Bruxelles, le 26 mars 2014 (Net Press) . Le site http://burundi-agnews.org appartient à un certain Karorero, un Burundais vivant depuis longtemps en Belgique qui se dit proche du pouvoir Cndd-Fdd. Il est toujours préoccupé à diaboliser l’Uprona, les Bahima et les Batutsi qu’il traite de tous les maux sans aucune explication de ses affirmations. Si Karorero déteste cette catégorie de Burundais, il est tout au moins tenu à ne pas diffuser des informations atypiques comme quoi les accords d’Arusha en 2000 et les accords globaux de 2003 exigeaient que le pouvoir soit partagé en respectant les quotas ethniques entre les Barundi Bahutu (85%) de la population et les Batutsi burundais (14%) et que ces exigences étaient reprises dans la constitution post conflit de mars 2005 qui régit le Burundi. Il avance des statistiques dans l’administration qui démontrent clairement que la personne en question est dépassée par l’évolution des événements tant politiques qu’ethniques dans ce pays. Pour ne pas déformer l’idée de l’auteur, la rédaction livre intégralement ce texte à son lectorat pour appréciation.
« Burundi : Un référendum pour sortir de l’anti constitutionnalité permanente
« L’UPRONA souhaite faire perdurer le – fameux chèque en blanc – que le TUTSI au Burundi dispose avec l’état anticonstitutionnelle de fait des institutions actuelles au Burundi. A Bujumbura, ce vendredi 21 mars 2014, le député Bonaventure Niyoyankana de l’Uprona (ex - parti unique sous la Dictature des Bahima burundais qui a fait plus de 4,5 Millions de victimes Barundi en 4 décennies, sans être jugée de ses crimes a décidé de bloquer la réforme institutionnelle nécessaire au bon fonctionnement de l’Etat du Burundi. Le projet de constitution proposé vendredi 21 mars 2014 au Parlement, après plusieurs semaines de négociations, avait besoin de 85 voix pour atteindre le quorum des 4/5ème. Il en a eu 84 !
« Les institutions burundaises sont en ce moment en situation anticonstitutionnelle. Les Accords d’Arusha en 2000 et les Accords globaux de cessez le feu en novembre 2003 exigeaient que le pouvoir au Burundi soit partagé en respectant des quota ethniques entre les Barundi Bahutu 85% de la population et les Batutsi burundais 14% . Ces exigences ont été reprises dans la Constitution post conflit de mars 2005 qui régit le Burundi.
« Aujourd’hui, alors que 14 ans ont passé après les Accords d’Arusha, que ce soit :
« - au niveau de l’administration (quota ethnique exigé institutionnellement - [qoei] 60% HUTU, 40% TUTSI), on trouve avec des proportions quasi inchangées depuis, 85% TUTSI et 15% HUTU. Et à cela il faut aussi savoir que la magistrature burundaise (qualifiée « de corrompue » et d’être non indépendante par l’opposition burundaise) est à 77% TUTSI contre 23% HUTU ;
« - et au niveau des forces de sécurité le [qoei] est de 50% HUTU et 50% TUTSI, on est actuellement au niveau des officiers à 75% TUTSI et 25 HUTU ;
« La réforme institutionnelle, qui devait être votée vendredi dernier au Parlement du Burundi, d’une manière -soft- ou douce (car sorti d’un consensus avec l’opposition surtout TUTSI) apportait des solutions « concrètes » pour sortir de cette impasse institutionnelle qui fait que le Burundi vit en situation anticonstitutionnelle permanente.
« L’UPRONA n’a pas voulu de ce consensus. Cette formation politique a bloqué cette réforme espérant faire perdurer le – fameux chèque en blanc – que les TUTSI des Accords d’Arusha au Burundi disposent, grâce à cet état anticonstitutionnel de fait des institutions du pays. Pour noyer le poisson, face à la communauté internationale, l’UPRONA ( sa société civile et ses média) fait courir le bruit que son geste de blocage était dicté par la morale chevaleresque de ne pas permettre un 3ème mandat au très populaire président africain du Burundi, S.E. Nkurunziza Pierre.
« A cause de ce blocage, le Burundi va se diriger vers un référendum populaire qui posera ouvertement la question des quotas ethniques des Accords d’Arusha qui rendent le pays anticonstitutionnel de manière permanente. Le danger de ce non respect du [qoei] est que les Barundi ( que les occidentaux et leurs livres d’Histoire appellent vulgairement HUTU) voit d’un très mauvais œil que leur ennemi héréditaire et historique les Bahima (que les Accords d’Arusha confondent aux TUTSI des Barundi continuent à jouir de leur pays autrefois le vieux Royaume millénaire du Burundi Ingoma Y’Uburundi. … »
Burundi – Politique
Le ministre de l’intérieur rejeté par toute la classe politique
Bujumbura, le 26 mars 2014 (Net Press) . Après la déclaration fracassante du ministre de l’intérieur annonçant la candidature de Pierre Nkurunziza avant-hier, dans les milieux religieux, pour les prochaines élections présidentielles de 2015, Edouard Nduwimana, a part qu’il n’a pas convaincu ce jour-là, a été désavoué par toute la classe politique confondue.
Sa formation politique a été la première à le faire en indiquant qu’il a dit tout haut ce qu’il désirait tant mais que ce n’est pas lui qui annonce la candidature. Le président du Frodebu Nyakuri voit dans cette déclaration une façon de vouloir se pérenniser à son poste. Le Cndd de Léonard Nyangoma donne son commentaire avec humour en indiquant que Pierre Nkurunziza est candidat du gouvernement et que par conséquent, il ne peut pas être battu car il a tous les pouvoirs pour se maintenir. En outre, il n’y aurait pas d’élections à proprement parler.
Même le ministre de l’intérieur a dû faire marche arrière en déclarant aujourd’hui qu’il n’est pas habilité à présenter le candidat Pierre Nkurunziza et qu’en somme, il a fait un clin d’œil à tous ceux qui voudraient se faire élire. Même la société civile, via Gertrude Kazoviyo, professeure d’université et spécialiste dans l’analyse des discours politiques, a indiqué qu’Edouard Nduwimana a voulu convaincre les indécis pour qu’ils se rallient derrière Nkurunziza ou alors démontrer qu’il aime son président plus que tous les autres Bagumyabanga de sa formation politique. Une certaine opinion indique d’ailleurs que les dernières sorties médiatiques émanent d’une personne qui aurait déprimé, surtout qu’il dit à longueur de journée qu’il est juriste de formation.
Burundi – Malversations Economiques
La licence à la société Viettel dégage une odeur de corruption, dixit M. Ndikumana
Bujumbura, le 26 mars 2014 (Net Press) . Le représentant légal de la parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités (Parcem), M. Faustin Ndikumana, a animé ce matin un point de presse en vue de faire le point sur l’octroi d’une licence que le gouvernement burundais a octroyée à une nouvelle société vietnamienne « Viettel » pour établir et exploiter un réseau de télécommunications.
Pour Parcem, le fait d’accorder une nouvelle licence à cette société n’est pas une mauvaise chose en soi mais les conditions dans lesquelles elle est accordée suscitent des interrogations. En effet, en date du 3 décembre 2013, le gouvernement, à travers le décret n°100/276, a octroyé une licence à une nouvelle société Vietel avec des avantages du code des investissements.
Cette dernière bénéficie des avantages fiscaux que cette Ong locale qualifie d’abusifs : plus de 90 % des exemptions de taxes et d’impôts divers le sont pour toute la vie du projet. En plus, on va jusqu’à accorder des exemptions de paiement de Tva (taxe sur valeur ajoutée). Pour M. Ndikumana, cette société travaillera dans des facilités qui élimineront toute forme de concurrence. On se demande ce qu’il adviendrait une fois que tous les autres secteurs venaient à être éliminés non pas parce qu’ils n’ont pas bien travaillé mais plutôt qu’ils n’ont pas pu arriver au stade de démarrage compétitif alors que ces derniers donnent au gouvernement 47 milliards de taxes sans parler de l’Ipr payé par leurs employés.
Le représentant légal de la Parcem ne comprend pas comment un pays en difficulté budgétaire comme le Burundi peut s’aventurer dans de telles décisions sans une analyse minutieuse sur les impacts, surtout en ce moment où tout le monde, y compris les partenaires, s’insurge contre la montée vertigineuse des exonérations dont l’impact n’a pas encore été évalué. Parcem doute sur la performance de ces entreprises qui, pour s’implanter, exigent des avantages fiscaux exagérés allant jusqu’à déstabiliser la capacité budgétaire des pays récipiendaires.
Pour ce, Parcem recommande au gouvernement de surseoir à la mise en application du décret n°100/294 du 24 décembre 2013 portant avantages du code des investissements à la société Viettel et de travailler dans la transparence pour ne pas emprunter une fausse route en la matière.
Burundi – Droits de l’homme
Le trafic humain menace de plus en plus le monde entier
Bujumbura, le 26 mars 2014 (Net Press) . Selon le Dr Denis Roumestan, avocat du barreau de Québec, le trafic humain est désormais le 2ème trafic mondial bien organisé après celui de la drogue. Ce consultant international, membre de la fondation canadienne « Justice et équité » très active dans la lutte contre le trafic humain dans notre pays, a indiqué qu’actuellement, l’ampleur du trafic humain est supérieure à celui des armes. C’était hier au cours d’un atelier de sensibilisation des acteurs locaux sur le rôle de l’organisation internationale de la police criminelle (Oipc-Interpol) qu’on annonçait dans notre édition de ce 25 mars 2014.
Me Roumestan a souligné, à travers sa présentation, que le trafic humain est une réalité au Burundi. Il fait référence à un rapport de l’Organisation internationale Walk Free de 2013 qui estimait le nombre de victimes de trafic humain au Burundi à 71.146. Dans notre pays, a-t-il précisé, le trafic humain est interne, transfrontalier, international et fait en moyenne, à 80%, par des nationaux. Il existe sous trois formes : sexuel, travail, et vente des organes humains.
Bien que le chemin soit encore long, ce consultant international se réjouit de la manière dont la société burundaise est mobilisée dans la lutte contre le trafic humain depuis un certain temps. Il a évoqué notamment le suivi des dossiers au cas par cas, avec l’appui des psychologues, d’avocats, des centres d’accueil, etc. Il salue aussi la collaboration avec les autorités du pays au plus haut niveau (police, Brigade des mineurs, Interpol, présidence de la République, parquets, etc.) ainsi que la médiatisation nationale et internationale. Néanmoins, il déplore des cas de corruption qui interviennent pendant le traitement des dossiers des criminels arrêtés. Cette dernière s’explique en partie par des libérations sans motifs opérées par la justice et les facilités offertes aux trafiquants pour traverser les frontières avec leurs victimes.
Conscient que la lutte contre le trafic humain est très compliquée du fait que les criminels sont très organisés (réseaux avec ramifications internationales), Me Denis Roumestan a émis certaines recommandations aux autorités burundaises. Il s’agit de la création d’une unité spéciale opérationnelle de lutte contre le trafic humain, mener une campagne de communication sur ce sujet et améliorer en amont la sécurité des documents d’état-civil. Le constat malheureux du consultant et des responsables de la Pafe (Police de l’air, des frontières et des étrangers) est que les procédures d’obtention de ces documents (carte nationale d’identité en l’occurrence) ne sont pas rigoureuses. Par conséquent, les trafiquants des êtres humains obtiennent facilement les documents de voyages exigés à leurs victimes. Pour décourager ce trafic, d’autres recommandations de Me Roumestan sont notamment la publication des listes de trafiquants, proxénètes, prédateurs sexuels et leurs clients, l’allongement des peines ainsi que la création d’abris pour la protection des victimes et des témoins.
Burundi - Coopération
Tant qu’il n’y a pas la demande, on ne peut rien dire.
Bujumbura, le 26 mars 2014 (Net Press) . C’est ce qu’a répondu en substance M. Parfait Onanga Anyanga, lorsqu’au cours de la conférence de presse tenue ce matin, on lui posait la question sur sa position concernant le référendum qui est mis en avant par rapport à la révision de la constitution qui a été rejetée. Ce diplomate s’exprimait par rapport à la transition du Bnub et l’engagement des Nations Unies au Burundi. Il a bien précisé que l’Etat burundais n’a pas encore demandé à son organisation d’aider pour la préparation dudit référendum et que par conséquent, il ne peut pas prétendre répondre à cette question.
Tout en déplorant ce qui s’est passé sur la permanence du Msd, le 8 mars 2014, il a quant même exhorté les autorités et les Burundais à ne pas se décourager mais de voir surtout comment quitter de telles agitations. Certes, il se voit de part ce qui arrive que le pays connaît un déficit de démocratie mais qu’il faut partir de ces événements malheureux pour en discuter et trouver des solutions, a-t-il déclaré. Pour lui, rien ne peut justifier qu’il y ait encore des morts dans ce pays et les Nations Unies vont toujours accompagner le Burundi dans ses efforts et elles envisagent rencontrer les politiques au cours du mois de mai pour la bonne préparation des échéances électorales en cours.
La fin alors du mandat du Bnub en décembre 2014 ne signifie pas l’abandon du Burundi par les Nations Unies mais une simple transition qui s’est effectuée dans d’autres pays post-conflits tel que le Timor Oriental. Parfait Onanga Anyanga a alors précisé que les Nations Unies resteront dans d’autres projets de développement tel que l’a annoncé Mme Sori Coulibaly, coordinatrice résidente des Nations Unies au Burundi. Enfin, quant à la question des présidents qui changent des constitutions pour se maintenir au pouvoir, cette diplomate a répondu que c’est aux peuples de les décourager. Elle a fait allusion du Sénégal où la donne a changé car la population l’a voulu par les élections.
Burundi – Politique.
Pierre Nkurunziza interpellé par les auditeurs de Rfi.
Bujumbura, le 26 mars 2014 (Net Press) . Après que le ministre burundais de l’intérieur eût déclaré que Pierre Nkurunziza serait candidat à sa propre succession en 2015 et qu’une révision constitutionnelle quoi qu’il arrive pourrait permettre à Joseph Kabila d’être réélu à un 3ème mandat auquel il n’a pas droit comme son homologue burundais, l’émission de Rfi intitulée « Appel sur l’actualité » de ce mercredi animée par Juan Gomez était entièrement consacrée à ces deux situations et les 7 auditeurs qui ont appelé « la radio mondiale » ont davantage parlé de ce qui risque de se passer à Bujumbura qu’à Kinshasa.
Le premier auditeur qui a appelé de Pointe Noire au Congo Brazaville a dit clairement que le recours à l’avis du conseil constitutionnel dans la capitale burundaise ne devrait tromper personne, car « nous savons tous comment ils sont composés en Afrique », c’est-à-dire par des hommes et des femmes nommés par les pouvoirs en place et qui par conséquent, ne peuvent rien leur refuser.
Le deuxième auditeur, un Congolais qui a appelé de Bujumbura car c’est là qu’il réside, a déclaré « avoir peur pour le Burundi » car les accords de paix d’Arusha, le socle de la paix dans ce pays, étaient comme la parole d’honneur entre les Hutu et les Tutsi. Ne plus en tenir compte serait donc extrêmement dangereux puisque ce serait « la trahison » des engagements pris en août 2000 sous l’égide de Nelson Mandela.
Les troisième et quatrième auditeurs, qui tous les deux ont appelé à partir d’Ougadougou, la capitale du Burkina Faso, ont déclaré, le premier que Compaoré, c’est comme Nkurunziza et Kabila, car lui aussi voudrait s’éterniser au pouvoir car après 27 ans passés à la magistrature suprême, il croit que le peuple a encore besoin de lui. Le second auditeur ouagalais en revanche a affirmé que la démocratie ne s’impose pas, et notamment par les puissances occidentales et qu’il faudrait laisser les Africains s’occuper de leur propres affaires.
Le cinquième auditeur qui s’est exprimé à partir de Kinshasa a dit qu’il fallait mettre dans le même paquet du Burundi et de la Rdc l’Ouganda et le Rwanda, dont les présidents veulent eux aussi solliciter un mandat supplémentaire que ne leur permettent pas leurs constitutions.
Le sixième auditeur qui a donné son avis à partir de Conakry a reproché à Nkurunziza et à Kabila à chercher à opérer un coup d’état constitutionnel et qu’il faudrait menacer les deux présidents de la coupure des aides extérieures dont bénéficient leurs pays.
Enfin, le dernier auditeur, un Burundais prénommé Marc qui a appelé à partir des Bujumbura, a souligné son sentiment de grande déception et de profonde inquiétude, en raison de l’extrême tension qui s’observe dans la capitale burundaise, principalement après la condamnation à perpétuité des militants d’un des principaux partis d’opposition.
Burundi - Politique
« Seul compte le démantèlement du système Cndd-fdd », estime notre correspondant à Montréal
Montréal, le 26 mars 2014 (Net Press) . « Au risque de me retrouver seul dans mon analyse parce qu’un peu original, je suis tenté de qualifier de « non-évènement » l’annonce faite avant-hier par Edouard Nduwimana, le Ministre de l’intérieur, que Pierre Nkurunziza serait le candidat du Cndd-fdd pour 2015 qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente.
« Un non-évènement en effet, car il a toutes les chances de remporter le scrutin quoi que l’on dise à Bujumbura, car tout sera mis en œuvre pour qu’il en soit ainsi. Tout sera mis en œuvre, c’est-à-dire que des fraudes d’une plus grande ampleur que celles évoquées précédemment permettront à Pierre Nkurunziza de remporter une 3ème victoire après celles de 2005 et de 2010.
« Comment voulez-vous en effet que des gens qui ont voulu tricher dans le comptage d’une centaine des députés présents à Kigobe l’autre jour, vont se gêner dans le comptage frauduleux des millions de votants l’année prochaine ? Si on ajoute à cela le rôle néfaste des Imbonerakure qui seront éparpillés dans tout le pays et qui travailleront main dans la main avec l’administration territoriale, la police nationale et la police de la documentation, comment s’imaginer un seul instant que le président-candidat puisse perdre ?
« J’ai parlé de non-évènement » ainsi parce que l’après-2015 sera comme l’avant-2015, car le système Cndd-fdd, plutôt que d’être démantelé, va plutôt se renforcer et s’implanter par des gens grisés par la victoire. Ils vont même se projeter déjà à l’horizon 2020 et en s’imaginant comment faire réréréélire Nkurunziza à un 4ème, 5ème, 6ème mandat et davantage comme c’est devenu le cas sur le continent africain.
« Le système Cndd-fdd, c’est-à-dire les corrupteurs et les corrompus qui continueront à avoir leur place au soleil, le système Cndd-fdd, ce sont les assassinats ciblés qui se poursuivront malgré les protestations de l’opposition et de la société civile et ce n’est pas Alexis Sinduhije qui dira le contraire, le système Cndd-fdd, c’est enfin l’installation durable du parti unique sous les apparences d’une démocratie pluraliste et majoritaire.
« Et c’est cela que les élections de 2015 ne pourront pas démanteler car malgré l’immense espoir que la majorité ethnique hutu avait placé dans l’avènement de la démocratie il y a bientôt 21 ans, à commencer par moi-même, le Burundi est pareil à un prisonnier condamné à perpétuité en attente d’une grâce, non pas présidentielle, mais divine, celle de Jésus-Christ lorsqu’il reviendra à la fin du monde, mais qui n’a pas du tout envie de se presser, en souvenir des terribles souffrances qu’il a endurées au Mont Golgotha il y a plus de 2000 ans.
Burundi – France – Chine - Coopération
Il y a 50 ans, De Gaulle brisait le tabou chinois
Paris, le 26 mars 2014 (Net Press) . Le président de la République populaire de Chine, M. Xi Jinping, a entamé hier une visite officielle de 3 jours en France en commençant par la ville de Lyon qui abrite une des plus grandes universités à vocation chinoise située en dehors de la Chine continentale. C’est ce mercredi soir qu’il sera accueilli en grandes pompes par François Hollande dans la capitale française lui et sa délégation comprenant au moins 200 chefs d’entreprises, car les entretiens seront à dominante économique depuis que la Chine a détrôné le Japon comme 2ème puissance financière de la planète.
Cette visite intervient 50 ans tout juste après que le général De Gaulle, eût été le premier chef d’Etat d’une grande puissance occidentale à nouer des relations diplomatiques avec la Chine de Mao-Tsé-Toung. A cette époque, seule la Chine nationaliste de Tchang Kaï-Tchek dite Formose ou Taïwan était reconnue dans le concert des nations, à commencer par les Nations-Unies elles-mêmes où elle occupait un des 5 sièges permanents du conseil de sécurité.
De Gaulle ne cessait de souligner cette anomalie et lorsqu’il annonça l’établissement des relations normales entre Paris et Pékin, au mois de mars 1963, ce fut une immense surprise dans tout le monde occidental, à commencer par les Etats-Unis et des scènes de liesse furent observées dans toutes les grandes rues de Pékin et de Shanghaï.
Ce soir, lorsque François Hollande accueillera son homologue chinois, le nom de Charles De Gaulle sera certainement évoqué dans les allocutions de circonstances et probablement les regrets exprimés en 1970 par Mao-Tsé-Toung lors de la mort du fondateur de la Vème République de ne s’être jamais rendu à Paris du temps de sa présidence.