Bujumbura, le 27 février 2023 (Net Press) . C’était dans l’avant-midi de ce 27 février lorsqu’un camion qui était de passe au centre-ville de Bujumbura, la capitale économique, a mis son pneu par mégarde à un endroit où des agents du service routier étaient en train de peindre une couleur jaune dans la rue.
Les agents ont sorti le chauffeur de sa cabine et au lieu de l’écouter, ils l’ont tout simplement battu. Blessé dans son amour propre, le chauffeur a décidé de ne plus bouger son engin jusqu’à ce que justice lui soit rendue, ce qui a causé un embouteillage insupportable devant l’institut français de Bujumbura.
Par après, des témoins de la scène sont intervenus et ont demandé au chauffeur de porter plainte au lieu de bloquer la route. Les policiers se sont également rendu sur le lieu et ont abondé dans le même sens que les témoins oculaires de l’accident. Au bout de quelques minutes, le chauffeur a cédé et a poursuivi son chemin. J.M.
Burundi - Sécurité
Un corps sans vie découvert en commune de Mugamba
Bururi, le 27 février 2023 (Net Press)
. Un corps sans vie d’un homme a été découvert sur la colline de Ruhinga, en commune de Mugamba, de la province de Bururi, au Sud du pays, samedi matin. Ce corps a été identifié et deux personnes ont été arrêtées par la police pour des raisons d’enquêtes.
Ce corps a été découvert samedi le 25 février très tôt le matin et identifié comme celui d’un certain Mélance Nkurunziza, âgé de 40 ans, résidant sur la colline Kiyange, en commune de Gisozi de la province de Mwaro, au Centre du pays, selon des sources administratives dans cette commune de Mugamba.
Les mêmes sources indiquent que la victime avait passé toute la journée de vendredi au marché de Kavovo, en commune de Mukike, dans la province de Bujumbura, Ouest du pays et en rentrant chez lui, il a croisé des personnes non encore identifiées sur la colline Ruhinga frontalière avec sa colline de Kiyange et l’ont poignardé au niveau du coup et la mort s’en est suivie.
Ces criminels n’ont pas été identifiés mais la police en commune de Mugamba indique avoir ouvert une enquête où des personnes sont déjà arrêtées pour identifier les circonstances de ce meurtre, les criminels ainsi que leur mobile. La victime laisse deux femmes et 8 enfants.
Les organisations de défense des droits de l’homme en province s’inquiètent de la recrudescence de la criminalité dans cette commune et demandent aux services habilités à mettre fin à ce phénomène de découverte des corps sans vie. F.N.
Burundi - Transport
Des nids de poule gênent la circulation sur l’axe routier Bururi - Rumonge
Rumonge, le 27 février 2023 (Net Press)
. Les usagers de la route Bururi-Rumonge, au Sud-ouest du pays, demandent sa réhabilitation à cause de nombreux nids de poule qui s’observent dans cette route et qui gênent la libre circulation des personnes et des biens et demandent à l’Agence routière du Burundi d’agir vite.
Les usagers de la route Bururi-Rumonge se plaignent de la présence de beaucoup de nids de poule dans cette route et demandent à l’agence routière du Burundi (ARB) de réhabiliter cet axe routier combien important dans les échanges commerciaux.
Ils précisent que ces nids de poule sont surtout visibles au niveau de la localité de « Mu Maramvya ya Honga » et au niveau de la localité de Kaziramihunda, près de la rivière Siguvyaye où même la route risque de se couper.
Il y a un autre endroit à la hauteur de la colline Murambi, en zone de Buruhukiro, en commune de Rumonge, où la route est en train de s’affaisser et cause ces derniers mois des accidents pour les étrangers qui empruntent cet axe routier sans le maitriser.
La route Mutambara-Bururi a été construite en 1994 et elle est longue de 29 km. Signalons que la majorité des échanges commerciaux entre la province de Rumonge et celle de Bururi passe par cette voie. F.N.
Burundi – Droits de l’Homme
Et la situation des organisations sans but lucratif dans notre pays…
Bujumbura, le 27 février 2023 (Net Press)
. Le 27 février de chaque année, le monde célèbre la journée internationale des Ong. Elle arrive au moment où dans notre pays, cinq membres des Ongs locales sont incarcérés. Il s’agit de deux membres de l’association des femmes juristes ainsi que trois de l’association pour la promotion de la paix et des droits de l’homme.
Cette journée arrive également au moment où des Ong locales ont été interdites et leurs membres ont fui le pays pour leur sécurité. Il en va de même des journalistes qui ont quitté massivement le pays à partir de 2015 suite au troisième mandat controversé de l’ancien président, feu Pierre Nkurunziza.
Celles qui sont opérationnelles dans notre pays ont ce problème de financement et de leadership car plusieurs d’entre elles sont des satellites du pouvoir en place, ce qui entame leur fiabilité. D.N.
Burundi – France – Politique Africaine
« Avant sa tournée en Afrique centrale, Emmanuel Macron fixe le cap de sa politique africaine », dixit Rfi
Paris, le 27 février (Net Press)
. Le président français Emmanuel Macron présentera, depuis l’Elysée lundi 27 février, un nouveau discours sur les orientations de sa politique africaine dans les années à venir. Il intervient juste avant le début d’une tournée du président français dans quatre pays d’Afrique centrale : le Gabon, l’Angola, le Congo et la République démocratique du Congo.
Dans le discours qu’il doit tenir lundi 27 février, Emmanuel Macron exposera « ses priorités et sa méthode pour approfondir le partenariat entre la France, l’Europe et le continent africain », explique l’Elysée. Il indiquera également comment Paris envisage l’évolution de sa présence militaire sur le continent, alors que l’armée française a dû quitter le Mali et le Burkina Faso, où elle était engagée dans des actions conjointes de lutte contre le terrorisme.
« La philosophie de ce changement, c’est de coopérer autrement, pas de mettre plus ou moins d’hommes », précise un conseiller du président à l’Afp. « Nous rentrons dans un cycle où nous allons travailler en deuxième rideau », ajoute-t-il.
Ce discours de l’Elysée intervient après celui de Ouagadougou en novembre 2017, dans lequel Emmanuel Macron avait développé les principes qu’il entendait impulser lors de son premier quinquennat à la politique africaine de la France.
Cette prise de parole veut fixer le cap de son second mandat. Elle arrive dans un contexte où, sur le continent, les liens de la France avec ses anciennes colonies provoquent de plus en plus de débats au sein d’une jeunesse soucieuse d’inventer un nouveau type de relations internationales. Ch.N.