NET PRESS
TEL. (257)217080
B.P.2775
FAX.(257)217614
E-MAIL ADDRESS: net press@cbinf.com
Bujumbura - Burundi.
BURUNDI - ECONOMIE.
VERS L’EXPLOITATION DU NICKEL.
BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1999 (NET PRESS). CERTAINES LOCALITES DE L’EST DU PAYS RENFERMENT UN SOUS-SOL RICHE EN NICKEL. ON Y TROUVE EGALEMENT UN PEU DE CUIVRE ET DE COBALT. SELON LE MINISTRE DE L’ENERGIE ET DES MINES, M. BARANDEREKA BERNARD, DES COMPAGNIES SUD-AFRICAINES, AUSTRALIENNES ET CANADIENNES ONT ETE DEJA APPROCHEES EN VUE DE L’EXPLOITATION DE CES MINES. LES NEGOCIATIONS EN VUE DU CONTRAT ENTRE ELLES ET L’ETAT DU BURUNDI SONT EN COURS DEPUIS DEUX ANS MAIS N’ONT PAS ENCORE ABOUTI, SELON LE MINISTRE DE L’ENERGIE ET DES MINES. UNE USINE POURRA ETRE IMPLANTEE A MUSONGATI, EN PROVINCE DE RUTANA.
SELON M. BARANDEREKA BERNARD, LES BURUNDAIS TIRERONT PROFIT, A PLUS D’UN TITRE, DE L’IMPLANTATION DE CES COMPAGNIES AU BURUNDI: L’ETAT BURUNDAIS ENCAISSERA DES DEVISES, PERCEVRA DES IMPOTS ET TAXES SUR CES COMPAGNIES, IL Y AURA DES RENTREES DE DEVISES; IL Y AURA UNE CREATION DE L’EMPLOI, UNE IMPLANTATION DES INFRASTRUCTURES SOCIALES TELS QUE LES MAISONS, LES HOPITAUX, L’EAU POTABLE, LES CENTRALES ELECTRIQUES, DES INFRASTRUCTURES ROUTIERES, ETC. SANS LESQUELLES CES COMPAGNIES NE PEUVENT PAS FONCTIONNER. FINALEMENT, CE N’EST PAS SEULEMENT L’USINE MINIERE QUI IMPORTE, C’EST EGALEMENT TOUT CE QU’IL FAUT POUR QU’ELLE PUISSE FONCTIONNER ET QUI POURRA, DANS UNE CERTAINE MESURE, AMELIORER LE NIVEAU DE VIE DE LA POPULATION, A INDIQUE LE MINISTRE BARANDEREKA BERNARD.
IL EST A NOTER QUE L’AFRIQUE DU SUD EST DE PLUS EN PLUS INTERESSEE PAR NOTRE SOUS-REGION : UNE SOCIETE SUD-AFRICAINE ASSURE LA GESTION DE L’HOPITAL FAYCAL DU RWANDA. LA CLINIQUE PRINCE LOUIS RWAGASORE SERAIT EN VOIE D’ETRE GEREE EGALEMENT PAR LES SUD-AFRICAINS. UNE SOCIETE SUD-AFRICAINE A DEJA ACHETE LA SOCIETE PETROLIERE FINA B.P.
BURUNDI - JUSTICE.
4E AUDIENCE DU MAJOR BUGEGENE A LA COUR MILITAIRE.
BUJUMBURA, LE 21 JANVIER 1999 (NET PRESS). LE MAJOR BUGEGENE, POURSUIVI PAR LA JUSTICE POUR AVOIR DESERTE LE 22 OCTOBRE 1993, A COMPARU HIER LE 21 JANVIER 1999 POUR LA 4E FOIS A LA COUR MILITAIRE. LORS DE LA 3E SEANCE QUI AVAIT EU LIEU LE 27 NOVEMBRE 1998, LA MEME COUR AVAIT MOTIVE L’INOPPORTUNITE D’AUDITIONNER LES TEMOINS QUE LA DEFENSE AVAIT DEMANDES. CETTE DERNIERE AVAIT ALORS DEMANDE A LA COUR MILITAIRE DE LUI TRANSMETTRE CETTE DECISION PAR ECRIT.
LORS DE LA 4E AUDIENCE, LA DEFENSE S’EST RENDUE COMPTE QUE LA COUR AVAIT CHANGE D’AVIS. ELLE A CONVOQUE UN TEMOIN SUR TROIS QUE LE MAJOR BUGEGENE AVAIT TOUJOURS DEMANDES. LA DEFENSE A DEMANDE LES RAISONS DU REVIREMENT DE LA COUR MILITAIRE ET SUR QUELLE BASE JURIDIQUE PEUT-ELLE SELECTIONNER LES TEMOINS QU’ELLE VEUT. IL N’Y A PAS EU DE REPONSE. FINALEMENT, LE TEMOIN A ETE ENTENDU. C’ETAIT LE CHEF D’ETAT MAJOR GENERAL A L’EPOQUE, LIEUTENANT COLONEL (AU MOMENT DES FAITS) JEAN BIKOMAGU. LA DEFENSE AVAIT PREPARE 4 QUESTIONS PRELIMINAIRES MAIS DEUX QUESTIONS ONT ETE INTERDITES PAR LA MEME COUR.
L’AUTORITE MILITAIRE QUI ETAIT EN PLACE LORS DE LA « DESERTION » DU MAJOR BUGEGENE, L’ANCIEN CHEF D’ETAT MAJOR GENERAL A RECONNU QU’IL Y AVAIT DEUX GROUPES DE MILITAIRES JUSQU’AU 22 OCTOBRE 1993. UN GROUPE DE MILITAIRES FIDELES A L’AUTORITE LEGALE ET UN AUTRE REBELLE. IL A MEME RECONNU QUE LE GROUPE REBELLE ETAIT ENCORE PRESENT A L’ETAT MAJOR GENERAL LE 22 OCTOBRE A 10 HEURES, L’HEURE A LAQUELLE LE MAJOR BUGEGENE S’EST EXILE AU ZAIRE. L’ANCIEN CHEF D’ETAT MAJOR GENERAL N’A PAS CEPENDANT VOULU REPONDRE A LA QUESTION DE SAVOIR LEQUEL DES DEUX GROUPES AVAIT PLUS D’AUTORITE. IL A DIT QU’IL AVAIT DEJA REPONDU A CETTE QUESTION AU COURS D’UN AUTRE PROCES. LE PROCES DU MAJOR BUGEGENE A ETE MIS EN DELIBERE MALGRE LES RESERVES EMISES PAR LA DEFENSE A LAQUELLE ON A REFUSE DE POSER TOUTES SES QUESTIONS AU TEMOIN AINSI QUE L’AUDITION DE DEUX AUTRES, A SAVOIR LE COLONEL NTAKIJE (ANCIEN MINISTRE DE LA DEFENSE) ET LAZARE GAKORYO (EX-SECRETAIRE D’ETAT A LA DEFENSE). A LA FIN DE L’AUDIENCE, LE MAJOR BUGEGENE A DISTRIBUE UN DOCUMENT INTITULE « CONDENSE DU DOSSIER DU MAJOR BUGEGENE. QUEL CRIME A COMMIS LE MAJOR BUGEGENE POUR MERITER UN ACHARNEMENT AUSSI SELECTIF DEPUIS LE 21 OCTOBRE 1993 ? ».
BURUNDI - SECURITE.
MAKAMBA : LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES TALONNES PAR LES FORCES DE L’ORDRE.
MAKAMBA, LE 21 JANVIER 1999 (NET PRESS). APRES LES COMMUNES DE MABANDA ET KIBAGO QUI ONT ETE ATTAQUEES DEPUIS LE JEUDI 14 JANVIER 1999, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT ATTEINT DEPUIS LE LUNDI 18 JANVIER 1999 LA COMMUNE DE KAYOGORO. TRAQUES PAR LES FORCES DE L’ORDRE, ILS SONT ACTUELLEMENT EN DEBANDADE. DANS L’APRES-MIDI DE MARDI LE 19 JANVIER 1999, DES AFFRONTEMENTS ONT EU LIEU ENTRE LES FORCES DE L’ORDRE ET UNE BANDE DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES SUR LA COLLINE DE NYANGE, EN COMMUNE DE MAKAMBA. LE BILAN DES DEGATS N’EST PAS ENCORE CONNU. SELON DES SOURCES EN PROVENANCE DU CHEF-LIEU DE LA PROVINCE, DES BANDES ISOLEES SONT SIGNALEES SUR DES COLLINES DE LA COMMUNE DE MAKAMBA ET PRENNENT LA DIRECTION DE LA COMMUNE VUGIZO DE LA MEME PROVINCE. CE MATIN, LE 21 JANVIER 1999, DES AFFRONTEMENTS ENTRE LES FORCES DE L’ORDRE ET UNE BANDE DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES ONT EU LIEU SUR LA COLLINE MURESI SITUEE A UNE DIZAINE DE KM DU CHEF-LIEU DE LA PROVINCE. DES POPULATIONS DES ENVIRONS CONTINUAIENT A FUIR VERS LE CHEF-LIEU DE LA PROVINCE.
DANS LES COMMUNES MABANDA, KIBAGO ET KAYOGORO QUI ONT ETE LES PREMIERES A ETRE ATTAQUEES, LA PAIX REVIENT PROGRESSIVEMENT GRACE A L’ACTION DES FORCES DE L’ORDRE. LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES AURAIENT SUBI BEAUCOUP DE PERTES SELON DES SOURCES EN PROVENANCE DE MAKAMBA. TOUTEFOIS, LES POPULATIONS DE CES CONTREES, SURTOUT A KIBAGO, SONT A MAJORITE DES DEPLACES. ILS SE TROUVENT SUR LES SITES SUIVANTS: LE CHEF-LIEU DE LA COMMUNE MABANDA, A GITARA ET A L’ECOLE PRIMAIRE DE MUSHARA EN COMMUNE MABANDA, AU CHEF-LIEU DE LA COMMUNE DE KIBAGO, A MBIZI ET A MARA EN COMMUNE KIBAGO. LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDIQUENT QUE CES POPULATIONS ONT BESOIN DE L’AIDE CAR ILS SONT DANS UN TOTAL DENUEMENT.
BURUNDI - DIPLOMATIE.
DEMENTI DE L’AMBASSADEUR DU BURUNDI A NAIROBI.
NAIROBI LE 21 JANVIER 1999 (NET PRESS). DANS SA DEPECHE DU 14 JANVIER 1999, NET PRESS AVAIT INDIQUE QUE LE PREMIER VICE-PRESIDENT M. FREDERIC BAMVUGINYUMVIRA A EFFECTUE UNE VISITE A NAIROBI ET QU’EN MARGE DE CETTE VISITE, IL AVAIT RENCONTRE LE CNDD ET LE FRODEBU POUR HARMONISER LEURS POINTS DE VUE EN VUE DU 4E ROUND DES NEGOCIATIONS D’ARUSHA. L’AMBASSADEUR DU BURUNDI A NAIROBI, M. STANISLAS NAKAHA VIENT DE REAGIR A CETTE DEPECHE EN DATE DU 21 JANVIER 1999 PAR COURRIER ELECTRONIQUE. LA REDACTION PROPOSE L’INTEGRALITE DE SON DEMENTI.
«MESSIEURS, JE VIENS DE LIRE AVEC UN LEGER RETARD (LES COMMUNICATIONS ENTRE NAIROBI ET BUJUMBURA SONT ASSEZ DIFFICILES POUR LE MOMENT) VOTRE DEPECHE DU 14 JANVIER 1999 PORTANT SUR LA VISITE DU PREMIER VICE-PRESIDENT AU KENYA. JE NE SAIS PAS D'OU VOUS TIREZ VOS INFORMATIONS MAIS EN TANT QUE CHEF DE LA MISSION DIPLOMATIQUE DU BURUNDI A NAIROBI, ET DONC SON PORTE-PAROLE AUTORISE, JE PEUX VOUS CERTIFIER QUE CE QUE VOUS RAPPORTEZ AU CONDITIONNEL (CE QUI SIGNIFIE QUE VOUS N'ETES PAS SURS DU SERIEUX DE VOTRE SOURCE), N'A ABSOLUMMENT AUCUN FONDEMENT. LA VISITE S'EST EFFECTUEE DANS D'EXCELLENTES CONDITIONS ET, A AUCUN MOMENT, L'AMBASSADE N'A ETE EMBARRASSEE. JE VOUS PRIERAIS DE PUBLIER CE DEMENTI POUR DETROMPER VOS LECTEURS ».


Précédent