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Bujumbura-Burundi.
BURUNDI - ENSEIGNEMENT.

DUEL ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LES PERSONNELS DE L'UNIVERSITE : LE GOUVERNEMENT HAUSSE LE TON, LES PERSONNELS DE L'UNIVERSITE RESISTENT.

BUJUMBURA, LE 12 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). LE GOUVERNEMENT INFORME DE LA PERSISTANCE DE LA GREVE DES PERSONNELS DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI, A DEMANDE CE SAMEDI 11 DECEMBRE 1999 A CES DERNIERS DE FAIRE PREUVE DE SES RESPONSABILITES, NOTAMMENT EN NE PRENANT PAS EN OTAGE LES ETUDIANTS QUI SONT AUJOURD'HUI EN PLEINE SESSION D'EXAMENS; DE RESPECTER LES LOIS ET REGLEMENTS EN MATIERE DE REVENDICATIONS SYNDICALES TELS QUE PREVU NOTAMMENT PAR LE CODE DU TRAVAIL; DE FAIRE PREUVE DE RESPECT ET DE COURTOISIE ENVERS L'AUTORITE ETABLIE; D'ENGAGER LES DISCUSSIONS AVEC LEUR EMPLOYEUR SUR LE CONTENU DES FACILITES SIGNALEES (OCTROI DU PREMIER LOGEMENT) ET DE REPRENDRE LE TRAVAIL DES CE LUNDI 13 DECEMBRE 1999. LE GOUVERNEMENT, PAR LE BIAIS DU MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, M. PROSPER MPAWENAYO, A DEMANDE AUX ORGANES COMPETENTS DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI DE PRENDRE LEURS RESPONSABILITES ET DE FAIRE APPLICATION DE LA LOI POUR TOUTES LES ABSENCES AU TRAVAIL.

DIMANCHE 12 DECEMBRE 1999, LE COMITE EXECUTIF DU STUB S'EST REUNI POUR ECHANGER SUR LA DECLARATION DU GOUVERNEMENT LU A LA RTNB LE 11 DECEMBRE 1999 PAR LE MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE. IL NOTE AVEC AMERTUME LE FAIT QUE LE GOUVERNEMENT CHERCHE A AFFICHER DU MEPRIS VIS-À-VIS DE LA REVENDICATION DES TRAVAILLEURS; LE STUB ATTENDAIT ET ATTEND TOUJOURS DU GOUVERNEMENT LA MISE EN PLACE D'UN CADRE DE NEGOCIATION AVEC LA REPRESENTATION SYNDICALE SUR LA REVENDICATION. POUR CELA, POURSUIT LE STUB, LE GOUVERNEMENT DEVRA ASSUMER TOUTES LES CONSEQUENCES QUI DECOULERONT DE LA VOIE DE MENACE, D'INTIMIDATION ET D'OBTRUCTION QU'IL SEMBLE POUVOIR PRIVILEGIER. TOUT EN APPRECIANT POSITIVEMENT LE COMPORTEMENT DES TRAVAILLEURS DE L'UNIVERSITE, LE STUB APPELLE LES TRAVAILLEURS DE CE PAYS ET LEURS SYNDICATS A PRENDRE NOTE DE L'ATTITUDE DU GOUVERNEMENT VIS-À-VIS DU MOUVEMENT DE GREVE EN COURS A L'UNIVERSITE DU BURUNDI. LA VIOLATION DE LA LOI SUR LE DROIT DE GREVE CONSTITUE UNE PROVOCATION INSUPPORTABLE A L'ENDROIT DE L'ORGANISATION SYNDICALE EN GENERAL, ET DU STUB EN PARTICULIER, ET TOUS LES SYNDICATS DE CE PAYS DOIVENT EN TIRER LES CONSEQUENCES QUI S'IMPOSENT, SELON TOUJOURS LE STUB. LE MEME STUB RESPECTE LES ORGANES REGULIEREMENT INSTITUES. MAIS LES TRAVAILLEURS DENONCENT "UN RECTEUR IRRESPONSABLE ET IRRESPECTUEUX DE LA DIGNITE ET DES INTERETS DES TRAVAILLEURS; ILS DENONCENT EGALEMENT LES ORGANES ILLEGALEMENT EN PLACE COMME LE CONSEIL DE DIRECTION-PIRATE ET LE CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'UNIVERSITE DONT LE MANDAT A EXPIRE DEPUIS UN AN ET AU SEIN DUQUEL LES TRAVAILLEURS NE SONT PLUS REPRESENTES DEPUIS DEUX ANS". ENFIN, LE STUB MAINTIENT LE MOT D'ORDRE DE GREVE ILLIMITEE POUR LA SATISFACTION DE LA REVENDICATION ET APPELLE LES TRAVAILLEURS A OBSERVER LES CONSIGNES DEFINIES PAR L'ASSEMBLEE GENERALE ET A SE RETROUVER AU TRAVAIL LE MERCREDI 15 DECEMBRE 1999 LE MATIN, EN ATTENDANT LA TENUE DE L'ASSEMBLEE GENERALE PREVUE LE MEME JOUR A 14 HEURES 30 POUR EVALUER ET ASSURER LE SUIVI DU DOSSIER.

BURUNDI - ENSEIGNEMENT.

L'ASSOCIATION DES ETUDIANTS DE RUMURI (ASSER) DENONCE LE MANQUE DE PLANIFICATION DU SYSTEME EDUCATIF.

BUJUMBURA, LE 12 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). L'ASSOCIATION DES ETUDIANTS DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI (ASSER) ESTIME QU'IL "TRANSPARAIT LA LIQUIDATION VOLONTAIRE" DE L'UNIVERSITE DU BURUNDI ET DECRIE "A HAUTE ET INTELLIGIBLE VOIX COMME ELLE N'A CESSE DE LE FAIRE, CETTE PRATIQUE ETRANGE, SIMULEE ET MACABRE QUI CONDUIT A LA DERIVE IMPENSABLE DE L'INTELLECTUEL BURUNDAIS". TOUT A PRIS ORIGINE DANS LA PLANIFICATION MANQUEE DU SYSTEME EDUCATIF. L'ASSER INTERPELLE POUR CELA LE GOUVERNEMENT, LES PROFESSEURS DE L'UNIVERSITE, LES ETUDIANTS, LES PROFESSEURS DES ECOLES SECONDAIRES, LES ELEVES, LES MAITRES DU PRIMAIRE AINSI QUE LES PARENTS DE SAISIR CE PROBLEME ET DE LE FAIRE LE LEUR. ET D'ILLUSTRER LA PLANIFICATION MANQUEE EN RELEVANT QU'AU PRIMAIRE, LES ENFANTS TERMINENT L'ECOLE PRIMAIRE SANS MEME SAVOIR ECRIRE LEURS NOMS ET LEURS MAITRES SONT DES PLUS DEMUNIS DE LA POPULATION. AU SECONDAIRE, LES COLLEGES COMMUNAUX SONT DEVENUS DES ECOLES D'ALPHABETISATION. LES PROFESSEURS DU SECONDAIRE RECLAMENT L'AUGMENTATION DE LEUR SALAIRE ET LE GOUVERNEMENT REPOND TOUJOURS PAR "L'ETAT N'A PAS DE MOYENS", SELON L'ASSER. A L'UNIVERSITE, LA SITUATION ATTEINT SON POINT CULMINANT, SELON TOUJOURS L'ASSER. LES ETUDIANTS RECLAMENT L'AUGMENTATION DE LA BOURSE, LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS, LA REPONSE DU GOUVERNEMENT EST TOUJOURS : "L'ETAT N'A PAS DE MOYENS".

L'ASSER CONCLUT EN POSANT QUELQUES QUESTIONS : QUI BENEFICIERA DE L'EFFONDREMENT DE CETTE UNIVERSITE ? QUI ENDOSSERA LES RESPONSABILITES DEVANT DIEU, DEVANT L'HISTOIRE, ET DEVANT LE PEUPLE ? QUI EN PAYERA LE PRIX ?

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

DES DISSENSIONS AU SEIN DE L'UPRONA SE DEPLACENT DE BUJUMBURA A L'INTERIEUR DU PAYS.

KIRUNDO, LE 12 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). D'APRES UNE DECLARATION DU 1ER SECRETAIRE PROVINCIAL DE L'UPRONA EN PROVINCE KIRUNDO DATEE DU 5 DECEMBRE 1999, M. ANGELO HAJAYANDI, LE CONSEILLER POLITIQUE ET JURIDIQUE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, M. JEAN BAPTISTE MANWANGARI, A TENU UNE REUNION A L'INTENTION DES ADMINISTRATEURS DE LA PROVINCE KIRUNDO EN DATE DU 29 NOVEMBRE 1999 AU CABINET DU GOUVERNEUR. L'OBJET DE LA REUNION ETAIT D'APPELER LES ADMINISTRATEURS A TORPILLER L'ACTION DU COMITE PROVINCIAL DE L'UPRONA DANS CETTE PROVINCE QUALIFIE DE "AILE MUKASI", SELON M. ANGELO HAJAYANDI. A LA FIN DE LA REUNION, IL ETAIT QUESTION QUE LES ADMINISTRATEURS FASSENT TOUT POUR CRÉER DES COMITES PARALLELES A CEUX EXISTANTS. DANS LES JOURS A VENIR, LES MEMES COMITES DEVRAIENT ELIR UN COMITE PROVINCIAL PARALLELE AUX STRUCTURES DEJA EXISTANTES.

DE SON COTE, LE COMITE PROVINCIAL DE L'UPRONA EN PROVINCE KIRUNDO ELARGI AUX COMITES COMMUNAUX S'EST REUNI ET S'EST POSE LA QUESTION DE SAVOIR L'OPPORTUNITE DES LOIS SUR LES PARTIS POLITIQUES AU MOMENT OU ELLES SONT BAFOUEES PAR CEUX QUI SONT CENSEES LES PROTEGER. LE COMITE PROVINCIAL DE L'UPRONA EN PROVINCE KIRUNDO DEMANDE AUX COMITES DU PARTI, AUX MOUVEMENTS ASSOCIES ET AUX MILITANTS DE L'UPRONA DE FAIRE ECHOUER CE PLAN QU'IL QUALIFIE DE DIABOLIQUE. LE MEME COMITE PROVINCIAL MET EN GARDE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE SUR LA GRAVITE DE CETTE ACTION SUR UN PARTI QUI N'EST PLUS PARTI-ETAT. IL DEMANDE ENFIN A L'OPINION PROVINCIALE ET NATIONALE DE SUIVRE DE PRES CETTE SITUATION.

RAPPELONS QUE PAREIL COMPORTEMENT AVAIT ÉTÉ OBSERVE DU TEMPS DE LA CLANDESTINITE DU FRODEBU. DES COMITES PARALLELES DE L'UPRONA AVAIENT ÉTÉ CREES SUR TOUT LE TERRITOIRE POUR DETRUIRE LE PARTI DE L'INDEPENDENCE. LE MEME PHENOMENE RESURGIT ACTUELLEMENT. L'UPRONA EST AUJORD'HUI TRAVERSE PAR UN COURANT FAVORABLE AUX NEGOCIATIONS AVEC LES PARTIS GENOCIDAIRES ET OPPOSE AU PREMIER DIT COURANT MUKASI

BURUNDI - JUSTICE.

LE LIEUTENANT COLONEL ZACHARIE RWASA PLAIDE POUR "SA LIBERTE PROVISOIRE AU MOINS".

BUJUMBURA, LE 12 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). DANS UNE LETTRE DE 4 PAGES ECRITE AU PRESIDENT DE LA COUR MILITAIRE A BUJUMBURA AVEC COPIES AU MINISTRE DE LA DEFENSE NATIONALE, AU MINISTRE DE LA JUSTICE, AU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE, AUX AVOCATS-CONSEILS, A L'AUDITEUR GENERAL AINSI QU'A LA LIGUE ITEKA, LE LIEUTENANT COLONEL RWASA ZACHARIE SOULIGNE QUE LUI REFUSER SA LIBERTE PROVISOIRE EN SE BASANT SUR LE PRESCRIT DE L'ARTICLE 45 ALINEA A DU CODE DE PROCEDURE PENAL SANS TENIR COMPTE DES ALINEA B ET C DU MEME ARTICLE EST UNE VIOLATION GRAVE DES PRINCIPES GENERAUX DU DROIT. IL POURSUIT EN DISANT QU'AUCUNE PREUVE MATERIELLE NE LE LIE A LA PRETENDUE TENTATIVE D'ASSASSINAT DE L'ADMINISTRATEUR DE BWAMBARANGWE. POUR LUI, MEME EN ABORDANT LE FONDS DE L'AFFAIRE, L'ASSOCIATION DES MALFAITEURS, LA CONNEXITE D'INFRACTIONS VOIRE L'EXISTENCE DE L'INFRACTION DE TENTATIVE D'ASSASSINAT DE M. BARYANINTIMBA ILDEPHONSE, ADMINISTRATEUR COMMUNAL DE BWAMBARANGWE N'ONT JAMAIS ÉTÉ ETABLIS ET PROUVES A LA CHARGE DE SA PERSONNE PAR L'AUDITEUR GENERAL AU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE. IL TIRE LA CONCLUSION QU'IL Y A DES IMPRECISIONS ET DES DISCORDANCES DANS LES ASSIGNATIONS DE TOUS LES PREVENUS SURTOUT MM. BURATSINZE JEAN BERCHMANS ET RUDENDE SEBASTIEN. IL S'INQUIETE DONC DU FAIT QU'IL EST DETENU PENDANT 11 MOIS ALORS QUE LA LOI PREVOIT CINQ JOURS SEULEMENT. LA CONFIRMATION DE CETTE DETENTION ILLEGALE RELEVE DE LA MECONNAISSANCE DU DROIT SINON DE SON INTERPRETATION ERRONEE, POURSUIT LE LIEUTENANT COLONEL RWASA ZACHARIE.

BURUNDI - NEGOCIATIONS.

PA-AMASEKANYA DEMANDE A M. NELSON MANDELA DE L'ECOUTER DANS LA RESOLUTION DU CONFLIT BURUNDAIS.

BUJUMBURA, LE 12 DECEMBRE 1999 (NET PRESS). DANS UNE LETTRE ECRITE A M. NELSON MANDELA, NOUVEAU MEDIATEUR DANS LE CONFLIT BURUNDAIS, PA-AMASEKANYA LUI ADRESSE SES FELICITATIONS ET LUI SOUHAITE UN BON ACCOMPLISSEMENT DE CE TRAVAIL. EN OUTRE, PA-AMASEKANYA SOULIGNE QU'ELLE EST UNE ORGANISATION CONSTITUEE "NON SEULEMENT DES MEMBRES RESCAPES DU GENOCIDE DES TUTSI, MAIS AUSSI D'AUTRES BURUNDAIS OPPOSES A CE GENOCIDE". "NOUS COMPTONS DANS NOTRE ORGANISATION DES MEMBRES DE TOUTES LES ETHNIES, HUTU, TUTSI, TWA ET AUTRES", SOULIGNE PA-AMASEKANYA. LE GENOCIDE A ETE CONCU, PLANIFIE, COMMANDITE ET EXECUTE PAR LE PARTI FRODEBU. LES TEMOINS DE TOUTES LES ETHNIES ACCUSENT LE PARTI FRODEBU ET SES ALLIES COMME RESPONSABLE DE CE GENOCIDE, SIGNALE PA-AMASEKANYA. CETTE ORGANISATION TROUVE QUE LE FRODEBU - CNDD, LE FROLINA ET LEURS ALLIES SONT DES TERRORISTES TRIBALO-GENOCIDAIRES QUI TUENT ET REVENDIQUENT LEURS FORFAITS. ELLE PRECISE QUE DANS LE MONDE ENTIER, NULLE PART ON NEGOCIE AVEC LES PERSONNES DE CE GENRE, ET QU'UNE DES GRANDES ERREURS COMMISES PAR M. JULIUS NYERERE, A ÉTÉ CELLE D'IGNORER CEUX QUI CONDAMNENT LES NEGOCIATIONS AVEC LES GENOCIDAIRES. PA-AMASEKANYA CONCLUT SA LETTRE EN DEMANDANT D'ETRE ECOUTEE PAR TOUTE PERSONNE QUI SE PREOCCUPE DE LA RESOLUTION DU CONFLIT BURUNDAIS MEME SI ELLE REFUSE DE NEGOCIER AVEC SES BOURREAUX.

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