Lilongwe, le 22 février 2023 (Net Press) . Nous l’apprenons à l’instant même, au moment où nous mettons sous presse, deux réfugiés, un Burundais et un Rwandais, ont été arrêtés par la police de ce pays, accusés de fabrication de faux billets. Il semble qu’il y a des réfugiés qui avaient été attrapés avec de faux billets de ce pays. Affaire à suivre ! Ch.N.
Burundi – Droits de l’Homme
Des voix s’élèvent ici et là pour demander la libération de cinq défenseurs des droits humains détenus à Mpimba
Bruxelles, le 22 février 2023 (Net Press)
. Depuis l’arrestation, puis le transfert en prison de 5 activistes des droits humains, en date du 16 février dernier, des réactions de dénonciation et de demandes de leur libération ne tarissent pas. Elles proviennent des organisations aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur.
Pour rappel, Me Sonia Ndikumasabo, ancienne vice-présidente de la Cnidh et actuelle présidente de l’association des femmes juristes du Burundi, Afjb, Marie Emerusabe, coordinatrice des projets à l’Afjb, Audace Havyarimana, représentant légal de l’association pour la paix et les droits de l’homme, Apdh, ainsi que Sylvana Inamahoro, ont été arrêtés dans la matinée du 14 février.
Ils étaient à l’aéroport international de Bujumbura alors qu’ils allaient prendre leur avion à destination de Kampala, en Ouganda, pour participer à une réunion avec leurs partenaires. Le 5ème, en la personne de Prosper Runyange, se trouvait lui dans la province de Ngozi, au Nord du pays, en plein exercice de son métier.
Ainsi, l’association « Ensemble pour le soutien des défenseurs des droits humains en danger », Esddh en sigle, demande au gouvernement de respecter la constitution et les instruments régionaux et internationaux de protection des droits humains. Elle lui demande également de garantir l’indépendance de la magistrature et de cesser tout harcèlement des défenseurs des droits humains.
A la justice, elle lui recommande de réserver aux prévenus une justice équitable et de libérer les défenseurs des droits de l’homme détenus arbitrairement. Elle recommande également à la commission nationale indépendante des droits de l’homme de suivre de près et au quotidien la situation des défenseurs des droits humains. D.N.
Burundi – Gouvernance
Makamba : La commune de Nyanza-Lac analysée à la loupe
Makamba, le 22 février 2023 (Net Press)
. Nous apprenons qu’une nouvelle enquête sur l’utilisation des finances communales de la commune de Nyanza-Lac, dans la province de Makamba, au Sud du pays, vient d’être entamée. Pour le moment, c’est la cour anti-corruption qui est à l’œuvre.
Plusieurs personnalités de la commune ont été interrogée, dont l’administratrice controversée de cette entité communale, Marie Goreth Irankunda. Un conseiller communal pour le développement de cette commune, visé également par l’enquête, aurait pris fuite vers la Tanzanie voisine, afin de l’esquiver.
Pour rappel, une autre enquête avait eu lieu de par le passé et l’équipe avait été dépêchée par le ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire. Même le parquet général près la cour d’appel de Makamba avait lui aussi effectué des enquêtes sur l’utilisation des finances communales de cette circonscription.
Malgré cet « acharnement » des services publics sur cette commune, les habitants locaux ne sont pas satisfaits car aucune des équipes n’a publié son rapport sur cet objectif précis. Ils soupçonnent qu’il y aurait des rivalités au sein du parti de l’Aigle qui font que les choses restent tel qu’elles sont dans cette localité.
On se souviendra qu’au mois de décembre dernier, le conseil communal avait démis l’administratrice et son bureau, mais pour des raisons probablement de « piston », ils ont refusé de s’exécuter. Ils sont reprochés de détournement des fonds de la commune et de l’appropriation des terres appartenant à l’Etat.
Cependant, malgré des dénonciations ouvertes des membres du conseil communal, ce sont ces derniers qui ont été menacés, jusqu’à entrer en clandestinité. Ceux qui ont été chassés par le conseil communal sont toujours en fonctions, ce qui paralyse les activités économiques de la commune la plus riche du pays. J.M.
Burundi - Transport
Fixation des prix de transport en pleine pénurie de carburant à Bururi
Bururi, le 22 février 2023 (Net Press)
. Le gouverneur de la province de Bururi, au Sud du pays, le colonel Léonidas Bandenzamaso, a sorti aujourd’hui une décision fixant les prix de transport. Les transporteurs indiquent qu’il devait attendre que le carburant soit disponible sur les stations-service de la place.
A travers la décision de Léonidas Bandenzamaso, Gouverneur de la province de Bururi, sortie ce mardi le 21 février, le ticket de transport Bururi-Rumonge est fixé à 4.000fbu alors qu’il était à 5.000fbu. Le ticket de Bururi-Makamba est fixé à 5.000fbu alors qu’il est à 6.000fbu tandis que celui de Matana-Rutovu revient à 2.000 fbu. Le ticket de transport Matana-Mugamba est de 2.000fbu.
Le transport sur moto dans la ville de Bururi est fixé à 500 fbu par tour. Le constat est que les frais de transport ont été revus à la baisse d’une manière générale. Les transporteurs indiquent que ces tarifs sont difficiles à respecter en ce moment où il y a pénurie du carburant. Les voyageurs saluent cette décision qui va leur permettre de se déplacer à moindre coût. F.N.
Burundi – Usa – Politique
« Ron DeSantis en campagne dans trois villes gouvernées par les démocrates », selon Rfi
Tallahassee, le 22 février 2023 (Net Press)
. Il n’est pas encore officiellement candidat à la présidence américaine face à Donald Trump mais la star montante du parti républicain semble déjà faire campagne. Cette semaine, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, était en déplacement dans l’Etat de New York, en Pennsylvanie et dans l’Illinois pour parler d’un des thèmes de prédilection de l’électorat conservateur : la lutte contre la criminalité.
Avec un triple déplacement à l’extérieur de son fief de Floride à New York et dans les banlieues de Philadelphie et de Chicago, trois métropoles tenues par les démocrates frappées par une hausse de la criminalité depuis trois ans, il n’y a pas de doute pour les commentateurs américains, à 44 ans, Ron DeSantis est un candidat de plus en plus potentiel à l’investiture républicaine.
A la recherche d’une stature nationale
Le gouverneur de Floride tente de se forger une stature nationale, celle de l’homme de la loi et de l’ordre, l’un des thèmes favoris de son grand rival Donald Trump, candidat déclaré à la présidentielle américaine depuis trois mois.
A Chicago, devant un parterre de policiers, l’étoile montante de la droite américaine dénonce des politiques qu’il qualifie de « workistes » et « d’antipolice ». Un message répété avec fermeté à Philadelphie où un officier de police de 31 ans a récemment été abattu. « Si vous tuez un policier, vous méritez la peine de mort », martèle DeSantis.
« Un démagogue de droite »
Sans surprise, l’accueil des autorités locales a été plutôt frileux. DeSantis n’est « qu’un démagogue de droite qui se livre à une course vers le fond pour surpasser Donald Trump », a réagi la maire démocrate de Chicago, Lori Lightfoot. Ch.N.