Bujumbura, le 10 avril 2014 (Net Press) .Cinq ans jour pour jour s’étaient écoulés après l’ignoble assassinat de l’ancien vice-président de l’Olucome, Ernest Manirumva. Au cas où il s’avérerait que ceux qui ont conçu ce meurtre sont des poids lourds de la police et de l’armée proches du pouvoir Cndd-Fdd, on doit être en train de se demander actuellement, et en haut lieu, ce que l’on a gagné le pouvoir dans la planification de ce meurtre.
Car si l’objectif visé était que l’on n’entende plus « les mal-pensants » et « les maldisants » ainsi que ceux qui leur ressemblent, parler des corrupteurs et des corrompus en général et évoquer la fourniture des armes aux Fdlr (Forces de défense pour la libération du Rwanda) évoluant à l’Est de la Rdc en particulier, c’est tout, sauf réussi.
Jamais ces deux sujets n’ont été au cœur de l’actualité autant qu’aujourd’hui, et jamais la condamnation de l’assassinat de M. Manirumva par l’opinion nationale et la communauté internationale n’a autant embarrassé le pouvoir qu’aujourd’hui. Et voilà que la justice tente d’inventer d’autres subterfuges pour faire taire celui dont Ernest Manirumva était le vice-président, Gabriel Rufyiri, qui, a déclaré récemment le procureur général de la République, serait impliqué dans ce dossier. Quels fantasmes déroutants ! Quels rêves à peine croyables !
Burundi - Sécurité
Le Bnub sonne l’alerte sur une distribution présumée d’armes et de tenues militaires aux Imbonerakure
Bujumbura, le 10 avril 2014 (Net Press) . Une correspondance confidentielle du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Burundi, Parfait OnangaAnyanga, adressée à New York le 3 avril 2014 circule sur l’internet. Selon la correspondance, deux Généraux de l’armée burundaise seraient des chefs de file dans la distribution d’armes aux jeunes Imbonerakure du parti Cndd-Fdd dans les communes de Rumonge, Nyanza-Lac, Kibago et Mabanda.
Il s’agit du Général de brigade Nduwumunsi, directeur général des anciens combattants et le Général major Juvénal Niyungeko, alias Kiruho, chargé de la coopération militaire. La correspondance a été envoyée à New York à la veille de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies pour se pencher sur le dossier de 4 pays dont le Burundi.
Cependant, le porte-parole adjoint du président de la République, Willy Nyamitwe, a démenti avant-hier cette information. C’était au moment où le président Pierre Nkurunziza venait de rencontrer Samantha Power, la représentante permanente des Etats-Unis d’Amérique auprès des Nations Unies.
Burundi – Coopération
Le Général de Brigade Grigsby en visite au Burundi
Bujumbura, le 10 avril 2014 (Net Press) . Le commandant de la Force spéciale conjointe de la Corne de l’Afrique en Djibouti est dans nos murs pour rencontrer les responsables militaires de notre pays. En compagnie de Mme Dawn Liberi, ambassadeur des Etats-Unis au Burundi, le Général de Brigade Wayne Grigsby a rencontré ce jeudi 10 avril, le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, le général major Pontien Gaciyubwenge, son secrétaire permanent, le général de brigade Emmanuel Miburo ainsi que le chef d’état-major général, le général major Prime Niyongabo.
Selon un communiqué de presse de l’ambassade des Etats-Unis au Burundi, la visite du général Grigsby s’inscrit dans la poursuite d’actions de l’engagement militaire de haut niveau entre les États-Unis et le Burundi au moment où l’armée burundaise participe activement dans le maintien de la paix au sein de la mission de l’Union africaine en Somalie (Amissom) et en République centrafricaine.
L’ambassadeur Liberi était élogieuse sur les récents efforts offensifs de l’armée burundaise en Somalie, "Le contingent burundais ayant été assigné au secteur critique au Nord de Mogadiscio en repositionnant les forces de Baidoa et se prépare à déloger les Al-Shabaab dans le secteur 5. Je suis convaincu que sous la direction du contingent burundais, ils réussiront avec succès la tâche d’aider à rétablir la sécurité et la stabilité régionale », a dit l’ambassadeur Liberi.
Le Général Grigsby a également salué la bravoure du contingent du Burundi en Somalie et a souligné son étroite collaboration avec le commandant de la force de l’Amissom, le lieutenant général Silas Ntigurirwa. « Le Burundi, spécifiquement dans le secteur 5, a dépassé mes attentes en ce qui pourrait être accompli en si peu de temps », a déclaré le général de brigade Grigsby.
L’ambassadeur Liberi et le général de brigade Grigsby ont remercié les officiels du gouvernement burundais pour la récente signature de l’accord sur le statut des forces et ont annoncé que le Burundi a été spécialement sélectionné pour commencer à recevoir une formation avancée dans la lutte contre le terrorisme pour mieux prester davantage en Somalie. Le montant alloué au Burundi dans le cadre de ce programme étant de 9,5 millions de dollars.
Burundi - Société
Le non respect de la ponctualité, un des défis à corriger
Bujumbura, le 10 avril 2014 (Net Press) . Cela a été dit ce matin par M. Térence Mbonabuca, président du comité de pilotage du programme d’éducation et de formation patriotique (Pefp) lors d’une réunion ordinaire de ses membres. Il estime que le non respect de la ponctualité peut être un défi pour le développement du pays. Il a laissé entendre que même lors des réunions, les invités arrivent avant les organisateurs, ce qui est une mauvaise habitude en soi. Il invite tout un chacun à essayer d’être ponctuel comme le font les représentants des confessions religieuses, les journalistes, la police et les militaires. Comme l’a souligné M. Mbonabuca, depuis la mise en place du Pefp, ce comité a déjà réalisé beaucoup d’activités.
Les participants à cette réunion qui sont la société civile et les confessions religieuses, à savoir l’association pour la consolidation de la paix (Acopa), Amotabu, l’église anglicane, église méthodiste, sotavebu, l’église adventiste du 7ème jour et la Cosome ont fait des présentations sur les objectifs, les activités réalisées et les programmes en cours dans l’éducation patriotique.
Au cours des échanges, ces participants se sont beaucoup concentrés sur l’ordonnance ministérielle n°530/388 du 14/03/2014 portant création et mise en place des structures du comité de pilotage du Pefp. Selon l’article 1 de cette ordonnance, il est créé des comités provinciaux, communaux et collinaires ou de quartier pour le pilotage du Pefp. Ainsi, à chaque niveau, le mandat du comité est de déterminer les grandes orientations stratégiques propres au milieu et participer à la mise en œuvre des recommandations formulées par le comité de pilotage et de celles des autres projets engagés à l’éducation à la citoyenneté, etc. Signalons que cette réunion a été organisée dans le cadre de la mise en application des objectifs du Pefp.
Burundi - Education
Gts vient combler les lacunes en Anglais
Bujumbura, le 10 avril 2014 (Net Press) .C’est ce qu’a annoncé ce matin, l’ambassadeur Jérémie Ndayiziga, lors d’une conférence tenue pour lancer les activités de Gts. Go training services (Gts) va se pencher sur l’enseignement de la langue anglaise pour s’adapter à la compétition dans le monde des affaires car, dans notre pays, il y a des opportunités d’embauche qui ne sont pas bénéfiques aux intellectuels burundais à cause de l’insuffisance de niveau de compréhension en anglais, comme le précise l’ambassadeur Ndayiziga.
Selon lui, cette agence ne vient pas se substituer à d’autres organisations œuvrant dans l’enseignement mais il vient renforcer la langue comme il a l’expérience tirée dans d’autres pays comme l’Amérique, l’Arabie Saoudite et l’Afrique du Sud. Ce programme va donc commencer au mois de septembre et la durée va s’étendre sur 6 mois, comme l’a fait savoir l’orateur.
Il a en ensuite souligné que Gts ne vient pas remplacer Williams Academy du ministère de l’Eac et il n’en a pas même les prérogatives, mais vient renforcer les capacités en s’attelant à identifier des besoins certes qui existent. Il a bien précisé que les Burundais ont des potentialités de connaître la langue car ils l’ont appris à l’école secondaire mais que le complexe de s’exprimer en anglais reste un problème. L’objectif est donc de ne pas pérenniser l’habitude de dire que quelqu’un a une parenté là-bas pour l’offrir un job mais être là où on est complétif, a-t-il terminé.
Burundi - Rca – Nations Unies -Sécurité
Le conseil de sécurité invité à approuver l’envoi de 12.000 casques bleus en Centrafrique
Bangui, le 10 avril 2014 (Net Press) . C’est ce jeudi que le conseil de sécurité des Nations-Unies doit se réunir pour approuver, en principe à l’unanimité, l’envoi en République Centrafricaine de 10.000 soldats et d’un peu plus de 1 800 policiers pour assurer la paix dans ce vaste pays déchiré par une guerre civile atroce.
Hier, 15 personnes ont été tuées dans une localité appelée Dekoa située à 300 kilomètres de Bangui, ce qui a poussé des milliers de Centrafricains à se réfugier, les uns dans une mission catholique toute proche et d’autres à fuir tout simplement en brousse.
Pendant ce temps, Bangui la capitale a accueilli les premiers éléments de la force européenne estimée à 800 hommes. Ceux qui sont arrivés étaient au nombre de 55, qui ont été aussitôt affectés à la protection de l’aéroport international. L’arrivée de ces forces est un point marqué par la France, qui était le seul membre de l’Union Européenne à être militairement présent dans ce pays.
De façon ironique, un des diplomates allemands avait affirmé au début de cette année de façon plaisante que la France était une des puissances victorieuses de la Première guerre mondiale à avoir chassé les Allemands des colonies conquises en Afrique lors du partage de Berlin en 1884-1885 comme le Cameroun notamment, et qu’elle n’avait qu’à se débrouiller seule pour mener la guerre contre les bandes armées centrafricaines.
Burundi – France - Travail
France : un cas d’esclavage incroyable pour les Africains
Paris, le 10 avril 2014 (Net Press) . Deux citoyens français tous âgés d’un peu plus de 60 ans viennent de passer une dizaine d’années soumis à une autorité tyrannique d’un employeur sans pitié qui les faisait travailler 60 heures par semaine.
L’information a été livrée ce jeudi sur les ondes de Rfi et nos confrères de la « radio mondiale » qui ont révélé les faits ont ajouté que ledit patron leur payait un salaire mensuel de 200 euros chacun, soit l’équivalant de 400.000 Fbu.
Un salaire de misère dans un pays aussi développé que la France, qui figure parmi les sept états les plus riches de la planète. La justice française l’a condamné hier mercredi à cinq ans d’emprisonnement dont deux avec sursis, c’est-à-dire qu’il va purger trois ans derrière les barreaux et avoir une conduite irréprochable pendant les deux autres années supplémentaires.
Vu du continent africain, ce cas est tout simplement incroyable dans la patrie des droits de l’homme, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité et également dans un monde où l’esclavage était supposé avoir été aboli en 1848.