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Burundi - Justice

Une journée de « procès politiques » à Bujumbura

18 mars 2014

Bujumbura, le 18 mars 2014 (Net Press) . Les autorités judiciaires nient toujours que des dossiers politiques n’existent pas. Mais compte tenu de la manière dont les prévenus sont arrêtés, interrogés et incarcérés, de tel procès finissent toujours à se différencier des autres.

Signalons que ce mardi 18 mars 2014, trois des procès qualifiés de politiques par ceux qui suivent leur déroulement de près étaient au rendez-vous. Il s’agit de l’audience de 69 des membres du parti Msd d’Alexis Sinduhije, arrêtés le samedi 8 mars 2014 lors de l’affrontement de la police avec les membres de ce parti et les jours suivants. La deuxième séance est celle de Frédéric Bamvuginyumvira et la troisième est celle d’Edouard Misago alias Fundi.

Les premiers ont comparu devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance (Tgi) en mairie de Bujumbura. Le ministère public avait déjà requis contre 48 d’entre eux un emprisonnement à perpétuité. Mais les avocats ont évoqué l’incompétence de ce tribunal pour au moins deux raisons. Selon eux, le Tgi n’est pas compétent pour statuer sur les dossiers des mineurs incarcérés à Mpimba suite à ce dossier et son incompétence pourrait aussi être évoquée au cas où les officiers de police contre qui certaines victimes du 8 mars dernier ont porté plainte seront convoqués. Ces derniers bénéficient d’un privilège de juridiction, d’où, ils ne peuvent pas comparaître devant le Tgi en mairie de Bujumbura.

M. Frédéric Bamvuginyumvira quant à lui a comparu devant la cour anti-corruption. Ses avocats, dont Me Fabien Segatwa, ont plaidé pour sa mise en liberté provisoire. L’affaire a été mise en délibéré et la cour doit se prononcer dans les prochaines 48 heures. M. Edouard Misago était ce matin au Tgi en mairie de Bujumbura. Le ministère public a requis contre lui une peine de 15 ans de prison et 120.000Fbu d’amende. 5 ans de prison et 20.000Fbu d’amende pour évasion et 10 ans et 100.000Fbu d’amende pour le trafic de faux documents. Cependant, le prévenu Fundi a demandé plutôt qu’il soit acquitté et dédommagé car toutes les charges retenues contre lui sont infondées du moment qu’il avait été acquitté pour le premier procès. Le procès a été pris en délibéré et le jugement doit tomber dans 30 jours. Comme souligné dans le titre, les trois groupes de locataires de la prison centrale de Mpimba et de Muramvya ont un dénominateur commun d’être incarcérés pour des raisons politiques bien que la justice burundaise ne l’entend pas de cette oreille.

Burundi – Politique

Epl qualifie d’injustes les accusations du Cns contre la Rpa et la société civile

Bujumbura, le 18 mars 2014 (Net Press) . Contrairement aux accusations du Conseil national de la sécurité (Cns) comme quoi certaines radios dont la Rpa et les organisations de la société civile propagent des enseignements divisionnistes et de révolte populaire, l’association Espoir pour la promotion du leadership (Epl) salue leurs contributions.

Pour elle, la Radio publique africaine (Rpa) qui, par exemple, a transmis en direct les tragédies du 8 mars 2014 au niveau de la permanence du Msd n’a commis aucune faute. Plutôt, précise-t-elle dans son communiqué de presse, il a joué pleinement son rôle de transmettre en temps réel le déroulement des faits à la population. Une raison qui justifie par ailleurs pourquoi les médias sont considérés comme la voix des sans voix, explique Jean-Marie Vianney Gahimbare.

Epl condamne la globalisation du Cns qui n’a pas pu montrer clairement les fautes commises par la Rpa en informant ses auditeurs en temps réel. Selon le communiqué, cette radio serait condamnable s’il avait évoqué sans preuve que la police lance des gaz lacrymogènes et tire des balles réelles sur les membres du parti d’Alexis Sinduhije.

Pour ce qui est des organisations de la société civile, la même association trouve les accusations du Cns comme injustes car le rôle de ces dernières a été toujours d’apporter leur contribution à la manière dont le pays doit être géré. Par conséquent, Epl demande au conseil national de sécurité de se pencher plutôt sur la situation sécuritaire actuelle pour la bonne marche de la vie du pays.

Signalons que tout semble indiquer que le Cns a été plutôt gêné par le direct utilisé par la Rpa pour couvrir cet événement. Mais il devrait savoir et comprendre que le direct est une façon d’informer le public car, tous les membres de ce conseil ont déjà assisté, sauf exception peut-être au match de football en direct sans que cela ne lui cause de l’insomnie.

Burundi - Société

Des affiliés de l’Inss insatisfaits

Bujumbura, le 18 mars 2014 (Net Press) . Interrogé, M. Gervais Ntirwinyegeza, président de l’association des retraités au Burundi (Arb), a indiqué qu’il y a des services rendus par l’institut national de sécurité sociale (Inss) qui sont appréciés et utiles aux prestataires, notamment faire soigner les blessés d’accident du travail et des maladies professionnelles bien que ces derniers soient souvent sans assistance requise s’ils habitent loin de Bujumbura dans des coins éloignés des centres urbains.

Selon lui, il y a également d’autres prestations qui ne sont pas à la hauteur de leurs attentes, notamment le niveau des pensions qui reste dérisoire malgré les efforts d’investissement et de placement réalisés au cours des 50 ans de son existence. A ses yeux, c’est un grand défi qui devrait être levé par priorité et rapidement. Plus grave, la pension minima reste fixée à 7.200 Fbu / trimestre. C’est scandaleux quand on sait que la pension est un substitut de salaire qui doit faire vivre des bénéficiaires. Ainsi, a-t-il souligné, la pension devrait être au Burundi comme ailleurs un moyen de vivre dignement, comme revenu qui rassure et non un chemin vers la mort.

Pour atténuer les conséquences de ce défi de précarité, l’Inss dispose des moyens humains et matériels, s’il les mettait en œuvre, pour améliorer les conditions de vie de ses assurés. Le peu de fois qu’il a revalorisé la pension, c’était en 2003 d’ordre de 30% et 2010 d’ordre de 40%. Aux yeux de M. Ntirwinyegeza, cette institution n’a pas pu répondre aux attentes des retraités qui demandent aujourd’hui une revalorisation régulière des pensions après 2 ou 3 ans au lieu d’attendre 7 à 10 ans, des études actuarielles qui peuvent aboutir aux résultats positifs ou négatifs. Ceci pourrait peut être diminuer les effets de l’inflation et de la hausse des prix dont les Burundais en retraite souffrent actuellement.

Compte tenu de ses moyens de ressources humaines et matérielles, l’Inss devrait faire un effort de payer les prestations rapidement sans faire attendre trop longtemps le nouveau pensionné qui n’a que cela pour vivre et nouer les 2 bouts du mois. Les pensions restent dérisoires, c’est un défi qui devra être levé. Le fait que les retraités ne soient pas représentés dans les organes qui prennent des décisions les concernant est aussi un défi incompréhensible qui révèle de la mauvaise foi avec laquelle la gestion est assurée.

Selon M. Charles Katihabwa, président de l’Amicale des militaires en non activité (Amina), ils ne sont pas satisfaits des prestations qui sont servis par l’Inss même si des changements de comportement se manifestent du côté du ministère de la défense nationale et des anciens combattants, notamment les travaux en commun qui ont été initiés entre l’Inss et ledit ministère ainsi qu’une organisation nommée « Organisation pour la défense des droits des anciens combattants » (Odaco) . A entendre l’orateur, le travail en commun a sorti un rapport qui a été validé, il y avait de bonnes propositions mais ce n’était pas suffisant car personne n’a pu défendre les propositions qui étaient déjà en réclamation au niveau de la justice.

Pour le président de l’Amina, ils ne sont pas satisfaits à cause de la non-déclaration par le ministère de la défense nationale, là il faut entendre aussi le ministère de la sécurité publique, la non-déclaration du militaire et du policier, car, a-t-il martelé, la rémunération du militaire ou du policier a été bloqué à la solde. Et d’ajouter que c’est la solde qui a été déclarée avant et puis à partir de 2002, on a commencé à faire des forfaits, ce qui est illégal puisqu’il y a la rémunération réelle qui n’est jamais valorisée, c’est-à-dire la rémunération en nature. Il y a un problème car l’institut qui est chargé du recouvrement ne fait pas beaucoup d’effort.

Dans ces deux institutions ci-haut citées, il y a opacité dans la gestion et de temps en temps, les gens qui ont en charge la défense du territoire n’ont aucune information de ce qui se passe, c’est dû aussi au retard affiché de l’étude actuarielle qui conditionne les augmentations des pensions errantes. Donc, l’étude actuarielle normalement se fait après 3 ans ou même avant. On devrait procéder aux augmentations des pensions et d’errantes puisque la vie étant galopante au niveau des prix, on doit aussi ajuster pour que la pension puisse faire vivre le pensionné. C’est dû aussi à la non-transparence dans le calcul des prestations.

M. Katihabwa a aussi souligné qu’à l’Inss, on ne montre pas aux affiliés comment on fait pour certains calculs. Il a aussi évoqué le manque de réunion entre l’Inss et les associations concernées, c’est-à-dire l’association des retraités du Burundi (Arb) et Amina. A ses yeux, si les cadres et les comités se rencontrent régulièrement, il y a moyen de se proposer certaines choses. Il recommande à l’Inss de penser aussi à leur avenir puisque si les lois sont bloquées à gauche et à droite ou si elles ne sont pas respectées, demain, ils vont aussi à la retraite. Il recommande également à leur ancien employeur d’essayer d’avancer positivement.

Contacté, M. Gabriel Mafunenge, représentant légal de l’Organisation pour la défense des droits des anciens combattants et de leurs ayants droits (Odaco), lui aussi a laissé entendre qu’il n’est pas satisfait de la façon dont l’Inss traite ses affiliés, étant donné que l’institut profite de l’ignorance des textes de loi de ses affiliés et fait ce qu’il veut.

Donc, a-t-il expliqué, l’Inss, tout en sachant que les affiliés ne savent pas les textes de loi qui le régissent, ce dernier maltraite ses affiliés surtout en calculant leur pension, en n’agissant pas quand leur employeur n’a pas cotisé conformément à la loi. A titre d’exemple, en matière de cotisation, le ministère de la défense a déclaré à l’Inss qu’il n’a pas cotisé conformément à la loi pour les militaires.

Il a indiqué que le ministère de la défense n’a jamais déclaré à l’Inss le total des rémunérations perçues par les militaires. Ainsi, poursuit-il, c’est sur le total des rémunérations perçues pendant les 3 dernières années sur lesquelles l’Inss se base pour calculer la pension des militaires. Pour le cas des militaires, le ministère de la défense a déclaré uniquement le salaire de base plus 10%, un % dont ils ignorent la provenance, a dit le numéro 1 de l’Odaco. Il a souligné que si l’Inss ne prend pas le total des rémunérations pour calculer la pension, c’est que cette pension sera dérisoire, donc ne permettra pas de vivre et de faire vivre la famille.

Normalement, comme l’a indiqué M. Mafunenge dans le calcul de la pension, on prend le total des années cotisées. Les militaires quant à eux sont dans la catégorie des travailleurs œuvrant dans des conditions dures et pénibles et ils cotisent un peu plus que les autres pour que quand un militaire parte à la retraite à 45 ans, ait les mêmes cotisations que celui qui va partir à 60 ans. C’est-à-dire que les cotisations de 60 ans, il les paye 15 ans à l’avance. A ses yeux, il faut calculer le nombre d’années prestées à l’armée plus les 15 ans payés par le taux différentiel.

Il recommande au ministère de la défense nationale de cotiser conformément à la loi et aussi de déclarer le total des rémunérations à l’Inss. Car, a-t-il martelé, cette déclaration des rémunérations fait défaut depuis 1990 jusqu’aujourd’hui.

Burundi – Environnement

Chacun a un rôle à jouer pour une lutte efficace contre les changements climatiques

Bujumbura, le 18 mars 2014 (Net Press) . Cela a été dit ce matin par M. Landry Ninteretse, représentant légal de 350 Burundi network on climate change (350 Bncc) au cours d’une réunion de lancement de la campagne Burundi power shift ou « Ubushobozi bwawe », qui a été organisée par 350 Bncc.

Selon lui, 350 Bncc est une organisation de la société civile légalement reconnue, qui a pour objet de contribuer dans la lutte contre les changements climatiques et leurs effets par voie d’actions d’information, de formation, de sensibilisation, de mobilisation de l’opinion publique et de vulgarisation de techniques adaptées afin de fédérer les efforts pour trouver des solutions justes et durables à la crise climatique.

Il a fait savoir que le programme Burundi power shift est un projet qui fait partie du projet mondial global power shift qui vise à renforcer les capacités des acteurs locaux pour une action efficace, durable et concertée en matière climatique. Et d’ajouter que c’est un projet qui vise à identifier, à renforcer, à soutenir et à équiper les acteurs locaux qui, une fois de retour sur leurs communes et provinces respectives, vont mettre en œuvre des actions, des campagnes et d’initiatives qui répondent le mieux aux défis climatiques.

A entendre le représentant légal de 350 Bncc, au-delà de ce que le gouvernement, les bailleurs et les organisations internationales peuvent faire, les Burundais dans leurs communes et provinces respectives, il y a des actions qu’ils peuvent entreprendre au niveau communautaire pour faire face aux problèmes causés par les changements climatiques. A ses yeux, chacun peut apporter contribution pour une lutte efficace contre les changements climatiques.

Lors de son exposé, on a constaté que les causes humaines sont les principales causes des changements climatiques. A la question de savoir les actions à mener, M. Ninteretse a répondu que Burundi power shift fait partie du projet mondial global power shift. Mais, a-t-il poursuivi, ils s’adaptent au contexte burundais. Selon lui, au Burundi, les domaines les plus prioritaires sont notamment le domaine agricole. Ils vont réfléchir ensemble avec les participants qui sont les acteurs de la société civile provenant dans toutes les provinces du pays, sur des meilleures voix d’avoir une agriculture qui résiste le mieux aux impacts climatiques.

Burundi - Energie

Une bonne nouvelle pour les consommateurs d’électricité

Bujumbura, le 18 mars 2014 (Net Press) . C’est à partir de demain mercredi que les coupures incessantes du courant électrique devraient cesser dans la mairie de Bujumbura et aux environs, du moins si l’on en croit le directeur du département de l’électricité à la Regideso, M. Désiré Nsabiyumva. Il a expliqué que l’entretien des deux barrages de Rusizi I et de Rusizi II va se terminer avec cette journée du mardi 18 mars 2014.

Cette annonce est à prendre néanmoins avec des pincettes parce qu’il est arrivé dans le passé que de telles promesses restent sans effet. Dans le cas contraire, ce serait incontestablement une bonne nouvelle pour les consommateurs de l’électricité. Car la Regideso, entreprise paraétatique de fourniture de l’eau et de l’électricité, la seule qu’il y a dans ce pays, abuse souvent de sa position de seul maître d’offre de ce produit si indispensable dans les activités de tous les jours.

A tel point que lorsque des appareils fort coûteux « pètent » (au sens figuré) suite au va et vient du courant, la Regideso dédommage rarement ses abonnés, alors que sa responsabilité première est engagée.

Burundi - Médias

Baptême de crédibilité pour Richard Giramahoro

Bujumbura, le 18 mars 2014 (Net Press) . A peine porté à la tête du conseil national de la communication (Cnc), Richard Giramahoro voit sa lune de miel écourtée en moins de quelques jours. Le pouvoir du Cndd-Fdd ne lui a même pas laissé le temps d’effectuer son voyage de noces, puisqu’il vient de lui donner à choisir entre la répression (un terme qu’il a en horreur) et la collaboration avec les organes de presse.

Le nouveau patron du Cnc est d’autant plus malheureux que le conseil national de la sécurité lui a indiqué la première brebis galeuse à faire monter à l’échafaud pour l’exemple : la Radio publique africaine, Ijwi ry-abanyagihugu. Dès lors, va-t-il s’exécuter sans broncher face à l’injonction de l’organe le plus haut placé de la sécurité de notre territoire ?

A lui de faire son choix qui sera difficile quoi qu’il arrive, car s’il fait taire la Rpa comme le souhaitent à voix basse certains poids lourds du parti au pouvoir, il se sera mis à dos tous les professionnels des medias. A moins qu’il ne déploie tous ses trésors d’imagination pour se limiter à un simple avertissement verbal à ce medium spécialiste en scoops depuis son lancement par Alexis Sinduhije, il y a 13 ans. Mais là aussi, pourquoi un avertissement, même verbal, à une radio qui n’a fait que diffuser en direct des propos dont elle n’était pas l’auteur, mais émanant des gens proches du pouvoir ?

Tout ce que les professionnels des médias espèrent, c’est que le nouveau président du Cnc, même s’il devait avoir un cœur palpitant légèrement du côté du parti présidentiel, – ce qui est son droit – n’affiche pas un militantisme pro – Cndd-Fdd aussi anti professionnel que celui que manifesta la seule femme qui dirigea cet organe respectable et respecté, une certaine Vestine Nahimana.

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