Bujumbura, le 28 février 2014 (Net Press). Par un décret n° 100/39 du 21 février 2014, est nommé le chef du protocole du premier vice-président de la République, M. Delphin Ndikumana. Sont nommés également, conseiller principal au bureau chargé des questions juridiques et administratives, Jean-Marie Niragira, conseiller principal au bureau chargé des questions politiques et diplomatiques, Francis Ngaruko, conseiller principal au bureau chargé de la presse et communication, Anicet Mahoro, conseiller principal au bureau chargé des questions socioculturelles, Tharcisse Barancuranwa, conseiller principal au bureau chargé des questions économiques, Georges Habonayo, chef de la cellule chargé de l’intendance, Yvette Ndenganyo.
Du côté des conseillers, celui qui est chargé des questions économiques s’appelle Alain Ndayiziga, celui des questions politiques et diplomatiques est Apollinaire Nduwimana. Le chef-adjoint du service chargé de l’administration et de la gestion s’appelle Richard Habwawihe et le chef-adjoint de la cellule de l’intendance s’appelle Protais Nshimirimana. Ces personnes sont inconnues du grand public à l’exception de Delphin Ndikumana et de Francis Ngaruko, qui s’était déclaré dernièrement être le porte-parole de l’Uprona Nyakuri. Les Upronistes originaires de Makamba proches de Charles Nditije ont déjà réagi face à la nomination d’Anicet Mahoro.
De son côté, Mme Concilie Nibigira, celle-là même qui a usurpé la direction de l’Uprona, de connivence avec le ministre de l’intérieur cnddfddiste pur sang, Edouard Nduwimana, serait sur le point de chasser définitivement tous les députés de l’Uprona pour les remplacer avec d’autres plus soumis aux desiderata du Cndd-Fdd. Et dans ces conditions, le parti présidentiel sera sûr de manipuler tous les textes à sa guise sous couvert des Upronistes « pirates ». Mais au cas où les informations qui indiquent que Mme concilie Nibigira aurait agi de la sorte de peur d’être emprisonnée pour avoir « chipé » de l’argent dans le secteur de la fibre optique lorsqu’elle était encore ministre chargée de la communication, la postérité lui posera la question de savoir pourquoi elle a sacrifié tout un parti politique, et au-delà tout le pays, pour se couvrir d’une infraction qu’elle a commise alors qu’elle n’a consulté personne quand elle est passée à l’acte.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons qu’un groupe d’Upronistes a organisé une marche-manifestation dans les rues de Bujumbura. Parmi eux, m’on pouvait voir la présence notable de la députée Gloriose Ntawe élue dans la circonscription de la mairie et la prénommée Gaudence, première secrétaire de l’Ufb en mairie de Bujumbura, ce qui laisse croire que ce sont des partisans de Charles Nditije, des Upronistes authentiques comme ils se nomment eux-mêmes. L’on notera que lors de cette marche-manifestation, il n’y avait pas de policiers ni pour encadrer la marche ni pour disperser les manifestants comme elle en a l’habitude.
Burundi - Politique
Beaucoup de tractations au sein de l’Uprona au cours des trois derniers mois.
Bujumbura, le 28 février 2014 (Net Press) . Le président sénateur, Sylvestre Ntibantunganya, a décrit la crise qui se trouve actuellement entre le parti de Rwagasore et le pouvoir durant le mois de décembre 2013 et les deux premiers mois de 2014, sur demande de l’observatoire de l’action gouvernementale (Oag). Selon lui, alors que la rédaction du rapport sur la gouvernance en 2013 était en cours, les événements politiques se sont précipités. La crise qui sévissait à l’intérieur du parti Uprona depuis plusieurs années a pris une autre tournure et l’approche des élections de 2015 est à la base de manipulations qui se mènent dans un paysage politique dont les resserrements pourraient s’accélérer, a fait savoir l’ex-président de la République.
Il a signalé que le remplacement de Térence Sinunguruza par l’honorable Bernard Busokoza s’était fait lui aussi dans un environnement empreint de contradictions et dès l’annonce, les parlementaires du Cndd-Fdd n’avaient pas caché leur hostilité à l’endroit de ce candidat soupçonné d’avoir pris part au coup d’Etat du 21 octobre 1993. A en croire l’orateur, à voir tout ce qui se passe, une conclusion est à tirer : les vice-présidents sont fragiles et inefficaces.
Térence Sinunguruza avait été critiqué d’avoir laissé passer une loi sur la presse, faire passer un projet de révision de la constitution dans lequel se profile une aspiration à un troisième mandat de Nkurunziza et la loi sur la Cntb. La venue de l’honorable Busokoza devait signifier le retour de ces actions à la normale mais il ne l’a pas pu, ce qui aux yeux du conférencier, la fragilité des vice-présidents devient évidente car ils sont à la merci du président de la République qui peut les démettre immédiatement et quand il veut.
Le sénateur Ntibantunganya souligne donc que depuis les années 1990, les formations politiques ont été décomposées et il reste à voir ce qui va en 2015 suite à ces décompositions. Mais selon lui, une chose est sûre, si les partis de l’Adc-Ikibiri se présentent aux élections comme ils le disent, il y aura une image autre que l’actuelle. En définitive, pour sortir des impasses politiques auxquelles on assiste, il faut le respect des lois nationales et des compromis issus du dialogue.
Burundi – Sécurité - Recherche
45èmepromotion des candidats officiers.
Bujumbura, le 28 février 2014 (Net Press) . C’est ce matin que l’institut supérieur des cadres militaires (Iscam), a procédé à la proclamation définitive des candidats officiers de la 45ème promotion. Comme l’a souligné le colonel Aloys Bizindavyi, commandant de l’Iscam, c’est un total de 54 candidats retenus sur 200 postulants qui avaient participé aux épreuves d’entrée. Parmi eux, a expliqué le colonel Bizindavyi, il y a 26 candidats Hutu et 26 candidats Tutsi et 2 Twa, ce qui veut dire que le quota ethnique a été respecté. En plus, l’équilibre genre a été respecté car parmi les 54 candidats, 7 sont des filles, a précisé le commandant de l’Iscam.
Innocent Manirambona, qui n’a pas eu la chance d’être retenu parmi les candidats, a fait savoir que les tests de sélection ont été donnés dans la transparence. Quant à Jeannette Mpfayogutunga, elle qui a été retenue, s’est dite satisfaite de l’organisation de tels tests par l’Iscam et promet de tout faire pour travailler au service de sa nation.
Signalons que la province Makamba est celle qui a eu beaucoup de candidats tandis que celle de Cibitoke n’a aligné personne parmi les heureux lauréats de l’Iscam, faute de notes satisfaisantes.
Burundi – Eac – Droits de l’Homme.
Ea-gghrp préoccupé par les droits de l’homme et la bonne gouvernance
Bujumbura, le 28 février 2014 (Net Press) . Dans le cadre du renforcement des capacités des membres de la plateforme des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de la promotion de la bonne gouvernance et les droits humains au niveau de la communauté est africaine (Ea-gghrp), la plateforme de l’Afrique de l’Est a organisé ce matin une réunion national de renforcement des capacités en faveur des dites organisations sur les questions de droit de l’homme et de la bonne gouvernance.
Selon M. Pacifique Nininahazwe, membre du comité de pilotage de l’East-African good governance and human rights platform (Ea-gghrp), ils ont organisé cette réunion à l’intention des organisations burundaises membres de cette plateforme, mais aussi avec d’autres organisations non membres pour renforcer leurs capacités dans la connaissance des organes de l’East african community. Mais aussi, a-t-il martelé, pour qu’ils connaissent les mécanismes qu’ils ont dans cette communauté et qui pourraient être au service des organisations qui travaillent sur les droits de l’homme et la bonne gouvernance. Il espère qu’à la fin de cette réunion, ces organisations seront renforcées sur la connaissance de la communauté. Aussi, ils pourront utiliser dans leur plaidoyer les mécanismes qu’ils ont encore dans la communauté.
Toutefois, M. Nininahazwe reconnaît la faiblesse de cette communauté en matière des droits de l’homme et de la bonne gouvernance. Selon lui, le traité dit que la communauté est orientée d’abord vers le commerce, mais aussi vers les peuples et les citoyens. Mais, a-t-il souligné, dans son fonctionnement, ils ont l’impression que les chefs d’Etat, les Ministres et les différents organes se focalisent d’avantage sur les questions bi martial, sur les questions de développement et sur les questions économiques. A ses yeux, ils sont faibles sur tous ceux qui touchent aux droits de l’homme et tous ceux qui touchent à la bonne gouvernance.
Pour lui, c’est alors aux citoyens de la communauté, à travers les organisations qu’ils représentent, de faire pression sur les différents gouvernements pour que cette communauté leur soit réellement propre. Que ce ne soit pas seulement la communauté des Présidents, des gouvernements mais qu’elle devienne la communauté des citoyens.
Burundi – Confessions religieuses - Banditisme
Des valeurs qui n’ont pas eu peur de la malédiction divine à la paroisse Esprit de Sagesse.
Bujumbura, le 28 février 2014 (Net Press)
. La nuit dernière, à une heure très avancée que l’on ne saurait préciser, des voleurs dont on ne connaît pas le nombre se sont introduits clandestinement dans les enceintes du presbytère de la paroisse Esprit de Sagesse de Mutanga Sud.
Afin de parvenir à y pénétrer sans faire du bruit, un d’eux a escaladé le mur extérieur pour se jeter à même le sol en amortissant sa chute, puis a ouvert le grand portail d’entrée et de sortie. Tous les autres sont entrés et très rapidement ont ramassé tout ce qu’ils pouvaient attraper à leur portée, principalement les habits non religieux des trois prêtres résidant au presbyterium que sont les Abbés Adrien Ntabona, Paul Butoyi et Egide Nzeyimana.
Un récipient de 200 litres, a même été pris qu’ils ont pu transporter après l’avoir vidé à l’extérieur. La nouvelle a suscité les commentaires des fidèles venus assister à la messe de 6 heures du matin de ce vendredi, qui tous se sont émus de ce vol effectué à un endroit sacro-saint. Une des femmes présentes s’est dite convaincue que ces gens qui n’ont pas eu peur de la malédiction divine seront « punis » d’une façon ou d’une autre avant la fin de ce week-end ou au plus tard avant la fin de la semaine prochaine.
Burundi – Confessions religieuses
Des chrétiens attendus très nombreux au sacre de Mgr Georges Bizimana.
Bujumbura, le 28 février 2014 (Net Press) . C’est ce samedi 1er mars 2014 que le successeur de Mgr Jean Ntarwarara à la tête du diocèse de Bubanza sera sacré (on parle aujourd’hui d’ordination épiscopale par humilité à laquelle la rédaction de Net Press n’est pas contrainte) en présence, annonce-t-on déjà, d’une foule très nombreuse de croyants et de non-croyants, catholiques et non catholiques. C’est qu’il s’agit des cérémonies religieuses très rares, par rapport aux « simples » ordinations sacerdotales qui ont lieu chaque année au mois de juillet et ce, dans tous les 8 diocèses du pays.
De même, il faut ajouter que le nouvel Evêque coadjuteur a la particularité d’avoir dirigé le grand séminaire Jean Paul II de Gitega pendant un bon nombre d’années et que tous les jeunes prêtres éparpillés un peu partout dans tous les diocèses du pays se sentent en quelque sorte « obligés » moralement d’être présents aux cérémonies comme l’a dit un d’entre eux qui officiait la messe de ce matin à la paroisse Esprit de Sagesse de Mutanga Sud, M l’abbé, Egide Nzeyimana. Les cérémonies débuteront à 9 heures 30 minutes et en raison de cet événement très important, la route Bujumbura-Bubanza sera dégagée malgré les travaux communautaires pour laisser passer de nombreux véhicules transportant les invités.
Burundi – Tanzanie – Droits de l’Homme
Le Burundi et la Tanzanie : les Albinos en danger sur le continent africain.
Kinshasa, le 28 février 2014 (Net Press)
. Tel est le résultat d’un reportage réalisé par nos confrères de Radio France Internationale (Rfi) dite « la radio mondiale » à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. C’était au cours de la nuit dernière et l’homme qui a émis ce point de vue est lui-même un Albinos, citoyen de ce vaste pays qui a embrassé la carrière de guitariste qui lui procure suffisamment de revenus pour le faire vivre, lui-même ainsi que les membres de sa famille.
Il a fait cette déclaration au terme d’un concert qu’il venait d’animer en présence d’amis et de fanatiques accourus très nombreux pour l’applaudir et l’encourager. Répondant ensuite aux questions des journalistes, il a décrit la situation que vivent ses congénères un peu partout en Afrique et par rapport à ceux des autres pays, ceux de la Rdc sont tranquilles.
En revanche, ceux de Tanzanie et du Burundi sont les plus menacés sur le continent africain dans leur chair et dans leur sang, parce qu’ils sont régulièrement massacrés individuellement par des gens aux croyances obscurantistes, persuadés qu’ils vont tirer beaucoup d’argent de la vente des os extraits de leurs membres supérieurs et inférieurs.
Burundi – Rwanda – France - Génocide
François Hollande regrette de ne pas être à Kigali le 7 avril prochain
Paris, le 28 février 2014 (Net Press) . Une délégation de hauts diplomates français était présente dans la capitale rwandaise à la fin de la semaine dernière, munie d’une lettre personnelle de François Hollande, le chef de l’Etat français à son homologue rwandais Paul Kagame .
Mais on ne l’a su qu’hier jeudi 27 février 2014 de la part de l’actuel ambassadeur du Rwanda en France, Jacques Kanore qui était invité de nos confrères de Rfi. Elle a été remise à la ministre rwandaise des affaires étrangères, Louise Mushykiwabo, pour qu’elle la transmette à qui de droit.
Toutefois, l’ambassadeur en a révélé le contenu qui sont les regrets exprimés par M. Hollande auquel l’emploi du temps ne permettra pas d’assister aux cérémonies masquant le 20ème anniversaire du déclenchement du génocide. Ce sera le lundi 7 avril 2014, et les autorités rwandaises tiennent à ce que cet anniversaire « rond » soit commémoré avec beaucoup de solennité par rapport aux autres dates semblables.
Le diplomate rwandais a déclaré qu’il y a des pays occidentaux qui ont « mieux géré l’après- génocide » que la France, soit en jugeant les présumés génocidaires sur leur propre territoire, soit en les extradant vers le Rwanda, en citant les Etats-Unis, le Canada et la Norvège entre autres.
Mais il s’est réjoui du procès actuellement en cours de Pascal Simbikangwa, ajoutant que les relations entre les deux pays sont en train de s’améliorer depuis la visite de Nicolas Sarkozy à Kigali. Signalons enfin que la lettre de François Hollande contient également une invitation adressée à Paul Kagame à se rendre en France pour une visite officielle dans le courant de l’année 2014.
Burundi – Côte d’Ivoire - Santé
Le président ivoirien apparaît enfin en public
Abidjan, le 28 février 2014 (Net Press) . C’est un véritable ouf de soulagement qu’ont poussé les partisans d’Alassane Drahmann Ouattara hier, en regardant les images des chaînes de télévision de leur pays le montrant à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris ; en train de se déplacer lentement sur une canne.
Des rumeurs circulaient ces dernières semaines aussi bien à Abidjan (la capitale économique) qu’à Yamoussoukro (la capitale politique) sur son incapacité à continuer à gouverner et surtout sur l’éventualité à ce qu’il sollicite un 2ème mandat à la présidentielle du mois de novembre 2015 pour des raisons de santé.
M Ouattara a même dévoilé le secret de sa maladie, le nerf sciatique dont il a été opéré précisant que l’intervention chirurgicale s’était bien déroulée, parce qu’effectuée par des médecins très compétents. Il a même ajouté, un rien humoriste, qu’à partir de son lit d’hôpital au Val-de-Grâce, il a pu régler le problème de la bourse des étudiants, un dossier qui agite actuellement toutes les universités de côte d’Ivoire.