Bujumbura, le 28 juin 2014 (Net Press) . Le président de la République a dirigé hier une réunion regroupant tous les gouverneurs de province ainsi que les responsables de la sécurité à tous les niveaux. Et c’est le porte-parole adjoint du chef de l‘Etat, M. Gervais Abayeho, qui en a fait le compte-rendu, en recourant à la langue de bois comme sous les régimes précédents.
A ses yeux (et donc aux yeux de Pierre Nkurunziza et de tous les gouverneurs de province), la sécurité se porte très bien dans le pays, à l’exception de « quelques cas ici et là » de vols dans les maisons, dans les champs, dans une banque de Kirundo comme cela venait de se passer.
Le porte-parole adjoint a aussi déploré la multiplication des accidents de circulation routière, les cas des hommes qui assassinent leurs femmes ainsi que les incendies qui se déclarent dans les marchés et qui ravagent tout sur leur passage.
Bref, autant de cas secondaires par rapport à l’insécurité entendue dans son sens le plus large. Ainsi, pas un seul mot sur les Imbonerakure et leurs exactions contre les opposants, pas une seule phrase sur la violation des droits de l’homme dénoncée le même jour par la commission des droits de l’homme des Nations-Unies dont un envoyé spécial venait de séjourner dans notre pays pendant trois jours, etc.
Mais le pouvoir actuel du Cndd-Fdd pourrait trouver un motif de consolation qui vaut ce qu’il vaut, à savoir que tous les régimes qui l’ont précédé brillaient eux aussi dans cet usage de la langue de bois.
En effet, au plus fort de la guerre civile, la version officielle sur les médias publics (en réalité les médias de l’Etat) était que la sécurité se portait très bien « en général à l’exception de quelques cas de tueries enregistrés ici et là ». Et l’homme qui était passé maître dans cette manière de relativiser notre insécurité n’était autre que l’ancien maire de la capitale, M. Pie Ntiyankundiye.
Burundi – Technologie
Pas d’avion en construction à Gitega
Bujumbura, le 28 juin 2014 (Net Press) . Ce démenti a été apporté hier par le directeur général de l’aviation civile, M. Albert Maniratunga. Il a déclaré que ce n’est pas un avion au sens propre du terme, mais « un objet artistique » qui se trouve entre les mains des bricoleurs surdoués », 13 ingénieurs qui ont conclu des accords avec le ministre ayant les transports dans ses attributions.
Ainsi, ils se sont engagés à ce que si cet « objet artistique » devait effectuer des vols d’essai, ils s’acquittent au préalable des frais de dédommagement d’éventuelles victimes au cas où il devrait s’écraser sur le sol.
De même, s’il arrivait que le pilote et son assistant (les deux seuls passagers) subissent une catastrophe aérienne endommageant leurs personnes physiques jusqu’à la perte de la vie, ils ne seront couvertes par aucune assurance-vie.
Burundi - Environnement
Situation environnementale alarmante en commune Ngozi
Ngozi, le 28 juin 2014 (Net Press) . La manière dont les arbres de nature caltris de la forêt de ku Mukinya qui s’étend sur la commune Matongo dans Kayanza et celle de Ngozi de la même province ont été abattus est très déplorable. Ce matin, une équipe de journalistes a fait une descente sur terrain, accompagnée par le directeur général de l’environnement et des forêts, M. Alphonse Niyongabo. Selon lui, la menace que la population de la commune Ngozi exerce sur cette forêt est comparable à un crime. Un espace d’environ 300 ha est déjà détruit par les habitants qui cherchent du charbon ou du bois de chauffage.
Dans cette forêt, beaucoup de ces arbres qui poussent uniquement sur les sols rocheux sont secs du fait que la population a recueilli toute la sève contenue dans leurs tiges et feuillent. Pourtant, rappelle M. Niyongabo, ces arbres plantés en 1982 protègent l’environnement en évitant notamment l’érosion terrestre.
Pour lui, au cas où l’autorité compétente et la population de cette région ne réagissent pas dans le sens de protéger cette forêt de plus de 1000 ha, les conséquences seront nombreuses. Les habitants manqueront par exemple de l’eau du fait que celle qu’ils utilisent prenne source dans la même forêt de Ku Mukinya.
Selon l’inspecteur des forêts dans la région Nord, M. Melchiade Nzigamasabo, l’extraction du sable est une autre menace de l’environnement dans cette forêt et les auteurs profitent de la complicité de certaines autorités administratives et de la police de protection civile qui ne joue pas son rôle comme il faut. Celui-ci indique que les autorités à la base sont impliquées car il y en a ceux qui viennent de quitter le cachot récemment et selon lui, il est arrivé que même des gens attentent à sa sécurité lorsqu’il empêche leurs activités nuisibles à l’environnement.
Certains individus rencontrés sur les lieux ont même précisé que l’administrateur de la commune Ngozi est elle-même impliquée dans ces actions louches. Signalons que quand on coupe ces arbres de nature caltris, il ne pousse rien à côté et une loi présidentielle est là pour interdire de couper des plants qui ne repoussent pas. Et cette population interpelle même le numéro 1 qui est natif de cette province pour punir ces gens qui détruisent les forêts, surtout celui de Ku Mukinya. Notons enfin que cette décente s’inscrit parmi d’autres que le numéro 2 de l’environnement a déjà effectuées et compte faire pour sauver les forêts comme il l’indique.
Burundi – Environnement - Santé
Les changements climatiques, une menace réelle pour la santé au Burundi.
Bujumbura, le 28 juin 2014 (Net Press) . Le changement climatique constitue une nouvelle menace pour la santé publique, et compromet le développement économique et social des populations. Il renforce également les interactions entre l’environnement et la santé humaine, dont les effets sont marqués aujourd’hui plus qu’hier.
Ces effets sont directs sur la vie physique de l’homme quand il s’agit de la chaleur, le froid, ou de la mort suite aux inondations. Les modifications des comportements humains tels que les migrations forcées, les transmissions des maladies d’origine alimentaire ou vectorielle, les conséquences psychologiques sur les personnes affectées, les nouveaux groupes vulnérables, les destructions des infrastructures publiques et privées, constituent les effets indirects des changements climatiques.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), les températures caniculaires contribuent directement à la mortalité par maladies cardiovasculaires ou respiratoires en particulier chez les personnes âgées. Lors de la canicule de l’été 2003 en Europe, on a ainsi enregistré 70.000 décès supplémentaires.
Le Burundi n’est pas épargné
Dans son histoire, le Burundi a connu des famines répétitives d’origine climatiques, consécutives aux sécheresses, aux inondations et à la grêle. L’on se souviendra des famines qui ont ponctué la première moitié du 20ème siècle, et plus récemment la série de sécheresses qui ont frappé les régions du Nord-Est du pays, et encore de fraîche mémoire les inondations d’avril 2009 qui ont ravagé les cultures dans la région de Muramvya, détruit les maisons et occasionné d’importants mouvements de populations dans la commune urbaine de Buterere. La plus récente des manifestations des changements climatiques est celles des pluies torrentielles qui ont mis les populations du Nord de Bujumbura en totale désolation.
Ces manifestations de changements climatiques ont une incidence directe sur la santé humaine. La carence ou le manque de pluies entraîne les gens à la conquête des marais, surtout pour la culture du riz, un habitat privilégié pour les moustiques, vecteur du paludisme. Ainsi, les régions des plateaux centraux jadis non endémiques, connaissent aujourd’hui des cas de paludisme et même des épidémies. De même, les sécheresses et les inondations entraînent les maladies d’origine alimentaire telles celles liées à la malnutrition et à l’hygiène (kwashiorkor, diarrhée, etc.). Les changements climatiques sont également responsables de la pollution de l’air (par des aérosols), responsable des maladies dues aux allergies telles que le rhume, l’asthme, etc.
La clé de sortie
L’homme, étant responsable et victime des changements climatiques, il lui importe d’adopter une attitude conciliatoire : réduire l’impact de ses activités sur le climat, en opérants des choix en faveur de son développement durable, sa santé en tête, et c’est l’affaire de tous, les effets sont une réalité au Burundi. Les autorités ayant le rôle de réguler les activités humaines, devaient faire en sorte que l’environnement ne soit pas détruit car elle est une source de vie quand on l’entretien et une source de mort quand on le détruit.
Burundi – Confessions religieuses
La signification de la fête du Sacré-Cœur de Jésus expliquée par l’abbé Nizigama
Bujumbura, le 28 juin 2014 (Net Press) . Demain dimanche, les chrétiens du monde entier (les protestants y compris, selon Mgr Venant Bacinoni) célèbrent la fête du Sacré-Cœur de Jésus. Cette fête tombe toujours le vendredi en fin de semaine, mais l’Eglise catholique la déplace au dimanche suivant, pour des raisons de commodité.
Invité par nos confrères de radio Maria Burundi hier, Léon Nizigama, en charge des questions scolaires à l’Archidiocèse de Bujumbura, a expliqué les origines de cette fête qui remonte au 17èmesiècle et qui a commencé à se populariser en Europe au siècle suivant.
Plus tard, en 1942, en pleine deuxième guerre mondiale, le Pape Pie XII décida de l’étendre à toutes les églises du reste du monde. C’était à l’occasion du 25ème anniversaire de l’apparition de la vierge Marie à trois jeunes bergers dans la ville de Fatima située au sud du Portugal.
L’abbé Nizigama en a profité pour rappeler que dans notre pays, le 15 août 1961, à la veille de l’indépendance, nos trois évêques de l’époque, Mgr Antoine Grauls, Mgr Joseph Martin et Mgr Michel Ntuyahaga, consacrèrent le Burundi à la vierge Marie en présence, entre autres invités de marque, du prince Louis Rwagasore.
C’était pour demander à la Mère de Dieu afin qu’elle intercède auprès de son fils pour que le Burundi n’accède pas à sa souveraineté nationale 11 mois plus tard dans les mêmes conditions désastreuses que l’ex-Congo Belge.
Burundi – Environnement - Médias
Diane Nininahazwe primée pour la 2ème année consécutive.
Bujumbura, le 28 juin 2014 (Net Press) . Ce nom est celui de notre consœur de Radio Bonesha Fm qui, comme l’année dernière, vient d’être sélectionnée comme ayant été la première à livrer les meilleures informations en relation avec la défense de l’environnement. L’organisation qui l’a préférée aux autres concurrents porte le nom d’African Climate for Envirronement Reporting.
Les cérémonies de remise de ce prix se sont déroulées à Nairobi, la capitale du Kenya, le mercredi 25 juin 2014. Interrogée au téléphone par la rédaction de Net Press à son retour au pays, Mlle Nininahazwe s’est dite à la fois très surprise, très heureuse et très ravie d’avoir été considérée comme la meilleure défenseuse de l’environnement pour la 2ème année consécutive.
Sa joie et son bonheur sont d’autant plus compréhensibles, affirment à l’unisson tous ses confrères et toutes ses consœurs de Bonesha, qu’elle s’est classée avant de nombreux autres concurrents de sexe présumé fort », souvent caractérisés par l’arrogance, la descendance et la suffisance à l’égard des femmes.
Burundi – Centrafrique – Union Africaine - Sécurité
Clôture hier à Malabo du 23ème sommet de l’Ua
Malabo, le 28 juin 2014 (Net Press) . Le 23ème sommet de l’Union Africaine qui se tenait dans la capitale de la Guinée Equatoriale Malabo, s’est clôturé hier vendredi. Une des décisions les plus importantes prise par les chefs d’état présents est la constitution d’une force d’intervention rapide qui serait permanente pour éteindre le feu partout où il se déclarerait sur le continent et Dieu seul sait que ceux qui la composeront ne seront pas réduits au chômage.
A propos de l’insécurité, les chefs d’état ont longuement abordé la situation qui prévaut en République Centrafricaine. Ils s’y sont tellement penchés qu’ils ont prié Mme Catherine Samba Panza, la lointaine successeur de Jean-Bedel Bakassa, de sortir de la salle des conférences.
C’était pour que ses pairs se concertent sans elle à huis clos, afin qu’elle ne les influence pas dans leurs prises de position. Après une heure, ils l’ont rappelée pour être informée du résultat de leurs délibérations qu’elle devra exécuter pour que son pays retrouve la paix tant attendue par tous les centrafricains.