BURUNDI-NEGOCIATIONS.

BILAN MITIGE DU 9E ROUND DES POURPARLERS D'ARUSHA.

BUJUMBURA, LE 6 MARS 2000(NET PRESS). AU LENDEMAIN DU RETOUR DES NEGOCIATEURS D'ARUSHA, LA REDACTION A VOULU SAVOIR L'APPRECIATION DES NEGOCIATEURS SUR L'ETAT D'AVANCEMENT DES NEGOCIATIONS INTER-BURUNDAISES.
POUR M. AUGUSTIN NZOJIBWAMI, PRESIDENT DE L'AILE DU FRODEBU PROCHE DU POUVOIR, LES NEGOCIATIONS N'AVANCENT PAS PUISQU'"ON NE SAIT PAS VERS OU ON VA". LE GRAND PROBLEME RESTE SELON LUI LA GUERRE QUI CONTINUE, ET IL FAUDRAIT POUR ARRIVER A BON PORT CHANGER DE METHODOLOGIE ET NEGOCIER AVANT TOUT UN CESSEZ-LE-FEU. IL FAUDRAIT ENSUITE ENGAGER DES NEGOCIATIONS POUR L'INSTAURATION D'UN ETAT DE DROIT ET LA TRANSITION PERMETTANT D'Y PARVENIR. M. NZOJIBWAMI RECOMMANDE AU MEDIATEUR DE DECELERER LES NEGOCIATIONS INTER-BURUNDAISES D'ARUSHA POUR ACCELERER DU COTE DES RENCONTRES DIRECTES AVEC LA REBELLION. SELON TOUJOURS M. NZOJIBWAMI, ON NE VA VERS NULLE PART TANT QUE LES REPRESENTANTS DE CETTE DERNIERE NE SONT PAS ASSOCIES AUX POURPARLERS. A CE SUJET, IL A RAPPELE QU'UN CESSEZ-LE-FEU NEGOCIE ENTRE LE GOUVERNEMENT, LE CNDD DE NYANGOMA, LE FROLINA DE KARUMBA ET LE PALIPEHUTU DE KARATASI, SIGNE LE 21 JUIN 1998 N'A ETE D'AUCUN EFFET PARCE QUE CES MOUVEMENTS NE CONTROLENT PAS LES COMBATTANTS SUR LE TERRAIN.
POUR SA PART, L'ANCIEN PRESIDENT SYLVESTRE NTIBANTUNGANYA, MEMBRE DE L'AILE DURE (MINANI) DU FRODEBU CONSIDERE QUE DES PAS TRES IMPORTANTS ONT ETE FRANCHIS DANS LES NEGOCIATIONS D'ARUSHA "CONTRAIREMENT A CE QUE VEULENT FAIRE CROIRE CERTAINES PERSONNES". POUR PREUVE, IL A PRECISE QUE LA PREMIERE ET LA QUATRIEME COMMISSIONS QUI ETUDIENT RESPECTIVEMENT LA NATURE DU CONFLIT BURUNDAIS ET LES QUESTIONS ECONOMIQUES ET SOCIALES (REHABILITATION ET REINSTALLATION DES DEPLACES ET DES REFUGIES) SONT PRESQUE A LA FIN DE LEURS TRAVAUX. IL NE RESTE PLUS AUX CHEFS DE DELEGATION QUE DE FAIRE DES AMENDEMENTS AUX PROJETS DE PROTOCOLES D'ACCORDS PRESENTES PAR LES BUREAUX DE CES DEUX COMMISSIONS. NEANMOINS, NOUS A PRECISE L'ANCIEN CHEF DE L'ETAT, LA QUESTION DES TERRES SE POSE AVEC ACQUITE DANS LA QUATRIEME COMMISSION. CONCERNANT LA PREMIERE COMMISSION, LA QUESTION D'AMNISTIE QUI CONSTITUE TOUJOURS UNE PIERRE D'ACHOPPEMENT VA ETRE ETUDIE DANS LE DOUBLE CADRE DE LA COMMISSION INTERNATIONALE D'ENQUETE ET DE LA COMMISSION NATIONALE "VERITE ET RECONCILIATION".
POUR CE QUI EST DES DERNIERES DECLARATIONS DE NELSON MANDELA QUI A INDIQUE QU'IL POURRAIT SE RETIRER DE SON POSTE DE FACILITATEUR DANS LE CONFLIT BURUNDAIS, M. NTIBANTUNGANYA ESTIME QU'IL S'AGIT LA D'UN MESSAGE ENVOYE AUX BURUNDAIS. SELON LUI, MANDELA A VOULU DIRE : "VOUS BURUNDAIS, SACHEZ QUE VOTRE PAYS NE SERA SAUVE QUE PAR VOUS-MEMES ! NOUS, NOUS NE SOMMES LA QUE POUR VOUS EPAULER". L'ANCIEN PRESIDENT SUD-AFRICAIN AURAIT ETE DECU PAR "DES ATTITUDES DE QUELQUES PERSONNES" QUE M. NTIBANTUNGANYA N'A PAS VOULU CITER. POUR SA PART, M. NZOJIBWAMI ESTIME QU'IL FAUT PRENDRE CES DECLARATIONS TRES AU SERIEUX PARCE QUE MANDELA NE VEUT PAS TERMINER SA VIE NI SA CARRIERE SUR UN ECHEC.

BURUNDI- NEGOCIATIONS

LE PRESIDENT NTIBANTUNGANYA ACCUEILLI EN GRANDE POMPE PAR DES ELEMENTS DU PARENA.

BUJUMBURA, LE 6 MARS 2000(NET PRESS). LES NEGOCIATEURS D'ARUSHA SONT RENTRES AVANT-HIER. LA VEDETTE DU JOUR A ETE L'EX-PRESIDENT DU BURUNDI, M. SYLVESTRE NTIBANTUNGANYA QUI A ETE ACCUEILLI EN VERITABLE ROI PAR SES MILITANTS ET CEUX DU PARENA. DES VISAGES SE FAISAIENT REMARQUER A LA SORTIE DE L'AEROPORT DE BUJUMBURA. LES ACCOLLADES ET DES CRIS DE JOIE ETAIENT ECHANGES. ENSUITE LA FOULE DOMINEE PAR DES ELEMENTS DU PARENA EST MONTEE A BORD DES BUS QUI LES AVAIENT AMENES A L'AEROPORT ET ELLE EST RENTREE TRES ENTHOUSIASTE. M. NTIBANTUNGANYA CONTACTE PAR LA REDACTION A EFFECTIVEMENT RECONNU QUE L'ACCUEIL ETAIT TRIOMPHAL ET A FAIT REMARQUER QUE C'EST "LA CONSECRATION D'UNE ALLIANCE POUR LA PAIX ET NON D'UNE ALLIANCE ENTRE LE FRODEBU ET LE PARENA" . ET D'AJOUTER QU'IL SE FELICITE QU'IL Y AIT DES GENS QUI REGARDENT DESORMAIS L'AVENIR PLUTOT QUE LE PASSE.

BURUNDI- ECONOMIE

ENTRE LES PETROLIERS TRADITIONNELS ET LES PETROLIERS "HORS NORMES": UN JEU D'INTERETS QUI NOURRIT UNE CONCURRENCE FAROUCHE.

BUJUMBURA, LE 6 MARS 2000(NET PRESS). LES PETROLIERS CLASSIQUES OU TRADITIONNELS SE VOIENT DEVANCES PAR LES JEUNES SOCIETES PETROLIERES DITES "HORS NORMES" ET S'EN REMETTENT A UNE CERTAINE LOI QUI EXIGE LA POSSESSION DE STATIONS SERVICES POUR AVOIR UNE LICENCE D'IMPORTATION DE CARBURANT. POUR LES JEUNES SOCIETES REAGISSANT A LA NON VALIDATION DE LEURS LICENCES, EN JUILLET 1999, LE CRITERE DE POSSESSION DE STATIONS SERVICES COMPROMET "L'APPROVISIONNEMENT DANS LES MEILLEURES CONDITIONS DES PRIX". ELLES AJOUTENT QUE CES NOUVELLES SOCIETES ONT FAIT CHUTER LES PRIX A L'IMPORTATION PAR RAPPORT "AUX PRATIQUES TRADITIONNELLES DES SOCIETES PETROLIERES TRADITIONNELLES". MAIS LA BRB AVAIT REPONDU A LA MEME PERIODE ( LETTRE DU 16 AOUT 1999) QUE "L'OCTROI DES DIP (LICENCE D'IMPORTATION) DES PRODUITS PETROLIERS AUX IMPORTATEURS QUI POSSEDENT DES STATIONS A ETE DICTE PAR LE SOUCI D'ASSURER LA DISPONIBILITE IMMEDIATE DE CE PRODUIT STRATEGIQUE SUR LES STATIONS EN VUE D'ERADIQUER LA PENURIE". CELA N'EST PAS CONVAINCANT, A REVELE A LA REDACTION UN PETROLIER NON TRADITIONNEL EN AJOUTANT QUE MEME AVANT LA NAISSANCE DES JEUNES SOCIETES PETROLIERES (ELLES SONT NEES SOUS L'EMBARGO), DES SOCIETES IMPORTAIENT LE CARBURANT AVANT DE MONTER LEURS PROPRES STATIONS QU'ELLES CONSTRUISAIENT QUELQUES ANNEES PLUS TARD.
LES JEUNES SOCIETES PETROLIERES AVAIENT INDIQUE AU GOUVERNEUR DE LA BRB QUE PARMI LES SOCIETES TRADITIONNELLES, IL Y EN AVAIT QUI N'AVAIENT PLUS LA CAPACITE FINANCIERE POUR IMPORTER ET QU'ELLES ETAIENT OBLIGEES DE S'APPROVISIONNER CHEZ LES JEUNES. ELLES ONT AUSSI FAIT OBSERVER QUE PENDANT LA PERIODE DURE DE L'EMBARGO, "CE NE SONT PAS LES SOCIETES PETROLIERES TRADITIONNELLES QUI ONT BRILLE D'INITIATIVES POUR DESENCLAVER LE PAYS, MAIS BEL ET BIEN LES SOCIETES PETROLIERES NOUVELLES".
UN PETROLIER CLASSIQUE A FAIT REMARQUER QUE CELA EST DU AUX NOMBREUSES CHARGES LIEES A L'INVESTISSEMENT DANS LA CONSTRUCTION DES STATIONS. ET D'AJOUTER QU'ON EST OBLIGE D'ENTRER EN NEGOCIATION AVEC LES JEUNES SOCIETES CAR, ELLES DEVIENNENT DES INTERMEDIAIRES QUI, FINALEMENT N'ONT PAS D'ENGAGEMENT IMPORTANT.
LA BANQUE CENTRALE A RASSURE VAGUEMENT LES JEUNES SOCIETES ET DEPUIS AOUT 1999, ELLES N'ONT PLUS CONNU DE DIFFICULTES D'IMPORTATION. DES SOCIETES TRADITIONNELLES SERAIENT EN MAUVAISE SITUATION PAR RAPPORT AUX JEUNES SOCIETES PETROLIERES.