Bujumbura, le 7 juin 2014 (Net Press) . il était vers 10 heures quand, à la 14ème avenue de la commune urbaine de Buyenzi, sur la route menant vers le marché appelé communément Ruvumera, des bandits ont tenté de voler une moto. Estimant qu’il y avait déjà un attroupement de plusieurs personnes, ils ont lancé une grenade dans la foule qui était présente, faisant plusieurs personnes blessées.
Le voleur qui a lancé la grenade a été tué sur le champ par son arme. L’autre a été sérieusement tabassé par la population présente à coups de pierres et il a été évacué par la police dans un état critique.
Burundi - Economie
Quand la parole donnée n’est plus la parole d’honneur.
Bujumbura, le 7 juin 2014 (Net Press) . En abordant dans notre édition d’hier l’injustice subie par Stevico du nom de la société créée par le colonel Epitace Bayaganakandi, nous n’avons pas pris suffisamment la mesure des retombées négatives qui peuvent en découler, notamment sur la perte de la crédibilité du gouvernement face à ses partenaires extérieurs, et la Chine tout comme les Pays-Bas figurent parmi les plus importants.
Si les dirigeants de ce pays peuvent considérer qu’ils peuvent se passer des 2 ou 3 millions de dollars d’entrées fiscales dans le trésor public et que la société Stevico est une entreprise sans grande envergure – ce qui reste à démontrer – c’est la parole donnée qui n’est plus la parole d’honneur dans ce pays qui peut avoir des conséquences graves.
Désormais, les opérateurs économiques qui, à Pékin comme à Amsterdam, seront sollicités pour faire des engagements avec Bujumbura, y regarderont par deux fois, en raison de ce fâcheux précédent de la ministre de l’agriculture et de l’élevage qui vient de mettre un trait à la couleur rouge sur les promesses antérieures faites officiellement à une entreprise locale qui venait de nouer un partenariat avec l’étranger.
Burundi – Confessions religieuses
Que signifie la fête de la Pentecôte ?
Bujumbura, le 7 juin 2014(Net Press) . Les églises chrétiennes du monde entier célèbrent ce dimanche 8 juin 2014 la fête de la Pentecôte, lorsque 50 jours après la solennité de Pâques, les Saintes Ecritures racontent comment se poser, à travers le feu et dans un ouragan terrible, sur la tête de chacun des douze Apôtres.
Aujourd’hui, l’Evêque de Bururi, Mgr Venant Bacinoni, a expliqué comment, à l’origine, les 50 jours après Pâques coïncidaient avec la période des récoltes annonçant le début de la saison sèche.
Mais comme Jésus avait demandé à ses Apôtres d’attendre à Jérusalem la venue du Paraclet (l’Esprit Saint), il vint sur eux 50 jours après sa résurrection d’entre les morts et 10 jours après sa montée au ciel.
Pour les chrétiens du Burundi, la Pentecôte 2014 devrait être comme une sainte lumière les éclairant sur leur chemin de chaque jour, afin de ne pas tomber dans l’obscurité satanique.
Burundi - Economie
Comment se développer en bloquant des initiatives privées
Bujumbura, le 7 juin 2014(Net Press) . C’est l’avis de quelques individus qui étaient présents dans la conférence de presse animée par le colonel Bayaganakandi quand il dénonçait l’injustice subie par l’entreprise Stevico comme nous l’avons indiqué dans nos éditions d’hier. Ils étaient nombreux car ils avaient bénéficié de la part de cette société des plants de la Stevia et proviennent des provinces variées. Ils précisent qu’ils avaient de l’espoir que leurs revenus devaient s’améliorer puisqu’ils étaient assurés que 10 ares pouvaient rémunérer 500.000Fbu après vente des feuilles et le marché était déjà garanti.
Ils s’insurgent de cette façon contre la décision de la ministre Kayitesi de suspendre toutes les activités de cette entreprise. En plus, ils ajoutent que l’Etat lance toujours des slogans de développement mais ne veut pas le faire d’une façon concrète et la preuve est cette décision. Ils avancent que de la part de ses activités, l’Etat lui-même devait en bénéficier puisqu’il devait recueillir des impôts énormes. Ils disent que derrière cette interdiction, il peut y avoir des mobiles politiques car un des patrons de Stevico est président du parti Mrc. Mais, selon eux, l’économie est différente de la politique car dans notre pays, les dirigeants mélangent les choses qui ne peuvent pas être associées.
En plus, ils demandent que les Burundais se réveillent puisque cet homme d’affaires qui a introduit la Stevia devait être élu comme président de la République si c’était dans un pays développé du fait que dans toutes les provinces, il y aurait le développement économique. Mais, regrettent-ils, dans la plupart des pays africains, ils aiment voter des gens qui mettent en avant des slogans mensongers. C’est de ce fait qu’ils recommandent au chef de l’Etat de faire cesser cette mesure injuste qui vient de les enfoncer dans le chômage et la pauvreté.
Burundi - Société
L’une des causes des violations des droits de l’homme au Burundi : la démographie galopante
Bujumbura, le 7 juin 2014(Net Press) . C’est ce que relève la Parcem, à travers ses analyses, car depuis les années 1979 à nos jours, la population burundaise a doublé d’effectifs, passant d’environ 4 million à plus de 8 millions d’habitants en 2008 (selon le recensement général de la population et de l’habitat de 2008). Selon cette Ong locale, cette taille de la population est l’une des pays africains les plus peuplés, avec une densité globale de 310 habitat/km2 dépassant d’ailleurs 400/km2 dans certaines provinces comme Kayanza, Bujumbura rural, Ngozi et Muramvya.
Lors d’un atelier de juillet 2012, la Parcem a exposé une réflexion sur les causes des violations persistantes des droits humains et la pression démographique a été identifiée comme l’une des causes principales des violations des droits humains. En effet, renchérit-elle, les principales conséquences résultant de cet accroissement incontrôlé de la population sont notamment : l’émiettement des exploitations agricoles des ménages, la raréfaction des terres cultivables, des pâturages et des terrains à bâtir, la multiplication des conflits fonciers, la dégradation de l’environnement, la pression sur les infrastructures privées et communautaires et sur l’organisation des services sociaux d’une part et la multiplication des violations des droits humains d’autre part.
Cette organisation indique en plus qu’après avoir réalisé et compris que la pression démographique constitue une menace sérieuse à la promotion et au respect des droits humains, a senti le besoin d’engager un plaidoyer fort pour inciter les différents intervenants à contribuer pour la maitrise de cette pression démographique. C’est dans cette optique que la Parcem veut organiser une conférence publique ce lundi sur le même sujet en vue d’inciter tout un chacun à apporter sa pierre angulaire dans l’édification d’une nation à démographie redressée.
Burundi – Gabon – Politique- Anniversaire
5 ans après sa mort, Omar Bongo Ondiba reste inoubliable dans le cœur des Gabonais
Libreville, le 7 juin 2014(Net Press) . Le 8 juin 2009, en début d’après-midi, la population gabonaise estimée aujourd’hui à quelques 2 millions d’habitants, apprit la mort de son président Omar Bongo Ondimba qui, quelques jours auparavant, avait été transporté d’urgence dans un avion spécial médicalisé à Barcelone.
Son état de santé provoqua une crise diplomatique entre Libreville et Paris, car à la veille de son décès, l’ambassadeur de France dans la capitale gabonaise, s’était dit « inquiet » de l’évolution de l’état de santé du président, ce qui avait mis dans une sainte colère le gouvernement gabonais.
L’ambassadeur fut alors convoqué par le ministre gabonais des affaires étrangères pour s’expliquer sur la diffusion de « Fausses nouvelles » sur l’état de santé d’un homme qui se portait comme un charme »
Au moment où il démarrait sa voiture, il fut appelé via un téléphone portable par un ambassadeur ami de l’Union européenne en poste à Libreville que l’homme « qui se portait comme un charme » venait de passer à l’autre monde et les deux diplomates se donnèrent rendez-vous quelque part pour partager un verre ensemble et rire discrètement sous cape.
Burundi – Afrique du Sud - Santé
Jacob Zuma a été hospitalisé ce samedi
Johannesburg, le 7 juin 2014 (Net Press). Selon les informations publiées par l’express.fr, le président sud-africain, âgé de 72 ans, a été hospitalisé samedi pour des examens en raison d’une grande fatigue, a annoncé son bureau. Les médecins sont satisfaits de son état, a déclaré le bureau de la présidence dans un communiqué sans donner davantage de détails. Le porte-parole de Jacob Zuma, Mac Maharaj, a indiqué que le président avait reçu le conseil de prendre du repos, mais il n’y a aucune raison de s’inquiéter.
Après une élection fatigante, il lui a été conseillé de prendre du repos et un programme de transition avec la nouvelle administration, a précisé la présidence. Ça a été une période surchargée et il a été nécessaire de prendre du repos, a ajouté M. Maharaj. Signalons que le président Jacob Zuma a été investi le 24 mai pour un second mandat à la tête du pays après la victoire de son parti, le Congrès national africain (Anc) aux élections du 7 mai avec 62% des voix.