Kayanza, le 4 novembre 2022 (Net Press) . Des informations en provenance de Kayanza, au Nord du pays, rapportent que deux champs de cultures de maïs ont été détruits hier par des gens qui n’ont pas encore été identifiés. Selon toujours des sources fiables, les champs appartenaient au chef de colline Munini, dans la commune de Gatara, dans cette entité provinciale.
Il semble que les conflits familiaux seraient à la base de cette destruction méchante, mais l’on nous dit qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les auteurs de ce crime. On croyait que cette pratique est révolue car cela faisait un temps suffisant qu’on n’entend plus de telles pratiques dans notre pays.
Pour rappel, il y a quelques années, des malfaiteurs détruisaient sciemment des champs de différentes cultures jusqu’à franchir le Rubicon, en détruisant un champ d’ananas appartenant au président de la République, feu Pierre Nkurunziza. Il y a eu également la destruction méchante de la culture de stevia, un projet qui n’a plus avancé.
Pour le moment, les gens croyaient que cette pratique a été abandonnée, mais l’opinion est désolée d’apprendre qu’elle refait surface. Le propriétaire des champs de cultures demande à la justice de rechercher les coupables et de les punir de façon exemplaire car il escomptait tirer un profit certain de la récolte de ces deux champs. J.M.
Burundi – Eac – Sécurité
Vers le sommet extraordinaire des chefs d’Etat à Bujumbura
Bujumbura, le 4 novembre 2022 (Net Press) . En date du 2 novembre 2022, la rédaction annonçait que le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, en même temps président en exercice du sommet des chefs d’Etat de l’Eac, s’est entretenu au téléphone avec ses homologues de la région en vue d’harmoniser les points de vue sur les moyens de gérer la crise sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo.
Il devrait y avoir une réunion des chefs de forces de défenses des pays membres suivie d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat. Les informations qui commencent à filtrer indiquent que ce sommet pourrait avoir lieu à Bujumbura en date du 21 novembre 2022. Celui-ci pourrait également voir la participation du président rwandais, Paul Kagame, dans notre pays.
Au cas où l’information serait avérée, ce serait un pas important dans le réchauffement des relations rwando-burundaises qui sont en souffrance depuis plus de 7 ans. L’on rappelle que depuis la crise politico-sécuritaire déclenchée en 2015, le Burundi a toujours accusé le Rwanda d’héberger les putschistes de 2015 et a toujours demandé leur extradition, ce que Kigali n’a pas encore fait.
Il l’accusait aussi d’entraîner des groupes dont l’objectif est d’attaquer le Burundi, une version que Kigali a toujours démentie. Par contre, ce dernier soupçonnait le Burundi de travailler avec des Interahamwe de triste mémoire, qui ont participé dans le génocide des Tutsi au Rwanda. Après l’avènement d’Evariste Ndayishimiye, les deux pays tentent de se rapprocher même s’il reste quelques pas à franchir.
Quant à la sécurité à l’Est de la République démocratique du Congo, nous apprenons que le M23 se rapproche dangereusement de la ville de Goma, qui est la capitale du Nord-Kivu. Des informations qui circulent sur les réseaux sociaux indiquent d’ailleurs que le gouverneur militaire du Nord-Kivu aurait quitté Goma pour se cacher à Bukavu en raison de l’avancée du M23. Le futur sommet extraordinaire a du pain sur la planche. D.N.
Burundi – Justice
Détenu pour détournement et vente illicite des engrais chimiques
Rutana, le 4 novembre 2022 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches du 1er novembre, la rédaction a fait part d’un homme en détention malgré son influence au sein du parti présidentiel. L’homme en question s’appelle Nestor Nibigira connu sous le sobriquet de Butisi. Il avait été arrêté le 24 octobre dernier au terme d’une fouille-perquisition de la police chez lui, dans la commune de Giharo, de la province de Rutana, au Sud-est du pays.
La police y avait trouvé 35 sacs d’engrais chimiques, 17 sacs de sucre et 9 bidons de boisson prohibée. Après sa comparution ce 2 novembre devant la chambre de conseil du tribunal de grande instance de Rutana, celle-ci avait décidé de le maintenir en détention. Puis son procès a été vite organisé si bien qu’il a écopé d’une peine de prison pour toute une année, avec une amende de 2,5 millions de nos francs.
Nestor Nibigira alias Butisi, un commerçant très influent au sein du parti de l’Aigle, a été condamné pour détournement et vente illicite des engrais chimiques. Toujours dans la rubrique de la justice, nous apprenons que trois hommes ont été arrêtés et emprisonnés dans la province de Muyinga, au Nord-est du pays, pour avoir tenté de vendre du haricot dans la Tanzanie voisine. Une interdiction formelle de vendre ce produit à l’étranger avait été décidée quelques semaines plus tôt. Ch.N.
Burundi – Transport
Vers la fin de la récréation dans le transport rémunéré des personnes
Bujumbura, le 4 novembre 2022 (Net Press) . Nous apprenons que le Burundi est sur le point d’utiliser les cartes GPS pour le contrôle et la localisation des mouvements des véhicules et des motos à travers tout le pays. Le recrutement des agents a déjà été effectué et il reste que ceux qui ont été retenus regagnent leurs postes d’attache.
Ils estiment que les chauffeurs de taxis ou de motos ne fixeront plus leurs prix comme ils l’entendent car il y aura des compteurs automatiques. De cette manière, il n’y aura donc plus de discussions entre le chauffeur et le client. D’après ces mêmes agents, il semble que ce système sera également étendu aux véhicules de l’Etat.
Selon leurs explications, il y a des chauffeurs qui vident les réservoirs des véhicules et trichent sur le nombre de kilomètres parcourus par le chauffeur. Ce sera donc la fin de la récréation pour tous ceux qui étaient habitués à cette gymnastique. Selon toujours nos interlocuteurs, les chauffeurs sont au courant de ce projet qu’ils ont mal accueilli. J.M.
Burundi - Education
L’Ecole Indépendante de Bujumbura jubile, selon le journal La Voix de l’Enseignant
Bujumbura, le 4 novembre 2022 (Net Press). Ce lundi 27 Octobre 2022, l’Ecole Indépendante a organisé des cérémonies marquant le lancement de l’année jubilaire. L’Ecole Indépendante, la première école privée au Burundi va fêter son jubilée d’or en 2023. Les cérémonies marquant la semaine jubilaire ont été lancées l’après-midi de ce lundi 28 octobre 2022. L’école a déjà formé plusieurs milliers de jeunes dont 1138 admis à suivre des formations au niveau universitaire.
Dans un autre contexte, notre confrère fait savoir que les réfugiés burundais n’auront plus droit aux examens nationaux. C’est une déclaration du Ministre en charge de l’Education, Dr François Havyarimana lors de la présentation du bilan du 1er trimestre ce lundi 31 octobre 2022. Selon le ministre, le Burundi est paisible, il faut que ces réfugiés rentrent pour suivre la formation au pays.
En effet, pour lui, à part la paix et la tranquillité que connaît le pays, il y a d’autres raisons qui empêchent que le ministère aille administrer des examens de fin de cycle à ces enfants des réfugiés burundais en Tanzanie. La raison majeure est que « pour qu’il y ait évaluation, il faut que les services du ministère suivent la dispense de programmes ».
Or, selon toujours le ministre, le ministère n’a pas les moyens pour s’y rendre. Le patron du système éducatif burundais propose aux enfants de ces réfugiés qui ne veulent pas rentrer et suivre la formation au pays « de suivre le système éducatif de leur pays d’accueil ». Le jour où ils rentreront au pays ils pourront demander une équivalence de diplôme ».
Pour rappel, les nouveaux lots de réfugiés burundais sont actuellement majoritaires en Tanzanie, au Rwanda, en Uganda, en République démocratique du Congo et au Kenya. Ils ont fui vers ces pays en 2015 lors des manifestations contre le 3ème mandat.
Enfin, le cours de TIC est une bête noire dans l’enseignement général et pédagogique. Le cours des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) reste théorique dans la plupart des écoles. Un grand problème auquel les enseignants font face est le manque de formation pour les enseignants, le manque d’outils informatique et le manque de courant électrique dans la plupart des écoles. Enseigner dans ses conditions devient un leurre. D.N.
Burundi – Rdc – Politique – Sécurité
« Le ministre de la défense auditionné au parlement sur l’avancée du M23 », dixit Rfi
Kinshasa, le 4 novembre 2022 (Net Press). Alors que les déplacés affluent, fuyant les affrontements entre l’armée et le M23, une délégation mixte gouvernement-parlement est arrivée jeudi 3 novembre à Goma pour une mission « humanitaire ». Avant d’entrer dans la région, le ministre de la défense, Gilbert Kabanda Kurhenga, a été soumis à une audition devant les commissions de défense et sécurité de l’assemblée nationale et du sénat.
Après plus de cinq heures de séance, une trentaine d’interventions ont été enregistrées. Les députés et sénateurs voulaient connaître les raisons des récentes défaites de l’armée face au M23.
Souffrance
« La population de l’est souffre depuis très longtemps. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation de guerre. La rencontre avec le ministre de la défense, c’est pour montrer qu’il y a un œil, un œil du parlement », commence Bertin Mubonzi, le président de la commission défense et sécurité de l’assemblée nationale.
Des questions ont aussi été portées sur le calendrier de déploiement de la force régionale de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Est. Le ministre de la défense a promis d’apporter des réponses à toutes ces questions au retour de sa mission au Nord-Kivu.
Il a aussi insisté sur la détermination des autorités : « Le gouvernement fera tout, je dis bien qu’il fera tout pour que nous puissions récupérer rapidement les espaces conquis par l’ennemi. Le gouvernement fera tout pour récupérer rapidement, avec un grand R », a-t-il insisté.
Missions
Si le ministre donne des assurances sur la reprise de la zone, les parlementaires, eux, comptent déployer une mission pour s’assurer que les fonds alloués à la défense depuis 2020 ont bien été utilisés dans ce but. Les parlementaires vont aussi organiser une mission dans les provinces de l’est du pays. Ch.N.