Tunis, le 17 novembre 2022 (Net Press) . Selon des informations émanant du cabinet civil de la présidence de la République, plus précisément du bureau chargé de l’information, de la communication et du porte-parolat, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, prend l’avion ce 17 novembre à destination de Djerba, en Tunisie.
Le même communiqué informe qu’il va prendre part aux travaux du 18ème sommet de la Francophonie, a mentionné Alain Diomède Nzeyimana, chef de ce bureau et porte-parole du président Ndayishimiye.
Le chef de l’Etat doit avoir un agenda très chargé ces jours-ci car après le sommet de la francophonie, il devra présider celui des pays membres de la communauté de l’Afrique de l’Est relatif à la sécurité à l’Est de la République démocratique du Congo, qui devrait se tenir au début de la semaine prochaine. J.M.
Burundi – Ouganda – Sécurité
Le banditisme augmente d’un cran au camp des réfugiés de Nakivale en Ouganda
Nakivale, le 17 novembre 2022 (Net Press) . Des informations en provenance de Nakivale, en Ouganda où se trouve un camp de réfugiés, dont des Burundais, rapportent que des vols de vivres, de vêtements et d’ustenciles de cuisine devient inquiétant, surtout dans les zones habitées par les réfugiés burundais, qui appellent au secours.
Pas plus tard que ce lundi 14 novembre, des inconnus se sont introduit dans la zone, ont troué un mur d’une boutique et ont volé tout ce qu’ils ont pu prendre. Il semble qu’il y a des groupes de voleurs organisés dans ce camp qui deviennent de plus en plus forts et difficiles à démanteler car ils développent de nouvelle stratégies de vol.
Selon toujours des sources d’informations du camp des réfugiés, cette pratique serait liée à la famine et à la diminution de la ration alimentaire au camp de réfugiés. Les Burundais déplorent d’une part que rien n’est fait pour les protéger et ensuite que ce sont eux qui sont les plus ciblés alors qu’il y a plusieurs nationalités de réfugiés.
Par ailleurs, ils indiquent qu’une fois que ces bandits sont attrapés, ils sont vite relâchés par la police locale, ce qui laisse croire à une implication présumée de cette police ou alors à une corruption de la part de ces voleurs. Au regard de ce qui s’y passe, les réfugiés s’organisent pour monter la garde eux-mêmes. D.N.
Burundi – Politique
Le secrétaire général du Cndd-Fdd, sur le point de regagner la FIFA ?
Bujumbura, le 17 novembre 2022 (Net Press). C’est la question qui revient sur toutes les lèvres même s’il n’y a pas encore eu d’informations officielles à ce propos. En effet, des sources non encore confirmées, le secrétaire général du parti de l’Aigle, Révérien Ndikuriyo, serait sur le point de donner sa démission à ce poste pour regagner ensuite la fédération internationale de football, FIFA.
L’on se souviendra qu’il a été pendant de longues années président de la fédération burundaise de football. Des informations dignes de foi indiquent que quand bien même il n’est plus à la tête de la FFB, il a gardé le pied dedans, d’où il maîtrise plus que quiconque les méandres du monde du ballon rond.
Pour le moment, rien ne filtre au sein de la mouvance présidentielle et toute personne que l’on contacte à ce propos indique qu’il y aurait un projet de congrès extraordinaire du Cndd-Fdd à une date qui n’est pas encore connue, avec un agenda non encore dévoilé. Ch.N.
Burundi – Politique
L’assemblée nationale vient d’élire le troisième Ombudsman du pays
Bujumbura, le 17 novembre 2022 (Net Press). Nous apprenons que l’assemblée nationale vient d’élire Aimée Laurentine Kanyana comme troisième Ombudsman du Burundi après feu Hassan Rukara et Edouard Nduwimana. Celui-ci et la nouvelle élue ont un dénominateur commun, celui d’avoir dirigé le ministère de la justice de par le passé.
Elle est la première femme à accéder à ce poste depuis sa création et elle a été approuvée par 109 voix sur 120 députés qui étaient présents à l’hémicycle de Kigobe. Elle a été préférée par rapport à un certain Désiré Mazimpaka, Jean Samandari et Evrard Giswaswa, tous membres du parti présidentiel le Cndd-Fdd.
Alors qu’elle était ministre de la justice et garde des sceaux, elle s’était rendue à Genève en Suisse où les Nations unies allaient se pencher sur les questions des droits de l’homme au Burundi. Des membres de la société civile en exil l’y avaient dévancée et elle avait pris soin d’éviter cette rencontre. De retour au Burundi, elle avait donné d’autres motifs de sa non-participation à la réunion.
Elle vient de remplacer à ce poste Edouard Nduwimana, qui a été également ministre de la justice comme déjà mentionné. Celui-ci, au terme d’une conférence de presse avec les journalistes ce 15 novembre, il s’était octroyé la note de 95% au regard de ses réalisations à la tête de cette institution pendant 6 ans.
Une certaine opinion estime qu’il n’a pas été humble en se donnant une telle note car, selon elle, il a été à l’origine des divisions des partis politiques, surtout de l’opposition, quand il était encore au gouvernement. En d’autres termes, il a été satisfaisant pour le compte de sa formation politique et non pour le pays. J.M.
Burundi – Communication
La conseil national de la communication fait un clin d’œil aux médias
Bujumbura, le 17 novembre 2022 (Net Press) . Les directeurs des radios privées Bonesha et Isanganiro ont été convoqués par le conseil national de la communication, Cnc, pour s’expliquer sur des reportages qu’elles ont faits sur les conditions de vie des filles et des femmes travailleuses du sexe.
Selon une source proche du dossier, le Cnc a accusé ces deux radios d’avoir exagéré leurs informations sur ce sujet. Leurs patrons ont été obligés de s’expliquer, mais la même source indique que dossier sera clôturé en beauté car la mission du conseil est de réguler l’information et non de punir. D.N.
Burundi – Rdc – Sécurité
« A Goma, la population est anxieuse face au flou sur les combats », dixit Rfi
Goma, le 17 novembre 2022 (Net Press) . Dans l’est de la Rdc, Goma et ses alentours sont sous pression depuis que les combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 se sont rapprochés de la capitale provinciale. Les rebelles revendiquent dans un communiqué la prise de Kibumba, l’un des derniers verrous sécuritaires avant Goma. Ce que conteste l’armée congolaise qui affirme « contenir l’ennemi » dans la zone. A Goma, ce flou sur la ssituattion sécuritaire accentue l’anxiété dans la ville.
Après le mouvement de panique de mardi 15 novembre, les activités ont repris normalement à Goma mercredi. Le marché était ouvert, la circulation fluide et les étudiants ont même passé leur examen. Bref, en apparence, ce mercredi était une journée comme une autre. Pourtant, la peur est bien réelle et est dans toutes les têtes à Goma. Mercredi après-midi, alors qu’une rumeur sur l’avancée rapide des rebelles sur la ville se propageait, des coups de feu tirés en l’air ont provoqué une panique générale.
Cela a entraîné le déplacement de milliers de personnes, essentiellement des déplacés qui avaient déjà fui les affrontements entre la rébellion et l’armée congolaise et qui s’étaient réfugiés à Kanyaruchinya, une localité aux portes de la capitale provinciale.
L’on saura que de son côté, le facilitateur de la communauté est-africaine, l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta, après avoir quitté Kinshasa le lundi 14 novembre, a décidé de se rendre le lendemain dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Il a rencontré les déplacés qui ont fui la guerre menées par les rebelles du M23.
Il a déclaré craindre une catastrophe humanitaire dans le territoire de Nyiragongo qui regorge des milliers de déplacés, ce qui l’inquiète comme il l’a révélé car si rien n’est fait, les déplacés vont tout droit vers un drame humnaitaire. Ch.N.