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Bujumbura, le 22 mai 2014 (Net press) . A travers son communiqué de presse, l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques(Olucome), indique qu’il est profondément attristé par l’emprisonnement injuste d’un militant des droits de l’homme comme M. Pierre- Claver Mbonimpa. Car, souligne ce communiqué, cet emprisonnement injuste est intervenu après trois auditions à la police judiciaire, à propos des allégations sur les probables entraînements paramilitaires des jeunes burundais sur le territoire congolais (Rdc).
Ce communiqué précise que parmi plusieurs preuves présentées par M. Pierre-Claver Mbonimpa devant le substitut du procureur en Mairie de Bujumbura, Salvator Ndayiziga, alias Nyamizi, figuraient cinq photos. Or, explique-t-il, ce magistrat s’est borné sur une seule photo pour l’accuser de troubles sécuritaires à l’intérieur et à l’extérieur du pays, au lieu de considérer toutes les photos et d’autres preuves déjà fournies.
Le même communiqué rappelle que ce défenseur des droits de l’homme a maintes fois dénoncé des cas de violation des droits de l’homme tel que l’assassinat ignoble d’une trentaine de personnes à Muyinga, l’élimination physique des prisonniers enlevés des cachots de la commune Kinama en Mairie de Bujumbura, etc. Ce qui est grave pour l’Olucome, c’est que ce sage homme de plus de 64 ans a des honneurs ici au Burundi et à l’étranger. L’Olucome ne comprend pas alors comment aujourd’hui, cet activiste des droits humains puisse subir une grande humiliation. Car, a-t-il expliqué, même les auteurs des crimes de génocide et des crimes contre l’humanité ne sont pas traités comme il l’est pour le moment, ce qui montre que l’emprisonnement du père des opprimés (Pierre-Claver Mbonimpa) viserait à taire toute voix qui dénoncent tout ce qui ne va pas dans le pays.
Pour toutes ces raisons, l’Olucome demande que tous les militants des droits humains et des droits économiques soient solidaires pour agir comme un seul homme afin d’exiger la libération inconditionnelle du président de l’Aprodh. Il demande à la communauté internationale, aux organisations internationales et onusiennes d’exercer des pressions sur les autorités burundaises pour exiger la libération du président de l’Aprodh emprisonné injustement.
Burundi – Justice.
Ue préoccupée par l’emprisonnement de M Pierre-Claver Mbonimpa.
Bujumbura, le 22 mai 2014 (Net press) . La délégation de l’Union Européenne au Burundi a rendu publique une déclaration afin d’exprimer sa préoccupation quant à la récente arrestation suivie d’un emprisonnement de Pierre-Claver Mbonimpa de l’Aprodh. Elle demande au gouvernement burundais de tout faire pour que les procédures judiciaires et les droits de l’accusé soient respectés, en ce qui concerne son cas tout comme dans d’autres cas récents mettant en cause l’exercice des libertés d’opinion et d’expression. Cet engagement constitue un élément essentiel pour garantir un environnement politique adéquat pour les futures élections.
En effet, elle rappelle l’importance, dans le contexte actuel, du rôle de la société civile, d’un fonctionnement équitable de la justice et de toute mesure et initiative permettant d’apaiser le climat politique.
Toutefois, la délégation de l’Ue au Burundi se félicite de la tenue de l’atelier d’évaluation de la feuille de route qui, faisant suite à l’approbation consensuelle du code électoral, contribue à l’approche inclusive nécessaire à la tenue des prochaines échéances électorales.
Elle encourage vivement l’ensemble des parties prenantes à se conformer aux "principes généraux pour la bonne conduite des élections de 2015" approuvés par consensus à l’issue de cet atelier. Pour cela, l’union européenne s’engage à poursuivre son appui à la consolidation démocratique du pays conformément aux valeurs essentielles de l’accord de Cotonou.
Burundi – Changement climatique
La première source des devises menacée par la sécheresse.
Bujumbura, le 22 mai 2014 (Net press) . Le président de l’association des caféiculteurs burundais, M Joseph Ntirabampa, vient de lancer un appel urgent à ceux qui sont concernés par cette culture industrielle qui se trouve être la première source des devises étrangères alimentant le trésor public, pour qu’ils fassent attention à un certain nombre de situations tentantes.
La première tentation diabolique qui peut les envahir est d’aller vendre le café à l’étranger, étant donné que la sécheresse actuelle hyper caniculaire n’est pas uniquement burundaise, mais régionale. Même si le Rwanda n’a pas été cité, il est plus que probable que c’est à ce voisin du Nord que M Ntirabampa faisait allusion et ce ne serait pas la première fois que nos caféiculteurs exporteraient ce produit au pays de Juvénal Habyalimana.
Sous la II ème République de Jean-Baptiste Bagaza en effet, (1976-1987), la production du café au Burundi était supérieure à celle du Rwanda. Comme l’ancien président génocidaire était au courant des tarifs en vigueur dans notre pays, il fixait alors un prix par kilo plus élevé, et les agriculteurs des provinces voisines (principalement Ngozi et Kayanza) allaient pendant la nuit vendre le café là où les tarifs étaient plus intéressants.
C’est pourquoi les autorités administratives et policières frontalières avec ce pays devraient aujourd’hui se montrer vigilantes et exercer une surveillance très accrue sur les va-et-vient de part et d’autre de la frontière commune, afin que le syndrome habyalimanéen ne contamine pas à nouveau nos agriculteurs.
Burundi – Changement climatique
Les changements climatiques constituent un problème important pour le monde, dixit Albert Mbonerane
Bujumbura, le 22 mai 2014 (Net Press) . Dans le cadre du projet « soutien au plaidoyer pour une intégration des liens entre changement climatique et santé dans les outils politiques concernés du secteur de la santé », le ministère de la santé publique et de lutte contre le sida, en collaboration avec l’association action de lutte contre la malaria (A.Lu.Ma-Burundi), avec l’appui de Giz, a organisé ce matin une formation de 2 jours, à White Stone, en faveur des journalistes animateurs des émissions sur la santé et l’environnement.
Pour M. Albert Mbonerane, représentant légal de l’association A.Lu.Ma- Burundi, l’objectif de cette formation consiste au renforcement des capacités des journalistes en vue de leur partager les enjeux de changements climatiques sur la santé et les faire comprendre la thématique afin de pouvoir diffuser les émissions relatives à la santé et à l’environnement et la communication en cas de crise afin de mener un plaidoyer auprès des concernés pour que ces derniers tiennent compte des effets du changement climatique sur la santé et prendre des mesures d’adaptation face aux impactes néfastes sur la santé.
En effet, le Burundi fait partie des pays qui ont ratifié la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques en avril 1997. Il a également contribué à l’élaboration des documents politiques à savoir le code de l’environnement, le code de l’eau, la politique nationale d’adaptation au changement climatique (Pana), la vision Burundi 2025, etc. Mais les études déjà faites montrent que le degré d’intégration des changements climatiques dans les politiques déjà élaborées est relativement faible.
C’est dans le cadre de ce projet que le secteur de la santé a été identifié parmi les secteurs les plus vulnérables aux changements climatiques. Pour ce, le Burundi devrait donc poursuivre les efforts pour passer de l’approche sectorielle à l’approche d’intégrée afin de promouvoir le bien-être de la population.
Selon M. Albert Mbonerane, le changement climatique anthropogénique est un phénomène indubitable et constitue un problème extrêmement important et potentiellement dangereux pour le monde, pour le continent africain en générale et pour le Burundi en particulier.
Burundi - Nutrition
1/3 de la population burundaise en insécurité alimentaire
Bujumbura, le 22 mai 2014 (Net Press) . Le Programme alimentaire mondial (Pam), a organisé ce matin, une réunion de présentation des résultats préliminaires de l’analyse globale de la sécurité alimentaire, nutritionnelle et de la vulnérabilité au Burundi pour l’année 2014.
Mme Odette Kayitesi, ministre de l’agriculture et de l’élevage a, au cours de son allocution, indiqué que cette étude est d’une très grande importance pour le Burundi car elle permet d’actualiser les données existantes sur la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et d’établir une cartographie de la vulnérabilité de leurs populations. Selon elle, le travail ainsi fait permet de cibler efficacement toutes les interventions en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Pour Mme Kayitesi, cette étude vient à point nommé car la dernière datait de 2008 et les seules données fiable existantes en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle relevaient de l’étude démographique et de la santé de 2010. Ainsi, a-t-elle fait savoir, le gouvernement du Burundi comme d’autres pays de l’Afrique se sont donné comme orientation que d’ici 2025, on aura la faim zéro en Afrique.
Concernant les résultats de l’étude, globalement les taux de prévalence de la malnutrition aigüe ont baissé passant de 5,8% en 2010 à 5,4% en 2014. Environs 79.500 enfants de moins de 5 ans sont affectés par la malnutrition aigüe, dont près de 12.200 dans sa forme sévère. Ainsi, aucune province n’a atteint le seuil d’urgence de 10% déterminé par l’Oms.
Cependant, 10 des 17 provinces sont au-dessus de 5% et sont donc à risque de tomber dans l’urgence. Ces provinces sont notamment Ngozi (8,5%), Ruyigi (7,9%), Bururi (7,6%), Muramvya (7,5%), Mwaro (6,3%) et Rutana (6%). On note une augmentation des taux de prévalence de la malnutrition aigüe dans les provinces de Bururi, Muramvya, Ngozi, Muyinga, Mwaro et Karuzi. Les trois premières ont connu une hausse sensible du taux de prévalence : Bururi : 2,9 à 7,6%, Muramvya : 4,2 à 7,5%, Ngozi : 6 à 8,5%.
Les taux ont baissé à Bujumbura rural passant de (6,6% à 5,3%), Cankuzo (6% à 5,5%), Cibitoke (7 à 5,8%), Gitega (4,4 à 3,2%), Kayanza (6,7 à 2%), Kirundo(7,2 à 4,5%), Makamba (6,6 à 3,9%), Rutana (11,8 à 6%), Ruyigi (9,2 à 7,9%) et Bujumbura Mairie (6,1 à 4,3%).
Selon toujours les résultats de l’étude, la prévalence de la malnutrition chronique est passée de 58% à 49%. Environs 816.000 personnes sont affectées par la malnutrition chronique dont près de 332.000 dans sa forme sévère. Les régions les plus affectées par la malnutrition chronique sont Muyinga (59%), Kayanza (57%), Cankuzo (56%), Ngozi (54%), Rutana (54%), Ruyigi (54%) et Karuzi (54%). Seules les provinces de Bujumbura Mairie et Mwaro ont des taux situés dans la zone qualifiée d’acceptable par l’Oms (40%) : Bujumbura Mairie : 22%, et Mwaro : 37%.
Enfin, environs 3 millions de personnes, soit 1/3 de la population burundaise, sont en insécurité alimentaire. Près de 7% de ces personnes sont en insécurité alimentaire sévère. Les zones les plus touchées par l’insécurité alimentaire sont les plateaux centraux (Ngozi, une partie de Kayanza, une bonne partie de Muramvya, Gitega, une bonne partie de Mwaro et une bonne partie de Karuzi) où la proportion des ménages en insécurité alimentaire dépasse à 35%.
Burundi – Sécurité routière
La police burundaise démunie pour réprimer les accidents de circulation routière
Bujumbura, le 22 mai 2014 (Net Press) . Il y a un peu plus d’une année, la police burundaise annonçait à grand renfort de publicité que les conducteurs des véhicules allaient être soumis au test d’alcootest, permettant d’estimer la présence d’alcool dans l’air expiré à l’aide d’appareils qui étaient en commande.
Mais le problème qui se posa est que lorsque ces appareils arrivèrent et commencèrent à être utilisés, les résultats obtenus ne furent pas probants puisqu’on alla même jusqu’à assister à des scènes cocasses. Ainsi, des chauffeurs soumis à ce test dans un état d’ivresse particulièrement avancé furent trouvés totalement lucides, au moment où d’autres qui n’avaient même pas pris un seul verre furent trouvés complètement soûls.
L’expérience qui s’annonçait dissuasive fut abandonnée, et depuis lors, ces appareils pirates selon toute vraisemblance ne furent pas remplacés.
Car, l’alcool est une des causes qui expliquent l’existence dans ce pays des « fous au volant » sur les routes burundaises qui ne se doutent de rien, car la police de roulage est dans l’impossibilité de détecter à l’œil nu qui a dépassé le degré d’alcool autorisé par le règlement de roulage.
Ceux qui ont assisté à l’accident d’hier soir à l’intersection de l’avenue de l’université et l’avenue Muyinga entre deux véhicules tous deux de marque toyota qui sont entrés en collision de façon extrêmement violente, affirment tous qu’ils roulaient à une vitesse qu’ils ont qualifiée de « folle ».
Sans que la police soit dotée de tels appareils et que des sanctions conséquentes soient prises, il y aura toujours la mort de personnes innocentes à l’instar de ces deux passagers qui ont été tués sur place et trois autres blessés graves dont la survie pourrait être de courte durée.
Burundi – Rwanda - Sécurité
Lequel des deux pays, le Burundi ou le Rwanda, a raison sur les disputes frontalières en cours ?
Bujumbura, le 22 mai 2014 (Net Press) . En attendant que la commission mise en place de commun accord entre les deux ex-colonies belges transmette ses conclusions à qui de droit, notre métier nous autorise à faire des supputations sur lequel des deux pays a droit ou tort, avec malheureusement, le risque de nous tromper.
Ne fût-ce qu’en nous basant sur un passé récent, on peut rappeler que dans le courant de l’année 2006, des disputes semblables à celles qui sont en cours ont éclaté là encore au Nord du Pays. L’objet de la controverse portait sur une des rivières frontalières qui venait de dévier de trajectoire en pénétrant à l’intérieur des frontières burundaises, ce qui poussa la partie rwandaise à considérer que la nouvelle trajectoire constituait la nouvelle frontière entre les deux pays.
Les disputes auraient même causé la mort de deux personnes du côté du Burundi, mais fort heureusement, tout se termina bien, grâce à l’intervention des deux pays au niveau provincial du côté du Burundi et au niveau préfectoral du côté du Rwanda.
Aujourd’hui, 8 ans plus tard, c’est presque du bis repetita car, ce sont des citoyens burundais qui, en commune Mwumba de la province Ngozi, se sont vu sommer par un groupe de Rwandais de ne pas poursuivre la construction de leurs maisons au motif que, leur ont-ils dit, ils se trouvaient « en terre étrangère »
Les choses étaient encore là ce jeudi en fin de matinée, puisque les Burundais ont effectivement arrêté les travaux à la demande des autorités burundaises, jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée grâce à l’entremise de la commission mixte des deux pays.
Burundi – France – Rdc - Diplomatie
Joseph Kabila à l’Elysée hier mercredi
Paris, le 22 mai 2014 (Net Press) . Tout faire pour éviter la maladresse diplomatique de l’année dernière lors du sommet de la francophonie organisé à Kinshasa, tel fut le mot d’ordre transmis par François Hollande à ses collaborateurs, lors de la visite de travail effectué hier en France par le chef de l’Etat congolais, M. Joseph Kabila.
Il a été bien reçu au palais de l’Elysée, et les entretiens entre les deux hommes ont été à la fois de nature économique. D’une part, le président français a beaucoup remercié le président Kabila d’avoir accepté l’envoi de ses troupes en République Centrafricaine où la France, comme on sait, se trouve en première ligne.
D’autre part, sur le plan économique, la fin de ce mois de juin verra l’organisation à Kinshasa de ce que les deux parties ont appelé « la semaine française en République démocratique du Congo ». En d’autres termes, ce sera une sorte de faire une semaine commerciale française au cours de laquelle 40 entreprises françaises, dont Air France, vanteront leurs produits à l’export. Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais qui accompagne Joseph Kabila, s’est beaucoup réjoui de l’amitié retrouvée entre Paris et Kinshasa, d’autant plus que le dossier politique qui aurait pu brouiller la visite, celui de la présidentielle très controversée de 2016, n’a pas été abordé, sur demande du successeur de Nicolas Sarkozy.
Burundi – Rwanda- Belgique
Faustin Twagiramungu sous haute protection à Bruxelles.
Bruxelles, le 22 mai 2014 (Net Press) . L’ancien premier ministre rwandais juste après le génocide de 1994, Faustin Twagiramungu, s’est dit sous surveillance policière particulièrement ces derniers jours à Bruxelles où il a trouvé un asile politique, parce qu’il figure parmi les opposants hutu extérieurs actuels au pouvoir de Paul Kagame.
Nommé chef du gouvernement durant les deux premières années post-génocide, il s’est exilé volontairement dans l’ex-mère-patrie parce qu’il estimait que sa sécurité n’était pas suffisamment assurée. Il avait l’habitude de s’en prendre régulièrement à ce qu’il qualifiait d’ « autoritarisme » de Paul Kagame du temps où celui-ci était encore vice-président de la République et ministre de la défense nationale.
Ainsi, ce gendre de Grégoire Kayibanda, le premier président Rwandais juste après la « révolution sociale » de 1959 et qui mourut de faim sur ordre de Juvénal Habyalimana qui venait de le renverser le 5 juillet 1973, s’est plaint un jour que lorsqu’une décision était prise en l’ absence du tout puissant ministre de la défense et qu’elle ne lui plaisait pas, il exigeait, de retour de mission, qu’elle soit réinscrite à l’ordre du jour pour qu’elle soit modifiée dans le sens qu’il voulait.
En ce qui concerne les menaces actuelles présumées dont il ferait l’objet de la police belge, tout en confirmant que M. Twagiramungu se trouve effectivement sous surveillance n’a pas voulu préciser, ni d’où viennent ces menaces ni quelle est l’identité des personnes qui les profèrent.
Burundi – France - Politique
Jean Marie Le Pen toujours égal à lui-même.
Paris, le 22 mai 2014 (Net Press) . A 80 ans passés, l’ancien président du front national, le parti d’extrême droite en France, Jean-Marie Le Pen n’a rien perdu de sa verve, ni de ses déclarations très polémiques.
Ainsi, hier mercredi, il a eu l’audace d’affirmer publiquement, devant micros et caméras, que le virus Ebola est « le bienvenu » (sic !) pour résoudre le problème de l’immigration en provenance du continent africain.
En d’autres termes, il souhaite la mort par centaines, par milliers voire davantage des Africains, pour qu’ils n’aillent plus en France « manger le pain des Français ».
Les réactions ont été immédiates et très vives en France même où les organisations de défense des droits des immigrés ont déclaré qu’elles allaient porter plainte devant la justice pour que le vieil ex-leader frontiste soit encore une fois frappé d’inéligibilité, une sanction qu’il avait subie dans le passé pour des propos aussi extrêmes.
En effet, comme il partage la haine envers les Noirs et les Musulmans avec celle qu’il nourrit à l’égard des Juifs, il avait dit textuellement il y a un peu plus de dix ans, que le génocide hitlérien qui avait exterminé 6 millions de Juifs lors de la seconde guerre mondiale était « un petit détail de l4 l’histoire » (Sic !!).