Makamba, le 20 janvier 2023 (Net Press) . Un corps sans vie et en extrême décomposition a été découvert ce 18 janvier dans une maison au chef-lieu de la province de Makamba, au Sud du pays, rapportent des informations en provenance de cette entité provinciale. Les témoins indiquent avoir été attirés par une odeur nauséabonde qui se dégageait de cette maison.
Après cette découverte macabre, le défunt a été identifié. Il s’agit d’un ancien membre de l’armée burundaise qualifiée jadis de mono ethnique. Il est originaire de la zone de Bwiza, en mairie de Bujumbura, il travaillait dans un restaurant du chef-lieu de la province Makamba. Le seul inconnu : les circonstances de sa mort.
L’administration locale et l’Organisation de la Croix Rouge ont organisé son inhumation sur place. Il y a un mois, une découverte similaire avait été faite dans la commune de Nyanza-Lac, toujours dans la province de Makamba. Contrairement au premier cas, celui-ci n’a pas été identifié car il avait été décapité. J.M.
Burundi – Changement Climatique
Le ciel se fâche dans la province de Kayanza
Kayanza, le 20 janvier 2023 (Net Press). Nous apprenons que des pluies diluviennes mêlées de grêle se sont abattues sur la province de Kayanza, au Nord du pays, ce 19 janvier dans l’après-midi. Selon les premières informations, les communes de Gahombo et de Gatara ont été les plus touchées car plus ou moins 500 hectares de cultures ont été détruits.
La commune de Gahombo a vu au moins 200 hectares de maïs, de manioc, de banane, de patate douce et de café abîmés par ces pluies. Les autorités locales indiquent qu’elles ne savent pas à quel saint se vouer car le risque de la famine est réel. Elles demandent aux âmes charitables d’assister cette commune.
De son côté, la commune de Gatara a vu plus de 300 de ses hectares endommagés par ces intempéries. Parmi les biens détruits, il y a au moins trois maisons, dont deux églises de la place. Tout comme les responsables administratifs de la commune de Gahombo, ceux de Gatara demandent également une quelconque assistance de la part des bienfaiteurs car les dégâts sont énormes et la commune à elle seule ne saurait pas faire face à ces conséquences. D.N.
Burundi – Justice – Communication
Arrêté pour s’être exprimé dans des médias en exil
Mwaro, le 20 janvier 2023 (Net Press). Une personne vient de passer plus d’un mois en détention dans la province de Mwaro, au Centre du pays. Il a été arrêté par le service national des renseignements dans cette province et il est accusé de s’adresser régulièrement aux médias qui émettent à partir de l’étranger.
Cet homme rejette cette accusation et déplore que son téléphone portable ait été confisqué. Ses proches évoquent un montage de la part des services secrets et demandent sa libération en bonne et due forme. Les autorités provinciales affirment qu’elles organisent une enquête afin de s’enquérir des vrais motifs de sa détention.
De leur côté, les défenseurs des droits de l’homme disent ne pas comprendre qu’un tel fait soit à l’origine de la détention d’une personne. Dans le pays, plusieurs personnes s’expriment dans ces médias, que ce soit des hommes politiques, des acteurs de la société civile, voire des hommes d’église.
Emprisonner un citoyen uniquement parce qu’il a parlé aux médias en exil est tout simplement une mise en place d’une politique de deux poids deux mesures à l’endroit de la population burundaise. Ils exigent eux aussi la libération de cette personne qui est en détention depuis le 12 janvier et qui n’a jamais été présentée devant le juge de confirmation. Ch.N.
Burundi – Politique – Confessions Religieuses
Le parti présidentiel dans une croisade de prières…
Gitega, le 20 janvier 2023 (Net Press). Depuis hier, le parti Cndd-Fdd se trouve dans une croisade de prières dans la capitale politique Gitega. Les informations en provenance de cet endroit indiquent que la plupart des intervenants évoquent les relations entre le Bon Dieu et le leader dans la gestion de la chose publique.
Il semble que beaucoup de gens ont pris part à ces croisades qui doivent prendre fin ce samedi 21 janvier, toujours dans la capitale politique. L’on rappellera que ce dimanche, 22 janvier, il se tiendra, toujours dans la province de Gitega, un congrès ordinaire de ce parti. L’opinion burundaise attend impatiemment les conclusions de ce congrès. J.M.
Burundi – Economie – Opinion
« Il ne faut pas badiner avec le gouvernement actuel », dixit une opinion de Rumonge
Rumonge, le 20 janvier 2023 (Net Press). Cette opinion a été émise par des habitants de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, après la fermeture d’une dizaine de bars par le ministre ayant l’intérieur dans ses attributions, Martin Ninteretse, en date du 17 janvier dernier, alors qu’il était en visite dans cette province en compagnie de celle du commerce et de celui des finances.
Alors qu’ils étaient en réunion, des grognes relatives au non-respect des prix fixés par le gouvernement émanant des populations sont parvenues aux oreilles de ces autorités. Le ministre Ninteretse a immédiatement ordonné la fermeture de 12 bistrots, dont plusieurs d’entre eux sont gérés par des membres du parti présidentiel.
Cette mesure a été bien accueillie par les consommateurs des boissons de la Brarudi. Et de rappeler l’emprisonnement d’un responsable des jeunes du parti, un Imbonerakure, un certain Ulimwengu, qui avait défié la mesure prise par la premier ministre, Gervais Ndirakobuca, en visite à Rumonge et qui venait d’interdire la collecte illégale des fonds dans certains services de cette province. D.N.
Burundi - Enseignement
« Que les fonctionnaires ayant atteint l’âge de 60 ans se préparent à rentrer ! », dixit l’hebdomadaire La Voix de l’Enseignant
Bujumbura, le 20 janvier 2023 (Net Press). L’âge de la retraite est fixé à 60 ans. Les fonctionnaires qui atteignent l’âge de 60 ans doivent partir avec la promulgation de la nouvelle loi portant statut général des fonctionnaires.
L’organisme de gestion des pensions et risques professionnels (ONPR) risque d’être submergé par un nombre élevé de départs à la retraite car il y aura environ 4 mille alors qu’il avait l’habitude de gérer annuellement 300 départs à la retraite. L’on attend toujours la concrétisation de la promesse du président de la république de toucher au moins un salaire égal au dernier traitement.
Un autre sujet traité par notre confrère indique que le ministre recadre les administratifs scolaires à la base. Lors de ses tournées dans les provinces du pays, le ministre de l’Education Nationale et de la recherche scientifique crache la vérité envers les administratifs qui malmènent le personnel enseignant.
Il leur rappelle que le poste occupé n’est pas éternel. L’enseignant malmené peut remplacer d’un moment à l’autre son directeur. Il leur demande de se fier à la loi et au règlement en vigueur.
Par ailleurs, les diplômes obtenus en cours d’emploi sont acceptables à condition. Les enseignants ayant suivi de gré les formations en cours d’emploi ne pourront goûter aux fruits de leurs efforts qu’à condition : l’existence du profil recherché.
Le ministre François Havyarimana est catégorique. Mais les enseignants à qui on a refusé les diplômes regrettent que certains de leurs collègues ont eu le privilège de reconnaissance et revalorisation de leurs diplômes. Ils fustigent la politique de deux poids deux mesures.
Enfin, notre confrère nous fait savoir que le lycée technique d’alliance est une école en quête de meilleurs résultats. Ecole privée érigée en commune urbaine de Ntahangwa, dans la municipalité de Bujumbura, le Lycée Technique d’Alliance veut redorer son image d’antan.
Les résultats médiocres obtenus par les élèves du cycle 4 (7è, 8è et 9è) au courant du trimestre écoulé ne laissent indifférente personne. Tous les acteurs sont appelés à conjuguer leurs efforts pour gagner le pari. Ch.N.
Burundi – Rd Congo – Rwanda – Sécurité
« Kigali accuse Kinshasa de se retirer des processus de paix, les autorités congolaises démentent fermement », dixit Rfi
Kigali, le 20 janvier 2023 (Net Press). Dans un communiqué publié ce jeudi 19 janvier, le gouvernement rwandais affirme déplorer le retrait apparent de la République démocratique du Congo des processus de Luanda et de Nairobi. Une réponse à un premier communiqué de la Rdc publié la veille, qui accusait au contraire le groupe armé du M23 et Kigali de ne pas respecter le processus de paix.
D’un côté, la Rdc dénonce le non retrait du M23 à la date butoir du 15 janvier, affirme que le Rwanda ne respecte pas le processus de Luanda en continuant de soutenir les rebelles et demande à la communauté internationale de sanctionner Kigali et les dirigeants du groupe armé.
De l’autre, les autorités rwandaises disent déplorer le « retrait apparent de la Rdc des processus de paix ». Elles dénoncent une « lecture sélective du communiqué de Luanda » par Kinshasa, accusant le gouvernement congolais de fournir des armes et de combattre aux côtés des groupes armés illégaux, de recruter des mercenaires étrangers et d’ignorer la question du retour des réfugiés dans leurs pays d’origine.
« La Rdc est prête à toute éventualité et se défendra par tous les moyens », conclut Kinshasa dans son communiqué. Une déclaration qui, pour les autorités rwandaises, « ne peut être considérée que comme une menace d’attaque imminente ». J.M.