Cibitoke, le 18 janvier 2023 (Net Press) . Des informations en provenance de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, rapportent que deux corps sans vie ont été découverts dans la matinée de ce 16 janvier sur la transversale 8, de la colline Cibitoke, dans la commune de Rugombo. La découverte macabre a été faite par des cultivateurs de coton qui s’en allaient dans leurs champs.
Les mêmes témoins, dont l’attention a été attirée par la présence de beaucoup de mouches, indiquent que les deux défunts étaient ligotés, d’où l’une des premières hypothèses est qu’ils ont été égorgés avant d’être jetés à cet endroit. L’information était plus plausible d’autant plus que personne dans les parages n’a déclaré avoir perdu un membre de la famille.
D’autre part, personne n’a été identifié parmi les hommes égorgés. C’est ainsi que les cultivateurs de coton ont alerté les militaires de la position tout proche de la localité de Karurama. De fil en aiguille, l’information est parvenue aux autorités communales qui ont dépêché un officier de police judiciaire sur place pour le constat.
Par après, des ordres d’inhumer ces personnes ont été donnés par les supérieurs hiérarchiques, ce qui a été fait à l’endroit où ils ont été découverts. Les populations locales sont inquiètes pour leur sécurité car ce n’est pas la première fois que de tels cas se présentent. Des informations concordantes précisent qu’au moins 19 personnes ont été tuées dans les environs pendant une période de deux mois seulement. J.M.
Burundi – Politique
Le torchon brûle au sein du conseil communal de Mukaza
Bujumbura, le 18 janvier 2023 (Net Press)
. L’impression est que le conflit entre les responsables du conseil communal de Mukaza, en mairie de Bujumbura, couve depuis bien longtemps même si la présidente dudit conseil et son vice-président, respectivement Anique Nsabimana et Jean-Bosco Bizindavyi, ont décidé de le porter à la connaissance de la mairie ce 16 janvier 2023.
En effet, dans un document adressé au maire de la ville de Bujumbura, Jimmy Hatungimana, les deux responsables du conseil communal accusent le secrétaire, en même temps administrateur de la commune de Mukaza, Rénovat Sindayihebura, d’être à la base de la paralysie du développement de cette entité communale.
Ils l’accusent de destituer les chefs de quartier sans la moindre information à l’endroit du conseil communal de Mukaza, par conséquent, sans son aval. Ils lui reprochent également de handicaper les activités en mettant en avant ses intérêts personnels et en dictant ce qui doit être à l’ordre du jour sans considérer les avis des autres membres du conseil.
Ils évoquent également les lamentations des populations de cette commune concernant les sociétés qui sont chargées de collecter les déchets de ménages. Les activités de la commune Mukaza semblent avoir été interrompues. Les deux responsables demandent au maire de la ville de débloquer la situation. De son côté, le seul commentaire de l’administrateur de la commune Mukaza, Renovat Sindayihebura, est « No comment ». D.N.
Burundi – Politique
Interdiction formelle de vente de produits vivriers en dehors de la province de Kirundo
Kirundo, le 18 janvier 2023 (Net Press).
Le gouverneur de la province de Kirundo, au Nord du pays, Albert Hatungimana, a pris la décision, en date du 14 janvier dernier, d’interdire la vente des produits vivriers en dehors de la province, sauf sur autorisation spéciale de autorités administratives à plusieurs échelons.
Les informations à la disposition de la rédaction indiquent que cette autorité provinciale a pris cette mesure dans le but de protéger la production agricole et de lutter contre le commerce frauduleux dans cette province frontalière avec le Rwanda au Nord. L’on se souviendra que plusieurs ressortissants de Kirundo, tout comme de Kayanza, sont souvent attrapés en essayant de porter frauduleusement leurs produits dans ce pays.
Dans la province voisine de Muyinga, au Nord-est du pays, une décision similaire a été prise pour des raisons tout-à-fait différentes de celles de Kirundo. En effet, une maladie non encore identifiée attaque les porcs dans la commune de Giteranyi, sur exactement 12 collines. Les autorités administratives interdisent le mouvement des porcs ainsi que leur abattage avant que la maladie ne soit diagnostiquée. Ch.N.
Burundi - Santé
Plus de 90 cas positifs de Covid-19 dans les écoles en province de Bururi
Bururi, le 18 janvier 2023 (Net Press)
. Quatre-vingt-douze cas positifs de Covid-19 ont été enregistrés dans les établissements scolaires de la province de Bururi, au Sud du pays, jusque ce mardi dans l’après-midi. Quarante-quatre cas de covid-19 ont été enregistrés au lycée de Rutovu, 35 cas au lycée de Rubanga, 8 cas au lycée de Bururi et 5 cas à l’école fondamentale de Rutovu.
L’information émane d’Antoine Sabiyumva, directeur provincial de l’éducation en province de Bururi, au Sud du pays. Il a indiqué que pour les élèves des établissements à régime d’internat, tous ces élèves atteints par le coronavirus sont en situation de confinement pour éviter des éventuelles contaminations.
Les parents sont préoccupés par cette situation et demandent au ministère de la santé à dépêcher des équipes dans cette province de Bururi pour soigner les malades et passer aussi au dépistage des autres élèves. Signalons qu’en province de Bururi, les mesures barrières n’étaient plus respectées, dont le port du masque et le lavage des mains. F.N.
Burundi – Rdc – Communication – Sécurité
Au moins trois journalistes blessés lors d’une attaque de la police des manifestants, déplore JED
Goma, le 18 janvier 2023 (Net Press)
. Merveille Kiro (Journaliste chez Blessing FM) , Ali Asanka Darius ( Correspondant de Voa ) et Héritier Munyafura (Correspondant AFP), tous journalistes à Goma, ont été blessés ce mercredi 18 Janvier 2023, par la police nationale congolaise, pendant qu’ils étaient en train de couvrir une marche dite pacifique, organisée par les mouvements citoyens.
Ces informations ont été confirmées par JED ou Journaliste en Danger, une organisation de défense des droits des journalistes en République démocratique du Congo. Elle est souvent en conflits avec les autorités de ce pays à qui elle accuse de violer souvent les droits des journalistes dans l’exercice de leur métier.
C’est devant l’entrée du bureau du Gouverneur que la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants que les trois journalistes ont été poursuivis quand ils échappaient aux tirs. Ils ont été blessés dans leur fuite par les éléments de la police dans les rues du quartier Himbi, les indexant.
Les mouvements citoyens ont manifesté contre la présence des forces de l´Afrique de l´Est qu’ils jugent d´être des complices du mouvement rebelle M 23. Ils exigent l´action offensive de la part des Fardc et s´opposent à l´entrée des forces du Sud Soudan tout en demandant aux troupes du Kenya, qu’ils qualifient de « touristes », de ne plus circuler.
Ils sont une vingtaine des journalistes, momentanément refugiés dans la parcelle de leur collègue située dans ce même quartier, en attendant le libre passage pour regagner leur rédaction. JED demande aux autorités d’assurer la sécurité de ces journalistes pour qu’ils regagnent leur lieu de travail. F.N.
Burundi – Brésil – Politique
« L’ex-président du Brésil Jair Bolsonaro admet avoir commis quelques erreurs à la maison », dixit France 24
Tallahassee, le 18 janvier 2023 (Net Press)
. L’ex-président brésilien Jair Bolsonaro a reconnu avoir commis « quelques erreurs à la maison » devant ses sympathisants aux Etats-Unis, selon une vidéo publiée lundi. L’ex-président d’extrême droite a aussi dit « déplorer » les saccages des lieux de pouvoir le 8 janvier dans son pays.
« Tout le monde commet quelques erreurs à la maison », y compris les membres du gouvernement, a confié lundi 16 janvier, l’ex-président du Brésil Jair Bolsonaro, expliquant que durant son mandat, « tous les jours étaient des lundis ». Ses propos ont été tenus devant des sympathisants aux Etats-Unis, selon une vidéo publiée par un média brésilien.
L’ancien dirigeant d’extrême droite a quitté le Brésil le 30 décembre, deux jours avant la passation avec son successeur de gauche Lula, qui l’a vaincu à l’élection présidentielle d’octobre. Dans l’extrait mis en ligne par le site d’information Metropoles, des partisans lui conseillaient de ne pas retourner au Brésil, où la Cour suprême l’a récemment inclus dans une enquête pour son rôle dans les saccages des lieux de pouvoir du 8 janvier.
Ce jour-là, des milliers de personnes identifiées comme des bolsonaristes ont envahi le siège de la présidence, le Congrès et la Cour suprême, refusant de reconnaître le résultat de l’élection. « Je déplore ce qui s’est passé », a dit Jair Bolsonaro, qualifiant ces événements d’« incroyables ». J.M.