Bujumbura, le 17 mai 2013 (Net Press). Il s’agit d’une campagne lancée ce matin par 11 organisations de la société civile (Osc).Ces dernières sont Forsc, Acat-Burundi, Aprodh, Cosome, Cpaj, Focode, Ligue Iteka, Oag, Olucome, Parcem, et Rcp.
Au cours de leur conférence de presse, le délégué général du Forsc, M. Vital Nshimirimana a salué ce travail en synergie. Cette pratique permettra aux Osc de près toutes les questions liées à l’intolérance politique au Burundi. Ces organisations déplorent que des actes portant atteinte aux droits et libertés fondamentaux n’ont cessé de se produire dans les différentes localités du pays. Elles ont évoqué entre autres les recrutements forcés des citoyens par des partis politiques, les agressions envers les membres des formations politiques adverses, l’empêchement de la tenue des réunions, les assassinats ciblés, les intimidations de toute sorte, etc.
Pou ces associations, cet état des lieux démontre bien que le gouvernement ne joue pas pleinement son rôle d’assurer la sécurité des personnes. Pourtant, ont-elles rappelé, lors de la rencontre du mois de mars dernier, les acteurs politiques burundais se sont convenus à travers une feuille de route de créer un environnement sécuritaire propice à la tenue des élections démocratiques en 2015.
Elles regrettent aussi que les jeunes imbonerakure se substituent dans certains coins du pays aux instances judiciaires et policières en s’arrogeant le droit d’assurer la sécurité et de rendre justice. Elles s’inquiètent du silence complice de certaines autorités qui couvre l’impunité de cette jeunesse et de l’inertie des forces de l’ordre et de sécurité qui devraient pourtant éviter que l’irréparable ne soit commis.
En effet, les 11 associations recommandent au gouvernement de faire arrêter sans délai ces agissements qui peuvent conduire le pays dans le chaos. Aux partis politiques, il est recommandé d’assurer un encadrement responsable à des jeunes affiliés à leurs partis politiques respectifs. Pour le ca présent, ces associations demandent au parti Cndd-Fdd, de se désolidariser effectivement avec les auteurs de ces actes qui se cachent derrière le fanion du parti. Il est recommandé enfin aux citoyens burundais, de vaincre la peur et de se lever comme un seul homme pour de dénoncer publiquement les auteurs de ces exactions.
Burundi – Administration
L’administrateur de Mutaho serait démis de ses fonctions
Bujumbura, le 17 mai 2013 (Net Press) . Des informations en provenance de la commune Mutaho située dans la province de Gitega indiquent que l’administrateur communal de Mutaho, n’est plus à la tête de cette commune. Pour les milieux proches de son parti d’origine, le Cndd-Fdd, M. Emmanuel de Montfort Ndayiragije a démissionné de son propre gré. Mais une autre opinion indique plutôt qu’il a été limogé par l’autorité compétente.
Rappelons que cet administratif est soupçonné d’avoir participé à l’assassinat de Jean Butoyi, le père du président du parti au pouvoir dans la commune de Mutaho. Ses administrés l’accusent d’avoir distribué des fusils aux jeunes Imbonerakure du parti présidentiel. Signalons que son départ intervient après l’arrestation de 5 personnes dont le chef des imbonerakure dans cette commune. Elles ont été arrêtées pour des raisons d’enquête dans l’affaire relative à l’assassinat de Jean Butoyi.
La commune Kanyosha de la province de Bujumbura a également un nouvel administrateur du nom de Joachim Ncamubinige. Il a été élu ce vendredi 17 mai par 7 sur 8 membres présents du conseil communal et remplace Cléophas Niyonzima.
Burundi – Commerce
L’Obr exploite la nouvelle version Sydonia World depuis le 11 mai 2013
Bujumbura, le 17 mai 2013 (Net Press) . Le commissaire général de l’Office burundais des recettes (Obr) a livré cette information ce matin au cours des activités de la 7ème réunion du forum consultatif des parties prenantes du corridor Nord. Ce forum regroupe le Burundi, le Rwanda, la République démocratique du Congo, l’Ouganda, le Kenya et le Soudan du Sud qui est un nouveau membre.
Ce forum a été créé dans l’objectif de réunir les opérateurs économiques de la région pour des consultations entre les principales institutions gouvernementales et du secteur privé dans le domaine de la facilitation du commerce. Participent à ce forum les administrations douanières, les agences en douane, les transitaires, les institutions ayant en charge les infrastructures et politiques de transport et d’autres questions transversales relatives au commerce.
Les échanges de ce matin portent notamment sur l’état de la mise en œuvre des recommandations de la 6ème réunion tenue à Kinshasa le 3 avril 2013. A titre illustratif, lors de cette dernière, il a été prié à la police kenyane et ougandaise de renforcer la sécurité des marchandises en transit le long du corridor Nord. En réponse à ce souci, l’autorité des ports du Kenya a récemment installé un système de sécurité intégrée qui comprend notamment des caméras de vidéosurveillance braquées sur chaque zone opérationnelle du port. En Ouganda, pour réduire le vol des marchandises en transit par des transporteurs usant de fausses plaques d’immatriculation, l’autorité des recettes de l’Ouganda (Ura) tient à jour sur son site web une base de données sur les véhicules autorisés à transporter les marchandises en transit. Cette base de données est accessible au public, plus particulièrement aux importateurs qui désirent louer un véhicule pour le transport de leurs marchandises en transit. Aussi, une liste actualisée des agents en douane est également disponible sur le site web de l’Ura afin d’aider les commerçants à identifier et à engager des agents dûment autorisés.
Le Burundi étant le pays hôte de la 7ème réunion dudit forum, le commissaire général de l’Obr a dû préciser certaines réalisations de notre pays en ce qui concerne la facilitation du commerce. Il a évoqué en l’occurrence la signature des accords bilatéraux pour l’établissement et la mise en œuvre du concept de poste frontière à arrêt unique (Pfau) avec les pays voisins de la communauté est-africaine. Il a rappelé que le Pfau est déjà opérationnel à Gasenyi I – Nemba (frontière Burundi – Rwanda). Aux postes frontières de Ruhwa et de Kobero / Kabanga, il sera mis en œuvre bientôt, a souligné le commissaire général de l’Obr.
Burundi – Banditisme
Pourquoi le vol d’argent à la Mfp devient de plus en plus monnaie courante ?
Bujumbura, le 17 mais 2013 (Net Press) . Le directeur général de la Mutuelle de la fonction publique (Mfp), M. Déogratias Nduwimana soupçonne des complicités à l’interne parce qu’il s’agit d’un 3ème vol depuis le mois de décembre 2012. Il l’a déclaré ce matin au cours d’un point de presse organisé pour informer le public dans quelles conditions un montant de plus de 22 millions de francs burundais a été volé avant-hier vers 12 heures par des bandits armés.
Deux chèques, une d’une caissière de la Mfp et une autre de celle du département de notre pharmacie ont été signés vers 11 heures. 50 minutes après, a expliqué M. Nduwimana, nos services ont été informés que tout l’argent retiré venait d’être volé par des personnes armées. Le véhicule de la mutuelle a été intercepté au niveau de la Cathédrale Regina Mundi par le véhiculé de ces voleurs. Ces caissières ont été contraintes de donner l’argent parce que ces bandits ont braqué sur eux des fusils.
Le directeur général de la Mfp a rappelé qu’il y a six mois, un montant de 78 millions logé sur les comptes de la mutuelle a été viré sur le compte d’un certain Vénant Ndayicariye ouvert à la BBCI et cet homme a été appréhendé au moment où il s’apprêtait à retirer l’argent. Pour le moment, il est incarcéré à la prison centrale de Mpimba. M. Nduwimana déplore que jusqu’à présent le présumé n’est pas encore traduit devant la justice pour finaliser le dossier.
Il demande alors à la justice de se pencher rapidement sur ces dossiers afin que les responsabilités des uns et des autres soient établies. Non seulement, les auteurs et les complices internes seront punis mais aussi certains employés sur lesquels pèsent les soupçons à tort seront blanchis, a conclu le directeur général de la Mfp.
Burundi – Justice
Me Isidore Rufyikiri invite les parquets et la police d’agir dans les meilleurs délais
Bujumbura, le 17 mais 2013 (Net Press) . Pour Me Isidore Rufyikiri, bâtonnier de l’ordre des avocats de Bujumbura, les magistrats qui craignent de dire le droit pour garder leurs postes seront un jour responsables de leur inaction face aux bavures des jeunes imbonerakure du Cndd-Fdd. Il en est de même pour les policiers qui n’interviennent pas lorsque ces jeunes perturbent la sécurité dans le pays.
Il considère les déclarations horrifiantes de Fidèle Nsengumukiza lors de l’émission « Uterera iki ? » diffusée le 12 mai 2013 sur la radio « Rpa » comme un signe avant coureur des dégâts que ces jeunes peuvent engendrer si toutes les autorités compétentes n’usent pas de leur pouvoir légitime pour calmer la situation.
Ainsi, le bâtonnier Rufyikiri appelle le président de la République d’user de sa politique, militaire et policière pour arrêter la dérive criminelle dans laquelle s’engage certains Imbonerakure. Il lui propose même de dissoudre cette ligue qui, visiblement est devenue une milice. Au cas contraire, estime-t-il, même le président de la République sera responsable des actes ignominieux de ces jeunes. Cependant, il rappelle à ces jeunes qu’ils seront responsables de leurs actes au premier degré. D’où, il leur recommande de ne pas croire aux propos du président de leur parti, le Cndd-Fdd, selon lesquels la responsabilité incombe aux juges et aux administratifs locaux qui ne sanctionnent pas leurs bavures.
Le bâtonnier Rufyikiri invite alors le peuple burundais de quitter la peur et l’attentisme pour se mobiliser, s’organiser jour et nuit en vue d’assurer lui-même sa propre sécurité. Il demande à la communauté internationale d’appuyer énergiquement les Burundais dans sa lutte pour la mise en place d’un système judiciaire réellement indépendant du pouvoir politique.
Burundi - Environnement
« Il n’y a pas de médaille sans revers »
Bujumbura, le 17 mai 2013 (Net Press) . Même si les produits chimiques et les appareils électroniques dont le téléphone portable et les ordinateurs facilitent le travail de l’être humain, ils sont également nuisibles à la santé humaine et à l’environnement. Cela est d’autant plus vrai dans la mesure où certains sont constitués de produits chimiques menaçant la vie humaine. Il s’agit entre autres du plomb, des pesticides, des déchets industriels et des déchets électroniques (téléphones portables, ordinateurs, etc.). En effet, la gestion de ces déchets et la maîtrise des ondes électromagnétiques préoccupent de plus en plus le monde entier suite à ses effets néfastes sur la vie de l’homme et l’environnement. Nous devons ces informations à M. Jean-Donatien Nshimirimana, représentant légal de l’Ong Propreté, Environnement et Santé (PES) et membre du réseau international d’élimination des Produits organiques persistants (POP).
Dans le souci d’aviser les Burundais sur les méfaits de ces déchets, il indique qu’un rapport scientifique publié le 7 janvier 2013 alerte sur les risques sanitaires liés aux ondes électromagnétiques de la vie quotidienne. Il est publié par un groupe d’experts internationaux après analyse de 1800 études sur le sujet. Les résultats prouvent que les femmes enceintes et les fœtus sont particulièrement vulnérables : augmentation du risque d’autisme, altération du développement cérébral du fœtus, …
Reconnaissant les dangers potentiels du téléphone mobile, le ministère de la santé en France a lancé une mise en garde concernant de possibles risques pour la santé des enfants dans le cas d’un usage excessif des téléphones mobiles. A travers un communiqué, il a invité les familles et les parents à la prudence et au bon usage dans leurs achats et l’utilisation de téléphones portables. Pour question de précaution, même avant cet avertissement du gouvernement français, étaient commercialisés en France des téléphones mobiles destinés aux enfants à partir de quatre ans : oreillette obligatoire, limitation de la puissance des combinés, etc.
Se basant sur les statistiques des études faites en France, M. Nshimirimana démontre pourquoi la gestion des déchets électroniques est très inquiétante actuellement. Ces études montrent que plus de 60 millions de téléphones portables sont conservés dans les tiroirs de nos maisons, plus de 59 millions de personnes changent de portables chaque année et plus de 22 millions de téléphones portables sont vendus chaque année. Les statistiques de 2009 démontrent quant à elles que 5% des téléphones sont jetés dans la nature alors que certains de leurs constituants détériorent l’environnement du fait qu’ils ne sont pas biodégradables.
Dans des pays plus organisés et où les moyens le permettent, explique le représentant légal de PES, les téléphones portables et ordinateurs hors usage sont collectés pour être recyclés afin de préserver la santé humaine et l’environnement. Cependant, même pour des pays en voie de développement, les scientifiques donnent des conseils qui, une fois respectés pourraient réduire les risques sur la santé. Ils recommandent entre autres d’éteindre son téléphone la nuit avant de dormir, ne pas le garder allumé ou en cours de recharge à moins de 50 cm de la tête et l’éloigner de vous pendant la période allant de la composition du numéro de la personne à appeler et la première sonnerie.
Burundi – Télécommunications
« Les Tic au service de la sécurité routière »
Bujumbura, le 17 mai 2013 (Net Press) . Tel est le thème retenu cette année à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des télécommunications fixée tous les 17 mai de l’année. Dans notre pays, estiment les participants à un atelier d’échanges sur ce sujet organisé ce matin à Bujumbura, l’exploitation de ces technologies de l’information et de la communication reste problématique. Ils expliquent notamment que le système de radar et les caméras de surveillance pour le contrôle de la bonne conduite des véhicules ne peut être disponible pour le moment, faute de moyens.
Du point de vue négatif, le directeur de l’Onamob, M. Ferdinand Ngendabanka, a indiqué que ces technologies sont à origine de plusieurs accidents routiers. Il a donné l’exemple des personnes qui font des communications téléphoniques quand ils sont au volant ou changent des CD lorsqu’ils écoutent de la musique.
La police spéciale de roulage reconnaît n’avoir pas de données statistiques des victimes des accidents routiers suite au manque d’une politique claire en la matière. Mais le constat est que les taux d’accidents mortels se classent troisième après le Sida et la malaria.
Burundi – Commerce
Le Sygeco pressent déjà l’attribution des stands au marché provisoire de Cotebu à des commerçants fictifs.
Bujumbura, le 17 mai 2013 (Net Press) . C’est l’inquiétude de M. Audace Bizabishaka, président de ce Syndicat général des commerçants (Sygeco) repose sur les irrégularités qui entourent l’après-incendie du marché central de Bujumbura. Il rappelle qu’un comité de crise a été installé pour suivre de près cette question mais ne travaille pas en toute transparence. Selonle Sygeco, des zones d’ombre s’observent notamment dans la gestion des aides, dans l’identification des commerçants, dans la construction du marché provisoire de Cotebu. D’où, ses responsables doutent qu’il y aura de lumière dans la distribution des places et le recrutement du gestionnaire dudit marché provisoire.
Ce syndicat s’inscrit en faux contre toute nomination d’une commission relative à la distribution des stands au marché provisoire sans associer le comité de crise des commerçants. Il demande à la commission nationale indépendante des droits de l’homme (Cnidh) de s’impliquer davantage dans la gestion de ce dossier, de convaincre le président de la cellule de crise gouvernementale du marché central à privilégier le dialogue social et ainsi éviter que les droits socio-économiques des commerçants victimes de l’incendie du 27 janvier 2013 soient bafoués au grand jour par ceux qui devraient les faires respecter.
Burundi – Santé
Journée mondiale de lutte contre l’homophobie.
Bujumbura, le 17 mai 2013 (Net Press). Chaque année, la date du 17 mai est consacrée à la lutte contre l’homophobie, cette tendance qui consiste à s’opposer au mariage gay. 78 pays dans le monde considèrent les homosexuels comme des pervers qu’il faut exclure de la société et 4 pays ont une législation si dure qu’elle prévoit la peine de mort à l’encontre des personnes de même sexe qui s’unit par le mariage.
L’homophobie a atteint un tel degré que même dans certains pays européens, les homosexuels ont peur de se tenir main dans la main, par peur d’être mal vus par la société. En France, cette date tombe le jour même où le conseil constitutionnel doit rendre son verdict, après avoir été saisi par les parlementaires de droite pour qu’il déclare non conforme à la constitution, le mariage gay, auquel cas François Hollande renoncerait à promulguer la loi déjà votée par les deux chambres.
Cependant, les spécialités estiment dans leur écrasante majorité que les 9 sages ne peuvent pas s’opposer à l’opinion publique, qui, à 65%, plébiscite ce qu’elle qualifie de « mariage pour tous ».
Sur le continent africain, c’est l’Ouganda qui est un des pays les plus homophobes, puisqu’il prévoit jusqu’à 15 ans de réclusion pour tout citoyen qui serait reconnu d’avoir pratiqué l’homosexualité à l’étranger, une fois qu’il serait de retour dans son pays.
Burundi – Rsa - Economie
Jacob Zuma chez Vladimir Poutine
Pretoria, le 17 mai 2013 (Net Press) . C’est aujourd’hui que le président sud-africain achève une visite de travail en Russie où il à eu des entretiens jugés fructueux, notamment dans le domaine économique. Ainsi, les échanges commerciaux vont s’accroître de 60% pour atteindre le volume de plus d’1 milliard de dollars. C’est le secteur minier sud-africain qui semble intéressé le plus les investisseurs russes, de même que Moscou a accepté de mettre à la disposition de la technologie de Pretoria son expertise dans le domaine nucléaire.
Parallèlement, le gouvernement sud-africain a pris une option sur l’achat d’avions de ligne russes destinés au transport international. Sur ce choix cependant, l’Afrique du Sud fait en quelque sorte cavalier seul, car deux marques constituent le monopole de tous les achats de par le monde, Boeing et Airbus.
Enfin, dans le domaine politique, M. Zuma a recommandé à son homologue russe, Vladimir Poutine qu’il invite les dirigeants africains en plus grand nombre par rapport au passé, pour prendre part au sommet du G20 qui se tiendra dans la ville de Petersburg en automne prochain.