Bujumbura, le 28 mai 2014 (Net Press) . Au cours d’un point de presse animé ce matin, le représentant légal de l’association Parole pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités (Parcem), M Faustin Ndikumana demande au président de la République de déclarer les biens acquis à la fin de ce 2ème mandat afin d’inciter d’autres mandataires politiques de faire de même.
En effet, a indiqué M Faustin Ndikumana, le gouvernement burundais devrait honorer les engagements de Genève afin d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement. En outre, a précisé le représentant de la Parcem, il faut que la loi anti corruption soit réformée afin qu’il y ait plus de transparence dans la gestion de la chose publique car, si tel n’est pas le cas, le risque majeur que le pays court, c’est la banalisation de la corruption et les infractions connexes par la population en rivalisant dans la malversation et la dilapidation du trésor public comme si chaque génération devrait faire sa trouvaille.
C’est pourquoi, a fait savoir M Faustin Ndikumana, le président de la République est interpellé afin d’être un bon exemple en déclarant en toute transparence les biens acquis pour que d’autres dignitaires puissent suivre.
Burundi – Santé
La vente illicite de médicament, une pratique à bannir
Bujumbura, le 28 mai 2014 (Net Press) . Le médicament est devenu aujourd’hui un objet de spéculation et se retrouve même dans les boutiques et marchés comme les denrées alimentaires. Les conséquences de ce phénomène sont malheureusement multiples et peuvent constituer un problème de santé publique par l’automédication et les sources d’approvisionnement non contrôlées. La qualité du médicament n’est pas toujours garantie et sa consommation peut entrainer des résistances ou même des intoxications graves.
Ce matin, le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida (Mspls) a organisé une rencontre de sensibilisation du public et des partenaires sur les dangers liés aux médicaments illicites. Mme Léocadie Nivyindika, inspectrice générale au Mspls, a indiqué qu’ils ont voulu sensibiliser les acteurs leaders, car ces derniers portent leur voix plus loin pour aider la population à avoir les informations qu’il faut sur cette pratique de vente illicite des médicaments.
Elle a laissé entendre que les médicaments illicites sont les médicaments de la rue, les médicaments qui se trouvent dans des endroits où on ne s’y attendait pas et aussi les médicaments qui sont mal faits et contre faits. Selon Mme Nivyindika, ce genre de médicaments et ce genre de pratique sont à bannir. A titre d’exemple, a-t-elle insisté, une vente de médicaments au marché en l’étalant comme toute autre marchandise n’est pas autorisée. A ses yeux, si la population est sensibilisée, si elle connait les impacts de cette pratique et peut éviter les risques qui en découlent car ce n’est que par le concourt de la population qu’ils vont combattre ces pratiques.
Quant aux conséquences de ces médicaments illicites, Mme Nivyindika a souligné qu’elles sont autant sociales qu’économiques car le trafic illicite des médicaments est basé en grande partie sur de faux médicaments, susceptibles de nuire à la santé ou même de tuer ceux qui en prennent. Mais aussi, de bons médicaments utilisés en automédication au risque de provoquer des intoxications sont parfois difficiles à gérer. La victime sera contrainte de recourir à l’hospitalisation de longue durée.
A la question de connaitre les obstacles ou les barrières dans la lutte ces médicaments, elle a répondu que les obstacles dépendent de beaucoup de facteurs. Elle a cité entre autres les promoteurs des pharmacies. Pour l’inspectrice générale au Mspls, ces derniers cherchent des intérêts. Il y a également l’ignorance de la communauté et de la population. Le fait que la population ne sait pas si le produit qui est vendu est de mauvaise qualité ou pas, s’il a été mal acquis ou pas est un problème majeur à la santé.
Burundi – Société
Mission presqu’impossible pour Mohamed Rukara.
Bujumbura, le 28 mai 2014 (Net Press) . L’ombudsman burundais, M Mohamed Rukara, a reçu hier dans son cabinet de travail les représentants des jeunes de l’Adc-Ikibiri afin de préparer les états généraux de tous les mouvements de la jeunesse burundaise affiliés ou pas aux partis politiques agréés.
Mais son intention d’organiser cette rencontre dans une ambiance amicale, consensuelle et bon enfant s’avère très compliquée d’avance pour ne pas dire impossible. En effet, un des participants a subitement quitté la salle de la réunion après voir été informé par un coup de téléphone venu de l’extérieur, séance tenante, que la police venait d’extraire de son lit d’hôpital, un des jeunes de son mouvement pour l’acheminer vers Mpimba.
Même si les autres participants n’ont pas quitté la salle ils ont arrêté toutes les séances pour manifester leur profonde indignation face à un tel acte d’inhumanité frappant un des leurs, d’autant plus que les informations obtenues plus tard indiquaient que ce sbire de policier était accompagné de jeunes Imbonerakure.
L’autre reproche faite à M. Rukara évoquée dans nos éditions antérieures est qu’il a choisi comme représentants de la Jrr, des jeunes pro-Concilie Nibigira contestés par la jeunesse révolutionnaire Rwagasore qui se dit « authentique et fidèle de l’héritage du charismatique héros de l’indépendance de notre pays »
Signalons qu’à la mi-journée de ce mercredi, le jeune du parti Msd qui a été conduit à Mpimba hier alors qu’il était sur le lit d’hôpital a été libéré et retourné à son lieu d’enlèvement pour bénéficier les soins.
Burundi - Sécurité
Deux explications pour montrer que le service des renseignements est celui des secrets de polichinelle.
Bujumbura, le 28 mai 2014 (Net Press) . Depuis que le Cndd-Fdd est arrivé au pouvoir il ya 9 ans, certains se sont toujours demandé pourquoi le service national des renseignements peine à garder le secret sur les dossiers les plus sensibles, vite rendu publics par les médias- la Rpa détenant la palme d’or- bien avant leur mise à exécution notamment lorsque les assassinats des personnes ciblées sont en gestation.
C’est ce qui vient de se passer encore une fois en commune Musigati, où la Rpa –encore elle- est en train de révéler l’identité d’une famille appelée « discrètement » a coopérer avec la police des renseignements, pour prouver que les personnes ayant été déclarées comme ayant été tuées en Rdc sont encore envie et donc pour justifier l’incarcération de Pierre-Claver Mbonimpa.
La première explication est le dysfonctionnement des services actuels de documentation qui ne travaillent pas dans la cohérence parce qu’ils sont pléthoriques, contrairement à ceux des régimes du passé
La deuxième explication est que très vraisemblablement, ceux qui y sont affectés ne sont pas d’accord dans leur for intérieur, avec les méthodes brutales qu’on leur ordonne d’utiliser, soit les attentats ou les mises à mort, qui les poussent à en aviser les victimes potentielles, parce qu’il arrive que ce soient des amis ou des proches de leurs familles.
Burundi – Djibouti – Somalie -Sécurité
Revendication par les islamistes El Shebbab de l’attaque contre un hôtel djiboutien.
Djibouti, le 28 mai 2014 (Net press) . Un communiqué signé par les islamistes du mouvement terroriste des El Shebbab a revendiqué hier soir l’attaque effectuée au cours du dernier week-end contre un grand hôtel coquet de Djibouti fréquenté par les occidentaux expatriés. Jusqu’à ce jour, le bilan reste relativement bas vu les moyens dont les « fous d’Allah » somaliens avaient à leur disposition : un mort de nationalité turque et sept Français blessés.
Même s’ils ne l’ont pas dit clairement, ces terroristes s’en sont pris à cet hôtel pour causer des victimes aussi nombreuses que possible, car c’est pratiquement le seul qui est fréquenté par les ressortissants des puissances occidentales contre lesquelles ils nourrissent une haine implacable.
Elles ont « le tort » d’avoir vu naître le christianisme qui ensuite « envahi » le continent africain pour faire la chasse à l’animisme et à l’Islam, les deux religions « naturelles » de notre ensemble continental appauvri par la colonisation « made in Europe ».
Burundi – Rdc – Ouganda – Sécurité
L’armée congolaise aux prises avec la nouvelle rébellion ougandaise.
Kivu, le 28 mai 2014 (Net press) . Des combats intenses étaient signalés hier dans le parc de la Virunga situé à l’Est de la République démocratique du Congo et plus précisément dans la province du Nord Kivu. Le bilan n’a pas pu être précisé, mais ce serait un véritable miracle qu’il n’y ait pas ou de victimes, en raison de l’extrême violence dont les coups de canon tonnaient d’autant plus que les tirs étaient orientés en direction des villages où étaient concentrés une population très dense.
L’inquiétude des ong locales et des organisations internationales a été amplifiée en raison du relief très escarpé de la région concernée par les combats qui fait que la route carrossable la plus proche située à 6 heures de marche à pied.
Les combats en question opposent les forces armées gouvernementales congolaises à la nouvelle rébellion ougandaise qui a fait son apparition vers la fin de l’année dernière, différente de la Lord assistance army ( Lra) classée par la communauté internationale en général et les Etats-Unis en particulier parmi « les forces du mal » qu’il faut extirper à tout prix du continent africain.
Burundi – Libye – Niger – Mauritanie - Cameroun– Etats-Unis - Coopération militaire
Entraînement militaire des militaires de certains pays africains par l’armée américaine.
Washington, le 28 mai 2014 (Net press) . Depuis plusieurs semaines, l’armée américaine procède à l’entrainement des soldats de certains pays africains, dont ceux de la Libye, du Niger du Cameroun et de la Mauritanie. Ces entraînements sont destinés de les rendre plus aguerris dans leur lutte contre le terrorisme sahélo-saharien, étant donné que ces pays (et d’autres non cités) se trouvent dans cette région où les combattants djihadistes se meuvent comme des poissons dans l’eau.
Cette information que la maison Blanche et le secrétariat d’Etat auraient tant aimé qu’elle garde le sceau du secret, a été révélée ce mercredi par la presse américaine et n’a pas été démentie, ni dans l’entourage de Barack Obama, ni dans celui de John Kerry.
Ces entraînements sont également accompagnés par le versement de fonds destinés à l’achat des équipements spéciaux anti – terroristes produits aux Etats-Unis que craignent au plus haut point les islamistes d’Al Qaïda.
Ainsi, les fonds versés à la Mauritanie s’élèvent à 22 millions de dollars et ceux versés au Cameroun à 16 millions.