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Bujumbura-Burundi.
BURUNDI - POLITIQUE.
UNE SITUATION POLITIQUE INTERNE FRAGILE AU BURUNDI, SELON L'ICG.
BUJUMBURA, LE 4 AVRIL 1999 ( NET PRESS). SELON LE DERNIER RAPPORT, "BURUNDI: LES ENJEUX DE REPRISE DE LA COOPERATION" (22 PAGES) DE L'ICG (INTERNATIONAL CRISIS GROUP DU 11 JANVIER 1999, LA SITUATION POLITIQUE INTERNE AU BURUNDI EST FRAGILE. LE REGIME ACTUEL A RAFFERMI SON CONTROLE SUR LA VIE POLITIQUE DU PAYS ET POLICÉ LA COMMUNICATION AUTOUR DU PARTENARIAT AFIN DE PERMETTRE LE FONCTIONNEMENT DU GOUVERNEMENT. EN PREMIER LIEU, ON OBSERVE UNE STRATEGIE D'ISOLATION DES EXTREMISTES, PAR EXEMPLE DU RESEAU BAGAZA, "QUI AVAIT LANCE SON PROPRE MOUVEMENT DE GUERILLA DEPUIS CIBITOKE EN NOVEMBRE 1998 ET DONT L'ARMEE A MIS SOUS LES VERROUS ENVIRON UNE QUINZAINE DE COMBATTANTS APPARTENANT A CE MOUVEMENT".
LE RAPPORT EVOQUE EGALEMENT LE CAS DE LA DIVISION AU SEIN DE L'UPRONA "ENTRE LA TENDANCE MUKASI ANTI-NEGOCIATION ET LA TENDANCE BUYOYA... LE CONFLIT ENTRE LES DEUX HOMMES LATENT DEPUIS LE COUP D'ETAT DE JUILLET 1996, EMPECHAIT BUYOYA DE SE SERVIR DE L'UPRONA COMME INSTRUMENT DE LEGITIMATION DE SON POUVOIR". D'APRES TOUJOURS LE RAPPORT, "TOUTE CRITIQUE DU PARTENARIAT EST ETOUFFEE", UNE POLITIQUE VOLONTARISTE DE COMMUNICATION ET DE LA VIE POLITIQUE QUI "INTERVIENT DANS UN CONTEXTE OU, DEPUIS ARUSHA III, LA CONTESTATION DU REGIME BUYOYA S'EST FAITE PLUS VIVE".
LE RAPPORT EXPRIME AUSSI L'INQUIETUDE QUE "LES MILITAIRES NE CACHENT PAS LEUR MALAISE VIS-A-VIS DES NEGOCIATIONS ET DU PARTENARIAT ALORS QUE LA GUERRE EST EN TRAIN DE REPRENDRE". LE PROBLEME DE L'ARMEE EST PLACE AUSSI DANS LE CONTEXTE REGIONAL: "L'ARMEE RECLAME PLUS DE MOYENS POUR FAIRE FACE A LA FOIS AU DANGER D'INVASION DES REBELLES DU CONGO, DE L'EFFET DE DEBORDEMENT DE LA GUERRE REGIONALE QUI S'Y JOUE ET DES PROVOCATIONS INCESSANTES DE LA GUERILLA SUR LE TERRITOIRE DU BURUNDI". LE RAPPORT CONSTATE QU'IL Y A ALORS ESCALADE DE LA VIOLENCE ET QUE "DANS CE CONTEXTE, LES MILITAIRES ONT DU MAL A ACCEPTER QUE BUYOYA ENVISAGE DE CONCEDER UN DROIT DE REGARD ET DE CONTROLE AUX HUTU ET AU FRODEBU".
D'APRES LE RAPPORT, "LA CRISPATION ET LA RADICALISATION DES POSITIONS MILITAIRES COMPORTE DEUX DANGERS. D'UNE PART, L'ARMEE RISQUE DE PRENDRE PRETEXTE DE LA SITUATION D'INSECURITE POUR REFUSER ET REMETTRE A PLUS TARD LES REFORMES. D'AUTRE PART, POUR CALMER LES ESPRITS, LE PRESIDENT RISQUE D'AVOIR A RADICALISER SON POUVOIR. IL A DEJA DU FAIRE UNE TOURNEE DANS LES CASERNES POUR EXPLIQUER LE PROCESSUS DE PAIX AUX MILITAIRES ET EVITER LES DEBORDEMENTS". C'EST POUR CETTE RAISON, QUE LE PRESIDENT BUYOYA A DURCI LE TON CONTRE ARUSHA A LA TELEVISION, PRECISE LE RAPPORT.
EN CE QUI CONCERNE LE FACILITATEUR NYERERE, LE RAPPORT INDIQUE QUE CELUI-CI SOUHAITE GARDER TOUS LES MOYENS DE PRESSION SUR LE BURUNDI. TROIS MOYENS SONT A SA DISPOSITION: LES SANCTIONS, LA VIOLENCE, EN TOLERANT L'IMPLICATION DE CERTAINS TANZANIENS DANS LE SOUTIEN A LA REBELLION BURUNDAISE ET L'"AIDE AU DEVELOPPEMENT". MAIS NYERERE A FAIT FACE A LA PRESSION INTERNATIONALE CONTRE LE MAINTIEN DES SANCTIONS SUR LE BURUNDI, UN FRONT SUR LEQUEL IL A DEJA PERDU AVEC LA LEVEE DES SANCTIONS. NYERERE SE HEURTE AUSSI AUX CRITIQUES VIRULENTES DES BAILLEURS SUR L'ORGANISATION DU PROCESSUS DE PAIX AU BURUNDI ET SUR LA GESTION DES FONDS. NYERERE A EGALEMENT ETE AFFAIBLI PAR LA GUERRE AU CONGO. LES DECLARATIONS DE KABILA CONTRE LES TUTSI EN AOUT 1998 METTAIENT NYERERE DANS L'EMBARRAS VIS-A-VIS DU REGIME DE BUJUMBURA; "IL EST DIFFICILE D'ETOUFFER LE REGIME DU GOUVERNEMENT ET DE L'ARMEE BURUNDAISE, A GRANDE MAJORITE TUTSI, ALORS QUE MEME LE GOUVERNEMENT DE LA RDC, SOUTENU PAR LA ZAMBIE, L'ANGOLA ET LA NAMIBIE, APPELE AU MASSACRE DES TUTSI. LE MAINTIEN DE L'EMBARGO PEUT PRECIPITER L'ENTREE MASSIVE DANS LE CONFLIT DU BURUNDI SI UNE GUERRE SE DECLARAIT CONTRE LES TUTSI. L'ENJEU PRINCIPAL DE LA TANZANIE EST DE NE PAS SE BROUILLER NI AVEC L'OUGANDA, AVEC QUI ELLE CONSTRUIT LA EAST AFRICAN COOPERATION, NI AVEC LE RWANDA QUI DEMANDE SON ENTREE DANS LA MEME ORGANISATION."
BURUNDI - ENSEIGNEMENT.
KARUSI: LA CRISE A SENSIBLEMENT REDUIT LES EFFECTIFS DES ENFANTS A L'ECOLE PRIMAIRE.
KARUSI, LE 4 AVRIL 1999 (NET PRESS). COMME DANS TOUS LES AUTRES COINS DU PAYS, L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE EN PROVINCE DE KARUSI SE PREPARE AU CONCOURS NATIONAL, EDITION 1998-1999. POUR TOUTE LA PROVINCE, L'ON COMPTE 1287 ECOLIERS CANDIDATS AU CONCOURS NATIONAL. LA CRISE QUI SECOUE LE BURUNDI DEPUIS OCTOBRE 1993 A EU DES REPERCUSSIONS SUR L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE DANS CETTE PROVINCE SI BIEN QUE L'EFFECTIF DES ENFANTS LAUREATS DE LA 6EME PRIMAIRE S'EST REDUIT DE PLUS DE LA MOITIE. LE TABLEAU COMPARATIF SUIVANT DES EFFECTIFS DES ENFANTS FREQUENTANT LA 6EME PRIMAIRE DANS LES TROIS CANTONS SCOLAIRES DE LA PROVINCE (KARUSI, GIHOGAZI, NYABIKERE) ET LES REUSSITES ENREGISTRES DEMONTRENT A SUFFISANCE A QUEL POINT L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE A ETE AFFECTE.
CANTONS ANNEE SCOLAIRE EFFECTIFS REUSSITES AU CONCOURS NATIONAL
1992-1993 1309 55
KARUSI 1995-1996 345 45
1998-1999 529 -
1992-1993 1313 57
GIHOGAZI 1995-1996 131 2
1998-1999 243 -
1992-1993 1092 34
NYABIKERE 1995-1996 437 2
1998-1998 515 -
BURUNDI - SANTE.
KARUSI: PLUS DE 1500 CAS DE PALUDISME PAR CENTRE DE SANTE ET PAR SEMAINE.
KARUSI, LE 4 AVRIL 1999 (NET PRES). CES DERNIERS TEMPS, BEAUCOUP DE CAS DE PALUDISME SONT SIGNALES DANS LA PROVINCE DE KARUSI. CHAQUE CENTRE DE SANTE ACCUEILLE UNE MOYENNE DE PLUS DE 1500 CAS DE PALUDISME PAR SEMAINE. LES SOURCES EN PROVENANCE DE LA PROVINCE INDIQUENT QUE LES MEDICAMENTS SONT EN QUANTITE INSUFFISANTE. LE MINISTERE DE LA SANTE N'EN DELIVRE QU'UNE FAIBLE QUANTITE PAR RAPPORT AUX BESOINS. LES POPULATIONS NE SONT SECOURUES QUE PAR L'INTERVENTION D'AUTRES ACTEURS TELS L'ARCHEVECHE DE GITEGA ET MSF BELGIQUE. LES SOURCES MEDICALES SUR PLACE INDIQUENT QUE CETTE MULTIPLICATION DE CAS DE PALUDISME EST DUE AUX MOUSTIQUES QUI PROVIENNENT DES CHAMPS DE RIZ, DES ETANGS PISCICOLES ET DU PARC DE LA RUVUBU.
BURUNDI - ECONOMIE.
LES PRIX DES PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE ONT BAISSE A MAKAMBA, RUTANA ET BURURI.
MAKAMBA, LE AVRIL 1999 (NET PRESS). MALGRE LA CRISE, A MAKAMBA, RUTANA ET BURURI, LES PRIX DES PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE COUTENT MOINS CHER PAR RAPPORT AUX AUTRES COINS DU PAYS. A TITRE D'EXEMPLE, UN REGIME DE BANANE COUTE 600 FBU ALORS QU'IL VAUT 1500 FBU AILLEURS; UN KG DE HARICOT COUTE 150 FBU ALORS QUE DANS D'AUTRES REGIONS IL COUTE 250 FBU. CEPENDANT, IL Y A LE RISQUE QUE LES PRIX DES MARCHANDISES A MAKAMBA AUGMENTENT PARCE QUE CE MARCHE EST CONVOITE PAR DES COMMERCANTS VENUS D'AILLEURS. LES FONCTIONNAIRES DE LA PLACE DEMANDENT UNE PROTECTION DE CE MARCHE PARCE QUE LEURS MOYENS FINANCIERS NE SUIVENT PAS L'AUGMENTATION.


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