La Haye, le 1er avril 2014 (Net Press). Selon des informations de dernière minute à notre disposition, Pierre Nkurunziza, en visite officielle aux Pays Bas, vient de se confier à la reine de ce pays hier pour lui annoncer une nouvelle tant attendue par l’opinion burundaise, surtout de l’opposition. Selon nos sources, il aurait révélé qu’il subit beaucoup de pressions aussi bien de son entourage, - qui veut absolument qu’il reste -, de l’opposition – qui veut absolument qu’il quitte le pouvoir -, que de la communauté internationale qui semble être partagée sur son cas. Il a promis de voir dans quelle mesure il pourrait céder sa candidature à l’un de ses proches en douceur. La reine des Pays Bas a été très ravie par cette révélation et s’est sentie engagée pour que ce changement se passe dans les meilleures conditions car, a-t-elle dit, cela est un joli cadeau qu’il vient d’offrir au peuple burundais.
Burundi - Politique
Alexis Sinduhije sort du silence et tranquillise les Burundais.
Bujumbura, le 1er avril 2014(Net Press). Le président du Msd, Alexis Sinduhije, vient de sortir de son silence et a tranquillisé les Burundais que même si les événements du 8 mars dernier ont été ce que tout le monde a vu et entendu, il reste en vie. Tout d’abord dans sa sortie médiatique, il a remercié certains policiers qui l’ont aidé à sortir de là où il devait être éliminé – à la permanence de sa formation politique- selon l’ex-patron de la Rpa, le combat qu’il a commencé doit être perpétuel puisque le pouvoir du Cndd-Fdd est un pouvoir qui discrimine les gens et une poignée des ténors de cette formation politique s’enrichit et fait la pluie et le bon temps.
Les Burundais sont devenus pauvres plus que la pauvreté elle-même à cause de ces personnes qui se comptent sur le bout des doigts, a-t-il martelé. Il fait savoir que même les partisans du Cndd-Fdd eux-mêmes sont pauvres même s’ils ne le voient pas, ce qui le pousse à dire qu’il ne se lâchera pas dans le combat de destituer le pouvoir en place et demande le soutien des Burundais. Mais si le pouvoir manifeste la volonté autre que celle qu’il est en train d’afficher, les choses peuvent être simples sans violence. Par contre, s’il faut que le leader du Msd soit devant dans les manifestations, et y laisser même la vie, a-t-il affirmé.
Dans le même ordre d’idées, Alexis Sinduhije tranquillise ses partisans qui sont emprisonnés et indique que la souffrance qu’ils sont en train d’endurer est partagée et qu’un jour, ils vont être relâchés au nom de la liberté. En définitive, il a précisé que s’il faut que son sang soit versé pour que l’injustice, les malversations, le solde que touche les policiers et les militaires soient bannies, il le ferait sans peur.
Burundi – Belgique - Politique
Le rendez-vous des opposants politiques de la diaspora respecté.
Bruxelles, le 1 avril 2014(Net Press). Comme convenu, les membres des formations politiques de l’opposition qui se trouvent dans différents coins du monde le font dans ces derniers jours pour manifester la colère des abus du pouvoir. Aujourd’hui, c’était le tour de cette diaspora en Europe devant le siège de l’union européenne. Un des principaux organisateurs qui a parlé à la mi-journée, Léonard Nyangoma, a indiqué que cette action s’inscrit dans le cadre de montrer à la communauté internationale que ce qui est en train de se faire dans notre pays peut le conduire dans un gouffre.
Il a surtout insisté sur le troisième mandat que le président Nkurunziza veut à tout prix arracher et selon lui, en violation des textes réglementaires de notre pays. C’est alors une façon d’alerter les étrangers qu’une fois que cela arriverait, le pays serait replongé dans l’impasse puisque le Cndd-Fdd veut se comporter comme un parti unique considérant différents abus qu’il commet.
Du côté du gouvernement, Philippe Nzobonariba réagissant aux ondes de la Radio Bonesha, il a précisé que l’Etat n’a pas peur de ces différentes manifestations qui sont en train d’être effectuées mais que ce sont des gens très peu nombreux qui ont le droit de manifester là où la police ne peut pas les en empêcher. Selon lui, c’est de leur droit de le faire et cela ne fait pas peur au régime en place. Signalons que cette marche s’effectue au moment où le président de la République en est en voyage en Belgique avec ses homologues africains et ce que l’on pourrait se demander est de savoir s’il va rencontrer la diaspora avec facilité et souplesse.
Burundi - Santé
La vulnérabilité matérielle et le traumatisme psychosocial
Bujumbura, le 1er avril 2014 (Net Press). Tels sont les défis majeurs que les déplacés, les rapatriés et les ex-combattants au Burundi ont rencontrés. C’était lors d’une étude d’identification des besoins en matière de réintégration socioéconomique de ces derniers. Et ce matin, International Alert, Dushirehamwe et Afrabu, en partenariat avec Misereor, a organisé une journée de présentation des résultats de cette étude.
Selon Mme Goreth Ndacayisaba, chef de programme à l’association Dushirehamwe, cette étude a été réalisée dans le cadre d’un projet pilote ayant l’objectif de contribuer à la réconciliation au Burundi à travers l’amélioration des conditions socio-économiques des groupes les plus affectés par le conflit, en l’occurrence les déplacés internes, les rapatriés et les ex-combattants. Et de renchérir qu’elle vise à mettre en évidence les obstacles et les problèmes auxquels le groupe cible fait face pour une meilleure réintégration dans la vie socio-économique et à explorer des voies et moyens de surmonter ces obstacles.
A entendre Mme Ndacayisaba, ils ont trouvé que ces groupes vivent dans la méfiance. Et cette dernière est dictée par le fait que les actions visant la réinsertion ou la réintégration de ces personnes ont été réalisées de manière éparse. Elle a souligné qu’il y a eu manque de coordination de manière à ce que tous ces groupes puissent se sentir solidaire, soutenu et aussi puissent sentir que ce sont des Burundais qui méritent une attention particulière de la même manière. Ainsi, les défis majeurs qu’ils ont trouvés chez ces groupes est la vulnérabilité matérielle et le traumatisme psychosocial. A ses yeux, tout cela fait que les efforts de réconciliation sont en quelque sorte inhibés.
Pour ce qui est de la mise en place de la Commission vérité et réconciliation (Cvr), Mme Ndacayisabaa indiqué que ce n’est pas seulement l’émanation de la société civile mais que c’est un engagement du gouvernement. Et d’ajouter que cette loi est déjà sous la table du parlement. Selon elle, ils attendent avec impatience comme tous les autres acteurs l’arrivée prochaine de cette loi car ils ont senti que les déplacés sont conditionnés par cette loi pour leur retour sur leurs collines.
Burundi – Afrique du Sud – Malversations économiques
Jacob Zuma tente de s’innocenter par un argument à odeur d’apartheid
Pretoria, le 1er avril 2014 (Net Press). Le président sud-africain ne parvient toujours pas à être blanchi sur les accusations de malversations économiques et financières qui pèsent sur sa personne. Il s’agit de sa très belle villa de campagne qu’il a fait rénover, qu’il a fait agrandir et qu’il a fait équiper d’une piscine digne des belles maisons de plaisance new-yorkaises ou californiennes, tout cela aux frais du contribuable sud-africain.
Dans un premier temps, ses avocats ont essayé de persuader les juges que toutes ces modifications avaient été effectuées afin que sa sécurité soit mieux assurée, mais sans pouvoir être convaincants. La réalité est que c’était pour que chacune de ses six épouses s’y sente à l’aise, au cas très probable où elles s’y croiseraient pour offrir « leurs faveurs » à l’homme de leur vie.
C’est surtout cela qui irrite son opinion, mais à partir d’hier lundi, les avocats de la défense lui ont suggéré qu’il joue avec le souvenir de l’apartheid en affirmant que certaines des transformations ne lui plaisaient pas du tout, notamment les barres métalliques extérieures servant à protéger les fenêtres. Elles lui rappellent, a-t-il affirmé lui-même hier, les années qu’il a passé dans la célèbre prison de Roben Island du temps de l’apartheid en compagnie d’un certain…Nelson Mandela. Les architectes les ont posées là afin d’éviter que les deux célèbres prisonniers (et les autres) ne soient tentés par l’évasion.
Ce nouvel argument, sera-t-il de nature à émouvoir son opinion et à convaincre les juges de son innocence ? Wait and see.