Bujumbura, le 2 juin 2014 (Net Press) . Les responsables des organisations de la société civile (Osc) et celles des professionnels des médias ont lancé ce matin, à la Maison de la Presse, les signatures de la pétition exigeant une enquête indépendante et crédible sur les allégations de distributions des armes aux Imbonerakure, de constitution d’une milice armée et d’entrainements paramilitaires de jeunes burundais en République démocratique du Congo.
La pétition se trouve aux sièges des différentes organisations, aux bureaux de l’APRODH, de la Ligue Iteka, dans les différentes provinces du pays ainsi qu’à ceux des médias locaux. Pour ceux qui désirent apposer leurs signatures, ils peuvent passer aux endroits indiqués du 2 au 16 juin 2014. Il existe aussi une version électronique de la pétition au http://chn.ge/1pEnpThpour les gens de l’étranger.
Burundi – Economie - Anniversaire
La Brb souffle ses 50 bougies
Bujumbura, le 2 juin 2014 (Net Press) . Créée par la loi du 9 avril 1964, la Banque du royaume du Burundi, actuellement dénommée la Banque de la République du Burundi (Brb), organise du 2 au 7 juin 2014, une semaine du cinquantenaire. Les activités de cette semaine ont débuté ce matin par des journées portes ouvertes qui se clôtureront le 4 juin 2014. Durant cette période, le public burundais est invité à venir s’enquérir de 9h à 16h des réalisations, des missions et du fonctionnement de la Banque centrale durant les 50 dernières années.
A la question de savoir si le compte du fonds spécial carburant est encore ouvert dans les caisses de la Brb, Mme Marie Denise Nizigama, chef du service opérations bancaires internes au sein de la banque centrale a répondu par la négative. Interrogée sur les raisons de la clôture de ce compte, elle nous a recommandé de poser la question aux autorités du ministère des finances car, c’est ce dernier qui a demandé que ledit compte soit clôturé. Il avait été créé pour éviter l’augmentation du prix du carburant à la pompe chaque fois qu’il y ait la révision à la hausse du prix du baril au niveau du marché international.
De son côté, M. Clément Butoke, responsable du service Emission – caisses et trésor, a indiqué aux journalistes que c’est vers les années 1964 que le Burundi a émis ses premiers billets. Avant la création de la Banque du royaume du Burundi, a-t-il précisé, le Burundi et le Rwanda utilisaient la même monnaie. Comme on l’a vu au niveau des stands, là où est marqué aujourd’hui sur nos billets « Banque de la République du Burundi » figurait la mention « Banque d’émission du Rwanda et du Burundi ». Au fur des années, des signes distinctifs de nos billets ont également changé selon la situation du moment. Tantôt, on a décidé d’y mettre des images relevant de la faune et de la flore du Burundi, tantôt des dessins artistiques (danseurs Intore) tantôt encore des images relevant de la politique (effigie du roi Mwambutsa IV, le Prince Louis Rwagasore, le président Michel Micombero et plus tard Melchior Ndadaye).
Les autorités de la banque centrale envisagent aussi animer une conférence de presse le vendredi 6 juin 2014 après un symposium sur les réalisations de la Brb.
Burundi - Société
La jeunesse engagée pour bâtir un Burundi meilleur de demain : juste, pacifique et réconcilié
Bujumbura, le 2 juin 2014(Net Press) .Tel était le thème général d’hier lors de la journée scolaire justice et paix - IIIème édition 2014. L’objectif de cette activité était d’offrir aux jeunes élèves un espace d’expression pour s’adresser aux autres jeunes, aux adultes et aux dirigeants de ce pays et ainsi préparer une nouvelle génération responsable et engagée pour la paix, la justice pour un avenir meilleur.
Selon Mgr Jean Louis Nahimana, secrétaire exécutif de la Commission diocésaine justice et paix (Cdjp) Bujumbura, l’objectif qui est recherché est de préparer leur jeunesse déjà là où ils sont, de les préparer à être des personnes responsables, engagées dans le grand chantier de bâtir un Burundi de paix, un Burundi qui est caractérisé par la justice pour tout le monde. Il a fait savoir qu’ils ont visé la jeunesse parce que c’est le Burundi de demain. Et d’ajouter que c’est cette jeunesse qui, demain, va être appelée à prendre les rênes du pays.
Pour Mgr Nahimana, ils ont jugé bon de les préparer à temps, de les conscientiser pour qu’ils puissent regarder vers l’avenir et prendre leur responsabilité dans la construction de la paix et la justice dans notre pays. Il demande à la jeunesse de prendre conscience de leur situation, de penser à leur avenir au lieu de se laisser manipuler mais plutôt de se battre pour un Burundi juste, caractérisé par la paix et l’entente pour tout le monde.
Signalons que la Cdjp a entrepris de former les jeunes et jouit d’une expérience de trois ans dans l’animation des Commissions scolaires justice et paix (Csjp) dans les écoles secondaires de son Archidiocèse. Plus de 2.350 élèves des 25 écoles ont été formés sur la paix, la justice et la réconciliation. Ils sont sensibilisés à la culture de paix et aux valeurs humaines, sociales et chrétiennes dans le but de les aider à devenir des citoyens intègres, justes, vrais, responsables et honnêtes pour un monde de demain.
Burundi - Administration
Quand un gouverneur annule une décision prise par son administrateur.
Muyinga, le 2 juin 2014 (Net Press). Nous sommes en province Muyinga et le gouverneur, M Ildephonse Ntawunkunda, est fou furieux que l’administrateur de la commune Muyinga, une femme, ait décidé de limoger le chef de Zone Muyinga pour le remplacer par un autre de son choix, sans se référer à l’autorité hiérarchique au niveau provincial.
C’était le vendredi 30 mai 2014 et la réaction de M Ntawumkunda ne s’est pas fait attendre. Il a tout simplement décidé d’annuler la mesure prise par Madame, parce qu’elle est empreinte d’un certain nombre d’irrégularités tout à fait inacceptables.
D’une part, la décision prise n’a pas du tout tenu compte de l’avis du conseil communal qui n’a pas été consulté. D’autre part, le choix de Mme l’administrateur s’est porté sur une personne non-originaire de la zone concernée, une personne qui, de surcroit, est connue pour être quelqu’un qui participe « aux jeux de hasard ». Enfin, le choix de l’administrateur aurait dû être validé en dernier ressort par le gouverneur de province, qui a le dernier mot dans le choix des chefs de zone, ce qui n’a pas été fait.
Burundi - Politique
« Ce ne sont pas vos ennemis, ce sont vos concurrents ».
Bujumbura, le 2 juin 2014 (Net Press) . Cette sage recommandation émane du Pr Adsolphe Sururu, spécialiste en communication non violente, à l’adresse de la jeunesse des mouvements affiliés aux formations politiques œuvrant dans notre pays. Il a souligné qu’à une année des élections, les jeunes sont souvent sollicités par les hommes politiques égoïstes qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts et non pas du tout à ceux de cette jeunesse qui devrait s’en détourner pour préparer leur propre avenir.
Le Pr Sururu a été soutenu par un autre professeur d’université, un politologue de renommée nationale, le Pr Elias Sentamba. Celui-ci a conseillé à ces jeunes d’exiger des politiciens qui cherchent à les manipuler de plutôt mettre en avant la création des emplois d’avenir, la multiplication des écoles techniques dans tout le pays qui en sont la clé et la promotion de tout ce qui est susceptible de mettre en place les secteurs d’activités compatibles avec le 21ème siècle.
Burundi – Politique - Anniversaire
Aaaaaaaaaaaaaaaaaah…….. !!!!!!
Bujumbura, le 2 juin 2014 (Net Press) . Il est 19 heures passé de quelques minutes le 2 juin 1993 et François Ngeze, le ministre de l’intérieur, vient d’annoncer la victoire de Melchior Ndadaye et illico, la défaite de Pierre Buyoya. Une immense clameur en provenance de Kamenge se fait entendre et envahit toute la ville et se propage jusqu’à Musaga, selon des informations recueillies il y a 21 ans.
Un ancien journaliste du bimensuel « Le Citoyen » qui se trouvait au quartier IV de Ngagara a compté le temps que la clameur a duré sans interruption : un peu plus de 60 secondes, ce qui était trop, trop, trop long. Elle soulignait la joie et le bonheur énormes et indescriptibles du quartier le plus hutu de la capitale burundaise, d’où viendront d’ailleurs les premières armes pour massacrer les Tutsi après l’assassinat de Melchior Ndandaye 4 mois plus tard.
Un quart d’heure après, le journaliste précité se rend dans l’un des bistrots les plus Tutsi de Bujumbura, le « Carrefour de la Jrr » pour jauger la situation. Contrairement à Kamenge, l’atmosphère est glaciale. Il est accueilli par un silence de cimetière, comme si on était en train d’accompagner à sa dernière demeure un mort très vraisemblablement… Pierre Buyoya.
Le silence est interrompu par un homme en colère à d’adresse de notre confrère : « Allez trinquer, avec les vôtres à Kamenge » ! Cette réaction était suscitée par les prises de position de Cyriaque Simbizi dans son journal durant la campagne électorale qui étaient en substance les suivantes : « Un Hutu à la tête du pays ? Pourquoi pas ? Pourvu qu’il s’engage à consolider la paix et la concorde dans les esprits et les cœurs des Burundais de toutes ethnies »
Le journaliste préféra alors aller partager un verre avec de ses amis au bistrot dit « Chez Marango » dont la majorité était d’anciens réfugiés rwandais qui en étaient à quelques mois du retour définitif dans leur pays.
Burundi – Confessions religieuses
L’avortement, « le crime de génocide » le plus condamnable aux yeux de l’Eglise Catholique.
Bujumbura, le 2 juin 2014 (Net Press). C’est ce qui a été entendu hier par les chrétiens qui assistaient à la grand-messe dominicale de 10 h 30 minutes à la paroisse Esprit de Sagesse de Mutanga. Le prêtre officiant était un des deux vicaires paroissiaux collaborateurs de l’abbé Adrien Ntabona, le curé, en la personne du jeune Egide Nzeyimana, âgé de 30 ans.
Il venait d’aborder un des sujets de société qui divise profondément l’Eglise Catholique et l’Etat, celui du contrôle de naissance. Si les deux parties sont d’accord sur le principe, c’est sur les moyens d’y parvenir qu’il y a des divergences presqu’irréconciliables.
Le gouvernement burundais ne cesse de dire et de répéter que pour pouvoir limiter les naissances à deux enfants par couple – ce qui est le nombre recommandé -, il faut utiliser les moyens contraceptifs qui ont déjà fait leurs preuves dans les pays développés. En revanche, l’Eglise catholique (et elle n’est pas la seule) s’y oppose catégoriquement et opte pour l’abstinence.
Mais, c’est l’avortement qui est le moyen de limitation des naissances le plus violemment condamné par les dignitaires ecclésiastiques et leurs collaborateurs qui l’assimilent ni plus ni moins à un assassinat, ou, comme hier à Mutanga-Sud, à un acte de génocide.
Certains milieux suggèrent néanmoins qu’il y ait des discussions entre le gouvernement et les confessions religieuses pour trouver un terrain d’entente dans certains cas de grossesses désirées ou non désirées.
Lorsque la vie de la maman ou de l’enfant à naître (ou les deux à la fois) peut être mise en danger et que c’est prouvé par une équipe de médecins neutres et indépendants, l’avortement pourrait être autorisé, et il est presque certain que de nombreux ecclésiastiques non intégristes pourraient céder sur ce point, mais sur ce point seulement.
Burundi – Etats-Unis - Tourisme
Bientôt le voyage le plus cher par personne pour aller-retour : un demi-*milliard de Fbu
Washington, le 2 juin 2014 (Net Press) . On devrait attendre des années – mais on ne sait jamais – avant de voir un Burundais aller faire une réservation dans l’état du Nouveau – Mexique, situé au Sud-Ouest des Etats-Unis pour effectuer le voyage aller-retour le plus cher du monde.
Et pourtant, on se bouscule déjà dans le pays plus riche du monde et ceux qui ont déjà fait des réservations sont au nombre de 600, alors qu’un voyage aller-retour ne dépassera pas 3 passagers.
Il s’agit des personnes souhaitant aller se balader dans l’espace à plus de 100 km au-dessus des nuages. Sur le plan technique, il s’agit d’un petit vaisseau spatial qui sera conduit par 2 pilotes et qui une fois parvenu à 15.000 mètres d’altitude, sera arrivé à un vaisseau plus grand.
Les premiers voyages débuteront avec la fin de cette année 2014 et au-delà de ceux qui ont fait des réservations et payé cash les 250.000 dollars exigés, d’autres sont en train d’annoncer leur intention sur internet.
Burundi – Nations Unies – Union Africaine – Rdc - Sécurité
Pression des Nations-Unies et de l’Union Africaine sur les Fdlr pour un désarmement effectif
New York, le 2 juin 2014 (Net Press) . Les deux instances, l’une internationale, et l’autre continentale, ont réclamé d’urgence auprès des « forces démocratiques pour la libération du Rwanda » ( Fdlr) un désarmement effectif et réel de ses combattants ainsi que leur reddition immédiate pour être remises entre les mains des forces onusiennes de la Monusco.
Celle-ci a déclaré que seulement 87 hommes s’étaient présentés jusqu’hier munis de 103 armes légères. Trop peu de combattants, trop peu d’armes, a réagi hier le porte-parole de la société civile des provinces orientales de la République démocratique du Congo.
Pour lui, 87 combattants sur 2700 hommes en armes dans la seule province du Nord Kivu et pas moins de dix mille présumés génocidaires d’il y a 20 ans au Rwanda tous en armes, « reconnaissez quand même que c’est fort peu de choses », a renchéri le porte-parole du gouvernement de Kinshasa, M. Lambert Mende.
Burundi – Cameroun – Confessions religieuses - Sécurité
Libération hier des 2 prêtres italiens et de la religieuse canadienne enlevés il y a 2 mois
Yaoundé, le 2 juin 2014 (Net Press) . Deux prêtres missionnaires italiens et une religieuse canadienne enlevés depuis le début du mois d’avril 2014 à l’extrême-Nord du Cameroun, ont été remis hier aux autorités provinciales de ce pays. Ils avaient été acheminés au Nigeria et tenus en captivité « quelque part » dans ce vaste et riche pays le plus peuplé du continent africain.
Les ravisseurs pointés du doigt sont ceux de la secte islamiste du Bokou Haraam « spécialiste » de ce genre d’enlèvements. Ils ont été présentés au Nord du Cameroun par des individus inconnus qui se sont ensuite volatilisés dans la nature sur la frontière entre les deux pays.
Tous les trois se sont dits être en bonne santé et avoir été bien traités et dès l’annonce de la bonne nouvelle, le premier ministre italien a décroché son téléphone pour appeler Paul Biya, le président du Cameroun, et lui dire merci au nom des familles des trois consacrés qui devraient arriver à Rome ce soir à bord d’un avion de ligne en provenance de Yaoundé.