Bujumbura, le 14 juillet 2014 (Net Press) . Au lendemain de la tentative présumée d’assassinat du président de l’Uprona non reconnu par la loi bien que regroupant l’écrasante majorité des Badasigana, le ministre de l’intérieur, Edouard Nduwimana, a réagi ce dimanche pour la première fois. Il l’a fait sur les ondes de Rfi et n’a confirmé ni infirmé l’hypothèse d’un attentat.
Au cas où cette tentative serait réelle, ce serait extrêmement grave, a-t-il dit, mais on a plutôt senti dans ses propos des soupçons que ce serait de la part de M. Nditije, l’intention d’avoir fait un montage pour « se victimiser » afin de susciter la compassion et donc la sympathie de l’opinion publique.
Ce raisonnement du ministre est somme une logique cnddfddienne. En effet, comme la personne qui a été arrêtée est un agent chargé de la sécurité des institutions, il y aurait quelque part la main du pouvoir actuel.
Il est donc compréhensible que le ministre cherche à impliquer M. Nditije lui-même, mais il convient de rester prudent comme il l’a souhaité et d’attendre l’issue des enquêtes, même si sur ce point, certains esprits restent sceptiques dans la capitale burundaise.
En effet, étant donné que l’agent de la sécurité travaille pour l’Etat, il peut faire des déclarations sous influence, afin que les conclusions des investigations aillent dans le sens voulu par le pouvoir. Cependant, dans notre pays, en dehors des tueries massives qu’a connues notre pays dans le passé, l’assassinat d’hommes politiques pris à part individuellement reste plutôt rare, mis à part des leaders charismatiques de la stature du Prince Louis Rwagasore, de Pierre Ngendandumwe et de Melchior Ndadaye.
Burundi - Politique
Un candidat unique de l’Adc - Ikibiri à la présidentielle de 2015
Bujumbura, le 14 juillet 2014 (Net Press) . C’est ce qu’a révélé l’honorable Léonce Ngendakumana devant les militants de son parti Sahwanya - Frodebu, alors qu’il se trouvait ce week-end en commune Mabanda de la province Makamba. Un candidat unique pour l’Alliance des démocrates pour le changement (AdcIkibiri) dont il est également président en exercice est la stratégie gagnante choisie par les formations politiques de cette coalition politique afin de maximiser leur chance de remporter la victoire en 2015.
Le boycott des élections de 2010 a été une stratégie que certains partis de l’Adc – Ikibiri regrettèrent plus tard sans le dire à haute voix, car s’ils avaient participé à la suite du processus électoral, ils auraient pu gagner certainement des sièges à l’assemblée nationale et au sénat, ce qui aurait évité au pays d’être légiféré par un parlement monocolore et dirigé par un parti unique.
Cinq ans plus tard, toute la classe politique est déterminée à se battre avec toutes les énergies possibles, unie et parlant d’une seule voix, et c’est ce que l’ancien président de l’assemblée nationale était allé faire comprendre à ses militants au Sud du pays.
Il a profité de sa présence pour aborder une des questions les plus sensibles dans cette partie méridionale du pays, celle de la gestion des terres. A ses yeux, ceux qui se sont approprié des terres qui appartenaient à d’autres doivent les leur remettre, et quant à ceux qui les ont obtenues de l’Etat selon les procédures légales, ils doivent au préalable être dédommagés avant de les remettre aux ayant-droits.
Burundi – Politique - Sécurité
La police burundaise moins « flic » que d’habitude : enfin !
Bujumbura, le 14 juillet 2014 (Net Press) . C’est très rare pour être souligné et on aimerait que cela arrive plus souvent. Avant-hier, lorsque la police en Mairie de Bujumbura a reçu l’ordre d’interdire aux Upronistes qui ne sont pas en odeur de sainteté avec le pouvoir de tenir la réunion du comité central à leur permanence de Kumugumya, tout le monde a été surpris de leur comportement « humain », de leur volonté de dialoguer avec ceux qui s’attendaient à être réprimés.
On a même entendu un des hauts gradés expliquer à haute voix l’objet de la présence de ses hommes, alors que d’habitude, leur seul langage connu, c’est le canon et les gaz lacrymogènes. Dans les pays occidentaux et particulièrement en France, on colle à la police des sobriquets méprisants et dédaigneux dont le plus couramment utilisé est « flic ».
Hier 13 juillet 2014, notre police a été moins « flic » envers ces Upronistes « à jeter au fond de la Rusizi ou du lac Tanganyika ». Ils les ont accompagnés sans brutalité le long de la route longeant l’hôpital Prince Régent Charles jusqu’au Boulevard du Peuple Murundi en direction de Jabe jusqu’à ce qu’ils arrivent à Nyakabiga, mais n’ont pas été autorisés à y tenir leur réunion.
Burundi – Confessions religieuses
Ne cédez pas à la provocation !
Bujumbura, le 14 juillet 2014 (Net Press) . C’est l’interpellation du représentant légal a.i de la communauté islamique du Burundi (Comibu), Haruna Nkunduwiga à l’endroit des Musulmans de Gihungwe dans la commune Gihanga de la province Bubanza après que le mosquée provisoire de cette localité ait été mis à feu dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 2014 par des malfaiteurs mal intentionnés.
Il les invite à ne pas céder à cette provocation qui risque de ternir les relations qui existaient entre les différentes confessions religieuses de la place et de tout le pays. Il leur exhorte de s’en remettre uniquement au Tout Puissant surtout en ce mois sacré du ramadhan.
A travers un communiqué de presse, la représentation de cette communauté fustige en même temps la position et le comportement de certains administratifs de cette province qui, la veille de l’incendie, avaient dit que ce mosquée allait être détruit et que ces Musulmans n’avaient qu’à aller prier à Buyenzi. Al hadj Haruna Nkunduwiga profite de cette occasion pour demander à la police et aux autres instances habilitées de mener les enquêtes nécessaires urgemment pour punir les malfaiteurs conformément à la loi. Il demande aussi aux responsables de ce pays de rappeler à l’ordre ces administratifs qui se comportent de la sorte.
Burundi – France - Anniversaire
20 pays africains présents au défilé militaire de ce 14 juillet en France
Paris, le 14 juin (Net Press) . Comme nous l’avons évoqué antérieurement, la date du 14 juillet de chaque année en France a été institutionnalisée comme fête nationale, en souvenir du 14 juillet 1789, lorsque les insurgés français prirent d’assaut la Bastille (la Mpimba française), déclenchant ainsi la révolution française qui mit fin à la monarchie.
Cette année, le chef de l’Etat français, M. François Hollande, a voulu associer 86 pays venus du monde entier, dont 20 en provenance du continent africain, qui participèrent à la grande guerre de 14–18, en lançant en quelque sorte les cérémonies du centenaire du déclenchement de ce premier conflit mondial du début du 20èmesiècle.
Ce sont de petites unités que l’on a vues ce lundi sur les Champs-Elysées dont 4 soldats algériens venus de l’ancienne colonie française, ce qui n’ont pas été du goût d’associations des anciens combattants.
Sur le plan de la politique intérieure française, François Hollande compte sur les cérémonies d’aujourd’hui pour remonter un peu dans les sondages, comme cela a été le cas lors du 70ème anniversaire du Débarquement en Normandie le 6 juin dernier.
Bientôt des femmes évêques dans l’Eglise Anglicane
Si tel devait être le cas, ce serait un grand tabou qui serait brisé 20 ans tout juste après les débats houleux qui furent sur le point de créer un schisme au sein de l’Eglise Anglicane universelle également dite « Eglise d’Angleterre ».
La nouveauté par rapport à la situation d’il y a 2 décennies, c’est que le nouveau chef de l’Eglise Anglicane qui est toujours l’Archevêque de Canterbury, est un très chaud partisan de l’accession des femmes à l’épiscopat.
La réunion ad hoc qui s’est tenue hier au diocèse de York dans la ville qui porte le même nom en Grande-Bretagne a été marquée par les mêmes divisions que celles de 1994, mais cette fois-ci, le camp du « oui » s’est légèrement renforcé et ajouté à la détermination de l’Archevêque de Canterburé, pourrait assurer la victoire des progressistes lors du prochain synode qui se tiendra dans quelques mois.
Si les choses devaient se passer ainsi, et tout indique que ce sera le cas, les premières ordinations épiscopales des femmes pourraient se dérouler en Grande-Bretagne vers la fin de l’année.