Bujumbura, le 12 avril 2014 (Net Press). A travers un communiqué de presse, le Bureau des Nations Unies au Burundi (Bnub) indique qu’il n’envisage en aucun cas ternir l’image de notre pays. C’est après les polémiques suscitées par la correspondance envoyée à New York par Parfait OnangaAnyanga sur la probable distribution d’armes et de tenues militaires aux jeunes Imbonerakure du Cndd-Fdd.
« Dans le cadre de l’exécution du mandat que lui a prescrit le Conseil de sécurité des Nations Unies et des responsabilités que lui assigne le secrétaire général des Nations Unies, rappelle le communiqué, le Bnub tient à souligner qu’il a l’impérieux devoir d’attirer l’attention des plus hautes autorités nationales et onusiennes sur toute situation ou allégation susceptible de poser une menace sérieuse à la paix et à la stabilité, ou d’entrainer des violations graves des droits de l’homme au Burundi. Dans cet exercice délicat, la divulgation par des voies non autorisées de toute communication interne y relative est en soi inappropriée. A cet égard, ce bureau des Nations Unies explique qu’au regard du passé violent du Burundi, toute allégation sérieuse doit être traitée avec diligence.
C’est dans ce contexte que le secrétaire général des Nations Unies a récemment fait part de ses préoccupations aux plus hautes autorités burundaises qui l’ont assuré de leur engagement à lever toute équivoque et à consolider les acquis multiformes du Burundi, en y renforçant la paix et les institutions démocratiques, notamment en garantissant le respect des libertés politiques et publiques.
Par ailleurs, le Bnubrécuse les accusations selon lesquelles il mènerait une campagne ayant pour but de ternir l’image du pays, en rappelant que la concertation a toujours été au centre des relations avec les autorités du Burundi. Les Nations Unies n’ont d’autre intérêt que de voir se réaliser pleinement l’aspiration des Burundais pour une nation prospère, stable et paisible et où les valeurs démocratiques s’épanouissent.
Dans cette perspective, le système des Nations Unies et le Bnub continueront, conformément à la résolution 2137 (2014) du Conseil de sécurité, à apporter leur contribution à la réalisation de ces nobles objectifs par un dialogue constructif, surtout au moment où le pays se prépare à organiser d’importantes échéances électorales en 2015.
Il est par conséquent indispensable et urgent d’établir la confiance entre tous les acteurs politiques burundais afin de relever les défis majeurs auxquels le Burundi fait face. La communauté internationale et le Bureau des Nations Unies demeurent bien disposés à accompagner les efforts du gouvernement et de l’ensemble de la société burundaise vers une paix renforcée, une réconciliation mieux assumée et une prospérité partagée.
Burundi - Environnement
L’Adpem condamne l’exploitation anarchique des minerais dans la province de Cibitoke
Bujumbura, le 12 avril 2014 (Net Press). L’Association d’appui pour la protection de l’environnement et la lutte contre l’exploitation des minerais au Burundi (Adpem) s’inscrit en faux contre l’exploitation anarchique qui se fait dans les marais de certaines communes de cette province.
Pascal Kwizera, président de cette association, déplore que les associations des exploitants font creuser des fosses en vrac et en désordre et ne bouchent pas les fosses creusées pour préserver l’environnement. Un reporter de Net Press qui a fait le déplacement sur Cibitoke à lui-même constaté cette triste réalité.
Signalons qu’on trouve sur place des trous d’au moins 10 mètres voire plus alors que les responsables des associations qui exploitent des minerais dans la région signent avec l’administration un contrat de recouvrir les sols dénudés après le creusement. Interrogé, des orpailleurs trouvés sur place ont expliqué que les services du ministère ayant l’environnement et celui des mines sont démissionnaires quant à la politique de la préservation de l’environnement. Seuls les agents de l’Office burundais des recettes (Obr) visitent l’endroit de temps en temps pour percevoir des taxes.
Le reporter de Net Press a visité notamment les sites des communes Mugwi et Rugombo. En plus de ces fosses laissées ouvertes avec toutes les conséquences qui peuvent s’ensuivre, certaines rivières ratent leurs trajectoires ordinaires à la suite de l’exploitation des minerais et détruisent l’environnement.
M. Kwizera demande alors aux autorités concernées de prendre au sérieux le dossier relatif à l’exploitation des minerais. Il recommande surtout la sensibilisation des parents et des enfants des régions riches en minerais sur l’importance de prendre le chemin de l’école. Cette recommandation est motivée par le fait que la plupart des enfants s’intéressent dès le jeune âge à l’exploitation des minerais au moment où les autres sont attirés par le banc de l’école qui est un investissement à long terme.
Burundi - Politique
Le parti Frolina appelle les politiciens à la prudence par rapport à 2015
Bujumbura, le 12 avril 2014 (Net Press). Le président du parti Frolina, M. Adrien Ndayiragije accuse le Bnub d’avoir transmis à New York un rapport faisant état de la distribution d’armes aux jeunes imbonerakure sans faire des enquêtes. Pour M. Ndayiragije, le Bureau des Nations Unies au Burundi s’est contenté des seules informations livrées par les partis de l’opposition.
Selon ce président du Frolina, le choix des communes de Rumonge, Nyanza-Lac, Mabanda et Kibago évoquées dans la correspondance de Parfait Onanga Anyanga, est motivé par des stratégies électoralistes des formations politiques de l’opposition. Il fonde son argumentaire sur le fait que toutes entités territoriales ont comme dénominateur commun, les conflits fonciers entrent les résidents et les rapatriés.
Son parti appelle donc les jeunes à s’intéresser aux travaux de développement et à se désolidariser des politiciens qui cherchent à diviser les Burundais pour parvenir à leurs propres intérêts. M. Ndayiragije recommande à la communauté internationale de continuer à établir des relations bilatérales pour accompagner le Burundi dans le développement.
Burundi – Vatican - Confessions religieuses
Le Pape François demande pardon pour les préjudices causés par les prêtres pédophiles
Rome, le 12 avril 2014 (Net Press). Selon Radio Vatican, le Pape François a personnellement demandé hier vendredile pardon pour les "dommages causés" par les prêtres pédophiles."Je me sens dans l’obligation d’assumer tout le mal commis par quelques prêtres, un petit nombre au regard de tous les prêtres, et de demander personnellement pardon pour les dommages qu’ils ont causés en abusant sexuellement des enfants", a déclaré le pape en recevant le Bureau catholique international de l’enfance (Bice) au Vatican. Ces informations sont publiées par « Le Figaro ».
"L’Eglise est consciente de ce mal et nous ne voulons pas reculer en ce qui concerne le traitement de ce problème et les sanctions qui doivent être prévues". Au contraire, a ajouté le souverain pontife, "je crois qu’elles doivent être très sévères ! On ne joue pas avec les enfants !"
Dans la lignée de son prédécesseur, François s’est fermement engagé dans la lutte contre la pédophilie, mettant récemment en place une commission pour la protection de l’enfance, dont fait partie une ancienne victime irlandaise, Mary Collins.
En juin 2010, son prédécesseur Benoît XVI avait lui aussi explicitement "demandé pardon" pour les abus sexuels commis par des prêtres "à l’égard des petits". "Nous demandons avec insistance pardon à Dieu et aux personnes impliquées, alors que nous entendons promettre de faire tout ce qui est possible pour que de tels abus ne puissent jamais plus survenir", avait ajouté Benoît XVI.