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Bujumbura-Burundi.
BURUNDI - RWANDA.

LE PRESIDENT RWANDAIS, PASTEUR BIZIMUNGU ATTENDU EN VISITE OFFICIELLE AU BURUNDI.

BUJUMBURA, LE 13 AVRIL 1999 (NET PRESS). LE PRESIDENT RWANDAIS, PASTEUR BIZIMUNGU EFFECTUERA UNE VISITE OFFICIELLE AU BURUNDI DU 15 AU 17 AVRIL 1999. L'INFORMATION A ETE CONFIRMEE PAR LUI-MEME DANS LA MATINEE DU 12 AVRIL 1999 A KIGALI LORS D'UNE CONFERENCE DE PRESSE. L'INFORMATION A ETE EGALEMENT CONFIRMEE PAR L'AMBASSADE DU RWANDA A BUJUMBURA. C'EST LA PREMIERE VISITE D'UN CHEF D'ETAT ETRANGER AU BURUNDI DEPUIS LA SUSPENSION DE L'EMBARGO QUI AVAIT ETE IMPOSE AU BURUNDI LE 31 JUILLET 1996. LE PRESIDENT BIZIMUNGU S'ENTRETIENDRA AVEC LES HAUTES AUTORITES DU PAYS. IL POURRA VISITER QUELQUES LOCALITES DU PAYS, DONT LA VILLE DE GITEGA. LA VISITE DU PRESIDENT RWANDAIS S'INSCRIT DANS LA RENORMALISATION DES RELATIONS ENTRE LE BURUNDI ET SES VOISINS QUI AVAIENT DECIDE L'EMBARGO CONTRE LE BURUNDI. LE RWANDA AVAIT BEAUCOUP AIDE LE BURUNDI QUAND CELUI-CI ETAIT SOUS EMBARGO. IL LUI A PERMIS DE LE CONTOURNER EN PERMETTANT BEAUCOUP DE PRODUITS A ENTRER AU BURUNDI, MAIS AUSSI EN OUVRANT UN EXUTOIRE PAR LEQUEL TRANSITAIENT LES BURUNDAIS DESIRANT VOYAGER A L'EXTERIEUR OU LES ETRANGERS VOULANT ENTRER AU BURUNDI. EN OUTRE, LE RWANDA ET LE BURUNDI PARTAGENT UN DESTIN COMMUN AU REGARD DE LEUR PASSE ET AUX SOURCES D'INSECURITE DES DEUX PAYS. ILS FONT FACE AUX MEMES FORCES GENOCIDAIRES EN COALITION. LA SEULE DIFFERENCE ETANT QUE LE GOUVERNEMENT BURUNDAIS A OPTE POUR NEGOCIER AVEC ELLES ALORS QUE LE RWANDA A CHOISI DE LES TRAQUER EN LES POURSUIVANT SUR LA TERRE ETRANGERE DE LEUR RETRANCHEMENT, NOTAMMENT EN RDC, D'APRES LES DERNIERES DECLARATIONS DU VICE-PRESIDENT RWANDAIS, LE GENERAL PAUL KAGAME.

BURUNDI - SOCIETE.

ACCROCHAGE ENTRE LE CONSEILLER A LA PRESIDENCE CHRISTOPHE SAHABO ET LE COMMANDANT DE LA PREMIERE REGION MILITAIRE JUVENAL NIYOYUNGURUZA.

BUJUMBURA, LE 13 AVRIL 1999 (NET PRESS). DANS LA SOIREE DE SAMEDI 10 AVRIL 1999, LE CONSEILLER A LA PRESIDENCE M. CHRISTOPHE SAHABO A FAIT UN ACCIDENT DE ROULAGE. UN CYCLISTE L'A HEURTE ET IL EST TOMBE PAR TERRE APRES AVOIR ENDOMMAGE LE PARABRISE DU VEHICULE. M. SAHABO S'EST ARRETE POUR EVACUER LE BLESSE A L'HOPITAL. EN CE MOMENT, LE COMMANDANT DE LA PREMIERE REGION MILITAIRE EST ARRIVE SUR LE LIEU DE L'ACCIDENT. LE CONSEILLER A ESSUYE TROIS COUPS SUR SON VISAGE. LE CABINET MEDICAL DU DR. RUGAMBARARA A FAIT UN CONSTAT PAR APRES, IL Y AVAIT DES LESIONS SUR LA FIGURE, DES TRAUMATISMES DE LA MACHOIRE DROITE AVEC HEMATOMES A LA TEMPE DROITE. CHRISTOPHE SAHABO AVAIT EGALEMENT DES DIFFICULTES D'OUVERTURE BUCCALE ET DE MASTICATION.

CONTACTE PAR LA REDACTION, M. SAHABO A CONFIRME LES FAITS ET A DECLARE QUE "DEVANT UN TEL DEGRE DE BARBARIE D'UN HAUT GRADE DE L'ARMEE BURUNDAISE, JE SUIS DECIDE A POURSUIVRE L'AFFAIRE JUSQU'AU BOUT". IL ENTEND DONC POURSUIVRE LE COMMANDANT DE LA PREMIERE REGION MILITAIRE EN JUSTICE. POUR M. SAHABO, LE COMMANDANT DE LA PREMIERE REGION MILITAIRE EST DIRECTEMENT SOUS LES ORDRES DU CHEF DE L'ETAT DONT IL EST CONSEILLER. IL N'A PAS LE DROIT DE L'AGRESSER ET PARTANT, OFFRIR UN SPECTACLE GRATUIT AUX HABITANTS DE LA LOCALITE DE MUHA. ENFIN, M. SAHABO A PRECISE QUE SUITE A CES COUPS, IL A EU UN REPOS MEDICAL DE DEUX JOURS. LA REDACTION A ESSAYE DE CONTACTER AU TELEPHONE LE COMMANDANT DE LA PREMIERE REGION MILITAIRE A CE SUJET MAIS ELLE N'A PAS PU LE TROUVER. SON AVIS POURRAIT ETRE PUBLIE PROCHAINEMENT.
BURUNDI - NEGOCIATIONS.

REPRISE DES TRAVAUX DE LA PREMIERE COMMISSION A ARUSHA.

BUJUMBURA, LE 13 AVRIL 1999 (NET PRESS). LES DELEGUES DE LA PREMIERE COMMISSION DES NEGOCIATIONS QUI S'OCCUPE DE LA NATURE DU CONFLIT BURUNDAIS SE SONT RENDUS A ARUSHA DIMANCHE LE 11 AVRIL 1999. LA SESSION DE CETTE COMMISSION DURERA 10 JOURS, C'EST-A-DIRE DU 12 AU 22 AVRIL 1999. CETTE SESSION A ETE ORGANISEE POUR PERMETTRE QUE LES TRAVAUX DE CETTE DERNIERE, QUI SEMBLENT TRAINER, PUISSENT AVANCER. LORS DE LA DERNIERE SESSION, LA COMMISSION AVAIT DEJA TRAITE DE LA PERIODE PRE-COLONIALE. ELLE VA DONC S'OCCUPER DE LA PERIODE COLONIALE ET POST-COLONIALE. IL EST A NOTER QU'AVANT LA TENUE DE LA SESSION PLENIERE DE JUIN 1999, LES AUTRES COMMISSIONS REPRENDRONT LEURS DISCUSSIONS LE 10 MAI 1999. SIGNALONS EGALEMENT QUE LE MEDIATEUR NYERERE A VOULU RENCONTRER LA DELEGATION GOUVERNEMENTALE CONDUITE PAR LE MINISTRE AMBROISE NIYONSABA.

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

VISIONS DU FRODEBU SUR LES NEGOCIATIONS DE D'ARUSHA.

BUJUMBURA, LE 13 AVRIL 1999 (NET PRESS). LES NEGOCIATIONS DE PAIX CONTINUENT A ARUSHA. CERTES, CERTAINES AUTORITES BURUNDAISES DISENT QUE LE PROCESSUS INTERIEUR EST CELUI QUI IMPORTE MAIS, A Y REGARDER DE PRES, L'OPINION NATIONALE ET INTERNATIONALE BRAQUENT LES YEUX SUR LES ACCORDS D'ARUSHA. DES BURUNDAIS ATTENDENT DONC LE SALUT D'ARUSHA, D'AUTRES CROIENT QUE LA PROCEDURE EMPRUNTEE N'EST PEUT-ETRE PAS LA MEILLEUERE ET QUE, PARTANT, ARUSHA RISQUE D'ACCOUCHER D'UNE SOURI. PAR AILLEURS, L'EMBARGO QUI AVAIT ETE DECRETE CONTRE LE BURUNDI, DANS LA PERSPECTIVITE D'AMENER TOUTES LES PARTIES A NEGOCIER, A ETE THEORIQUEMENT LEVE MAIS LA PRESSION DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE CONTINUE SOUS UNE AUTRE FORME DES LORS QUE DES BAILLEURS NE CACHENT PAS LEUR INTENTION DE SUBORDONNER LEUR AIDE A LA SIGNATURE DES ACCORDS D'ARUSHA QUI EST EN VUE: DANS QUELQUES MOIS, DISENT CERTAINS. LA REDACTION A APPROCHE UN DES REPRESENTANTS DU FRODEBU, M. DOMITIEN NDAYIZEYE, POUR RECUEILLIR SON COMMENTAIRE.

EN EFFET, M. DOMITIEN NDAYIZEYE, SECRETAIRE INTERIMAIRE ET REPRESENTANT LEGAL SUPPLEANT A. I. (SELON LA DECISION DU "COMITE DIRECTEUR NATIONAL" DU 21 MARS 1999) TROUVE QUE LES NEGOCIATIONS ONT DEMARRE MAIS QU'ELLES N'ONT PAS ENCORE ATTEINT UN NIVEAU QUALITATIF CAR ETANT ENCORE AU NIVEAU DES PRINCIPES. "IL FAUT QUE LES DELEGATIONS PUISSENT ABORDER LES QUESTIONS QUI NOUS DIVISENT TELLES LA JUSTICE, LE GENOCIDE, LES FORCES DE SECURITE, ETC. ", A INDIQUE M. DOMITIEN NDAYIZEYE. IL TROUVE QUE LES FORCES POLITIQUES INTERIEURES EN L'OCCURRENCE L'ASSEMBLEE NATIONALE ET LE GOUVERNEMENT, AUTEURS DU PARTENARIAT, PUISSENT FAIRE DES PROPOSITIONS ET SE CONVENIR SUR UN DOCUMENT A PROPOSER AUX NEGOCIATIONS D'ARUSHA. DOMITIEN NDAYIZEYE TROUVE QU'IL Y A TROP DE DELEGATIONS ET QUE POUR ABOUTIR A UN CONSENSUS, IL FAUT CONSTITUER DE GRANDS ENSEMBLES POLITIQUES. AU SUJET DES BAILLEURS DE FONDS QUI ATTENDENT L'ISSUE DES NEGOCIATIONS POUR LIBERER LEURS FINANCEMENTS, IL TROUVE QUE C'EST DOMMAGE CAR S'IL L'ON VEUT UN VERITABLE ACCORD, ON NE L'OBTIENT PAS EN EXERCANT UNE PRESSION SUR LES NEGOCIATEURS. LE BURUNDI A BESOIN DE LA COOPERATION ET EN ATTENDANT LES ACCORDS D'ARUSHA, LES BURUNDAIS DOIVENT VIVRE, A-T-IL POURSUIVI.

CONCERNANT LES DIVISIONS QUE CONNAISSENT LES PARTIS POLITIQUES TELS QUE L'UPRONA, LE FRODEBU, LE PRP, L'ABASA,..., M. DOMITIEN TROUVE QU'IL EST NORMAL QUE DES GENS PUISSENT SE POSITIONNER PAR RAPPORT A UN EVENEMENT, SURTOUT LORSQU'IL Y A DES PROBLEMES. DES SPECIFITES INTERNES AUX PDIFFERENTS PARTIS CONCERNES EXISTENT. AU NIVEAU DU FRODEBU, IL A PRECISE QU'IL S'AGIT D'UNE QUESTION DE RESPECT DES ORGANES. AU SUJET DU REGIONALISME INVOQUE PAR AUGUSTIN NZOJIBWAMI, IL TROUVE QUE CE N'EST PAS FONDE: COMMENT VOULEZ-VOUS QU'IL SOIT LE SEUL A LE CONSTATER? QUE CHERCHE QUELQU'UN QUI SE MEFIE DES DIFFERENTS ORGANES DU PARTI, DU PRESIDENT DU FRODEBU, DU PREMIER VICE-PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, DU PRESIDENT NTIBANTUNGANYA, DU PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, ...!", A FAIT REMARQUER M. DOMITIEN NDAYIZEYE.

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