESIDENT DE L’UPRONA, M. CHARLES MUKASI.

POUR M. BARARUNYERETSE, LE PRESIDENT DU PARTI N’EXERCE PAS DIRECTEMENT DE POUVOIR DISCIPLINAIRE. EN EFFET, L’ARTICLE 10 DES STATUTS DE L’UPRONA INDIQUE EN SON PARAGRAPHE D QUE TOUT MEMBRE A LE DROIT « DE FAIRE RECOURS, EN CAS DE SANCTION AU COMITE DIRECTEMENT SUPERIEUR A CELUI QUI A INFLIGE LA SANCTION ». CELA POUR DIRE QUE LA PRISE DES SANCTIONS EST DE LA COMPETENCE DES COMITES. EN OUTRE, POURSUIT M. BARARUNYERETSE, LA DECISION DE CHARLES MUKASI N’A PAS DE BASE LEGALE. EN EFFET, L’ARTICLE 42 DES STATUTS, LE REGIME DISCIPLINAIRE EST DETERMINE PAR UN « REGLEMENT D’ORDRE INTERIEUR ADOPTE A TOUTES LES INSTANCES DU PARTI ET SIGNE PAR LE PRESIDENT DU PARTI ». EN PLUS, POURSUIT LA LETTRE, L’ARTICLE 43 STIPULE QUE POUR TRANCHER DES QUESTIONS NON PREVUES PAR LES STATUTS ET LE REGLEMENT D’ORDRE INTERIEUR, L’ON S’EN REFERE NOTAMMENT AUX USAGES. POUR M. BARARUNYERETSE, UNE PERSONNE NE DOIT PAS ETRE SANCTIONNEE SANS QU’IL AIT ETE INFORME DES ACCUSATIONS QUI LUI SONT FAITES ET QU’IL SE SOIT PREALABLEMENT EXPLIQUE. LA DECISION DE CHARLES MUKASI N’A DONC PAS RESPECTE CETTE PROCEDURE. M. BARARUNYERETSE POURSUIT SA COMMUNICATION EN PRECISANT QUE LES MOBILES EVOQUES N’EN SONT PAS. POUR LUI, IL S’AGIT PLUTOT DES SENTIMENTS. IL EUT FALLU DES FAITS ET NON DES ETATS D’AME. M. BARARUNYERETSE TERMINE SA CORRESPONDANCE PAR TOUTE UNE SERIE DE CONSEILS ET DE RECOMMANDATIONS A L’ENDROIT DE CHARLES MUKASI : A TOUTES LES RENCONTRES INTERNES ET EXTRNES, M. BARARUNYERETSE INDIQUE QU’IL A PORTE HAUT LE FLAMBEAU DE L’UPRONA. SES INTERVENTIONS ONT TOUJOURS ETE CONTRE LE GENOCIDE QUI N’EXISTE NULLEMENT PAS A KUMUGUMYA OU LE PRESIDENT DE L’UPRONA SE CONTENTE DE S’EMMURER. IL TERMINE EN INVITANT LE PRESIDENT DE L’UPRONA A REUNIR LES MEMBRES DU COMITE CENTRAL POUR QU’ILS HARMONISENT LEURS POINTS DE VUE.

BURUNDI - ECONOMIE.

LES TRAVAILLEURS DE LA SOSUMO CONTRE LA PRIVATISATION DE CETTE ENTREPRISE.

RUTANA, LE 25 MARS 1998 (NET PRESS). LA SOSUMO (SOCIETE SUCRIERE DE MOSO) SE TROUVE PARMI LES ENTREPRISES A PRIVATISER (DEPECHE DU 24 MARS 1998). POURTANT, LE PERSONNEL DE LADITE ENTREPRISE S'INQUIETE DE CETTE POLITIQUE CAR ILS TROUVENT QU'ELLE EST RENTABLE. C’ETAIT EN EFFET L’OBJET DE LA REUNION DU SYNDICAT DES TRAVAILLEURS DE L’INDUSTRIE SUCRIERE DE MOSO (SYSTIS) TENUE DANS LES ENCEINTES DE L’USINE LUNDI LE 25 MARS 1998. AU COURS DE CETTE REUNION, TOUS SE SONT ELEVES CONTRE CETTE PRIVATISATION QU’ILS TROUVENT INOPPORTUNE CAR ILS CONSIDERENT QUE LA SOSUMO NE DOIT PAS FAIRE PARTIE DES ENTREPRISES QU’IL FAUT PRIVATISER. DANS CETTE POLITIQUE DE PRIVATISATION, L’ETAT COMMENCE NORMALEMENT PAR DES ENTREPRISES QUI ENGLOUTISSENT BEAUCOUP DE DEPENSES ET QUI NE SONT PAS RENTABLES. IL A ETE SIGNALE QU’EN CE QUI LA CONCERNE, LA SOSUMO SE DEFEND TRES BIEN ET CETTE ANNEE UN BENEFICE DE L’ORDRE DE 600.000.000 FBU A ETE ENREGISTRE. LES TRAVAILLEURS DE LA SOSUMO REGROUPES DANS CE SYNDICAT ONT MENACE DE LANCER UN MOUVEMENT DE CONTESTATION SI RIEN N’EST FAIT POUR SUSPENDRE LA MESURE DE PRIVATISATION. CONTACTEE PAR LA REDACTION, UNE AUTORITE DE LA SOSUMO A INDIQUE QU’EN REALITE IL N’Y A PAS DE MALAISE. SEULEMENT VOILA, IL N’Y A PAS ENCORE EU DE DELEGATION DU COMITE DE PRIVATISATION POUR LEUR EXPLIQUER LES RAISONS DE LA PRIVATISATION DE LEUR SOCIETE.

BURUNDI - HUMANITAIRE.

LE PAM DEMARRE UN PONT AERIEN CE MERCREDI 25 MARS 1998.

BUJUMBURA, LE 25 MARS 1998 (NET PRESS). DEPUIS CE MERCREDI 25 MARS 1998, LE PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL DEMARRE UN PONT AERIEN AU SECOURS DE 37.000 ENFANTS MAL NOURRIS A TRAVERS LES DIVERS CENTRES DU PAYS. IL S’AGIT DE 34 TONNES DE LAIT EN POUDRE QUI SERONT ACHEMINES A L’AEROPORT DE BUJUMBURA. PENDANT 10 JOURS ET EN 20 ROTATIONS, 600 TONNES DE SUCRE, DE LAIT EN POUDRE, D’HUILE ET DE LEGUMINEUSES SERONT ACHEMINEES AU BURUNDI PUIS LIVREES DANS LES 110 CENTRES NUTRITIONNELS REPARTIS DANS LE PAYS. CE PONT AERIEN FINANCE PAR ECHO POUR UN COUT TOTAL DE 500.000 DOLLARS AMERICAIN EST LE PREMIER LE PLUS IMPORTANT DESTINE AU BURUNDI DEPUIS 1994. CELA FAIT SUITE AUX RECENTES EVALUATIONS FAITES DANS CERTAINES PROVINCES COMME BURURI OU UN NOMBRE CROISSANT D’ENFANTS ONT BESOINS D’UNE AIDE D’URGENCE PARCE QUE MAL NOURRIS. SELON LE REPRESENTANT DU PAM AU BURUNDI, JEAN LUC SIBLOT, LA MALNUTRITION EST EN PROGRESSION AU BURUNDI. ENVIRON 30.000 PERSONNES SONT MAL NOURRIS. IL EST A SIGNALER QUE CE PONT AERIEN A RECU L’ACCORD DES DIFFERENTS COMITES NATIONAUX DES PAYS QUI ONT PRIS DES SANCTIONS CONTRE LE BURUNDI.

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