Bujumbura, le 27 mai 2014 (Ne Press) . Au cours d’une déclaration rendue public ce lundi, l’Unicef a indiqué que du 31 mai au 1er juin 2014, Bujumbura sera la ville hôte du forum de l’espoir des enfants, une rencontre régionale d’adolescents en faveur de la paix et du développement dans la région des grands lacs. Cette déclaration précise que le forum se tiendra sous les auspices du gouvernement du Burundi et du Bureau de l’envoyée spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour la région des grands lacs, avec l’appui de la conférence internationale sur la région des grands lacs et l’appui technique de l’Unicef.
La même déclaration souligne que ce forum s’inscrit dans le cadre de l’implémentation de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région (« Accord-cadre de l’espoir ») signé le 24 février 2013 en reconnaissance des cycles de conflit et de violences récurrents dans la région des grands lacs. Il regroupera plus de 50 adolescents âgés d’entre 13 à 17 ans des pays signataires l’Accord-cadre, avec des délégations importantes venant de la République démocratique du Congo, du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda, mais aussi de la Zambie et d’autres pays de la région. Il est à signaler que la délégation burundaise sera composée de 10 adolescents, élus par leurs paires lors des consultations nationales au mois d’avril, a affirmé la même déclaration.
Elle indique également que l’objectif du forum est de promouvoir la compréhension et les liens entre les enfants et les adolescents de la région des grands lacs afin de promouvoir la paix et le développement. Pendant ce forum, les participants auront l’opportunité d’échanger avec Mary Robinson, l’envoyée spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour la région des grands lacs, sur le rôle des enfants et des adolescents dans le processus de paix dans la région. Ils auront aussi l’opportunité de formuler leurs recommandations en matière de consolidation de la paix dans la région.
Burundi – Changement climatique - Santé
Les parlementaires en tant que décideur garant peuvent assurer un développement du bien-être des populations
Gitega, le 27 mai 2014 (Net Press) . Après une formation des journalistes sur le changement climatique, l’association A.Lu.Ma-Burundi, dans son projet « soutien au plaidoyer pour une intégration des liens entre changement climatique et santé dans les outils politiques concernés » avec l’appui de la coopération allemande/Giz, a organisé ce matin à Gitega, à l’hôtel Tropitel, une retraite à l’intention des parlementaires afin de les amener à comprendre leur rôle dans la protection de la santé de la personne humaine en prenant des mesures qui s’imposent pour atteindre les résultats attendus en votant des lois qui intègrent les aspects des changements climatiques.
La société burundaise en général n’a pas les connaissances nécessaires sur le changement climatique. Le terme est connu et quelques effets tangibles lui sont attribués, en particulier le changement lors des saisons météorologiques et les pluies extrêmes très fréquentes. Pour Albert Mbonerane, représentant légal de l’association A.Lu.Ma-Burundi, il y a un manque de compréhension de l’interrelation entre le changement climatique et les processus de développement non durables au Burundi notamment la déforestation, la dégradation des sols, la construction dans des lieux non adéquats et de manière non adaptée, l’urbanisation en dehors des normes etc.
La population continue à augmenter, la gestion des ressources naturelles devient problématiques, les maladies liées aux changements de la température ne cessent d’augmenter comme la malaria, le choléra, les maladies respiratoires, etc. ajoute-t-il. La planète entière fait face aux impacts néfastes des changements climatiques et la question n’est plus de savoir si un changement climatique va avoir lieu, mais plutôt dans quelle mesure, avec quels effets et si possible ce que l’on peut y faire.
Selon, le représentant légal de l’association A.Lu.Ma-Burundi, en matière de santé, le premier objectif d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques consiste à réduire les cas de maladies et de souffrance ainsi que de mitiger leurs effets sur les écosystèmes naturels et les collectivités. Si l’on parle des changements climatiques, on revient sur le réchauffement de la planète. Et quand il y a réchauffement de la planète il y a deux phénomènes qui se produisent. Soit, c’est la sécheresse avec des menaces de famine et dans ce cas, c’est la santé de la personne humaine qui en pâtit, soit ce sont les pluies diluviennes et torrentielles et les inondations avec des destructions des infrastructures, des cultures, voire même des cas de morts.
Quant au Dr Léonidas Misago, directeur de la promotion de la santé, de l’hygiène et de l’assainissement, l’objectif de cette retraite est de partager les informations essentielles sur les liens entre le changement climatique et la santé afin de tirer des leçons qui leur permettront de prendre des décisions importantes en tenant compte de l’intégration de ces facteurs. Signalons que le Burundi est un des pays qui ont ratifié la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique en avril 1997.
Burundi - Justice
Parcem condamne le maintien en détention de Pierre-Claver Mbonimpa.
Bujumbura, le 27 mai 2014 (Ne Press) . Dans sa déclaration, l’association Parole pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités ( Parcem), a fait savoir qu’elle condamne énergiquement la volonté du gouvernement et de la justice de museler les défenseurs des droits humains, après la confirmation de l’emprisonnement arbitraire du président de l’Aprodh, alors ces institutions sont là pour contribuer à l’édification d’un état de droit au Burundi.
En effet, la Parcem rappelle au gouvernement que si l’Aprodh a révélé, preuves à l’appui, qu’il y a des jeunes burundais qui feraient des entrainements paramilitaires en République démocratique du Congo sous l’encadrement de quelques policiers et soldats burundais, il devrait plutôt être applaudi et félicité pour avoir affiché une telle témérité, car il s’est montré donc un véritable patriote, un bon citoyen à encourager.
Pour la Parcem, au lieu donc de s’acharner à intimider les révélateurs de telles informations, la police et la justice burundaises devraient plutôt conjuguer leurs efforts pour mener des investigations plus fouillées sur la présence ou non sur le sol congolais des éléments perturbateurs de la paix et de la stabilité, leur objectif ainsi que les commanditaires de tels entrainements.
Ainsi, la Parcem souligne qu’après avoir constaté que l’arrestation et la détention de Pierre-Claver Mbonimpa n’a aucun fondement légal et ne vise qu’à faire taire les défenseurs des droits de la personne humaine, elle recommande au gouvernement de libérer immédiatement et sans condition le président de l’Aprodh, M Pierre-Claver Mbonimpa, d’initier rapidement la mise en place d’une loi qui protège les défenseurs des droits humains, etc.
A la justice, il lui est recommandé d’avoir le courage de manifester son indépendance dans l’exercice de sa mission. Aux défenseurs des droits humains, il leur est recommandé de garder la solidarité entre eux et à l’égard du président de l’Aprodh et de ne pas se décourager dans leur mission de défendre les droits des citoyens burundais, etc.
Burundi – Ue - Justice
Ue demande le respect des procédures judiciaires dans le dossier du président de l’Aprodh
Bujumbura, le 27 mai 2014 (Net Press) . Cela a été dit ce matin par M. Christian Joly, conseiller politique de la délégation de l’Union européenne (Ue) au Burundi. C’était au cours d’une réunion de consultation de la société civile dans le cadre de la préparation de la feuille de route de l’Ue sur son engagement auprès de la société civile dans les pays partenaires.
Selon lui, l’Ue demande le respect scrupuleux de toutes les procédures judiciaires, c’est-à-dire le respect de l’état de droit. Et d’ajouter que cela fait partie de leur engagement commun partagé avec le gouvernement du Burundi. Il a fait savoir que l’Ue suit de près l’évolution du dossier du président de l’Aprodh.
Pour M. Joly, au moment où nous sommes à 1 an des élections, beaucoup de chose peuvent se produire. Il a souligné que le 9 mai 2014, le jour de la fête de l’Europe, l’Ambassadeur de l’Ue a rappelé que les élections doivent être inclusives, c’est-à-dire la représentation de l’ensemble des forces politiques et il a ajouté que c’est la condition du soutien de l’Ue à ces élections.
A ses yeux, c’est le génie de la société civile de faire entendre la voix des différences. Il interpelle à ces organisations de la société civile de bien montrer que leur objectif n’est pas la politique au sens de l’accession au pouvoir mais plutôt de contribuer au débat. Il souhaite qu’il y ait suffisamment de tolérance, le respect de la vie des uns et des autres pour que les organisations de la société civile puissent continuer à contribuer au débat, car, a-t-il conclu, c’est du débat que naissent les solutions.
Burundi - Justice
Pas de considération ni pour l’âge, ni pour la logique la plus élémentaire
Bujumbura, le 27 mai 2014 (Ne Press) . Ainsi donc, Pierre-Claver Mbonimpa, le président de l’Aprodh, restera derrière les barreaux à Mpimba, jusqu’à ce que la cour d’appel, aussitôt saisi par son avocat, Me Armel Niyongere, se prononce pour savoir s’il continuera à comparaître libre.
De nombreux milieux de la capitale burundaise se disent émus et consternés par la décision prise hier par le parquet de la mairie de Bujumbura à l’encontre d’u homme calme, gentil et qui a toujours coopéré positivement avec la justice de son pays. A bientôt 65 ans, le président de l’Aprodh, pour qui le sort des prisonniers et des personnes qui subissent toutes sortes d’injustices est la préoccupation de chaque instant, aurait dû bénéficier des circonstances atténuantes pour avoir toujours été respectueux des décisions de la police et de la justice.
Pour ce qui est du fond de son dossier, la rédaction de Net Press s’est toujours montrée surprise que l’on s’en prenne à un citoyen de ce pays inquiet des conséquences négatives sur l’envoi des milices faire des entrainements en terre étrangères et non à ceux qui les envoient. En d’autres termes, entre un bon patriote qui subit des insomnies parce que les relations entre Bujumbura et Kinshasa peuvent se détériorer et qui le fait savoir et un autre qui s’en fiche comme de son dernier pantalon, à qui faut-il jeter le tort ?
Burundi – Justice
Un professeur arrêté devant ses élèves : une aberration
Cibitoke, le 27 mai 2014 (Ne Press) . Il s’agit d’Edouard Ntawuzahibera, professeur au collège des amis de Rugombo en province Cibitoke. Les faits se sont passés hier peu après 9 heures du matin et le commissaire de police de cette province a pénétré dans sa classe où il était en train de donner le cours pour l’arrêter devant ses propres élèves, sans même lui montrer le billet de convocation.
La seule chose qu’il lui a dite au moment où il l’embarquait à bord de son véhicule est qu’il exécutait ainsi un ordre du commissariat de police en mairie de Bujumbura où il avait passé le week-end. Il serait accusé d’y avoir perturbé l’ordre et la sécurité.
D’après des sources concordantes en provenance de la commune Rugombo, sa seule « culpabilité » connue serait qu’il est membre du parti « Front national de libération » d’Agathon Rwasa et que cela suffit pour qu’il soit considéré comme un ennemi irréductible du pouvoir actuel et de son parti.
Burundi - Education
Historique du concours national : ce que vous ne saviez pas - - - -
Bujumbura, le 27 mai 2014 (Ne Press) . C’est ce mardi 27 mai 2014 que plus de 293.000 enfants de toutes les écoles primaires publiques et privées du pays passent le concours national, édition 2014. Mais ce que beaucoup ne savent pas, c’est qu’il ne s’est pas toujours présenté sous la forme actuelle, tout comme les conditions posées n’ont pas toujours été les mêmes pour avoir accès à l’enseignement secondaire.
Du point de vue strictement historique, les premiers élèves à avoir passé cette éprouve avec élimination automatique de ceux qui n’avaient pas obtenu 50% furent ceux qui, au cours de l’année scolaire 1963-1964, se trouvaient en 7ème année. Ils ne furent pas prévenus que ceux qui n’atteindraient pas ce pourcentage seraient renvoyés à la maison, et c’est pourquoi la proclamation des résultats donna lieu à des scènes de désespoir indescriptibles de la part des élèves et de leurs parents.
Un autre fait méconnu des générations actuelles, c’est que jusqu’à il n’y a pas longtemps encore, les statistiques de ceux qui obtenaient les résultats exigés et qui étaient les seuls à être admis à l’enseignement secondaire public avant la création des écoles privées indiquaient que seuls 10% des enfants étaient admis en 7ème année.
Des statistiques terribles quand on s’imagine qu’un Etat pauvre comme le Burundi pouvait voter chaque année un budget aussi énorme que celui de l’éducation nationale (le deuxième après celui de la défense nationale) pour voir recaler 90% de ses enfants sans autre ouverture possible pour préparer leur avenir.
Le 3ème fait est de nature politique et concerne la propagande anti-tutsi de la diaspora hutu qui découlait de ces faibles statistiques d’admission au cycle secondaire. Comme le pouvoir fut longtemps géré par la minorité tutsi, la propagande faisait croire que sur les 10% d’élèves qui réussissaient le concours, plus de 90% étaient enfants des parents tutsi, et les mêmes proportions se prolongeaient jusqu’à la fin de l’université.
Mais aujourd’hui, il n’ y a plus de stress comme autrefois, c’est même l’inverse, quand on sait que la ministre en charge de l’enseignement primaire et secondaire a donné ces instructions sans équivoque aux membres de la commission chargé de préparer l’édition 2014. Ils devaient à tout prix s’arranger pour choisir des questions faciles, de telle manière qu’au moins 70% des lauréats réussissent pour être admis à l’école fondamentale.
Burundi – Sécurité - Economie
Pas d’investissements étrangers sans un minimum de sécurité
Bujumbura, le 27 mai 2014 (Ne Press) . Tel est en substance le point de vue d’Agathon Rwasa, le leader politique qui se considère toujours comme le seul et l’unique patron du front national de libération, l’ex-Palipehutu-Fnl. Il réagissait au souhait exprimé par le pouvoir du Cndd-Fdd pour que les investisseurs étrangers viennent injecter leurs capitaux pour donner un coup de pouce à l’économie burundaise.
Mais l’ancien chef rebelle et successeur de Rémy Gahutu est plus que sceptique sur l’entrée en vigueur de l’appel du gouvernement, car le Burundi souffre précisément là où ça fait mal : sur sa sécurité. Malgré les belles paroles que l’on entend régulièrement sur ce sujet, elles ne correspondent pas du tout avec la réalité, a affirmé M. Rwasa.
Rien qu’en ces deux mois d’avril et mai 2014, deux dossiers ont fait le tour du monde et ont été hyper médiatisés à l’envie pour le plus grand malheur de notre pays : la distribution des armes de la mort aux Imbonerakure par le pouvoir, et l’envoi des mêmes miliciens pour faire des entraînements militaires en République démocratique du Congo. Que le pouvoir qui réclame des investissements étrangers soit le même qui diligente ces activités est pour le moins paradoxal, et c’est pourquoi peu de gens prendront le risque de venir investir leurs capitaux dans notre pays pour être ensuite engloutis sous les feux de la guerre.
Burundi – Côte d’Ivoire - Politique
Poursuite laborieuse du dialogue entre le Rdr et le Fpi en Côte d’Ivoire.
Abidjan, le 27 mai 2014 (Ne Press) . Le rassemblement des démocrates républicains (Rdr) fondé par le président actuel de Côte d’Ivoire, Alassane Drahmane Ouattara et le Front des patriotes ivoirien (Fpi) créé par Laurent Gbagbo du temps de Félix Houphouet Boigny ont poursuivi difficilement leur dialogue hier à Abidjan, mais le moins que l’on puisse dire est que les représentants des deux formations politiques peinent à trouver un terrain d’entente.
D’un côté, le parti présidentiel continue à insister pour que soit levé le mot d’ordre du principal parti d’opposition appelant les Ivoiriens à boycotter le recensement de la population décidé par le pouvoir en place.
Mais de l’autre Côté, le Fpi persiste à répéter à qui veut l’entendre que sans la libération des partisans proches de l’ancien président, la normalisation de ses relations avec Allassane Drahmane Ouattara sera très difficile. Mais en se quittant hier, les deux parties se sont convenues de se retrouver prochainement, un signe peut-être que les revendications et les conditions des uns et des autres pourraient être revues à la baisse.
Burundi – Ue - Election
Les élections européennes renforcent la puissance politique de l’Allemagne.
Strasbourg, le 27 mai 2014 (Ne Press) . « Un nain politique, un géant économique », telle était l’image que donnait d’elle au reste du monde l’ancienne république fédérale d’Allemagne jusqu’à l’écroulement du mur de Berlin et la réunification des deux ex-parties occidentales et orientales, respectivement en 1989 et en 1990.
Après les élections européennes d’avant-hier dimanche, elle s’en est mieux tirée que les 27 autres pays de l’Union européenne, notamment la France qui, avec l’Allemagne, sont souvent présentées comme les deux pays constituant le moteur de l’Union.
Pour des raisons que nous avons expliquées dans notre édition d’hier, le pays de François Hollande va éprouver un complexe d’infériorité face à celui d’Angela Merker sur le plan politique. Car même les autres grandes nations européennes, tel que la Grande – Bretagne, l’Italie ou l’Espagne, leurs formations politiques que l’on appelle « europhobes ou « eurosceptiques » sans avoir atteint le score réalisé par le front national en France (25 %), se sont renforcées un peu plus, mais pas en Allemagne où un parti néo-nazi d’extrême-droite a obtenu un score insignifiant. Mais les deux grands partis formant la coalition du pouvoir à Berlin, la Cdu des démocrates-chrétiens et le Spp des sociaux-démocrates a même dépassé les 70%
L’Allemagne va donc rester le géant économique qu’elle a toujours été depuis la fin de la seconde guerre mondiale (300 milliards d’euros d’excédent commercial en 2013 a lors que la France a connu un déficit de 60 milliards d’euros durant le même période) et acquérir une puissance politique encore plus importante. Déjà, la voix d’Angela Merker était mieux entendue à Moscou que celle de François Hollande, elle le sera encore davantage après la débâcle du parti socialiste au pouvoir à Paris et la montée du Front national devenu le premier parti de France.
Burundi – Congo Brazzaville - Sécurité
Les Nations-Unies inquiètes de l’expulsion massive des congolais (Rdc) de Brazaville.
Brazzaville, le 27 mai 2014 (Ne Press) . Depuis le début du mois d’avril de cette année, pas moins de 130.000 congolais de la République démocratique du Congo ont été expulsés de Brazzaville, la capitale de l’autre Congo, construite elle aussi sur les bords du grand fleuve qui porte le nom de deux pays.
Ces expulsions opérées souvent avec violence ont été dénoncées et condamnées, et par l’organisation des Nations Unies, et par l’Union africaine qui ont estimé qu’elles ont eu (et ont toujours) comme conséquence de causer une des plus graves crises sur le plan humanitaire.
Ainsi, rien que dans la périphérie de Kinhasa, la grande mégapole de 10 millions d’habitants, se trouve un des camps regroupant 6000 refugiés ayant longtemps vécu à Brazzaville depuis longues décennies et qui ne savent pas où aller. Un afflux difficile à gérer, selon les Nations Unies.
Mais le porte-parole du gouvernement du Congo-Brazza a une toute autre réponse, affirmant la nuit dernière qu’il faut à tout prix lutter contre les clandestins.