Bujumbura, le 7 mars 2014 (Net Press) . A la veille de la commémoration de la journée internationale de la femme, tout le monde a encore en mémoire l’intervention fort opportune faite avant-hier par Mme Denise Nkurunziza, la première dame du pays, qui a abordé de façon originale la problématique du viol des femmes et des jeunes filles mineures.
D’habitude, on a tendance à condamner sans ambages les violeurs et à innocenter sans nuance les victimes. Sans aller jusqu’à affirmer qu’il existe une catégorie de femmes violées qui le méritent – ce qui serait impensable- elle a tout même fait appel à ses congénères pour qu’elles fassent attention à certaines situations où elles s’exposent elles-mêmes au viol.
D’un côté, a déclaré l’épouse du président de la République, il y a des femmes qui consomment beaucoup d’alcool et dont profitent les hommes pour les prendre de force sans qu’elles puissent opposer une quelconque résistance ni appeler au secours.
De l’autre, il existe d’autres femmes qui font du vagabondage nocturne et rentrent à des heures tardives. Celles-ci courent aussi le risque d’être prises de force par des vagabonds comme elles, des hommes qui errent la nuit sans savoir où aller et qui, pour chasser l’ennui, « s’occupent comme ils peuvent », c’es-à-dire de cette manière la plus vieille de la planète qui soit.
Burundi – Confessions religieuses
Comment interdire la consommation de la viande à des gens qui n’en mangent jamais ?
Bujumbura, le 7 mars 2014 (Net Press) . Introduite dans notre pays par les missionnaires que l’on appelait « Pères Blancs » à la fin du 19 ème siècle, la religion catholique a été initiée et enseignée aux populations indigènes avec des pratiques propres aux sociétés d’où venaient les évangélisateurs.
Trois jours après le début du Carême, quelques-unes des recommandations faites aux chrétiens sont relatives au jeûne, à l’aumône et à la prière. Si cette dernière ne cause pas problème et dans une moindre mesure la seconde dans un pays où ceux qui devraient recevoir l’aumône sont pratiquement tous les Burundais, la pratique du jeûne, accompagnée du renoncement volontaire à la viande tous les vendredis du Carême, n’est valable que dans les pays riches.
Dans les pays pauvres du continent africain et au Burundi en particulier, le jeûne non choisi est une réalité qui s’impose chaque jour à la majorité des ménages. Sans parler de la consommation de la viande, un menu que peu de familles sont capables de se permettre toute leur vie durant. Heureusement que nos prêtres savent adapter leurs prédications aux réalités burundaises, en insistant particulièrement sur la transformation intérieure du chrétien durant les 40 jours et si possible bien au-delà.
Burundi - Education
L’école fondamentale, cette « calamité » à se débarrasser à tout prix.
Bujumbura, le 7 mars 2014 (Net Press) . A moins de 2 semaines du début des examens du 2ème trimestre dans les écoles secondaires, l’école fondamentale, cette fameuse réforme introduite au début de l’année scolaire en cours, continue à susciter des débats, sans qu’il y ait grand-monde pour lui trouver des qualités.
Mais ce qui est le plus inquiétant dans cette histoire, c’est que ce sont ceux-là même qui sont appelés à la mettre en œuvre qui n’y comprennent rien dans tous les sens de ce terme. D’une part, la formation des enseignants s’est déroulée avec telle précipitation que ceux qui ont « pigé » le contenu de la matière se comptent sur les doigts d’une main. D’autre part, les mêmes enseignants ne comprennent, ni le bien-fondé ni l’opportunité d’une réforme dont le cursus scolaire va s’arrêter en 9 ème année au terme de laquelle « les diplômés » âgés de 13 à 15 ans ne vont affluer sur le marché du travail dans un pays où les chômeurs licenciés d’université sont légion.
Ces débats ont eu lieu hier au cours d’une réunion tenue dans une école secondaire privée de la mairie de Bujumbura dont le directeur a souhaité qu’elle reste anonyme. C’est au cours de cette même réunion qu’on a appris qu’un homme d’église respectable se serait rendu au ministère de l’enseignement de base et secondaire pour échanger avec un responsable haut placé sur les bienfaits supposés de l’école fondamentale.
Et à l’issu d’une demi-heure de conversation pour le jeu des questions-réponses, ce dernier aurait confié au « saint homme » à voix très basse, que lui-même n’y comprenait rien, mais qu’il faut l’appliquer à tout prix, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, parce que Nkurunziza et le Cndd-Fdd veulent qu’il en soit ainsi.
Burundi – Rwanda - Immigration
Le Rwanda appelle à toute personne qui se dit réfugié à rentrer dans son pays.
Bujumbura, le 7 mars 2014 (Net Press) . Au cours d’une interview accordée à notre confrère de la Radio Bonesha Fm, Désiré Nyaruhirira, ambassadeur du Rwanda au Burundi a indiqué qu’aucun Rwandais n’est plus réfugié jusqu’aujourd’hui car notre pays voisin du Nord est prêt à accueillir toute personne qui se dit réfugiée.
Ainsi, Désiré Nyaruhira a fait savoir que pour ceux qui veulent rester dans notre pays le Burundi, il faut qu’ils soient munis des passeports qui les permettent de vivre au Burundi ou qu’ils soient soumis à des règles des pays de la communauté de l’Est.
En effet, a expliqué l’ambassadeur du Rwanda au Burundi, le citoyen rwandais qui ne disposerait pas des papiers légaux ne serait pas considéré comme réfugié car au Rwanda, la sécurité et la paix règnent.
Burundi – Anniversaire
Le Burundi possède aussi ses femmes de valeur
Bujumbura, le 7 mars 2014 (Net Press) . C’est le constat de Simon Simbananiye à l’occasion de la fête internationale de la femme qui coïncide avec le 47ème anniversaire de la naissance politique de l’Ufb. Au passage, il relate la double définition de la femme, selon la bible, une péjorative, présentant la femme comme un être en dessous de l’homme, et une autre optimiste dont le sommet est Marie, la mère de Jésus.
La conception optimiste existe aussi pour magnifier les qualités de la femme. C’est à ce titre qu’il trouve que le Burundi a également des femmes méritantes et en donne quelques exemples. Dans l’histoire ancienne, des femmes ont aussi dirigé le pays, notamment les reines-mères ou d’autres célébrités qui ont joué des rôles importants.
Parmi elles, M. Simbananiye cite tout d’abord Inamujandi qu’il qualifie de Jeanne d’Arc des grands lacs. Celle-ci hérita par dévolution successorale le commandement de Ndola. La colonisation la destitua par un coup d’Etat et organisa une résistance armée contre le colonisateur. Elle entendait défendre sa religion et sa culture et non embrasser une religion étrangère. Elle aurait été capturée par les Belges à Ndola à la tête de ses guerriers où elle avait établi son cantonnement après avoir réussi à mettre en déroute le chef Baranyanka. Elle fut conduite manu militari à Kitega (actuel Gitega) et condamnée à mort le 2 février 1922. Son comportement inspirera le prince Louis Rwagasore.
Toute autre femme méritante, selon toujours Simbananiye, est la reine Thérèse Kanyonga, mère de Rwagasore. Très enragée par la mort de son fils, la tigresse infligea magistralement une gifle royale à M. Harroy, si puissante et si inoubliable que l’ancien gouverneur du Ruanda – Urundi en rapportera dans ses mémoires. Il semble regretter le fait qu’elle est morte dans l’abandon et le chagrin des siens, spécialement par ceux-là même qui utilisaient le nom de son fils non pour enseigner son idéal mais plutôt pour instaurer un pouvoir ingrat et mal accru.
La dernière mais pas la moindre qu’il évoque est Mme Bernadette Bankumuhari et toutes les électrices de septembre 1961. Il dit bravo à toutes ces femmes dont le vote massif aux élections législatives de 1961 a énormément contribué à la victoire de l’Uprona. Il adresse ses félicitations enfin à toutes les femmes qui combattent pour faire entendre leur voix dans le concert des Nations et défendre leurs droits contre l’exclusion et les violences de toute sorte dont elles font l’objet.
Burundi - Genre
Journée internationale de la femme, frustration de certaines d’entre elles.
Bujumbura, le 7 mars 2014 (Net Press) . Au moment où demain, les femmes célèbrent leur journée internationale, une catégorie des femmes qui avaient le métier de commerce dans l’ancien marché central de Bujumbura indiquent qu’elles sont confrontées à la pauvreté du fait que leurs biens ont été tous emportés par le feu. Jusqu’aujourd’hui, le gouvernement n’a rien fait pour les secourir. Elles disent que même ceux qui font des efforts pour que leurs enfants puissent avoir quelque chose à mettre sous la dent, les policiers les en empêchent dans différentes localités où elles vendent de petits articles comme les légumes ou fruits.
Dire que la femme burundaise est épanouie, cela n’est pas une réalité selon elles car pour une femme moyenne qui n’a pas été à l’école, elle ne peut pas bien vivre lorsque de petits métiers ne peuvent pas être effectués dans le calme. Elles disent que l’Etat n’a pas de politique claire pour soutenir les femmes non instruites. Même les 30% que l’Etat a mis en place pour la représentativité de la femme dans différentes instances du gouvernement, cela profite aux éduquées, font avancer ces mères rencontrées dans la capitale. Célébrer alors la journée internationale dans la pauvreté, cela ne signifie apparemment pour elles grand chose et font savoir qu’au-delà d’une année que le marché a été parti en fumée, au moins le ministère de la solidarité aurait pu mettre à la disposition de ces femmes des moyens pour qu’elles reprennent petit à petit leur commerce.
« Même ceux qui font des efforts pour nous secourir, ce n’est pas le gouvernement », affirment-elles, ce sont les gens de la société civile et précisent qu’elles remercient ces gens. Tout ce que ces femmes demandent alors est que l’Etat laisse au moins celles qui parviennent à avoir un peu de moyens pour reprendre leur petit commerce, à exercer dans la paix leurs activités et si l’Etat peut trouver une place où ces dames peuvent occuper, de l’indiquer afin de ne pas être au prises tous les jours avec la police. Enfin de compte, elles disent que célébrer cette journée n’était pas en soi une mauvais chose mais la femme non instruite a encore besoin de soutien car elle croupit encore dans une misère indescriptible.
Burundi - Genre
Le Pam célèbre la journée dédiée à la femme
Bujumbura, le 7 mars 2014 (Net Press) . Par un communiqué de presse qui nous est parvenu, le programme alimentaire mondial (Pam) des Nations-Unies fournit de la nourriture à plus de 11 millions d’écolières afin de les aider à rester scolarisées, ainsi qu’un soutien nutritionnel spécialisé à environ 3 millions de femmes vulnérables. Cette année, à l’occasion de la journée de la femme qui sera célébrée le 8 mars 2014, le Pam célèbre le fait que l’émancipation des femmes puisse stimuler les efforts mondiaux pour mettre un terme à la faim.
« Donner aux femmes le pouvoir de faire des choix est l’un des premiers pas vers un monde sans faim », a déclaré la directrice exécutive du Pam Ertharin Cousin. « Partout où travaille le Pam, les femmes sont au centre des programmes qui s’attaquent à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition. Nous travaillons avec des fermières, des commerçantes, des femmes nutritionnistes, des cuisinières scolaires, et nous servons à manger à des millions d’écolières, de femmes enceintes, et de mères allaitantes. »
En effet, cette année, le thème des Nations Unies pour la journée de la femme souligne que « l’égalité pour les femmes est un progrès pour tous. ». Le programme « Achat au service du Progrès », ou P4P (Purchase for Progress), est un exemple d’un programme du Pam qui met l’accent sur l’avancement des femmes. Cette initiative aide les petits agriculteurs, et notamment les femmes, à devenir des acteurs compétitifs sur le marché en produisant et vendant des aliments pour les programmes du Pam.
Selon le même communiqué, quelques 200 000 femmes ont été formées à différentes capacités durant le stade pilote du programme P4P, et la participation des femmes a triplé depuis le début de cette initiative. Lors de la consultation annuelle du P4P, Mazouma Sanou, une fermière de 43 ans originaire du Burkina Faso et membre d’une coopérative soutenue par ce programme, a expliqué comment elle cultivait du maïs, du sorgho, et du niébé. Mazouma travaille comme moniteur de terrain, et est payée par le Pam et Oxfam pour encadrer 25 groupes ruraux de femmes et leur enseigner comment augmenter leur production et gagner plus.
Au Burundi, le Pam s’assure que la dimension genre est prise en compte de manière significative dans la mise en œuvre de tous ses programmes et que les femmes en bénéficient au moins autant que les hommes. C’est ainsi qu’en 2013, sur environ 704.000 personnes assistées, 362.000 étaient des bénéficiaires de sexe féminin. Cette organisation des Nations-Unies s’assure qu’à travers la mise en œuvre des cantines scolaires notamment, les filles aient accès à l’éducation autant que les garçons, il s’occupe de la santé maternelle et infantile à travers son programme de supplémentassions nutritionnelles en donnant des suppléments nutritionnels aux femmes enceintes et allaitantes malnutries, encourage la participation des femmes aux activités de développement communautaire qu’il appuie.
Le Pam appuie également l’autonomisation de la femme rurale à travers la mise en œuvre d’activités de formation aux métiers dans lesquelles la femme est fortement représentée. Les diverses formations dispensées aux femmes et hommes sur la mise en œuvre des projets du Pam en vue d’un transfert progressif des responsabilités aux institutions nationales et aux communautés traduisent également la volonté d’autonomisation de la population par ce dernier. Cette organisation des Nations Unies est passée à la vitesse supérieure en s’organisant pour appuyer les associations de petits producteurs locaux à forte représentation féminine à travers son programme d’achats pour le progrès par lequel les vivres utilisés dans ses programmes seront achetés auprès de ces producteurs.
« Au Pam, nous sommes conscients que la femme est le moteur du développement et le pilier du ménage et en tant que tel, elle occupe une place de choix dans la mise en œuvre de tous nos projets. Nous continuerons à travailler à son autonomisation à travers divers projets notamment en donnant un débouché aux associations de producteurs locaux dans lesquels la femme est valablement représentée », indique Bienvenu Djossa, Directeur et Représentant du Pam au Burundi.
Un rapport de la Fao (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), l’agence sœur du Pam, estime que la réduction des écarts de genre dans l’agriculture grâce à davantage de ressources disponibles pour les femmes permettrait de faire baisser le nombre de personnes qui ont faim dans le monde à environ 100 millions. Le rapport sur la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture 2010-2011 indique que les femmes n’ont pas accès aux terres, au crédit, aux outils, et aux graines qui pourraient stimuler la production agricole. L’année dernière, l’aide alimentaire du Pam a atteint plus de 90 millions de personnes dans 80 pays, précise le même communiqué.
Burundi - Justice
Bnub préoccupé par la justice transitionnelle
Bujumbura, le 7 mars 2014(Net Press) . A travers un communiqué de presse, le Bureau des Nations Unies au Burundi (Bnub) organise une série de quatre ateliers de formation sur les mécanismes de justice transitionnelle en faveur de confessions religieuses auxquels participeront des représentants de toutes les provinces du Burundi. Selon ce communiqué, chaque session de formation réunira une cinquantaine de participants désignés par le président du conseil interconfessionnel du Burundi.
L’objectif de ces ateliers est d’assurer une participation accrue et de qualité, des différentes composantes des confessions religieuses, y compris les femmes, à la consolidation du processus de Justice de transition au Burundi. Sont spécifiquement visés pour cette formation, les membres et leaders des confessions religieuses qui n’ont pas encore été formés en Justice transitionnelle (Jt), l’idée étant d’élargir le groupe d’acteurs sensibilisés en matière de Jt afin de porter plus haut et plus loin, les messages de paix, de réconciliation nationale tout en dynamisant la mobilisation générale en faveur d’un processus de Jt crédible, ce qui passe par la mise en place d’une Commission vérité et réconciliation (Cvr) conforme aux Accords d’Arusha de 2000, aux aspirations des populations exprimées lors des consultations nationales qui ont eu lieu en 2009/2010 au Burundi et aux résolutions pertinentes du conseil de sécurité des Nations Unies sur le Burundi.
Selon toujours ce communiqué, le premier atelier régional aura lieu à Gitega du 12 au 13 mars 2014 pour la région du centre à l’intention des participants des provinces de Gitega, Karuzi, Ruyigi, Cankuzo et Mwaro. Pour la région ouest comprenant les provinces de Bujumbura-mairie, Bujumbura-rural, Muramvya, Bubanza et Cibitoke, l’atelier se déroule du 19 au 20 mars à Bujumbura. Ainsi, les participants des provinces du Nord à savoir Ngozi, Kayanza, Kirundo et Muyinga se retrouvent à Ngozi du 26 au 27 mars. Le dernier atelier aura lieu du 02 au 03 avril à Buta pour la région sud à l’intention des participants des provinces de Bururi, Makamba et Rutana.
Comme l’indique dans ce communiqué, au cours de ces ateliers, les participants vont échanger notamment sur les notions de bases et terminologies usuelles en justice de transition, le rôle des confessions religieuses, et sur les résultats des consultations nationales en matière de Jt. Le programme prévoit également des discussions en groupes qui permettront aux participants de mieux s’imprégner des thématiques en jeu et les étapes déjà franchies, les efforts déjà consentis par le gouvernement du Burundi en matière de Jt comme la mise en place en juin 2011 du comité technique chargé de la préparation de la mise en place de la Cvr, l’élaboration du projet de loi sur la Cvr par le gouvernement du Burundi transmis pour adoption à l’Assemblée nationale le 18 décembre 2012.
Signalons que ces ateliers sont organisés par la section droits de l’homme et justice du Bnub / Office du haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. Le processus de mise en place des mécanismes de justice de transition au Burundi est actuellement à une étape cruciale puisque la loi devant créer la Cvr est en examen à l’Assemblée nationale pour discussion et adoption.
Burundi – Catastrophes Naturelles
Encore de soutien aux victimes de l’inondation
Bujumbura, le 7 mars 2014(Net Press) . A travers un communiqué qui nous ait parvenu, l’Union Européenne soutient la population affectée par les inondations du 9 février 2014 à Bujumbura, Burundi par une allocation de 50 000 Euro (environ 200 millions de Francs Burundais).
Comme on le signale dans ce communiqué, des dizaines de personnes sont mortes et plusieurs portées disparues suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues en février sur les quartiers et communes Nord de Bujumbura, capitale du Burundi. Aussi, des centaines de personnes ont été blessées. Des milliers de maisons ont été démolies et des dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées sans abris. Les réseaux routier et électrique, les adductions d’eau potable, et champs agricoles ont également été détruits. La Plateforme nationale de prévention et de gestion des catastrophes a défini cinq sites pour déplacés et coordonne l’assistance aux familles affectées.
Pour ce, l’Union Européenne a décidé d’aider à couvrir les besoins essentiels des familles dans les camps en termes d’abris et articles ménagers essentiels et à assurer l’accès aux services de base comme les soins de santé, l’eau potable et l’assainissement. 300 familles parmi les plus vulnérables seront appuyées pour la construction d’abris temporaires. Cette aide de 50 000€ matérialisée à travers l’Office de l’aide humanitaire et de la protection civile (Echo) de l’Union européenne est prélevée sur le "Disaster Relief Emergency Fund" (Dref) et sera mise en œuvre par la Croix Rouge Burundaise.