Dakar, le 23 janvier 2023 (Net Press). Selon des informations concordantes, le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, est attendu à Dakar, au Sénégal. Il devrait prendre demain 24 janvier son avion à destination de ce pays où il doit participer à un sommet de la banque mondiale.
La rédaction a contacté un Burundais de la diaspora vivant à Dakar qui a confirmé l’information. Pour lui, le Sénégal constitue le centre régional de rayonnement de l’Afrique de l’Ouest, si bien que la plupart des pays au monde entier ont déjà ouvert leurs ambassades au pays de Léopold Sedar Senghor.
Les éléments de la diaspora burundaise à Dakar voudraient qu’en marge de ce sommet, le président Ndayishimiye les rencontre car ils ont beaucoup de préoccupations à lui soumettre. Tout d’abord, ils ont créé une association de la diaspora burundaise et ils organisent souvent de rencontres sportives, d’où ils ont besoin d’un soutien.
En outre, ils souhaiteraient qu’un consulat du Burundi dans ce pays soit ouvert pour qu’il se mette à l’écoute de leurs doléances. En effet, la diaspora, composée de plus ou moins 70 personnes, sont essentiellement des étudiants. Certains sont sans bourses, d’autres ont leurs passeports périmés et d’autres encore ne parviennent pas à se trouver des tickets pour rentrer au pays.
Ce sont les problèmes majeurs auxquels ils sont confrontés et qu’ils voudraient soumettre au président de la République. Signalons que le président Ndayishimiye met en avant les Burundais de la diaspora qu’il rencontre souvent, que ce soit au Burundi ou à l’étranger, notamment lorsqu’il se déplace pour des fora internationaux. J.M.
Burundi – Sécurité
Violée avant d’être assassinée…
Cibitoke, le 23 janvier 2023 (Net Press). La victime s’appelait Daphrose Nizigiyimana, âgée de 41 ans. Elle a été découverte dans la matinée de ce dimanche 22 janvier, tout nue, sur la colline de Buhoro, dans la commune de Mabayi, de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Elle aurait été violée avant d’être assassinée, selon ceux qui ont vu le corps sans vie.
Sur le lieu du crime, il y avait une chaussette d’un présumé violeur qui a failli être lynché par la population locale n’eut été l’intervention énergique des forces de l’ordre. Le jeune homme est entre les mains de la police qui a déjà ouvert des enquêtes pour déterminer les circonstances de sa mort. Cette mère de quatre enfants avait vendu la bière de banane. D.N.
Burundi – Politique
Les grandes conclusions du congrès ordinaire du Cndd-Fdd : plus peur que de mal !
Gitega, le 23 janvier 2023 (Net Press). Alors que le public burundais, surtout celui de la capitale économique, avait paniqué sur d’éventuelles conclusions du congrès du parti Cndd-Fdd, surtout que même des diplomates avaient été invités, l’on se rend compte que finalement, ce n’était qu’un congrès ordinaire comme annoncé par la formation politique de l’Aigle.
Il fallait d’abord remplacer le secrétaire général adjoint du parti, Joseph Ntakarutimana, un Tutsi originaire de la province de Ngozi, au Nord du pays, devenu entretemps président de l’Eala. Il a été succédé par Cyriaque Nshimirimana, un Tutsi lui aussi de la province de Ruyigi, à l’Est du pays. Celui-ci était jusqu’à présent deuxième vice-président du sénat burundais.
D’autres mesures prises sont notamment la reconsidération des contrats signés et qui ne donnent aucun avantage au pays, la reformulation du fonctionnement du parti au pouvoir, des changements au niveau des instances du parti, du niveau national à l’échelon zonal ainsi que l’assistance aux personnes âgées, aux invalides et aux démunis. Ch.N.
Burundi – Agriculture - Economie
Plus de 1000 plants de palmier à huile saisis au port de Rumonge par la police
Rumonge, le 23 janvier 2023 (Net Press). Des plants de palmier à huile ont été saisis par la police au port de Rumonge, au Sud-ouest du pays, à la fin de la semaine passée, au moment où ces plants s’apprêtaient à être embarqués dans des pirogues pour aller être vendus en République démocratique du Congo.
Ces plants appartenaient à un multiplicateur des plants du nom d’Eraste Musavyimana de la zone de Kizuka, en commune de Rumonge et celui-ci voulait aller les vendre dans la presqu’île d’Ubwari, à l’Est de la République démocratique du Congo, selon des sources recueillies au port de Rumonge.
Les mêmes sources indiquent que ces plants de palmier à huile ont été saisis sur plainte de l’Office de l’huile de palme du Burundi qui indique que cette personne n’a pas eu l’autorisation de multiplier des plants de palmier à huile.
Christian Nkurunziza, directeur a.i de l’office de l’huile de palme, (OHP) en sigle, indique que la filière palmier à huile est gérée par cet office au Burundi, il indique qu’il y a risque qu’on vende des plants de palmier à huile de mauvaise qualité qui ne donneront pas de production. Cet office doit donner l’aval ou la permission à des multiplicateurs et il a l’obligation de les encadrer.
Ce multiplicateur demande qu’on lui remette ses plants, il indique que bon nombre d’agriculteurs ont besoin de plants de palmier à huile à planter. Signalons que le palmier à huile est cultivé aujourd’hui dans 44 communes du Burundi. Au moment où nous mettons sous presse, les plants ne lui étaient pas encore restitués. F.N
Burundi – Confessions Religieuses
Le monde catholique célèbre la journée internationale de la Parole de Dieu
Bujumbura, le 23 janvier 2023 (Net Press). En date du 30 septembre 2019, le pape François a institué le dimanche de la parole de Dieu, qui est depuis cette période célébré chaque année le 3ème dimanche du Temps Ordinaire. Pourquoi cette invitation à repenser la place de la Parole de Dieu lors de nos célébrations eucharistiques et dans notre vie de foi ?
D’une part, parce que cette Parole est un dialogue constant de Dieu avec son peuple, d’autre part, parce que dans la liturgie, nous sommes nourris selon deux modèles d’être du Christ : sa parole et son pain. Ces deux modes sont indissociables l’un de l’autre. Entendre, méditer, célébrer la Parole de Dieu est un prélude indispensable à la participation au repas eucharistique.
A la paroisse Regina Pacis de Kinindo, la messe de 10h45 a été débutée par une procession de tous les intervenants dans l’organisation d’une messe, y compris les lecteurs de la Parole de Dieu, qui étaient vraiment endimanchés. Des tenues blanches pour les dames et des costumes trois pièces tendant vers le noir pour les hommes, Bibles dans la main, ils occupaient deux rangées à eux seuls.
La messe a été concélébrée par trois prêtres, avec comme officiant principal le curé de cette paroisse, Agapit Nindorera, aux côtés d’un vicaire et d’un visiteur, l’abbé Norbert. Un des mouvements d’action catholique, Schoenstatt, une communauté catholique qui regroupe les laïcs et les consacrés, était de la partie.
L’ambiance était bon enfant et comme l’on doit s’y attendre, une homélie savamment préparée par le curé, - l’un des éminents prêtres de l’archevêché de Bujumbura -, a été dispensée aux fidèles qui suivaient la messe. A cette occasion, il y a eu enregistrement d’autres chrétiens qui voulaient entrer dans l’équipe des lecteurs de la Parole de Dieu. Ils doivent néanmoins parachever leur formation qui est toujours en cours.
L’on saura que ce dimanche de la Parole de Dieu est généralement célébré au moment où les croyants se trouvent dans une période de la semaine de l’unité des chrétiens. Ainsi, du 18 au 25 janvier 2023, les chrétiens implorent cette unité, d’où l’on enseigne que toute personne a droit à une considération sociale car on peut à tout moment avoir besoin de lui. J.M.