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Bujumbura-Burundi.
BURUNDI - SYNDICALISME.

LA LIGUE ITEKA S'ADRESSE AU PRESIDENT BUYOYA POUR FAIRE LIBERER LES SYNDICALISTES DETENUS.

BUJUMBURA, LE 15 SEPTEMBRE 1999 (NET PRESS). LA LIGUE BURUNDAISE DES DROITS DE L'HOMME ITEKA S'EST ADRESSEE HIER 14 SEPTEMBRE 1999 AU PRESIDENT DU BURUNDI, M. PIERRE BUYOYA POUR QU'IL INTERVIENNE EN VUE DE "METTRE FIN A LA DETENTION INHUMAINE" DES DEUX SYNDICALISTES HAJAYANDI ET NDAGIJIMANA. DANS UNE LETTRE LARGEMENT DIFFUSEE A TRAVERS LE MONDE PAR INTERNET, LA LIGUE FAIT REMARQUER QUE LES DEUX SYNDICALISTES SONT DETENUS PAR DES SERVICES QUI DEPENDENT DIRECTEMENT DU CHEF DE L'ETAT LUI-MEME, A SAVOIR LA DOCUMENTATION NATIONALE, UNE POLICE POLITIQUE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.

LA LIGUE SOULIGNE QU'ILS SONT DETENUS DANS DES CONDITIONS INHUMAINES ET SONT PRIVES DE LA NOURRITURE APPORTEE PAR LES MEMBRES DE LEURS FAMILLES ET DES VISITES FAMILIALES ALORS QUE "TOUT DETENU A DROIT QUELS QUE SOIENT SON INCULPATION OU LES CHARGES QUI PESENT SUR LUI A CES VISITES." LA LIGUE RAPPELLE A M. BUYOYA LES DISPOSITIONS PERTINENTES DE L'ACTE CONSTITUTIONNEL QU'IL A LUI-MEME PROMULGUE ET QUI INTERDIT LES SEVICES ET TRAITEMENTS CRUELS, INHUMAINS OU DEGRADANTS (ART 22) ET LE PACTE INTERNATIONAL RELATIF AUX DROITS CIVILS ET POLITIQUES QUE LE BURUNDI A RATIFIE LE 14 MARS 1990.

BURUNDI - SECURITE.

LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES SUBISSENT UN ECHEC CUISANT DANS BUJUMBURA RURAL.

BUJUMBURA, LE 15 SEPTEMBRE 1999 (NET PRESS). DE SOURCES CONCORDANTES, LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES BASES DANS BUJUMBURA RURAL ONT SUBI UN REVERS TRES SERIEUX SUITE A L'OFFENSIVE DE LA PART DES FORCES DE L'ORDRE. UN REGROUPEMENT DES POPULATIONS DANS CETTE PROVINCE A FACILITE LA TACHE AUX MILITAIRES. PLUSIEURS POSTES DE COMMANDEMENT ONT ETE COMPLETEMENT DETRUITS ET QUELQUES ARMES SAISIES, SELON UNE SOURCE DIGNE DE FOI. LES POPULATIONS QUI AVAIENT ETE CONTRAINTES A SUIVRE LES TERRORISTES-GENOCIDAIES COLLABORENT ACTUELLEMENT AVEC LES MILITAIRES. LES IRREDUCTIBLES TENTENT D'ENFOUIR LEURS ARMES A L'ARRIVEE DES MILITAIRES ET SE RENDENT DANS LES CHAMPS COMME S'ILS ETAIENT EN TRAIN DE CULTIVER. LES MILITAIRES ONT PRECISE QUE CETTE TACTIQUE LEUR EST DEJA CONNUE ET ILS DOIVENT LA CONTOURNER SANS BEAUCOUP DE PEINES. RAPPELONS QUE LA PROVINCE DE BUJUMBURA RURAL EST INFILTREE PAR LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES DU PALIPEHUTU ET DU CNDD. PAR MOMENTS, ILS SE RENTRENT DEDANS ET S'ENTRETUENT EN GRAND NOMBRE COMME CE FUT LE CAS, IL Y A QUELQUES MOIS DANS CETTE MEME PROVINCE.

BURUNDI - TELECOMMUNICATIONS.

LE PERSONNEL DE L'ONATEL EN GREVE GARDE LE STATU QUO.

BUJUMBURA, LE 15 SEPTEMBRE 1999 (NET PRESS). SELON UNE DECLARATION RENDUE PUBLIQUE HIER PAR LE SYNDICAT DE L'ONATEL, LE PERSONNEL DE L'ONATEL CONSIDERE QUE CETTE ARRESTATION EST INTIMEMENT LIEE A CE MOUVEMENT DE GREVE ET QU'ELLE EST ARBITRAIRE DU MOMENT QUE LA GREVE EST UN DROIT RECONNU PAR LA LOI BURUNDAISE. LE MEME PERSONNEL PREND BONNE NOTE DES DECISIONS ET RECOMMANDATIONS DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'ONATEL ISSUES DE SA SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 13 SEPTEMBRE 1999 ET SE RESERVE LE DROIT DE SUIVRE DE PRES LEUR MISE EN APPLICATION. IL A CEPENDANT DECIDE A L'UNANIMITE DE MAINTENIR SON MOUVEMENT DE GREVE JUSQU'A LA LIBERATION INCONDITIONNELLE DU SECRETAIRE GENERAL DU SYNDICAT SPTT. ENFIN, IL DEMANDE AUX HAUTES AUTORITES DU PAYS DE FAIRE PREUVE DE COMPREHENSION, AFIN D'EVITER UN POURRISSEMENT INUTILE DE LA SITUATION QUI N'ARRANGE PERSONNE.

BURUNDI - SYNDICAT.

LES REACTIONS CONTRE LA DETENTION DES SYNDICALISTES NE CESSENT DE TOMBER.

BUJUMBURA, LE 15 SEPTEMBRE 1999 (NET PRESS). L'UPRONA DE MUKASI DEMANDE A TOUT LE MONDE DE TOUT FAIRE POUR LIBERER LES DEUX LEADERS SYNDICAUX... L'UPRONA SOUS LA PLUME DE MUKASI RAPPELLE QUE NDAGIJIMANA (LEADER SYNDICAL DE L'ONATEL) EST DETENU POUR AVOIR PROTESTE CONTRE "UNE GESTION SUSPECTE DANS UNE TRADITION CONSACREE PAR LE REGIME EN PLACE A SAVOIR : RENDRE NON PERFORMANTES LES ENTREPRISES PUBLIQUES AFIN DE LES BRADER SOUS LA MASCARADE DE CE QU'ON APPELLE ABUSIVEMENT PRIVATISATION". QUANT A HAJAYANDI (LEADER SYNDICAL DE L'INSS), M. MUKASI INDIQUE QU'IL EST DETENU POUR AVOIR FUSTIGE "LES MILICES RACISTES, TERRORISTES ET GENOCIDAIRES ENTRETENUES PAR LE FRODEBU ET SES ALLIES". L'UPRONA DE MUKASI APPELLE LE PEUPLE BURUNDAIS A PRENDRE CONSCIENCE DE LA SITUATION GRAVE CREEE PAR LES CHOIX ET LES COMPORTEMENTS DU POUVOIR EN PLACE. IL DEMANDE A TOUT LE MONDE "QUI DISPOSE ENCORE D'UN MINIMUM DE SENS D'HONNEUR" DE FAIRE LIBERER LES DEUX SYNDICALISTES.

PA-AMASEKANYA SE DECLARE SOLIDAIRE DES DEUX LEADERS SYNDICALISTES...HIER, LE PRESIDENT DE PA-AMASEKANYA S'EST INDIGNE AU NOM DE SON ASSOCIATION DE LA DETENTION DES PRESIDENTS DES SYNDICATS DE L'ONATEL ET DE L'INSS. APRES AVOIR RAPPELE LE MOTIF DE LEUR DETENTION ET LE CONTEXTE DANS LEQUEL ILS SONT DETENUS, A SAVOIR "L'ARBITRAIRE" ET "L'INTOLERANCE POLITIQUE", IL CONDAMNE LEUR DETENTION ET SE DECLARE PRECOCUPPE PAR "LE FAIT QUE LA DOCUMENTATION NATIONALE EST DEVENUE JUGE DES OPINIONS SYNDICALES, ET LE BSR, CELUI DES OPINIONS POLITIQUES". IL SE DECLARE ENFIN SOLIDAIRE DES DEUX LEADERS SYNDICAUX ET DEMANDE LEUR LIBERATION.

BURUNDI - ADMINISTRATION.

LES CORPS DE POLICE AU DESSUS DU MINISTERE PUBLIC!.

BUJUMBURA, LE 15 SEPTEMBRE 1999 (NET PRESS). LES CORPS DE POLICE MILITAIRE(GENDARMERIE) ET LA DOCUMENTATION NATIONALE N'OBEIRAIENT PAS AUX ORDRES DU MINISTERE PUBLIC. TELLE EST L'OBSERVATION FAITE PAR DES PROCHES DES FAMILLES DES SYNDICALISTES DETENUS. DEPLORANT LE REFUS D'ORDRE DE LA GENDARMERIE, UN MEMBRE DE LA FAMILLE DU PRESIDENT DU SYNDICAT DES TRAVAILLEURS DE L'INSS A FAIT SAVOIR A LA REDACTION QUE LE PROCUREUR GENERAL PRES LA COUR D'APPEL A INSTRUIT LE DISTRICT DE LA GENDARMERIE DE BUJUMBURA POUR QU'IL LAISSE LES MEMBRES DE SA FAMILLE APPORTEER ET DONNER LA NOURRITURE AU DETENU. MAIS LA GENDARMERIE A CATEGORIQUEMENT REFUSE DE S'EXECUTER. ELLE N'AURAIT OBTEMPERE QU'HIER ET A CETTE OCCASION, LE RESPONSABLE DU DISTRICT A PRECISE QUE C'EATIT EXCEPTIONNELLEMENT FAIT POUR CE JOUR-LA, A AJOUTE LE MEMBRE DE LA FAMILLE DU DETENU.

CETTE INFORMATION A ETE CONFIRMEE PAR LA LETTRE DE LA LIGUE ITEKA AU PRESIDENT BUYOYA EN INDIQUANT QUE "LA LIGUE ITEKA A SAISI L'AUTORITE JUDICIAIRE A CE SUJET. CELLE-CI A REPONDU FAVORABLEMENT A SA REQUETE EN DONNANT LES INSTRUCTIONS NECESSAIRES POUR QUE LES DETENUS SOIENT RAVITAILLES PAR LEURS EPOUSES. MAIS FORCE EST DE CONSTATER QUE LES CORPS DE POLICE CONCERNES OPPOSENT UN REFUS CATEGORIQUE EN ARGUANT QUE L'AUTORITE SUPERIEURE N'A PAS ENCORE DONNE L'AUTORISATION DE LEUR RENDRE VISITE ET DE LES RAVITAILLER". CES DEUX POLICES (GENDARMERIE ET DOCUMENTATION) RECONNAISSENT-ELLES L'AUTORITE DU MINISTERE PUBLIC ? TELLE EST LA QUESTION INDIGNEE D'UN MEMBRE DE FAMILLE DE L'UN DES DETENUS CONTACTE PAR LA REDACTION.

DANS UN BRILLANT EXPOSE AU TITRE DE LA MERCURIALE DE LA RENTREE JUDICIAIRE (1 SEPTEMBRE 1999), LE PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE, M. GERARD NGENDABANKA AVAIT POSE LA MEME QUESTION AUX CORPS DES JURIDICTIONS MILITAIRES QUI ETAIENT PRESENTS EN LEUR DEMANDANT SI UN JOUR ILS S'ETAIENT SENTIS SOUS L'AUTORITE DU MINISTERE PUBLIC. CETTE QUESTION REVIENT SOUVENT ET DISCREDITE CES CORPS DE POLICE POUR LEUR MEPRIS DE LA PROCEDURE PENALE EN REFUSANT NOTAMMENT LES INSTRUCTIONS DU MINISTERE PUBLIC COMME LE FAISAIT SOUS-ENTENDRE LE MEME PROCUREUR GENERAL DANS SA MERCURIALE.

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