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« Libération d’Hassan Ruvakuki ».

Pierre Nkurunziza, aurait-il eu peur du regard accusateur de François Hollande ?

7 mars 2013

Bujumbura, le 7 mars 2013 (Net Press). Pour la première fois depuis l’incarcération de notre confrère Hassan Ruvakuki en novembre 2011, on a appris qu’il avait un problème de santé. C’est de cette manière que le procureur général de la République a justifié sa remise en liberté provisoire, afin qu’il ait la possibilité d’aller en consultation médicale. Cependant, il est connu de tous que les prisonniers qui souffrent de telle ou de telle maladie (souvent imaginaire par ailleurs), sont autorisés à se rendre à l’hôpital pour rentrer dormir en prison.

C’est pourquoi au-delà de la version officielle de cet élargissement dont tous les professionnels des médias se réjouissent, une autre explication est possible, en plus de celle avancée depuis le week-end dernier, qui veut que le pouvoir a été sensible au relâchement de la pression des journalistes sur la justice en renonçant à la marche-manifestation hebdomadaire de tous les mardis devant le parquet de Bujumbura.

On sait déjà que le président de la République est attendu à Paris dans quelques jours par son homologue français François Hollande, et qu’il est également attendu, mais de pied ferme par les journalistes français. Dans une déclaration que leur association a rendue publique il y a quelques jours, nos confrères ont demandé avec insistance à François Hollande qu’il exige de son hôte burundais la libération du correspondant de Rfi dans la capitale burundaise emprisonné arbitrairement et illégalement, alors qu’il n’a fait qu’exercer son métier de journaliste.

Ceux qui avancent cette explication n’ont pas encore oublié comment notre président passa un très mauvais quart d’heure à Paris à l’automne 2006 sous le feu des questions de Christophe Boisbouvier, jusqu’à ce que, incapable de justifier l’emprisonnement de Domitien Ndayizeye et d’Alphonse-Marie Kadege, il se mette lui-même à poser des questions du genre : « Où ? Comment ? Qui ? Quoi ?... ». Si donc cette visite devait avoir lieu Hassan Ruvakuki se trouvant toujours derrière les grilles de la prison de Muramvya, les journalistes de la « Radio mondiale » auraient été encore plus incisifs et plus sévères à l’endroit de M. Nkurunziza, d’autant plus que M. Ruvakuki est un des leurs. C’est donc pour ne pas se retrouver encore une fois dans de mauvais draps que le pouvoir exécutif aurait ordonné au pouvoir judiciaire de prendre la décision d’hier, afin que les autorités françaises ne conditionnent pas la poursuite de leur aide en faveur du Burundi par le respect de la liberté d’informer au pays de Pierre Nkurunziza.

« Est terroriste celui que nous définissons comme tel ».

Cette définition fut prêtée à George W. Bush peu après l’invasion des troupes américaines en Afghanistan et en Irak il y a une dizaine d’années pour en déloger ceux que Washington considérait à tort ou à raison comme de « dangereux terroristes ». Elle fut publiée par Béchir Ben Yahmed dans son magazine « Jeune Afrique » de cette époque, pour dire que les Américains s’étaient octroyés le droit d’arrêter n’importe quel citoyen de ce monde, dès lors qu’ils le considéraient comme leur « ennemi ».

En ce qui concerne Hassan Ruvakuki, à analyser les zigzags, les explications et les justifications contradictoires qui ont émaillé ses seize mois d’incarcération, on peut se permettre d’affirmer que « l’association à une entreprise terroriste » fut une invention imaginée pour mettre aux arrêts un confrère qui s’apprêtait à livrer une information embarrassante pour le pouvoir.

Car au départ, M. Ruvakuki fut arrêté pour s’être rendu en Tanzanie afin de prêter son micro à une rébellion naissante. Mais lorsque les autorités se rendirent compte que cet argument était totalement « invendable » devant la communauté internationale, ont lui colla le qualificatif de « terroriste » beaucoup plus effrayant devant les puissances occidentales, car proche d’un malfrat arabo-musulman du Proche et du Moyen-Orient ou d’ailleurs.

Mais la tâche de la justice accusatrice n’en fut pas plus aisée pour autant car il était impossible de faire la distinction entre les « bons » et les « mauvais journalistes terroristes » étant entendu que ceux qui étaient « acceptables » étaient ceux qui tendirent le micro à Pierre Nkurunziza du temps où il portait la casquette de maquisard.

En revanche, ceux qu’il fallait écraser par tous les moyens étaient ceux de nos confrères qui s’imaginaient qu’une autre rébellion était envisageable, sous le pouvoir du Cndd-Fdd, parce qu’aucun motif de mécontentement n’existe, puisque tous les citoyens de ce pays sont supposés vivre dans un pays « où coulent le lait et le miel » et ce, même si les réalités que ressentent au quotidien les compatriotes du président sont à des années-lumière de ce Burundi « paradisiaque ».

La police présidentielle « infaillible » quoi qu’il arrive.

Supposée travailler dans le plus grand secret, la police de la documentation nationale également appelée « police présidentielle » sait tout faire jusqu’aux actes les plus répréhensibles, sauf lorsqu’il s’agit de s’expliquer devant l’opinion publique. Sans revenir sur les contradictions initiales qui suivirent l’arrestation d’Hassan Ruvakuki, tout le monde a encore en mémoire le revirement à près de 180 degrés de la cour d’appel de Gitega, qui fit passer la peine d’emprisonnement à vie à la réclusion de 3 ans « seulement ».

Selon des informations en coulisses dignes de foi, les juges s’apprêtaient à le remettre en liberté, lorsque des ordres qui auraient été dictés d’en haut les contraignirent à ne pas le blanchir totalement, afin que la direction générale du service des renseignements ne perde pas la face.

C’est cette même logique qui aurait poussé le procureur général de la République de « coller » à notre confrère une maladie « diplomatique » pour que, une fois de plus, le pouvoir judiciaire ne donne pas l’impression de contredire les services du tout-puissant général – major Adolphe Nshimirimana. Mais la modestie et l’humilité devraient faire réfléchir ceux qui travaillent dans le secret des secrets d’état que même l’infaillibilité papale a fini par être mise en cause, dès lors que Jean-Paul II a affirmé que seule la fidélité conjugale était capable de bloquer la propagation du virus du VIH/sida en lieu et place de l’usage du préservatif.

Des tortures inhumaines dissimulées derrière des procédures judiciaires « normales ».

Bujumbura, le 7 mars 2013(Net Press). Hassan Ruvakuki « promené » de prison en prison en moins de quelques semaines, Hassan Ruvakuki devant couvrir des dizaines et des dizaines de kilomètres pour être acheminé au tribunal de grande instance de Cankuzo dans des conditions très dures, alors que les juges qui savaient qu’ils devaient le condamner quelle que fût sa ligne de défense avaient à leur disposition des moyens de déplacement confortables pour le trouver tout près de son lieu de détention, voilà quelques-unes des formes de tortures inhumaines infligées à notre confrère sous-couvert de procédures judiciaires tout à fait « normales ».

Sans oublier évidemment la décision de lui faire passer le reste de sa vie prise initialement, loin de sa petite fillette née alors qu’il était déjà en détention. Loin de sa famille, loin de ses amis et de ses proches signifie aussi loin de l’affection et de la sympathie que ces derniers auraient pu lui témoigner en abondance.

Et pourtant, Hassan Ruvakuki aurait pu trouver une place à la prison centrale de Mpimba et recevoir le menu alimentaire de son choix, et lui éviter ainsi des maladies qui n’auraient pas manqué de survenir si sa détention s’était prolongée pour aller au terme de la durée décidée par les juges. Ce sont toutes ces tortures qui ne voulaient pas dire leur nom qui viennent de connaître leur épilogue, pour le plus grand soulagement des défenseurs des droits de l’homme en général et de ceux des prisonniers en particulier.

Hassan Ruvakuki : libre jusque quand ?

Reporters sans frontières s’interroge dans son communiqué de presse mais salue toutefois la remise en liberté de Hassan Ruvakuki, après 17 mois d’emprisonnement. L’organisation espère que cette libération ouvre la voie à une reconnaissance officielle de l’innocence du journaliste. Le 6 mars 2013, à quelques jours d’une visite en France du président burundais Pierre Nkurunziza, c’est une libération précaire "pour raisons de santé" qui a été accordée au journaliste.

La libération de notre confrère suscite aussi des interrogations chez Rsf quant aux motivations des autorités burundaises à l’approche de la visite présidentielle en France. Si elles pourront désormais se prévaloir d’un geste de bonne volonté, le journaliste demeure sous le coup d’une condamnation à trois ans de prison. Il peut être remis en détention à tout moment puisque cette libération administrative n’innocente pas pour autant le journaliste, indique Rsf.

Selon le communiqué, le président Pierre Nkurunziza sera en visite officielle en France du 10 au 12 mars 2013. Reporters sans frontières demande au président français François Hollande de soulever le cas d’Hassan Ruvakuki auprès de son homologue au cours de leur entretien du 11 mars prochain.

Burundi – Travail

Finbank licencie « abusivement » dix employés

Bujumbura, le 7 mars 2013 (Net Press). Selon des informations parvenues à notre rédaction, dix employés de la banque Finbank viennent d’être licenciés abusivement. Ils ont été interrogés sur un détournement de plus de 60 millions de nos francs dans les caisses de cette banque.

Les mêmes sources d’informations indiquent que les résultats des enquêtes policières ont pu identifier un employé de la banque qui est à l’origine de divers virements opérés vers un compte de son ami habitant à Ngozi. Celui-ci retirait systématiquement les montants virés sur son compte.

Mais au lieu de travailler sur les résultats de ces enquêtes policières, la Finbank a décidé de licencier tous les dix employés sur lesquels ont porté les enquêtes. La rédaction a contacté l’administrateur directeur général de Finbank pour avoir de plus amples informations mais sans succès. Sur son téléphone portable, une voix féminine nous a indiqué que nous nous sommes trompés de numéros quand elle a entendu qu’on cherche l’administrateur général de Finbank. Selon une certaine opinion, ces employés seraient victimes des difficultés financières de cette banque qui aurait estimé que se débarrasser ne fût-ce que de ces dix employés qui ne méritent à ses yeux aucune indemnité de licenciement allégerait son fardeau financier.

Burundi – Santé.

Les leaders religieux et les parents de la mairie mis à contribution pour la réussite de la vaccination.

Bujumbura, le 7 mars 2013(Net Press). Le ministère de la santé et de la lutte contre le Sida, à travers son programme élargi de vaccination (Pev) depuis un certain temps, a mis en place des cycles de vaccination des enfants de moins de 5 ans et des mères enceintes. Cela a été avancée ce matin par le Dr Boniface Maronko, directeur du Pev mais depuis un certain temps, il y a des rumeurs selon lui que tel ou tel vaccin serait nuisible. Pour lui, il était alors urgent de réunir les leaders religieux, les représentants des écoles et ceux des parents des écoles primaires et maternelles pour les mettre à contribution afin qu’ils entendent le bien-fondé de faire vacciner les enfants de moins de 5 ans.

Dr Maronko a ainsi rappelé qu’il y a des fois où les directeurs d’écoles ne favorisent pas les vaccinateurs à accomplir leurs tâches, prétextant que les parents n’ont pas donné la permission de vacciner à leurs enfants. Et à en croire ce médecin, c’est ce qui fait que la mairie de Bujumbura enregistre une couverture vaccinale moins élevée que les autres entités du pays car elle est à 78% par exemple, en ce qui est de la tuberculose.

C’est pourquoi le Pev avait donc organisé une réunion de sensibilisation afin que cette catégorie de gens responsables des enfants aident pour la réussite de la vaccination qui se fait normalement après chaque 6 mois. Le numéro 1 du Pev a profité de l’occasion pour informer que prochainement, un vaccin contre le cancer de l’utérus sera disponible pour les femmes car cette maladie tue beaucoup de femmes actuellement.

Burundi – Société.

L’Olucome demande de payer ceux qui ont livré les plants fruitiers.

Bujumbura, le 7 mars 2013 (Net press). Dans notre édition d’hier, nous avions évoqués le cas des associations regroupant des agriculteurs d’avocatiers qui sont descendues en provenance de ces deux provinces pour réclamer au ministère de l’environnement une somme de 4 milliards de nos francs. Ces agriculteurs disent que ce ministère avait demandé des plants d’avocatiers en 2011 mais que jusqu’à présent, ils n’ont pas été payés. Ils se sont alors rassemblés à l’endroit dit « Monument du soldat inconnu » pour faire un sit in et jurent qu’ils ne vont pas retourner chez eux sans leur argent.
Contacté aujourd’hui par la rédaction de Net Press, M. Gabriel Rupfyiri, président de l’Olucome, a fait savoir que c’est une question complexe car cette dernière date de 2006. Ainsi, a-t-il souligné, l’Olucome a écrit plusieurs correspondances par rapport à cette question mais, malheureusement, l’autorité compétente n’a pas voulu les écouter. Parmi les observations que l’Olucome a relevées, il y a entre autres la fourniture fictive de ces plants fruitiers depuis 2006 jusqu’à ce jour.

Selon lui, ce programme qui devait aider les Burundais est en train d’aider une poignée de gens malheureusement malhonnêtes car ce sont des individus qui se trouvent d’un côté au niveau de l’administration et de l’autre côté au niveau des commerçants qui travaillent pour le compte des ces administratifs. A tous les niveaux, il y a les administrateurs et même les chefs de zone, il y a aussi les administratifs au niveau de l’environnement et de la présidence. A ses yeux, ce programme est venu pour enrichir une poignée de gens.

Le président de l’Olucome souligne qu’au départ, ces fournisseurs réclamaient à peu près 8 milliards de nos francs mais aujourd’hui, ils réclament 4 milliards, il se demande où sont les autres 4 milliards, comment cela a été fait ? Le numéro 1 de l’Olucome se demande si ceux qui ont été identifiés comme fournisseurs fictifs ont été sanctionnés ? Il trouve anormal que plus de 50 associations puissent donner des marchandises et que donc cela puisse passer plus de trois ans sans que le gouvernement n’en dise un mot.

Ainsi, a-t-il martelé, ce dossier est entaché de beaucoup d’irrégularités. A titre d’exemple, il y a un certain Fabien Manirakiza qui a dit dans les rapports qu’il est natif de Kayanza et qu’il a fournit plus d’1 million de plants fruitiers, il réclamait plus d’1 milliard de nos francs mais après avoir vérifié, il n’a rien fourni.

Au niveau de l’Olucome, c’est une autre forme de vol. A ses yeux, si réellement il veut payer ceux qui ont réellement livré, ils peuvent le faire. Car, a-t-il expliqué, aujourd’hui au niveau du ministère de l’environnement, il y a 1 milliard tandis qu’au niveau de la présidence, le budget a été revu à la hausse : c’était 2 milliards mais aujourd’hui c’est 2,5 milliard de nos francs.

A entendre ce responsable, c’est une question qui nécessite un traitement urgent et particulier mais sans toutes fois gaspiller ou voler l’argent du contribuable. Il demande de payer réellement ceux qui ont livré les plants fruitiers, aussi de repenser à cette politique de plantations des plants fruitiers et de protéger le trésor public car ces commerçants, même fictifs, ont des accusés de réception, ils ont des documents signés par ces administrateurs, demain ou après demain ils vont porter plainte contre l’Etat du Burundi qui se verrait dans l’obligation de débloquer les fonds, a conclu le numéro 1 de l’Olucome.

Burundi – Genre – Médias.

« Media : voix pour tous »

Bujumbura, le 7 mars 2013 (Net Press). Il s’agit d’un projet régional ayant pour objectif global de promouvoir la voix des femmes dans le secteur médiatique dans la région des grands. Ce projet de 24 mois sera mis en œuvre principalement au Burundi, au Rwanda et en République démocratique du Congo. Six mois plus tard, il s’étendra en République centrafricaine et en République du Congo. Il ciblera spécifiquement cinq associations de femmes et médias (Afm) et les auditeurs et auditrices des médias opérant dans les cinq pays d’intervention. Au Burundi, Search for common ground (SFCG) Burundi en partenariat avec l’Association burundaise des femmes journalistes (Afjo), ont procédé à son lancement officiel ce matin.

Selon Mme Greliane Nunu, point focal de ce projet dans notre pays, en plus de l’objectif général, ce projet a deux objectifs spécifiques. Le premier est d’accroître la diversité au sein du secteur médiatique dans la région des grands lacs et de renforcer particulièrement l’engagement des femmes dans le journalisme. Le deuxième objectif quant à lui consiste à accroître l’accès de la population à des programmes médiatiques de qualité et sensibles au genre traitant en particulier de la question des droits de la femme.

Pour atteindre ces objectifs, indique Mme Nunu, SFCG appuiera les cinq Afm dans le développement d’un plan de renforcement opérationnel, organisera trois activités de renforcement de capacités ciblées pour chacune des cinq Afm. Huit bourses d’innovation seront attribuées pour encourager le développement du journalisme féminin. Les gagnants seront ceux qui ont proposé des projets innovants visant à favoriser l’inclusion et la participation des femmes dans le secteur des médias, etc.

Par rapport à la place et l’image de la femme dans les médias burundais, Mme Agathonique Barakukuza, vice-présidente de l’Afjo, a démontré au cours de son exposé qu’elle est loin d’être satisfaisante. Elle s’est référée sur trois études menées au Burundi sur l’identité des gens qui figurent dans les nouvelles médiatiques, celle des journalistes qui présentent l’information et l’image de la femme véhiculée par les médias.

Pour la déléguée générale de Sppdf, Mme Bernardine Sindakira, la place de la femme dans les médias reflète celle qu’elle a dans la communauté. A titre illustratif, Mme Sindakira estime qu’il est tout à fait normal que les journalistes accordent plus d’interviews aux hommes qu’aux femmes car la plupart des postes de responsabilité sont occupés par les premiers. C’est pourquoi elle estime que le changement de l’image de la femme dans les médias sera conditionné par la place qu’on lui réserve dans tous les secteurs de la société.

Tout en saluant que les médias burundais contribuent énormément dans la dénonciation des violences exercées contre la femme, les participants ont recommandé aux professionnels des médias de privilégier aussi des informations relatives à la femme qui a réussi dans ses projets. Ils ont déploré notamment que dans les émissions « Portrait », « Les gens qui ont marqué la société », très peu de femmes sont invitées alors qu’il y en a qui ont marqué la société.

Burundi – Médias.

Unicef Burundi rejoint les médias sociaux.

Bujumbura, le 7 mars 2013 (Net Press). Pour permettre aux enfants burundais de porter plus loin leurs voix, l’Unicef Burundi a profité de la célébration de la journée internationale de la radio et de la télévision en faveur des enfants d’hier pour lancer sa page facebook www.facebook.com/UNICEFBurundi.

Johannes Wedenig, représentant de l’Unicef au Burundi, constate que parmi les personnes citées par les médias, les enfants sont moins représentés. » Une situation paradoxale à ses yeux du fait que la « Convention relative aux Droits de l’Enfant dit que les enfants ont le droit de s’exprimer et avoir leur mot à dire sur les sujets qui les concernent. »

Pour célébrer l’évènement d’hier, trois enfants "journalistes en herbe" formés par l’Unicef et âgés entre 12 et 16 ans, ont animé une émission interactive sur le thème des enfants dans les médias à la Radio scolaire Nderagakura.

Après le lancement de sa page facebook, Unicef a invité les jeunes burundais à participer à une discussion animée sur cette page sur le thème de « comment mieux faire entendre la voix des enfants dans les médias. » Lors de cette discussion, beaucoup de jeunes burundais ont exprimé leur souhait de voir plus d’émissions faites pour et par des enfants.

« Avec l’arrivée des médias sociaux, très populaires parmi les jeunes à travers le monde, les enfants retrouvent un espace pour s’exprimer, » remarque M. Wedenig. « Nous aimerions profiter de ces nouveaux moyens de communication pour accroître la visibilité de la situation des enfants au Burundi et encourager les enfants à échanger sur les sujets qui les concernent. »

Burundi – Genre

Message d’espoir et d’indignation de Michelle Bachelet.

Bujumbura, le 7 mars 2013 (Net Press). A l’occasion de la journée internationale de la femme 2013 qui sera célébrée demain, la directrice exécutive d’Onu femmes partage un message à deux facettes : message d’espoir et d’indignation.

J’éprouve de l’espoir, car la prise de conscience et les actions en faveur des droits des femmes progressent. La conviction que « trop, c’est trop » gagne du terrain, se réjouit Mme Bachelet. Mais en même temps, je suis indignée, car les femmes et les filles sont encore régulièrement victimes de discriminations, de violences et d’exclusion. Elles sont quotidiennement incriminées, elles sont condamnées à ressentir de la honte pour les actes de violence commis contre elles, et elles cherchent bien trop souvent à obtenir justice en vain. Le 21e siècle ne peut tolérer la discrimination et la violence envers les femmes et les filles, poursuit-elle. Il est temps que les gouvernements tiennent leurs promesses et qu’ils protègent les droits de la personne, conformément aux conventions et aux accords internationaux qu’ils ont signés, une promesse est une promesse.

Elle s’indique qu’au cours de la 57ème session de la Commission de la condition de la femme qui se tient à New York depuis le 4 mars, les gouvernements sont en train de négocier un guide mondial des actions à mener pour prévenir et mettre fin à ces violations généralisées des droits de la personne. Il y a dix ans, rappelle Mme Bachelet, lorsque les nations se sont réunies dans le cadre de ce forum pour discuter du même thème, elles ne sont pas parvenues à un accord. Aujourd’hui, insiste-t-elle, nous ne pouvons pas permettre un désaccord ou de l’indécision. Nous n’avons pas le droit d’empêcher l’accomplissement de progrès en faveur des femmes du monde entier.

Pour la directrice exécutive d’Onu femmes, le droit d’une femme à vivre à l’abri de la violence dépend d’un solide système judiciaire. Pour preuve, signale-t-elle, les pays qui promulguent et font respecter des lois relatives à la violence envers les femmes affichent un moindre taux de violence fondée sur le genre. À l’heure actuelle, 160 pays disposent de lois combattant la violence envers les femmes. Néanmoins, regrette-t-elle, dans la plupart des cas, ces lois ne sont pas appliquées alors qu’une loi n’a que la force que lui donne son application. Mme Michelle Bachelet invite alors le monde entier à s’unir pour l’adoption de lois et de politiques fortes, et pour leur application efficace.

Onu femmes profitera également de la célébration de la journée internationale de la femme pour lancer sa chanson intitulée « One woman ». Le lancement est prévu le 6 mars et cette chanson pourra être téléchargée partout dans le monde dès le 8 mars à l’adresse http://song.unwomen.org/fr, accompagnée de la vidéo intégrale de la chanson et de vidéos tournées en coulisses retraçant les phases de production de la chanson pendant une année.

Cette chanson est le fruit de 25 artistes provenant de 20 pays, prône le changement, célèbre les actes de courage et la détermination de femmes ordinaires qui contribuent quotidiennement au développement de leurs pays et de leurs communautés de manière extrêmement positive. Les paroles sont inspirées d’histoires de femmes ayant bénéficié du soutien d’ONU Femmes.

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