Bujumbura, le 31 mars 2014 (Net Press) . Lors de l’émission dominicale « Ku nama » de la radio Isanganiro, trois invités étaient au rendez-vous ce 30 mars 2014 à savoir Festus Ntanyungu pour compte du Cndd-Fdd, Léonce Ngendakumana pour l’Adc-Ikibiri et Tatien Sibomana pour le compte de l’Uprona non reconnu par le ministre de l’intérieur. Le sujet du jour était la fameuse constitution qui a divisé la classe politique en deux groupes rivaux.
Tout au long de l’émission, le représentant du Cndd-Fdd s’est montré incapable de faire face à l’argumentaire des deux autres invités. Par contre, il s’adressait à l’un des invités, non en répondant aux questions du journaliste-animateur, mais en se plaignant que celui-ci lui coupe régulièrement la parole. Concernant le mandat du président Pierre Nkurunziza, Festus Ntanyungu a lu l’article 96 de la constitution, tout en refusant de lire l’article 302 de la même loi fondamentale, arguant qu’il est actuellement désuet.
Quand le représentant de l’Uprona a évoqué le jeune âge des magistrats, Ntanyungu s’est empressé de dire que Tatien Sibomana veut évoquer par là les Hutu car ceux qui ont fréquenté la faculté de droit ont été tués et que cet Uproniste sait quand et comment ils ont été liquidés. L’animateur de l’émission a préféré arrêter l’émission, 20 minutes avant qu’elle ne se termine car il avait trouvé la situation ingérable.
Festus Ntanyungu a cette manie de couper la parole aux autres pour qu’ils n’émettent pas des idées qui lui sont difficiles à contourner. Pour cela, il fait régulièrement recours à la stratégie de terreur aux autres invités voire à l’animateur de l’émission. Mais quand on lui résiste, il cède facilement.
Notons que ce n’est pas la première fois qu’il boycotte des émissions de peur d’affronter les Upronistes. Il y a quelques années, il était invité à l’une des stations locales avec Charles Mukasi et le thème tournait autour de la guerre de 1972. Festus Ntanyungu avançait qu’en date du 29 avril 1972, des Hutu ont été sommairement exécutés au moment où Charles Mukasi indiquait qu’à cette date, aucun Hutu n’était inquiété pour sa sécurité. Après cette déclaration du président de l’Uprona non gouvernemental à l’époque, Festus Ntanyungu a déclaré par le biais de la même station que désormais, il ne rencontrera plus Charles Mukasi pour débat à travers les médias. Pour l’opinion, le Cndd-Fdd aurait intérêt à se trouver d’autres délégués plus éloquents, voire plus civilisés.
Burundi – Politique - Anniversaire
Les jeunes affiliés au Frodebu-Nyakuri en appellent au respect de la mémoire de Cyprien Ntaryamira.
Bujumbura, le 31 mars 2014 (Net Press) . Une semaine avant la célébration du 20ème anniversaire de l’attentat contre l’avion présidentiel rwandais qui lui coûta la vie lui et son homologue burundais dans la soirée du 6 avril 1994, le nom de Cyprien Ntaryamira se trouvait sur toutes les lèvres des jeunes affiliés au parti Frodebu-Nyakuri Iragi rya Ndadaye.
Ils s’étaient réunis pour fustiger l’attitude du gouvernement vis-à-vis des étudiants de l’université publique et de l’école normale supérieure, ainsi que l’intention de supprimer la bourse.
En évoquant le nom de l’ancien président, leur intention était de rappeler son discours d’investiture du 6 février 1994, deux mois tout juste avant qu’il ne disparaisse dans le ciel de Kigali.
Ce discours était axé sur la promotion de l’éducation dans les écoles et sur la discipline en tout lieu et en toutes circonstances. Les « frodébustes-nyakuristes » d’hier dimanche voulaient signifier sans équivoque au pouvoir actuel qu’il fait juste l’inverse de ce que souhaitait l’ancien chef de l’Etat. C’est-à-dire la promotion de l’enseignement à l’université et ce faisant il ne fait que salir sa mémoire.
Burundi – Confessions religieuses
400 eusébistes arrêtés hier matin tout près de Businde.
Kayanza, le 31 mars 2014 (Net Press) . Ils s’étaient levés très tôt à l’aube les partisans et fanatiques d’Eusébie Ngendakumana. Déjà à 5 heures du matin, ils étaient parvenus à quelques mètres de Businde devenu entre temps un lieu de pèlerinage malgré l’interdiction des autorités administratives et policières à la demande de l’Evêque du diocèse de Ngozi, Mgr Gervais Banshimiyubusa.
La petite équipe locale de la police ne parvenant pas à les contenir à elle seule, elle sollicita des renforts qui arrivèrent quelques minutes plus tard. Mais il n’y eut aucun heurt entre les deux parties, dont les eusébistes comprenaient principalement des jeunes gens et des jeunes filles âgés à peine d’une vingtaine d’années.
Ils chantaient tous des mélodies mariales à la gloire de Dieu et de la vierge Marie sa Mère, afin de souligner le caractère pacifique et religieux de leur pèlerinage et en invitant les policiers de se convertir à leur tour à la dévotion envers la mère du Seigneur.
Signalons que cette forme de pèlerinage accompagnée de prières, de chants et de tentative de conversion des « flics » en armes est relativement nouvelle. Lorsqu’elle fut initiée il y a quelques deux mois, les policiers accourus nombreux et en colère, furent « désarmés » psychologiquement, se mirent à rire, à chanter et laissèrent les jeunes « eusébistes » retourner chez eux sans arrêter personne.
Burundi - Médias
Eric Manirakiza passe le témoin à Bob Rugurika à la tête de la Rpa
Bujumbura, le 31 mars 2014 (Net Press) . Depuis vendredi le 28 mars 2014, la Radio publique africaine (Rpa) a un nouveau directeur, M. Bob Rugurika. Ce denier a indiqué à notre rédaction qu’il va continuer le chantier laissé par son prédécesseur, M. Eric Manirakiza qui venait de terminer son deuxième mandat.
Il a fait savoir qu’il y a des zones d’ombre notamment une partie de Rumonge et de Nyanza-lac qui fait que la Rpa n’émet pas comme il faut. Et de renchérir qu’il va essayer dans l’immédiat de faire en sorte que ce problème soit réglé. Aussi, il va travailler pour stimuler une bonne collaboration entre les dirigeants et les médias. Il souhaiterait favoriser une ouverture entre les dirigeants et les médias pour éviter tout climat malsain.
M. Rugurika a aussi souligné qu’il va demander au Conseil national de la communication (Cnc) de sensibiliser les dirigeants pour qu’il y ait une bonne collaboration avec les médias afin de donner une information de qualité. Leur souhait est qu’il n’y aurait plus un esprit de méfiance entre les dirigeants et les médias. Concernant les relations entre les partenaires, l’actuel directeur de la Rpa a souligné qu’il va essayer d’élargir le cercle des partenaires pour assurer une bonne continuité des activités de la Rpa.
Burundi – Belgique – Manifestation
Manifestations de Burundais : l’Europe à son tour contaminée
Bruxelles, le 31 mars 2014 (Net Press) . Les Burundais de la diaspora viennent de prendre l’initiative de manifester leur ras-le-bol dans les différentes capitales où ils sont basés. Le mouvement, très médiatisé actuellement dans notre pays, a pris l’origine aux Etats-Unis, à Washington D.C. précisément, où des Burundais vivant dans ce pays ont décidé de manifester devant la maison blanche de Barack Obama, une situation pratiquement impensable devant la présidence de la République du Burundi. Dans tous les cas, la police s’en occuperait très sérieusement.
Le mouvement de manifestation s’étend alors sur l’Europe où plusieurs pays comptent organiser de telles manifestations. Demain 1er avril, cette activité est prévue de 12h à 15 heures à Bruxelles et rassemblera les membres de la coalition Adc-Ikibiri, ses sympathisants et les amis du Burundi. Ladite manifestation aura lieu au siège de l’Union européenne.
Burundi - Santé
Des défis subsistent malgré les avancées connues au Mspls
Bujumbura, le 31 mars 2014 (Net Press) . Mi-mars 2014, le ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida (Mspls) a organisé, en étroite collaboration avec ses partenaires techniques et financiers, la 7ème Revue annuelle conjointe couplée à l’évaluation des réalisations annuelles 2013. Selon un communiqué final relatant le déroulement de cette activité, le représentant du ministre de la santé publique a passé en revue les grandes réalisations durant l’année 2013 à travers les axes du plan national de développement sanitaire, deuxième génération, avec un focus sur les avancées significatives dans l’atteinte des Omd 4,5 et 6, où, selon la deuxième Enquête démographique et de santé (EdsII, 2010,) le taux de mortalité infantile était de 59 pour 1000 naissances vivantes par rapport à 120 en 2005. Le ratio de mortalité maternelle était de 500 pour 100.000 naissances vivantes en 2010 selon la même source.
Malgré ces avancées, il a précisé que des défis majeurs subsistent, notamment les ressources humaines qualifiées en quantité et en qualité suffisante, l’adhésion faible à la Carte d’assistance médicale (Cam) et le problème liés à la dispense des formations sanitaires. Pour faire face aux défis relevés et cheminer vers les Omd (Objectifs du millénaire pour le développement), il a lancé un appel vibrant aux prestataires de santé de doubler les efforts.
Peu avant l’allocution de l’ouverture, le chef de file des partenaires techniques et financiers a pris la parole pour évoquer la convivialité et la sincérité qui guident les revues annuelles conjointes institutionnalisées depuis 2007 à travers le cadre de concertation des partenaires de la santé et du développement (Cpsd).
A quelques mois de l’échéance prévue des Omd, le chef de file des partenaires techniques et financiers a sollicité le concours de chacun et de tous pour se préparer à l’évaluation du plan national de développement sanitaire, deuxième génération, et préparer la troisième génération afin d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement. Il a insisté sur la fiabilité des données sur terrain par rapport aux normes standards internationales. Il a aussi évoqué le problème de référence contre référence et surtout la maîtrise de la chaîne de l’approvisionnement du médicament en amont et en aval.
Une communication sur la chaîne de l’approvisionnement du médicament a retenu l’attention des participants. Il a été constaté la forte dépendance de l’extérieur du Burundi dans le secteur et surtout les contraintes liées aux procédures des marchés publics notamment le plafond de 5.000.000 Fbu exigé pour passer une commande à la centrale d’achat du médicament. Les délais restent aussi un handicap majeur pour la centrale sans oublier les devises insuffisantes selon les présentateurs.
S’agissant de la carte d’assurance maladie, le gouvernement du Burundi, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers, ont noté avec intérêt la nécessité de repenser au fonctionnement de cette carte pour le secteur informel. Les participants ont été informés qu’une équipe du ministère de la santé est à l’œuvre et que les conclusions vont être disponibles dans les jours à venir.
Au chapitre du financement de la santé, il a été constaté une rétention des informations, et cela pose problème au niveau de la planification. Sur un total de 100 partenaires, 21 seulement ont donné les informations. Les participants ont été aussi informés que le gouvernement participe à hauteur de 37% dans la gestion des projets et à 78% dans la gestion des crédits.
Burundi – Confessions religieuses
« Pas de paix dans nos pays sans la paix dans nos cœurs », estime Mgr Bernard Ntahoturi.
Bujumbura, le 31 mars 2014 (Net Press) . Une marche pour la paix a été organisée avant-hier samedi en tout début de week-end par les chrétiens appartenant à la religion catholique et à la religion anglicane dite aussi « Eglise d’Angleterre », qui se trouvent être les deux confessions les plus proches depuis la rupture d’Henri VIII roi d’Angleterre avec l’Eglise catholique au XVIème siècle.
Les organisateurs de cette marche pacifique avaient souhaité que les manifestants se rencontrent au centre ville pour se diriger à la cathédrale Sainte Trinité située à un jet de Pierre de la présidence de la République et des bureaux de l’ambassade de France.
C’est ce qu’ils ont fait et on les a vus traverser la ville sous un soleil de plomb chantant et récitant des prières ensemble et lorsqu’ils sont arrivés au grand édifice protestant, ils ont été rejoints par de nombreux autres qui s’y étaient donné rendez-vous. Tout ce joli monde s’est alors dirigé vers une autre cathédrale beaucoup connue, Regina Mundi la catholique, où ils ont assisté à une messe œcuménique, rassemblant les Evêques et les pasteurs des deux grandes confessions religieuses du Burundi, du Rwanda et de la République démocratique du Congo.
Le prédicateur désigné fut l’Archevêque anglican du diocèse de Matana, Mgr Ntahoturi qui fit une apologie pour la paix, affirmant explicitement qu’il ne saurait y avoir de paix et de la sérénité dans les trois ex-colonies belges sans la paix et la sérénité dans les ménages, les esprits et les cœurs des populations des trois pays.
Burundi – France - Elections
Les journalistes burundais déçus par le choix de Robert Ménard.
Paris, le 31 mars 2014 (Net Press) . Le second tour des élections municipales en France qui ont eu lieu hier dimanche ont vu la victoire historique du Front national créé en 1955 par Jean-Marie Le Pen. Avec 15 villes tombées sous son escarcelle, ce parti a fait une percée incroyable et inattendue, devenant un parti qui ne fait plus seulement des scores impressionnantes sur le plan national (cfr l’arrivée au second tour de la présidentielle française, lorsque Jean-Marie Le Pen surprit la France et le monde entier médusés en éliminant Lionel Jospin le 21 avril 2002) mais aussi des scores respectables sur le plan local.
Parmi les 15 villes conquises par l’extrême droite, figure Béziers dont le maire Fn depuis hier n’est autre que Robert Ménard, fondateur puis secrétaire général de Reporters Sans Frontières (Rsf) durant de longues années avant de remettre son tablier il y a quelques 2 ou 3 années pour se lancer en politique sous les couleurs du Front national lepéniste.
Il a été élu très confortablement avec un des scores les plus élevés des maires qui vont diriger les 36.000 communes de France, puisqu’il a obtenu 54% des voix. Il était venu au moins à 3 reprises dans notre pays pour observer de ses propres yeux l’état de la liberté de la presse. Chaque fois qu’un de nos confrères connaissait la moindre difficulté avec le pouvoir, Rsf sortait un communiqué de presse dans les minutes et même les secondes qui suivaient pour exprimer sa condamnation et Robert Ménard s’adressait directement au président de la République (Pierre Buyoya, Domitien Ndayizeye et Pierre Nkurunziza chaque fois que Jean- Claude Kavumbagu était conduit en prison ou que l’Agence Net Press était frappée de suspension) pour dire à quel point il était indigné de la privatisation de la liberté d’informer aux professionnels des médias.
C’est pourquoi les journalistes burundais, tout en reconnaissant le droit des citoyens à adhérer aux formations politiques de leur choix, ont beaucoup regretté le choix de leur ancien défenseur qui a trouvé « sympathique » un parti anti-immigrés, anti-arabes et anti-noirs et qui vient d’être porté à la tête d’une mairie de plus de 80.000 habitants.
Burundi – Rdc - Sécurité
Un week-end cauchemardesque pour les combattants des Fnl en Rdc.
Bukavu, le 31 mars 2014 (Net Press) . Quatre combattants des Fnl tombés sous les balles à Kiriba en République démocratique du Congo et deux autres capturés par les forces armées gouvernementales congolaises, le bilan des pertes des forces de Nzabampema encore présentes à l’Est de notre voisin est très lourd. L’opinion publique burundaise croyait que tous les combattants de l’ex-Palipehutu sont rentrés lorsque le successeur de Rémy Gahutu fut contraint par la sous-région à signer un accord de cessez-le-feu, mais apparemment il n’en est rien.
Ils ont été dénichés par la population locale qui s’en est plainte auprès des organisations de la société civile et qui, à leur tour, les ont dénoncés auprès des forces de défense et de sécurité. Elles ne se sont pas contentées d’en tuer certains et d’en interpeller d’autres qui ont été mis « en lieu sûr », mais ils ont fouillé dans tous les sanctuaires qu’ils avaient constitués pour leur refuge et saisi leurs armes. Le sanctuaire a été totalement détruit et leur capacité de nuisance a été considérablement réduite.
Burundi – Rdc - Société
Désespéré, il se tire une balle en pleine tête
Lubumbashi, le 31 mars 2014 (Net Press) . Il s’agit d’un policier congolais affecté dans la grande ville de Lubumbashi, capitale de la province minière du Katanga située au Sud-Est de la République démocratique du Congo, la province de loin la plus riche et qui fut longtemps tentée par le séparatisme quelques années après l’indépendance.
Le désespoir du policier en question venait de la réduction drastique de son salaire déjà maigre qui est passé de 100 dollars à un peu moins de 50 dollars par mois pour des raisons qui n’ont pas été portées à sa connaissance.
Ce désespoir l’a poussé au suicide d’autant plus que, sur base des informations qui lui proviennent à partir de la capitale, Joseph Kabila s’apprête à se faire réélire pour un 3ème mandat. Pour y parvenir, il compte opérer une révision constitutionnelle en force, afin que le vote soit effectué, non pas au suffrage universel direct comme en 2006 et en 2011, mais par le suffrage universel indirect, c’est-à-dire par les biais des députés et des sénateurs réunis en congrès.
Or, si les choses se passent de cette manière, le président n’aura aucun problème à être reconduit, ni aucun problème à faire élire des représentants du peuple favorables à son régime.
Pour le malheureux policier donc, la prolongation du régime actuel au-delà de 2016 était tout simplement insupportable, et c’est pourquoi il a préféré « passer de ce monde à l’autre », plutôt que de vivre des années supplémentaires avec Joseph Kabila comme président de la République.
Burundi – Sénégal - Santé
Le Sénégal décidé à se prémunir de la fièvre « ébola »
Dakar, le 31 mars 2014 (Net Press) . Il s’agit d’une pathologie mortelle caractérisée par une forte fièvre accompagnée de saignements et de vomissements sanguinolents et qui, sans intervention médicale urgente, conduit à une mort garantie dans les deux ou trois heures qui suivent.
Dans la seule Guinée-Conakry, elle avait déjà provoqué la mort de 60 personnes jusqu’hier dimanche et causé la peur dans les pays voisins dont le Sénégal. Invitée de Rfi ce lundi, la ministre de la santé de ce pays a appelé ses compatriotes à une très grande vigilance en évitant tout contact manuel avec les personnes venant de Guinée-Conakry.
Il y a une vingtaine d’années, notre grand voisin de l’Ouest, la République démocratique du Congo, avait été envahi par ce virus et les autorités sanitaires de notre pays au plus haut sommet étaient parvenues à convaincre les Burundais à ne plus se serrer la main par peur qu’ils ne soient contaminés. Même dans les églises de confession catholique, les salutations « de la paix » consistant pour les chrétiens à se serrer la main ou à s’embrasser avant la distribution de l’Eucharistie furent interdites, avant que les « mauvaises habitudes » ne reprennent, après la victoire de la Rdc sur la terrible maladie.
