Bujumbura, le 23 décembre 2013 (Net Press) . Le Forum national des relais communautaires en justice transitionnelle (Fonarec/Jt) revient à travers un communiqué de presse rédigé à l’issue de son assemblée générale des 19 et 20 décembre 2013, sur différentes déclarations du chef de l’Etat, en rapport avec la loi portant la mise en place de la Commission vérité et réconciliation (Cvr). En 2011, rappelle-t-il, le président de la République a promis que cette loi devrait être promulguée l’année suivante. A la fin de 2012, dans son discours à la Nation, il a encore promis qu’elle allait être votée et promulguée au mois de janvier 2013. Au mois de février 2013, poursuit le communiqué, alors qu’il était en visite à Londres, Pierre Nkurunziza a déclaré à la radio Bbc que la Cvr devrait être mise en place avant la fin de l’année en cours. Il a réitéré le même engagement le 1er juillet 2013 dans son discours lors de la célébration de la fête de l’indépendance de notre pays.
Le constat malheureux de Fonarec/Jt est que l’année 2013 va bientôt toucher à sa fin sans que le projet de loi soit analysé et voté par le parlement pour que le président Nkurunziza le promulgue à son tour. Des informations à sa disposition indiquent que les partenaires politiques ne se sont pas encore penchés sur ce projet de loi alors que les échéances électorales approchent.
Pire encore, ce forum remarque que sur terrain, certains éléments pouvant aider à la manifestation de la vérité, en l’occurrence les fosses communes et autres lieux de mémoire sont en train d’être détruits au vu et au su des responsables administratifs. En plus, les victimes continuent à croupir dans leurs souffrances et réclament toujours justice sans que les pouvoirs publics ne s’en soucient.
Le Fonarec/Jt remarque aussi que la Commission nationale Terres et autres biens (Cntb) qui avait été mise en place dans l’esprit des Accords d’Arusha pour réconcilier le peuple burundais n’y arrive pas convenablement, car, il y a plusieurs lamentations au sujet de son fonctionnement.
Face à cette situation, ce forum recommande au président de la République de tenir son engagement et d’accélérer le processus de mise en place de la Cvr. Il recommande au gouvernement, de mettre en place une loi qui protège les fosses communes et autres lieux de mémoire tout en attendant la mise en place de la loi sur la Cvr. Au parlement, il est recommandé de manifester une ferme volonté et d’user de sa sagesse en tenant compte des avis et considérations des partenaires politiques et sociaux afin que ce projet de loi qui vient de passer une année durant sur sa table soit analysé et voté. Fonarec/Jt souhaite également que la Cntb soit guidée dans son travail par l’esprit de réconciliation dans le respect des Accords d’Arusha.
Burundi - Développement
Le bilan des réalisations 2013 du Fonic est satisfaisant.
Bujumbura, le 23 décembre 2013 (Net Press) . En date du 17 au 21 décembre 2013, le Fonds national d’investissement communal (Fonic), accompagné par la presse, a effectué une descente sur terrain pour se rendre compte de ses réalisations au cours de cette année. Ce Fonds s’est investi en gros cette année dans la construction des écoles fondamentales,des centres de santé, des stades et des marchés modernes.
En province Kirundo où le reporter de l’Agence Net Press s’est rendu, les écoles fondamentales construites avec l’appui de ce Fonds sont déjà fonctionnelles. En commune Bwambarangwe, son administrateur, M. Jean-Marie Muhigwa, qui a accompagné les journalistes et un cadre du Fonic sur terrain, a indiqué que les 7 classes que le Fonic a fait ériger sont pour la plupart fonctionnelles.
M. Muhigwa a fait savoir que le Fonic a donné de matériaux importés, comme les tôles, le ciment, les fenêtres vitrés, 326 bancs pupitres et une enveloppe de plus de 7 millions de non francs pour payer la main d’œuvre. Dans cette commune, il y a au total 45 salles de classe pour l’école fondamentale car la commune utilisait la population lors des travaux communautaires dans la construction des écoles fondamentales.
Son souhait, a-t-il dit, c’est de terminer avec l’année 2015 avec la classe de 9ème fondamentale puisque les salles qui existent sont celles de la 7ème année seulement. Il remercie alors le Fonic et demande qu’il continue à les aider pour parachever également la construction des centres de santé de la zone Budahunga et celui de la zone Mukenke du moment où le Fonic avait donné 1.400.000 Fbu pour la main d’œuvre. Il a aussi sollicité l’aide de la construction des latrines pour ces écoles.
Dans la province Muyinga, l’équipe s’est rendue en commune Buhinyuza et là, il y a une salle servant de classe fondamentale construite en matériaux durables par le fonds et qui va être fonctionnel d’ici peu de temps car, il reste à mettre les fenêtres et les portes qui sont disponibles comme l’a fait savoir le cadre du Fonic.
En province Ngozi, l’équipe a visité la commune Gashikanwa pour s’enquérir de l’état d’avancement de la construction des écoles fondamentales. Le conseiller social, M. Salvator Nyandwi, a fait savoir que parmi les 7 écoles fondamentales construites par le Fonic, la plupart sont déjà fonctionnelles. Au total, le budget du Fonic dans cette commune s’élevait à 36.791.008Fbu. Le fonds a donné 358 tôles, 248 sacs de ciment, 7 portes métalliques, 35 fenêtres métalliques, 356 bancs pupitres. Le conseiller communal a fait savoir également que l’avantage est qu’actuellement avec la multiplication de ce genre d’écoles grâce au Fonic, les élèves ne vont plus étudier à une longue distance.
En province de Bubanza, le Fonic est intervenu dans la politique de villagisation pour la construction de 626 maisons comme l’a fait savoir M. Jean-Marie Mutabazi et 97 d’entre elles sont habitables. A côté de ces maisons, le Fonic a aidé dans la construction de 50 maisons qui seront reçues par des anciens combattants dans la politique de réinsertion et le bénéficiaire y habitera une année pour céder la place aux autres comme l’a fait savoir le cadre du Fonic et l’administrateur.
Ces maisons seront érigées d’ici 2 mois et sur le lieu on va y construire un centre de métier qui va occuper ces anciens combattants aussi sur financement de ce Fonds. Comme l’a fait savoir l’administrateur de Mutimbuzi, le Fonic a également financé la construction de 3 salles de classe dans la zone Kirekura et 7 autres classes dans Kigwati 1. Ce fonds a en plus fait construire 6 autres salles de classe pour l’école primaire bien finies comme l’équipe l’a pu constatée en zone Rukaramu de la même commune.
Les mêmes reporters se sont enfin dirigés à l’école primaire de Jabe de la commune urbaine de Bwiza où le même intervenant s’est investi dans la construction de 7 salles de classes fondamentales qui sont fonctionnelles actuellement. Le Fonic entend alors continuer à aider dans ce sens pendant les années prochaines comme l’on a fait savoir au cours de cette descente et se réjouit de ces réalisations pour l’année 2013.
Burundi – Terres et autres biens
Mgr Sérapion Bambonanire se réjouit des réalisations de la Cntb
Bujumbura, le 23 décembre 2013 (Net Press) . C’est du moins les propos de Mgr Sérapion Bambonanire, président de la commission nationale des terres et autres biens (Cntb), au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce matin lors de la présentation des réalisations de cette commission pour la période allant de janvier à décembre 2013. Selon Mgr Bambonanire, ils sont fiers du travail accompli et surtout du fait que les occupants secondaires en nombre toujours croissant acceptent que le sinistré soit rétabli dans ses droits et restituent sans aucune condition les propriétés acquises ou accaparées. Et de renchérir que 3259 dossiers ont été clôturés par la Cntb de janvier à novembre 2013, avec surtout le nombre impressionnant de litiges (1446) réglés par arrangement à l’amiable et 1251 clôturés par décision.
Au cours de la même période, la Cntb a enregistré 1200 nouvelles plaintes, essentiellement dans les provinces de Bururi, Makamba, Rutana, la Mairie de Bujumbura, Bubanza et Cibitoke. Et comme l’a indiqué le président de la Cntb, ils ont aussi autour de 121 dossiers en mairie de Bujumbura qui concernent les maisons sises à Rohero, Ngagara, Cibitoke et Nyakabiga. Pour lui, les victimes innocentes ont compris progressivement que le sinistré qui a perdu sa terre ou son bien doit impérativement être rétabli dans son droit de propriété, et à travers tout le pays, un nombre toujours croissant d’occupants secondaires restituent les propriétés et les maisons spoliées ou accaparées, dès lors qu’ils ont compris que le principe de restitution doit être et reste un passage obligé et sacré pour l’établissement d’une paix durable dans notre pays. Il a donné des exemples probants surtout dans les provinces de Cibitoke, Makamba, Bururi, Bujumbura Mairie, Bubanza et Kirundo.
Toutefois, au cours de la réalisation de sa mission, la Cntb a rencontré aussi un certain nombre de contraintes qui sont liées notamment à l’intoxication de l’opinion tant nationale qu’internationale sur la nature et l’impact de ses activités, la manipulation et la fausse interprétation de son action par certains politiciens intéressés, le fait que, dans l’une ou l’autre province, des autorités tant provinciales que communales qui dépossèdent de la Cntb des dossiers impliquant l’une ou l’autre personnalité en vue. A ses yeux, cela signifie qu’il y a des cas heureusement limités où la Cntb et ses agents sont pris en otage par des forces qui ne disent pas leurs noms, ce qui ne permet donc pas de rétablir les populations dans leurs droits de propriété. Une certaine solidarité négative entre des spoliateurs qui recourent à toute une série de stratagèmes pour échapper au principe de la restitution ; l’irrégularité des documents exhibés par les occupants secondaires et la résistance de ces derniers à restituer spontanément les biens des sinistrés se font aussi observer. La résistance de certains déplacés de 1993 vivant dans des sites établis sur des propriétés foncières appartenant à des particuliers ou à l’Etat, et qui refusent même de donner d’autres terrains compensatoires sur leurs propriétés d’origine et l’insuffisance des moyens matériels et financiers pour mieux remplir sa mission sont aussi monnaie courante.
Burundi - Anniversaire
Acat-Burundi recommande au gouvernement la ratification de la convention internationale contre les disparitions forcées
Bujumbura, le 23 décembre 2013 (Net Press) . Le gouvernement burundais a signé le 6 février 2007 cette convention adoptée par l’assemblée générale de l’organisation des Nations Unies (Onu) le 20 décembre 2006 et entrée en vigueur le 23 décembre 2010 après avoir été ratifiée par 20 Etats. Le Burundi ne l’a pas encore ratifiée et cette Ong, Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat), lui recommande l’accélération du processus de ratification. Pour elle, cette ratification devrait être accompagnée par l’acceptation de la compétence du comité international contre les disparitions forcées pour recevoir des communications interétatiques et individuelles.
En effet, à l’occasion de l’anniversaire de la mise en vigueur de cette convention, Acat souhaite honorer la mémoire de toutes les victimes des disparitions forcées et salue le courage de ceux qui l’aident, en dépit de nombreuses difficultés, dans sa lutte pour déterminer le sort de leurs proches.
Me Armel Niyongere, président d’Acat-Burundi, indique que les Etats qui ratifient cette convention s’engagent à mener des enquêtes pour localiser la personne disparue, à poursuivre les auteurs de ce crime et à garantir des réparations pour les survivants et leurs familles. « Ces mécanismes seront d’une grande utilité au moment où nous amorçons le processus de justice transitionnelle avec la mise en place de la commission vérité et réconciliation (Cvr) », estime - t-il.
Acat-Burundi est disposée à aider pour la mise en œuvre effective de cet outil de protection des victimes des disparitions forcées d’autant plus que les disparitions non élucidées et impunies constituent des violations graves des droits humains. C’est pourquoi il recommande au gouvernement de prendre des mesures appropriées pour assurer des enquêtes rapides et efficaces sur les enlèvements et disparitions suivis d’assassinats ou d’exécutions sommaires. Elle recommande à la société civile d’entreprendre une large campagne de sensibilisation de la population sur les dispositions du code de procédure pénale en matière de privation de liberté afin qu’elle soit vigilante sur les arrestations non conformes à la loi pouvant semer des confusions et faciliter des enlèvements et disparitions. Il lui est également recommandé de sensibiliser les autorités et le grand public sur la nécessité d’un système efficace de justice nationale et internationale pour la répression des crimes de droit international. A la communauté internationale, il est recommandé de continuer à appuyer le Burundi et de soutenir les progrès effectués par notre pays en matière de démocratie et de développement.
Burundi – Corruption
A titre posthume, Manirumva délivre un prix à Bihome à titre posthume
Bujumbura, le 23 décembre 2013 (Net Press) . C’est une question de l’histoire de ce pays qui s’est invitée hier au terme de la semaine dédiée à Ernest Manirumva, ancien vice-président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, ce dimanche 22 décembre dans la soirée. Rappelons que ce dernier a été assassiné en date du 9 avril 2009 à son domicile par des personnes auxquelles la justice burundaise n’a jamais voulu pointer du doigt. Cette démission de fait de la justice a créé la confusion totale dans la mémoire collective car des gens sont soupçonnés sans que la justice ne puisse les condamner ni les blanchir. Concernant donc ce dossier, la justice a décidé de ne pas décider.
Pour revenir à la fête d’hier, plusieurs personnalités de marque avaient répondu présentes à l’invitation de Gabriel Rufyiri, certaines en T- Shirt blancs où l’on pouvait lire : 0% corruption, 100% développement. Il y avait entre autres le sénateur Sylvestre Ntibantunganya qui est en même temps le président de la commission chargée de décerner le prix Manirumva, le président de l’Adc Ikibiri, Léonce Ngendakumana, le président des Fnl non gouvernementales, Agathon Rwasa, le président de l’Upd reconnu par le gouvernement, une délégation de la présidence, une autre du ministère chargé de la bonne gouvernance, les membres de la société civile comme Pierre-Claver Mbonimpa de l’Aprodh, Pacifique Nininahazwe du Focode, Vital Nshimirimana de Forsc, etc, en plus de trois diplomates représentant l’Allemagne, la Belgique et la France qui ont financé ces activités.
L’ambiance était bon enfant car il y avait le tambour pour agrémenter la fête, les chansons relatives à la lutte contre la corruption, le jeu de théâtre organisé par la troupe célèbre de Giheta, communément appelée « Ninde ? » et la bière. Tous les discours tournaient autour de la corruption qui était présentée comme un cancer contre le développement.
La commission chargée de décerner le prix Manirumva a indiqué que pour cette 3ème édition de la remise du prix, elle avait souhaité avoir un candidat qui a témoigné dans un quelconque procès et dont la contribution aurait poussé les magistrats à requalifier l’infraction. Ce candidat-là n’a pas été trouvé et la commission a dû penser à une personne qui a payé sa vie pour le sauvetage du Burundi. C’est ainsi que son consensus est tombé sur feu Bihome. Très fidèle au roi Mwezi Gisabo, il n’a pas supporté que le Burundi tombe sous la colonisation des Allemands qui étaient fâchés par 7 ans de résistance des Barundi. Alors que le roi était traqué, Bihome a pris ses habits et s’est présenté aux Allemands qui ont vite tiré sur lui, le 23 mai 1903 – il y a tout juste 110 ans - croyant que c’était Mwezi Gisabo.
Dans l’entre-temps, celui-ci avait pris fuite vers Kiganda où il a fini par signer le traité de Kiganda le 6 juin 1903. Ce sont donc les descendants de Bihome qui ont reçu le prix Manirumva. Une occasion a été donnée à l’éminent historien Emile Mworoha pour qu’il dise au public qui était Bihome. Les deux hommes ont été présentés comme de grands défenseurs des droits de l’homme car, si Manirumva a été tué en cherchant que la corruption ne gangrène pas l’administration burundaise, Bihome lui, voulait éviter que le Burundi tombe sous la colonisation.
Ceux qui étaient présents ont considéré que le choix porté sur Bihome est une trouvaille du président Ntibantunganya car des cinq membres qui composent la commission, il est le seul historien. En d’autres termes, il a tiré les ficelles sur lui sans faire de violence.
Burundi – Justice
L’Uia à Bujumbura en soutien à la profession
Bujumbura, le 23 décembre 2013 (Net Press) . Une délégation de l’union internationale des avocats vient d’effectuer une mission de 4 jours dans notre pays avec deux objectifs essentiels : soutenir la profession d’avocat au Burundi d’une part, soutenir le bâtonnier Isidore Rufyikiri, d’autre part. Durant son séjour, elle a pu rencontrer quelques autorités judiciaires du parquet général près la cour d’appel pour s’enquérir des difficultés qui prévalent dans les différents barreaux du pays. Elle n’a pas manqué d’exprimer son inquiétude face à cette situation.
Elle s’est rendu compte que le bâtonnier est poursuivi par la loi de 2002 relative à la profession d’avocat au Burundi pour ses déclarations qu’il avait faites concernant la révision de la constitution. La délégation a appris que le même parquet général près la cour d’appel a refait une demande au barreau pour la radiation de Me Rufyikiri. Elle a appris en outre que le bâtonnier n’a plus le droit de sortie du territoire. L’union internationale des avocats entend donc suivre de près les procédures enclenchées contre le bâtonnier burundais et compte contacter toutes les autorités compétentes pour connaître les vrais mobiles de ces tracasseries.
Enfin, l’union africaine des avocats souhaite apporter tout son soutien au métier d’avocats dans ce pays dans la perspective d’un développement de la profession qui soit conforme aux principes fondamentaux applicables à tout barreau et dans l’intérêt d’un meilleur accès à la justice.
Burundi - Environnement
Le ministre de l’environnement plaide en faveur du Lac Cohoha.
Bujumbura, le 23 décembre 2013 (Net Press) . Le ministre en charge de l’environnement, M. Jean-Claude Nduwayo, se trouvait au cours du dernier week-end en commune Bugabira de la province Kirundo, où il était allé plaider en faveur du Lac Cohoha. C’était avant-hier samedi et il a recommandé fortement à la population locale de tout faire pour préserver le lac en son état actuel.
Pour être plus précis, le ministre a déclaré qu’il est strictement interdit de planter quoi que ce soit sur les bords du lac, et que, aussitôt que toutes les récoltes actuelles auront été terminées, les 50 mètres réglementaires séparant les bords du lac d’une quelconque activité que ce soit devront être respectés.
M. Nduwayo a rappelé que les familles vivant dans les environs du lac ne devraient pas avoir la mémoire courte, en oubliant la grande sécheresse qu’a connu leur région il y a à peine quelques années, en raison de la destruction de l’environnement qui a eu comme conséquence l’extinction (ou presque) des eaux des rivières et des lacs du Nord du pays.
Burundi – Société
Le président du Cndd-Fdd demande aux « Imbonerakure » de se reconvertir en acteurs humanitaires.
Bujumbura, le 23 décembre 2013 (Net Press) . Le numéro un du parti présidentiel, M. Pascal Nyabenda, se trouvait avant-hier en commune Mutaho de la province de Gitega, où il était parti pour inaugurer la nouvelle permanence du Cndd-Fdd. Il a évoqué les échéances électorales de 2015, procédant à une comparaison métaphorique plutôt curieuse, lorsqu’il a rapproché les militants de son parti, et particulièrement les « Imbonerakure », du nom des membres de sa jeunesse, à une femme enceinte.
De même qu’une femme qui attend un enfant fait tout pour éviter les coups de ceux qui lui sont hostiles, de même vous devez éviter tous ceux qui ne vous portent pas dans leur cœur, a-t-il recommandé en substance. Qui, ils voudront le faire dès l’année prochaine, a-t-il ajouté, parce qu’ils sauront d’avance quel sort les attendra l’année suivante (i.e la défaite, Ndlr).
S’adressant à ceux que beaucoup présentent comme les miliciens du parti au pouvoir, M. Nyabenda leur a demandé d’utiliser toutes leurs forces et toutes leurs énergies pour la réalisation d’œuvres humanitaires, tel que la construction des maisons pour les personnes âgées ou handicapées. De même manière, a-t-il conclu, vous aurez coupé les herbes sous les pieds de ceux qui vous accusent à tort de consacrer vos énergies à « faire du mal »
Burundi - Economie
Que le projet de budget général de l’Etat exercice 2014 soit prolongé, demande M. Gabriel Rufyiri
Bujumbura, le 23 décembre 2013 (Net Press) . Le président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, M. Gabriel Rufyiri, a animé ce matin, un point de presse dans le but de nous informer d’une correspondance, qu’il a adressée au président de l’assemblée nationale pour solliciter une demande de prolongation de la période d’analyse du projet de budget général de l’Etat exercice 2014.
En effet, l’observatoire considère que ce projet de budget général de l’Etat 2014 tel qu’il est, ne répond pas aux aspirations de la population. Aux yeux de l’Olucome, ce projet de budget, la consommation a bénéficiée une part importante du montant total de ce projet de loi des finances par rapport aux secteurs promoteurs de croissance économique. Il recommande de réserver une attention particulière à ces secteurs de production au détriment du budget de consommation élevé en vue de la disponibilité aux burundais d’un budget général de l’Etat d’austérité en faveur de la population pauvre.
Pour ce, il demande au gouvernement de se référer à l’article 177 de la constitution qui stipule que : « L’assemblée nationale vote le budget général de l’Etat. Si l’assemblée nationale ne s’est pas prononcée à la date du 31 décembre, le budget de l’année précédente est repris par douzièmes provisoires » car jusqu’à l’heure actuelle les parlementaires n’ont pas encore analysé ce dit projet de budget. Et M. Rufyiri doute que dans moins de quatre jours de travail, un livre de plus de mille pages sera analysé et voté car selon lui, c’est un document très important dans un pays.
Burundi – Etats-Unis - Médias
Grogne des journalistes américains contre Barack Obama
Washington, le 23 décembre 2013 (Net Press) . Président américain, Barack Obama, a souhaité, au cours d’une conférence de presse tenue avant-hier, « une paix des braves » entre lui-même et les journalistes photographes privés. L’habitude qui a été prise à la Maison Blanche est qu’il existe des journalistes officiels affectés à la résidence du chef d’Etat le plus puissant du monde, chargés de sélectionner les photographies de M. Obama à l’œuvre dans ses activités de tous les jours, qu’elles soient de caractère officiel ou de nature privée.
Ce sont eux qui ensuite transmettent ces photos aux médias privés, avec comme consigne venue « d’en haut », qu’il faut envoyer celles qui sont « positives », c’est-à-dire celles montrant le président gentil, souriant, jeune et sportif et non celles le montrant avec un visage maussade ou colérique. Au cours de ladite conférence de presse, il a promis que les relations entre la Maison Blanche et les journalistes photographes privés allaient se détendre, puisque leur accès à la présidence, va leur être facilité dorénavant.
Burundi – Centrafrique - Sécurité
Centrafrique : « C’est ainsi que le génocide rwandaise avait commencé »
Bangui, le 23 décembre 2013 (Net Press) . De nombreux journaux africains parus aujourd’hui consacrent une large partie de leurs titres et de leurs commentaires sur les derniers rebondissements de la situation en République centrafricaine. Elle est tout à fait explosive, estiment la plupart d’entre eux après la mort de 3 combattants parmi les rebelles qui accusent les forces françaises de parti pris en faveur des populations chrétiennes au détriment de celles de confession musulmane.
C’est pourquoi ces dernières exigent le départ de tout le contingent envoyé de France et le site « Guinée-Conakry Infos » a ce titre : « le rêve raté de François Hollande » en ajoutant que « c’est ainsi que le génocide rwandais avait commencé en 1994 ».
Ainsi donc, autant le chef de l’Etat français a réalisé un « sans faute » lors de l’intervention de ses troupes au Mali, autant il est en train de s’engouffrer dans le bourbier centrafricain avec comme possible conséquence, le désamour de l’opinion publique française comme ne manqueront pas de l’indiquer les sondages des prochains jours et prochaines semaines à venir.
Burundi – Rdc – Confession religieuse
Les 50 ans de sacerdoce de l’Archevêque de Kinshasa
Kinshasa, le 23 décembre 2013 (Net Press) . L’Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Laurent Monsengwo, était avant-hier l’invité spécial de nos confrères de Radio Maria Burundi, à l’occasion de ses 50 ans de sacerdoce, puisqu’il fut élu prêtre à Rome le 21 décembre 1963.
Pour la petite histoire, on précisera qu’il endossa les habits de sacerdoce le même jour et au même endroit en compagnie de deux prêtres burundais, à savoir l’abbé Simon Ruragaragaza qui a été nommé récemment Chancelier à l’Archevêché de Bujumbura ainsi que l’abbé Pascal Niyonkuru, vicaire à la paroisse Musenyi du diocèse de Ngozi.
Le numéro un de l’Eglise Catholique Congolaise a affirmé que chaque jour, il place le cœur de ses activités sur le sacerdoce reçu il y a un demi-siècle. Il a ajouté qu’il pense également à chaque instant à ses fidèles et aux adeptes des autres confessions religieuses ainsi qu’aux non-croyants, parce qu’ils ont tous la caractéristique commune d’être ses compatriotes réunis dans la misère et la pauvreté pour plus de 85% parmi eux.