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Bujumbura-Burundi.
BURUNDI - JUSTICE.

AUDIENCE AU PARQUET RELATIVE AU PUTSCHISTES DE CIBITOKE.

BUJUMBURA, LE 18 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). LES PRESUMES PUTSCHISTES DE CIBITOKE ONT COMPARU ENCORE UNE FOIS AUJOURD'HUI. LORS DE L'AUDIENCE PRECEDENTE, LES PREVENUS AVAIENT DEMANDE LA COMPARUTION DE MM. CHRISTOPHE SAHABO, CONSEILLER AU CABINET A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE, ALFRED KWIZERA, ADMINISTRATEUR A LA DOCUMENTATION NATIONALE, COMMANDANT NYANDWI, COMMANDANT DE DISTRICT AU MOMENT DES FAITS ET COLONEL CYRILLE NDAYIRUKIYE, CHEF DE CABINET MILITAIRE A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE. SEULS CHRISTOPHE SAHABO ET COMMANDANT NYANDWI SE SONT PRESENTES. LA COUR A D'ABORD CONSTATE LA FUITE DU PREVENU PACELLI NDIKUMANA. DANS SES DECLARATIONS, LE PREVENU JEAN PIERRE KAGISYE EST REVENU SUR LES FAITS POSES PAR M. CHRISTOPHE SAHABO. IL A INDIQUE QUE CHRISTOPHE SAHABO A PARTICIPE DANS UNE REUNION A L'ETAT-MAJOR EN PRESENCE D'UN CERTAIN MOISE ET DU COLONEL CYRILLE NDAYIRUKIYE. EN OUTRE, QUAND M. KAGISYE TRANSPORTAIT DES PERSONNES A CIBITOKE, M. SAHABO A FILE LE VEHICULE DEPUIS LE GARAGE DA SILVA JUSQU'AU GARAGE CHANIC. M. SAHABO A REJETE CATEGORIQUEMENT LES FAITS LUI IMPUTES. CONCERANT SA REUNION A L'ETAT-MAJOR, IL A INDIQUE QU'IL NE POUVAIT LOGIQUEMENT PARTICIPER A UNE TELLE REUNION ALORS QU'IL EST CONSEILLER CIVIL A LA PRESIDENCE.

LE PREVENU BAYISABE ET QUELQUES AUTRES CO-ACCUSES ONT EGALEMENT PORTE DES CHARGES SUR LE COMMANDANT NYANDWI, A L'EPOQUE DES FAITS. IL A LUI AUSSI CATEGORIQUEMENT REJETE CES ACCUSATIONS. POUR LUI, C'ETAIENT DES MACHINATIONS INVENTEES DE TOUTES PIECES. IL A MEME INDIQUE QU'IL NE CONNAIT MEME PAS LE FAMEUX MOISE DONT ON PARLE. LE DENOMINATEUR COMMUN DE TOUT CELA EST QUE LES PREVENUS DISENT QUE CE MOISE EST LA PIECE MAITRESSE DE L'AFFAIRE ET QU'IL ETAIT EN CONTACT AVEC M. SAHABO, NYANDWI ET CYRILLE NDAYIRUKIYE. CE QUI EST POURTANT REMARQUABLE DANS CE DOSSIER, MOISE N'A JAMAIS COMPARU NI ETE ENTENDU DANS CETTE AFFAIRE. ON IGNORE ACTUELLEMENT SON DOMICILE. LE MINISTERE PUBLIC A INDIQUE QUE CES DECLARATIONS DES PREVENUS N'ONT PAS ETE FAITES DEPUIS LONGTEMPS. POURQUOI SONT-ELLES FAITES ACTUELLEMENT ET PAS AVANT ? DE LEURS COTES, LES AVOCATS ONT DEMANDE A LA COUR D'ECOUTER LES PREVENUS CAR ILS POUVAIENT DONNER DES PRECISIONS RELATIVES A LEUR DOSSIER.

BURUNDI - BELGIQUE.

LE VICE-PREMIER MINISTRE ET MINISTRE BELGE DES AFFAIRES ETRANGERES POURRAIT SE RENDRE DANS LA REGION DES GRANDS LACS.

BUJUMBURA, LE 18 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). LE VICE-PREMIER MINISTRE BELGE ET MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES, M. LOUIS MICHEL POURRAIT EFFECTUER UNE VISITE DANS LA SOUS-REGION. DES SOURCES PROCHES DE L'AMBASSADE DE BELGIQUE AU BURUNDI, QUELQUES TEMPS APRES SA NOMINATION DANS CES FONCTIONS, M. LOUIS MICHEL A DECLARE QU'IL AVAIT L'INTENTION D'EFFECTUER UNE VISITE DANS LA REGION DES GRANDS LACS. CEPENDANT, L'ON N'A PAS ENCORE PRECISE LA DATE DE CETTE VISITE. DE SON COTE, LA DIPLOMATIE BURUNDAISE ESTIME QUE LE VICE-PREMIER MINISTRE ET MINISTRE DES AFFAIRES BELGE DEVAIT VENIR AU BURUNDI AU MOIS DE NOVEMBRE 1999 MAIS JUSQU'A PRESENT, AUCUNE INSTRUCTION N'EST DONNEE DANS CE SENS. DANS LES MILIEUX DIPLOMATIQUES, L'ON PENSE QUE SI M. MUTTON A ETE DESIGNE AMBASSADEUR DE CE PAYS AU BURUNDI, C'EST QUE LE MINISTRE BELGE SERAIT EN TRAIN DE PREPARER SON VOYAGE.

BURUNDI - GENOCIDE.
LANCEMENT DE DEUX JOURNEES DE REFLEXION SUR LE GENOCIDE ET LES AUTRES CRIMES CONTRE L'HUMANITE.

BUJUMBURA, LE 18 NOVEMBRE 1999 (NET PRESS). IL SE TIENT DANS LES LOCAUX DU CPF DEUX JOURS DE REFLEXION DEPUIS CE 18 NOVEMBRE 1999. LE THEME CENTRAL DES DEUX JOURNEES DE REFLEXION CONCERNE LE GENOCIDE ET LES AUTRES CRIMES CONTRE L'HUMANITE. CE SEMINAIRE A ETE LANCE PAR LE MINISTRE AYANT EN SA CHARGE LES DROITS DE L'HOMME, M. EUGENE NINDORERA. RAPPELONS QU'IL Y A UNE ANNEE, UN SEMINAIRE DU GENRE AVAIT EU LIEU DANS CES MEMES LOCAUX DU CPF. AUJOURD'HUI C'EST L'OCCASION DONNEE A UNE GRANDE PARTIE DE BURUNDAIS POUR S'EXPRIMER SUR CETTE PROBLEMATIQUE DU GENOCIDE QUI EST DEVENU COMME UNE EPIDEMIE DANS LA REGION DES GRANDS LACS, POUR VIDER TOUTES LES CONTINGENCES QUI LUI SONT INHERENTES, A DIT LE MINISTRE EUGENE NINDORERA.

L'OBJECTIF D'ORGANISATION DE CES JOURNEES DE REFLEXION EST DE POUVOIR CONNAITRE QUE LE GENOCIDE EST UNE TRISTE REALITE AU BURUNDI QUI A DEJA FAIT DE TRES NOMBREUSES VICTIMES ET QUI NE CESSE DE NOUS PRENDRE LES NOTRES. CHAQUE BURUNDAIS DOIT DONC ETRE CONSCIENT ET CONVAINCU DE LA NECESSITE DE LE COMBATTRE ET DE LE PREVENIR. AU COURS DE CES DEUX JOURNEES DE REFLEXION, LES PARTICIPANTS AURONT A DEBATTRE SUR QUATRE THEMES PRINCIPAUX. SIGNALONS QUE LES INVITES SONT NOTAMMENT LES PARLEMENTAIRES, LA CONGREGATION RELIGIEUSE, LES REPRESENTANTS DES PARTIS, LES REPRESENTANTS DES ASSOCIATIONS ET D'AUTRES INVITES A TITRE INDIVIDUEL.

LE PREMIER THEME "LE GENOCIDE ET LES CRIMES CONTRE L'HUMANITE : RACINES, PERCEPTIONS, QUALIFICATION ET RECONNAISSANCE" A ETE ANIME PAR LE MINISTRE EUGENE NINDORERA. UNE SEANCE DE DEBATS A SUIVI. LES INTERVENANTS DEMANDAIENT DES ECLAIRCISSEMENTS SUR LA DIFFERENCE ENTRE LE GENOCIDE ET LES CRIMES CONTRE L'HUMANITE. D'AUTRES QUESTIONS CONCERNAIENT LA REPRESSION DU GENOCIDE : FAUT-IL ATTENDRE QU'IL Y AIT CONSENSUS SUR LE GENOCIDE POUR LE REPRIMER ? ABSOLUMENT PAS, A INDIQUE LE MINISTRE NINDORERA. LA REPRESSION DU GENOCIDE EST D'ABORD LE DEVOIR DU GOUVERNEMENT.

DANS SON INTERVENTION, LE PRESIDENT DE LA PA-AMASEKANYA, M. DIOMEDE RUTAMUCERO EST LONGUEMENT REVENU SUR LE GENOCIDE COMMIS PAR LE FRODEBU EN 1993 ET SUR LA NECESSITE DE PUNIR LES RESPONSABLES DU FRODEBU IMPLIQUES DANS LE GENOCIDE. IL A PROPOSE DE LES ECARTER DE LA GESTION DES AFFAIRES PUBLIQUES. IL A AUSSI PROPOSE LA CONSTITUTION DE DEUX COMMISSIONS DE TRAVAIL : UNE COMMISSION DES MEMBRES DU FRODEBU QU'IL CONSIDERE COMME BOURREAUX ET UNE COMMISSION DES VICTIMES DU GENOCIDE POUR QUE LES DEUX COMMISSIONS ECHANGENT APRES EN SEANCE PLENIERE : LA PROPOSITION LUI A ETE REFUSEE ET IL A PREFERE CLAQUER LA PORTE CAR D'APRES LUI, IL NE PEUT PAS S'ASSEOIR DANS UNE MEME COMMISSION AVEC LES MEMBRES DU FRODEBU SUPPOSE AVOIR COMMIS LE GENOCIDE.

EN CE QUI CONCERNE L'IMPLICATION DU FRODEBU DANS LE GENOCIDE, LE MINISTRE NINDORERA A RECONNU QU'IL Y A DES MEMBRES DE CE PARTI QUI SONT IMPLIQUES DANS LE GENOCIDE MAIS RIEN NE LUI PROUVE QUE LA DIRECTION DU FRODEBU EST IMPLIQUEE DANS LA PLANIFICATION DU GENOCIDE, BIEN QUE CELA SOIT POSSIBLE. IL FAUT DES ENQUETES JUDICIAIRES POUR LE PROUVER. IL EN EST DE MEME POUR TOUS LES MEMBRES DE CE PARTI : RIEN N'INDIQUE QUE TOUS LES MEMBRES DU FRODEBU SONT DES GENOCIDAIRES, IL N'EN A AUCUNE PREUVE.

UN REPRESENTANT DU PARTI DU PEUPLE PP A FORMULE UNE REMARQUE A L'ENDROIT DU MINISTRE NINDORERA. DANS SON EXPOSE, IL A OMIS DE PRECISER QUE L'IDEOLOGIE DE L'EXCLUSION D'UNE PARTIE DE LA POPULATION EST L'ORIGINE DU MAL BURUNDAIS. IL FAUT EN PARLER LORSQU'ON EVOQUE L'IDEOLOGIE DU GENOCIDE. LE MINISTRE NINDORERA N'A PAS NON PLUS SOUTENU L'IDEE. LE GENOCIDE NE POURRAIT NULLEMENT TROUVER UNE QUELCONQUE JUSTIFICATION DANS L'EXCLUSION QUI, POUR LUI, EST UNE QUESTION DE MAUVAISE GESTION DU POUVOIR ALORS QUE LE GENOCIDE SUPPOSE L'INTENTION D'EXTERMINER UN GROUPE ETHNIQUE OU AUTRE POUR CE QU'IL EST.

RECTIFICATIF.

UNE ERREUR D'INATTENTION S'EST GLISSEE DANS NOS DEPECHES D'HIER. LE COMMANDANT DE DISTRICT MAKAMBA N'EST PAS LE COLONEL GABRIEL GUNUNGU. CELUI-CI EST GOUVERNEUR DE CETTE PROVINCE. LA REDACTION S'EXCUSE AUPRES DES CONCERNES.

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