Bururi, le 13 février 2023 (Net Press) . Un corps sans vie d’un policier sexagénaire à la retraite a été retrouvé décapité dans le ruisseau de Myugaro, près du chef-lieu de la province de Bururi, au Sud du pays, très tôt ce matin. La police indique avoir ouvert une enquête.
Le corps sans vie d’un policier à la retraite du nom de Jean Niyonozigiye, âgé d’une soixantaine d’années, a été retrouve dans le ruisseau de Myugaro, près du chef-lieu de la province de Bururi, indiquent des sources administratives locales. Ce policier résidait sur la colline Mugozi, à 5 km de la ville de Bururi, précisent les mêmes sources.
Le corps de ce policier défunt présentait des coups de machettes. Il aurait été tué cette nuit lorsqu’il rentrait chez lui en provenance de la ville de Bururi. Les présumés auteurs de ce cas de meurtre ne sont pas encore connus, la police indique avoir ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de ce meurtre. F.N.
Burundi – Justice
Condamné à perpétuité pour avoir violé et tué une jeune fille dans Kirundo
Kirundo, le 13 février 2023 (Net Press). Un procès de flagrance de ce dimanche 12 février du tribunal de grande instance de Kirundo, au Nord du pays, a condamné à la prison à perpétuité un certain Miburo Nduwayezu, alias Motard, accusé d’avoir violé et tué une jeune fille, Renée Nsengiyumva, 15 ans, en date du 5 février dernier.
En effet, deux hommes ont été entendus, à savoir un certain Jean de Dieu Nsekabashira, qui a été acquitté au terme de la séance de ce dimanche. Quant à Miburo, il avait déclaré depuis longtemps qu’il allait tuer cette fille qu’il accusait de bandit de grand chemin. Après la séance, il a été reconnu coupable de viol et de massacre. En plus de cette prison à vie, il devra payer 20 millions de nos francs à l’endroit de la famille de la victime comme dédommagement. J.M.
Burundi – Rdc – France – Politique
Le président français prend la température de l’Est de la Rdc avant de s’y rendre
Paris, le 13 février 2023 (Net Press). Le président de l’Hexagone, Emmanuel Macron, est attendu au mois de mars prochain à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Comme il s’est engagé à trouver une solution à la crise qui perdure à l’Est de la Rdc, il a jugé bon de prendre des dispositions nécessaires pour y parvenir.
Parmi les stratégies, il a pris l’option de consulter toute personne qui aurait des informations sur cette guerre, voire des propositions de mettre un terme à cette crise. C’est dans ce contexte qu’il a appelé son homologue burundais, Evariste Ndayishimiye, en date du 8 février dernier, en tant que président en exercice de l’Eac.
En effet, le président burundais est intéressant d’autant plus qu’il a convoqué d’urgence, samedi 4 février, un sommet extraordinaire des chefs d’Etat dans le but d’évaluer la situation sécuritaire dans cette partie de la Rd Congo, suite aux nouvelles conquêtes du mouvement M23. Le sommet avait condamné les exactions des rebelles du M23.
D’après des sources proches de ce dossier, le M23 avait violé, en novembre dernier, l’ultimatum fixé par la feuille de route de Luanda, qui l’obligeait à libérer, au plus tard le 15 janvier 2023, toutes les localités congolaises qu’il contrôle, ce qui a été à l’origine de l’augmentation de la tension entre Kigali et Kinshasa.
L’on saura également que le président français, Emmanuel Macron, en marge de l’assemblée générale des Nations unies, en septembre dernier, avait proposé ses bons offices pour la désescalade entre les deux capitales voisines, mais en vain. Aux yeux de Kinshasa, les troupes de l’Eac ne jouissent plus de la confiance de la population congolaise, surtout celle du Sud-Kivu.
Pour preuve, on y enregistre régulièrement des manifestations populaires pour réclamer le départ de la force régionale. Elle est reprochée d’inertie et de ne mener aucune offensive contre le M23 alors que ceux-ci continuent d’annexer les entités congolaises. Ceci est l’avis même des autorités politiques influentes dans ce pays.
L’on saura qu’une délégation de haut niveau de l’Onu est arrivée le 9 février à Kinshasa et séjournera pendant 5 jours pour assurer la cohérence et l’alignement des initiatives de l’Onu. Elle rencontrera les autorités congolaises, les organisations de la société civile, y compris les groupes de femmes, les membres de la communauté internationale et les acteurs concernés. D.N.
Burundi – Administration - Gouvernance
Des décrets nommant les nouveaux administrateurs communaux tardent à être signés
Rumonge, le 13 février 2023 (Net Press). La population des communes de Bugarama, de Buyengero et de Rumonge, au Sud-ouest du pays, indique qu’elle n’a plus accès à certains documents comme la carte nationale d’identité suite à l’absence des administrateurs titulaires dans ces trois communes et demande que les décrets - loi de nomination de nouveaux administrateurs soient signés.
Il y a un mois que les nouveaux administrateurs des communes de Bugarama, de Buyengero et de Rumonge de la province de Rumonge ont été élus par les conseils communaux respectifs mais ils ne sont pas encore entrés en fonctions, selon la population de ces trois communes.
Certaines personnes ressortissantes de ces trois communes indiquent ne pas avoir accès aux documents qui sont délivrés uniquement par les administrateurs titulaires dont la carte nationale d’identité. Elles demandent que le décret-loi portant nomination de ces administrateurs communaux soit signé pour l’intérêt de la population de ces trois communes.
Elles indiquent que certains projets de développement sont au ralenti car certains partenaires veulent collaborer directement avec les administrateurs titulaires et non avec les secrétaires exécutifs communaux qui dirigent aujourd’hui ces communes.
Rappelons que ces nouveaux administrateurs ont été nommés en remplacement des ex administrateurs arrêtés pour détournement du matériel de construction fourni par la présidence de la République du Burundi. Signalons que les trois ex administrateurs arrêtés ont été relaxés et sont aujourd’hui en liberté provisoire. F.N.
Burundi – Communication
Le Burundi célèbre la journée internationale de la radio
Bujumbura, le 13 février 2023 (Net Press). Le 13 février de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de la radio. Au niveau officiel, il n’y a pas eu de cérémonies comme tel, mais les professionnels des médias ont évoqué cette journée car c’est le moment d’évaluer la place de la radio dans le monde d’aujourd’hui.
Il y a une vingtaine d’années, la radio passait pour un médium le plus écouté et le plus fiable par la population, avec cet avantage qu’elle atteint beaucoup de gens en même temps. Actuellement, l’écoute a diminué du fait qu’il y a eu le développement des réseaux sociaux même si ces derniers inspirent peu de confiance aux consommateurs de l’information.
Dans notre pays, le manque de moyens, surtout pour les médias privés, est un handicap majeur pour le bon fonctionnement des radios. C’est ce qui faut qu’aujourd’hui, peu de radios s’adonnent encore à un journalisme d’investigation. Il y a également les connaissances des professionnels des médias qui ont régressé par rapport aux années passées, d’où il y a besoin de renforcement des capacités.
L’autocensure est un autre handicap qui frappe les radios. En effet, les journalistes craignent des sanctions de la part des organes de régulation ou des instances judiciaires ordinaires et préfèrent traiter des sujets qui, croient-ils, ne leur attireront pas d’ennuis car les autorités surveillent beaucoup plus de radios que des journaux écrits.
Malgré tout, la radio reste l’outil le plus écouté par les populations, surtout celles qui sont analphabètes, ce qui fait que les détenteurs de l’information deviennent réticents à la fournir, surtout aux radios privées qui, des fois, sont perçues, souvent à tort, comme des outils des partis de l’opposition.
Signalons tout de même que la radio est une arme à double tranchant. Si elle est bien exploitée, elle devient une source de développement du pays, par le biais d’informer, de former et de divertir. Dans le cas contraire, il devient dangereux pour toute une société, allusion faite à la radio et télévision libre des mille collines au Rwanda, Rtlm, lors de la préparation du génocide des Tutsi dans ce pays aux années 1990. J.M.
Burundi – Tanzanie – Réfugiés
Les réfugiés burundais toujours sous tension malgré la visite « rassurante » de Filippo Grandi
Dodoma, le 13 février 2023 (Net Press). Les réfugiés burundais vivant en Tanzanie restent sous pression des autorités tanzaniennes qui tiennent à ce qu’ils rentrent massivement chez eux. Pourtant, le 11ème haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, de passage au Burundi et en Tanzanie la semaine passée, avait promis qu’il allait calmer la situation dans ce pays.
Mais dans les faits, les réfugiés sont maltraités dans les camps des réfugiés de ce pays du fait qu’ils n’ont pas le droit de s’adonner à une quelconque activité génératrice de revenus. Ce n’est pas la première fois qu’ils demandent aux autorités du Hcr de leur trouver un troisième pays d’accueil, estimant que leur sécurité n’est pas garantie dans le pays pour rentrer, mais en vain.
De son côté, Gitega ne cesse d’inviter les réfugiés à rentrer, surtout ceux qui se trouvent en Tanzanie, mais il semble qu’il n’est pas satisfait du rythme de rapatriement volontaire car ce pays enregistre encore plus de 100.000 réfugiés malgré la politique de rapatriement mise place par le régime de Gitega. Ch.N