LE MOUVEMENT DE GREVE LARGEMENT SUIVI PAR LES FONCTIONNAIRES.

BUJUMBURA, LE 17 JANVIER 2000 (NET PRESS). L'APPEL A LA GREVE LANCE PAR LES RESPONSABLES SYNDICAUX A ETE LARGEMENT SUIVI PAR LES FONCTIONNAIRES DE L'ETAT ET DES SERVICES PARA-ETATIQUES. ON NOTERA PAR EXEMPLE QUE LES AGENTS DE L'INSS, DE L'ONATEL, DE L'ENSEIGNEMENT, DE LA BANQUE CENTRALE ONT TOUT SIMPLEMENT ARRETE LE TRAVAIL. PAR CONTRE LES FONCTIONNAIRES DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DU COMPLEXE TEXTILE DE BUJUMBURA (COTEBU) ONT VAQUE A LEURS ACTIVITES NORMALEMENT. LES FONCTIONNAIRES DU MINISTERE DE LA JUSTICE N'ONT PAS PARTICIPE A LA GREVE, DIT-ON, PARCE QUE LEUR DOSSIER D'AUGMENTATION DES SALAIRES EST PROGRAMME POUR LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE CONVOQUEE PAR LE PRESIDENT BUYOYA (DU 17 AU 22 JANVIER 2000). CEUX DU COTEBU CONTACTES PAR LA REDACTION ONT INDIQUE QU'ILS SE SONT PRESENTES A CONTRE COEUR CAR LE PREMIER SECRETAIRE DE LEUR SYNDICAT, M. ANICET NIYONGABO, A REFUSE DE SIGNER L'ARRET DE TRAVAIL. SIGNALONS QUE LE MEME ANICET NIYONGABO EST LE RESPONSABLE D'UNE CENTRALE SYNDICALE (COSYBU) QUI AVAIT SIGNE LE PREAVIS DE GREVE AU DEBUT DU MOIS DE JANVIER. IL S'EST PETIT A PETIT RETIRE ET AU MOMENT OU LES AUTRES SYNDICATS ONT PRODUIT UN AUTRE DOCUMENT DE CONFIRMATION DE LA GREVE EN DATE DU 16 JUIN 2000, LE MEME NIYONGABO N'A PAS SIGNE.

L'OBSERVATION DU MOUVEMENT DE GREVE N'A PROVOQUE AUCUN INCIDENT AU NIVEAU DE LA SECURITE MALGRE LES INQUIETUDES EXPRIMEES PAR LE GOUVERNEMENT ET DANS DES TRACTS DIFFUSES DANS LA CAPITALE CE WEEK-END POUR DISSUADER LES GREVISTES. UN SYNDICALISTE CONTACTE PAR NET PRESS A CE SUJET S'EST INDIGNE QU'UN GOUVERNEMENT DONT LE PREMIER ROLE EST D'ASSURER LA SECURITE DES CITOYENS TROUVE COMME ARGUMENT DE DISSUADER LES GREVISTES L'ENTRETIEN D'UNE PSYCHOSE DE PEUR DANS L'ESPRIT DES GENS PAR LA DIFFUSION D'INFORMATIONS PORTANT SUR UNE "INSECURITE" PUREMENT IMAGINAIRE. LE SERVICE MINIMUM A ETE SAUVEGARDE CONFORMEMENT A LA LOI SI BIEN QUE LES ECOLES A INTERNAT ONT PU GARDER LES ELEVES INTERNES EVITANT AINSI L'ANARCHIE.

A L'INTERIEUR DU PAYS, L'APPEL LANCE A ETE SUIVI DANS QUELQUE PROVINCE. LES FONCTIONNAIRES SE SONT PRESENTES A LEURS POSTES D'ATTACHE POUR ANALYSER LA SITUATION. SELON LES PREMIERES INFORMATIONS PARVENUES A NOTRE REDACTION, CEUX QUI SE SONT PRESENTES N'ONT PAS TRAVAILLE. C'EST LE CAS DES PROVINCES GITEGA, NGOZI, KAYANZA, MAKAMBA, ETC.

BURUNDI - ECONOMIE.

MALAISE CHEZ LES VENDEURS DES PRODUITS BRARUDI : ILS S'EN REMETTENT AU MINISTRE DU COMMERCE.

BUJUMBURA, LE 17 JANVIER 2000 (NET PRESS). LES CLIENTS DIRECTS DE LA BRARUDI ONT SUSPENDU CE LUNDI 17 JANVIER 2000 LEURS ACTIVITES RELATIVES A L'ACHAT DES PRODUITS BRARUDI. LE MALAISE QUI LES A POUSSES A PRENDRE CETTE MESURE EST DU A 5 POINTS DE DISCORDE QUI ONT ETE DEVELOPPES DANS UNE LETTRE ADRESSEE AU MINISTRE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE. LA DECISION A ETE PRISE A L'ISSUE D'UNE ASSEMBLEE GENERALE DE L'ASSOCIATION DES VENDEURS DES PRODUITS BRARUDI.

DANS CETTE LETTRE SIGNEE PAR LE PRESIDENT DE CETTE ASSOCIATION, M. EVARISTE GATOGATO, IL Y EST DEVELOPPE A L'INTENTION DU MINISTRE 5 GRIEFS CONTRE LA BRARUDI. "DEPUIS JUIN 1998, NOUS AVONS VU NOS EMBALLAGES PRIMUS CONFISQUES PAR LA BRARUDI. MALGRE LES PROMESSES FAITES, AUCUN ARRANGEMENT N'A PU ETRE FAIT", ECRIT LE REPRESENTANT LEGAL. ET D'AJOUTER QU'A CES EMBALLAGES PRIMUS SE SONT AJOUTES CEUX DES AMSTEL 33CL ET DES LIMONADES.

IL POURSUIT EN INDIQUANT QUE "DEPUIS LE 4 OCTOBRE 1999, LES CLIENTS DIRECTS DE LA BRARUDI SE SONT VU CONFISQUE PAR LA BRARUDI DES MONTANTS FIGURANT SUR LEURS COMPTES FINANCIERS CREDITEURS". L'ASSOCIATION DEPLORE AUSSI L'HOMOLOGATION DES PRIX FAITE PAR LE GOUVERNEMENT POUR LA TROISIEME FOIS EN UNE ANNEE SANS CONSULTER LES GROSSISTES POUR FIXER LES MARGES DE GROS ALORS QUE CELA FAISAIT PARTIE DES PROMESSES FAITES PAR LES PLUS HAUTES AUTORITES DU PAYS.

CONCERNANT LE QUATRIEME GRIEF, L'ASSOCIATION SOULIGNE QUE "LES CLIENTS DIRECTS DE L'INTERIEUR DU PAYS SE SONT VU EMPECHER DE S'APPROVISIONNER DIRECTEMENT A L'USINE POUR POUVOIR BENEFICIER DU PRIX EX-USINE". ET DE CONTINUER EN SIGNALANT QU'ILS SONT CONTRAINTS DE S'APPROVISIONNER AUX DEPOTS BRARUDI DE L'INTERIEUR. EN CONSEQUENCE, ECRIT M. EVARISTE GATOGATO, OU LA BRARUDI GRIGNOTE SUR LEUR MARGE BENEFICIAIRE OU LES GOUVERNEURS DE PROVINCE LEUR INFLIENT DES AMENDES POUR S'ETRE APPROVISIONNES DIRECTEMENT A L'USINE COMME SI LA LIBRE CIRCULATION DES BIENS NE LEUR REVIENT PAS DE PLEIN DROIT.

L'ASSOCIATION DES VENDEURS FUSTIGE ENFIN LES "INFORMATIONS DIFFAMATOIRES BASEES SUR DES RAPPORTS D'EVENTUELLES VENTES A DES PRIX SPECULATIFS NON VERIFIES, BAFOUANT AINSI L'EXISTENCE DES PROCEDURES BIEN CONNUES DE L'ADMINISTRATION. ELLE DEPLORE AUSSI LA FACON DE PROCEDER A DES CONDAMNATIONS ET A LA DIFFUSION D'INFORMATIONS AVANT TOUTE SIGNIFICATION DES CHARGES RETENUES ET A L'AUDITION DES PERSONNES CONCERNEES.

L'ASSOCIATION CONCLUT EN DEMANDANT AU MINISTRE DU COMMERCE D'INTERVENIR POUR QUE LES CLIENTS DIRECTS DE LA BRARUDI SOIENT RETABLIS DANS TOUS LEURS DROITS. RAPPELONS QUE LES CLIENTS DIRECTS DE LA BRARUDI NE SE SONT PAS PRESENTES AUJOURD'HUI A L'USINE, SELON UN D'EUX CONTACTES PAR LA REDACTION. C'EST UNE GREVE DE PLUS.

BURUNDI - SECURITE.

GITEGA : LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ATTAQUENT LA COMMUNE MAKEBUKO PENDANT DEUX NUITS SUCCESSIVES.

GITEGA, LE 17 JANVIER 2000 (NET PRESS). SELON UNE SOURCE POLICIERE, LA NUIT DU 15 AU 16 JANVIER 2000, ENTRE 2 HEURES ET 3 HEURES DU MATIN, UN GROUPE DE TERRORISTES-GENOCIDAIRES A ATTAQUE A L'ARME AUTOMATIQUE ET AUX GRENADES LE CAMP DE DEPLACES DE MWARO-NGUNDU DANS LA COMMUNE MAKEBUKO. MAIS LES FORCES DE L'ORDRE QUI ASSURENT LA SECURITE DES LIEUX LES ONT VITE REPOUSSES. CES TERRORISTES-GENOCIDAIRES EN DEBANDADE SE SONT ENSUITE DIRIGES VERS LE CHEF-LIEU DE LA COMMUNE OU ILS ONT INCENDIE LE BUREAU COMMUNAL AINSI QUE LE CENTRE DE SANTE DE MAKEBUKO. UNE VICTIME EST A DEPLORER. IL S'AGIT D'UN PLANTON COMMUNAL. LES MEMES TERRORISTES-GENOCIDAIRES SE SONT PAR LA SUITE DIRIGES VERS LE CENTRE DE SANTE DE MARAMVYA, A 3 KM DU CHEF LIEU DE LA COMMUNE MAKEBUKO EN DIRECTION DU CENTRE URBAIN DE GITEGA. ILS Y ONT PILLE TOUS LES MEDICAMENTS QU'ILS ONT TROUVES.

AU COURS DE LA NUIT SUIVANTE (DU 16 AU 17 JANVIER 2000), LES MEMES TERRORISTES-GENOCIDAIRES SONT REVENUS ET ONT COMPLETEMENT INCENDIE LE CENTRE DE SANTE DE MARAMVYA QU'ILS AVAIENT PILLE LA VEILLE. ILS ONT TENTE D'ATTAQUER ENCORE UNE FOIS LE CAMP DE DEPLACES DE MWARO-NGUNDU MAIS LES FORCES DE L'ORDRE, AUX AGUETS, LES ONT REPOUSSES. SELON LA MEME SOURCE, AUCUN MOUVEMENT ANORMAL VENANT D'AUTRES PROVINCES N'ETAIT VISIBLE CES DERNIERS JOURS. CE QUI LAISSE A PENSER QUE LES GENS QUI ONT ATTAQUE MAKEBUKO HIER ET AVANT HIER SONT HEBERGES PAR DES GENS DE LA MEME COMMUNE. IL SEMBLE, EN EFFET, SELON DES INFORMATIONS DONT DISPOSE LA POLICE, QUE LES TERRORISTES-GENOCIDAIRES ORIGINAIRES DE GITEGA POURCHASSES DANS LES PROVINCES DE RUTANA ET RUYIGI SONT REVENUS CHEZ EUX MAIS NE SE SONT PAS PRESENTES AUX AUTORITES. CE SONT EUX QUI SERAIENT A L'ORIGINE DE CES ATTAQUES REPETITIVES.
 

BURUNDI - MEDIA.

LE DIRECTEUR DE LA RADIO CCIB - FM+ DANS LE COLLIMATEUR DE LA POLICE.

BUJUMBURA, LE 17 JANVIER 2000 (NET PRESS). LE DIRECTEUR DE LA RADIO PRIVEE CCIB - FM +, M. JEAN JACQUES NTAMAGARA SUBIT DES TRACASSERIES POLICIERES DEPUIS HIER 16 JANVIER 2000. IL A ETE INTERPELLE A LA POLICE DE SECURITE PUBLIQUE ET N'A ETE RELACHE QU'A 18 HEURES ET IL S'EST ENCORE UNE FOIS PRESENTE CE MATIN A LA PSP. LES INFORMATIONS RECUEILLIES AUPRES DE LA CCIB INDIQUENT QU'IL AVAIT UN COMMUNIQUE DU STUB QU'IL A DIFFUSE SUR LES ONDES DE SA RADIO.

BURUNDI - PARTI POLITIQUE.

LE BUREAU EXECUTIF DE L'UPRONA - AILE RUKINGAMA - FAIT LE POINT SUR LA SITUATION EN COURS.

BUJUMBURA, LE 17 JANVIER 2000 (NET PRESS). LE BUREAU EXECUTIF S'EST REUNI CE SAMEDI 16 JANVIER 2000 COMME IL LE FAIT CHAQUE SEMAINE ET A ANALYSE DEUX POINTS A SAVOIR "LE REMANIEMENT MINISTERIEL" ET "L'APPEL A LA GREVE PAR CERTAINS RESPONSABLES SYNDICAUX".

CONCERNANT LE REMANIEMENT DU GOUVERNEMENT, CE PARTI EN PREND ACTE MAIS DEMANDE AU NOUVEAU GOUVERNEMENT UNE GRANDE PERFORMANCE DANS TROIS DOMAINES PARTICULIERS A SAVOIR LA MOBILISATION POUR LA PRODUCTION, L'ORGANISATION DE LA DISTRIBUTION DES PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE ET LA REPRESSION SYSTEMATIQUE DE TOUTES LES MALVERSATIONS.

S'AGISSANT DE LA GREVE, L'UPRONA DE RUKINGAMA RECONNAIT QUE LES SALARIES VIVENT DES CONDITIONS DIFFICILES, DE MEME QUE LE RESTE DE LA POPULATION. IL SALUE LES RECENTES MESURES DU GOUVERNEMENT D'EXONERATION DES BAS SALAIRES, DE DETAXATION DES MEDICAMENTS ET DES MATERIELS SCOLAIRES ET DE REPRESSION DES SPECULATEURS. CE PARTI INVITE LE GOUVERNEMENT ET TOUS LES PARTENAIRES A APPROFONDIR LE DIALOGUE SOCIAL ET CONDAMNE PAR LA MEME OCCASION L'ABSENCE DES SYNDICATS AU FORUM DES NEGOCIATIONS AVEC LE GOUVERNEMENT AINSI QUE LE BOYCOTTAGE DES MEDIA AU PROFIT DES TRACTS, DES PRESSIONS CLANDESTINES ET DE L'INTIMIDATION EXERCEES SUR LES SALARIES ET LA POPULATION. IL SE DESOLIDARISE DE CERTAINES ORGANISATIONS ET ACTEURS POLITIQUES QUI S'ABRITENT DERRIERE LES SYNDICATS POUR UTILISER LA POPULATION DANS LEURS PROJETS DE SUBVERSION ET DE DESTABILISATION. POUR CE PARTI, LES CONCEPTEURS DE TELS PROJETS ENTRENT DANS UNE ALLIANCE OBJECTIVE AVEC L'ENNEMI. CE PARTI CONCLUT EN INVITANT LES SALARIES A REFUSER DE SERVIR LA CAUSE DE L'ENNEMI, A REFUSER L'AVENTURE...TOUT EN INVITANT LES DIRIGEANTS DE BONNE FOI A REPRENDRE LE DIALOGUE AU LIEU DE LANCER DES ULTIMATUM. IL DEMANDE ENFIN AU GOUVERNEMENT DE SECURISER LES LIEUX DE TRAVAIL ET DE REDOUBLER D'EFFORTS DANS LA LUTTE CONTRE LA SPECULATION ET LES MALVERSATIONS ECONOMIQUES POUR AMELIORER LA CONDITION DES TRAVAILLEURS ET DE TOUTE LA POPULATION.
 
 

NECROLOGIE.
 
 

LA MAISON DE LA PRESSE DU BURUNDI PERD UN DE SES ADMINISTRATEURS.

IL S'APPELLE DAMAS BARUTWANAYO, JOURNALISTE AUX PUBLICATIONS DES PRESSES BURUNDAISES, ADMINISTRATEUR DE LA MAISON DE LA PRESSE DU BURUNDI CHARGE DE LA DISCIPLINE ET DES PROCES-VERBAUX. IL S'EST ETEINT HIER 16 JANVIER A LA MI-JOURNEE A L'HOPITAL ROI KHALED. SON ENTERREMENT EST PREVU DEMAIN 18 JANVIER A 10 HEURES AU CIMETIERE DE MPANDA.