Bujumbura, le 26 juillet 2014 (Net Press) . A travers une déclaration signée le 24 juillet par 25 représentants du parti Uprona en province de Bururi, le peu que l’on puisse dire est qu’ils en ont le ras-le-bol des manœuvres peu ordinaires dont use Concilie Nibigira dans l’unique intention de détruire cette formation politique. A cette occasion, ils ont réaffirmé leur soutien indéfectible à la direction de ce parti constituée par l’honorable Charles Nditije comme président et son vice-président, le professeur Evariste Ngayimpenda.
Ils fustigent la manière peu ordinaire de Concilie Nibigira et de son entourage qui ne tarissent pas d’inventions pour détruire complètement le parti Uprona. Une trouvaille en vue est la tenue des états généraux de ce 27 juillet 2014 pour mettre en place des organes fantoches prêts à acclamer des deux mains toutes les décisions dictées par le Cndd- Fdd, mentionne la même déclaration. Face à ce risque trop osé, les Badasigana de la circonscription de Bururi appellent tous les Upronistes dans tout le pays à combattre ce plan diabolique et à ne pas prêter oreille aux détracteurs de l’Uprona.
Par conséquent, la déclaration précise que les conclusions de ces états généraux n’engageront pas cette formation politique et partant, les signataires de cette déclaration mettent en garde Anicet Niyongabo et André Ndayizamba, deux anciennes figures de l’Uprona qui meurent toujours d’envie de la saveur du lait de cette veille vache laitière qu’ils tètent depuis plus de 30 ans, pour leur activisme aux côtés de Concilie Nibigira.
Cette déclaration réaffirme enfin, le courage et la détermination des Upronistes de la province de Bururi à garder jalousement l’idéologie du prince Louis Rwagasore, fondateur de cette formation politique. Elle indique que les Badasigana de Bururi vont désormais redoubler d’effort pour animer les organes du parti sur toutes les collines de recensement dans l’esprit et la lettre des statuts de l’Uprona, une voie obligée pour barrer la route aux sans foi ni loi qui veulent mettre en lambeau le parti qui a payé cher pour l’acquis de l’autodétermination du peuple burundais.
Burundi - Société
Bientôt les habitants de Mugoboka isolés du centre-ville
Bujumbura, le 26 juillet 2014 (Net Press) . Cette alerte a été lancée ce samedi par le président de l’Ademu (association pour le développement de Mutanga-Sud), un ancien officier de grade de colonel. Il l’a fait à partir de la rivière Ntahangwa qui creuse chaque jour les rives situées en bordure de l’avenue Sanzu, reliant la colline Mugoboka au quartier Mutanga Sud, et partant, au reste de la capitale.
En attendant que les autorités interviennent pour empêcher la progression de la rivière et l’écroulement de la route comme elles l’ont promis, à commencer par le 2ème vice-président de la République qui s’est rendu dernièrement sur les lieux, un expert en pédologie recommande vivement que les gros camions de la catégorie des « poids lourds » n’empruntent plus cette route.
A ses yeux en effet, si tel n’est pas le cas, la coupure de la route en deux s’accélérerait de façon inexorable et les habitants de Mugoboka se retrouveraient comme dans une prison puisque tout accès au centre-ville deviendrait impossible.
Burundi - Economie
Le Receca décidé à répondre à l’appel de la foire agricole nationale
Bujumbura, le 26 juillet 2014 (Net Press) . Il y a près d’une semaine, soit le 21 juillet 2014, se clôturait la première foire agricole nationale qui venait de durer 5 jours au musée vivant. Parmi les recommandations issues des échanges, figurait l’appel aux banques et aux institutions de micro-finances (Imf) afin qu’elles apportent leur contribution au développement de l’agriculture.
Cet appel semble avoir été entendu par une des Imf en place à Bujumbura, le réseau d’épargne et de crédit pour l’auto développement (Receca) qui tient une assemblée générale, à la fois ordinaire et extraordinaire ce dimanche 27 juillet 2014 au centre islamique à partir de 9 heures 30 minutes.
Ordinaire, cette assemblée générale le sera en effet, car il s’agira de présenter et de faire des échanges sur le rapport d’activités durant le 1er semestre de l’année 2014 d’augmenter le capital et de modifier éventuellement les statuts.
Mais elle sera également extraordinaire, en ce sens que les membres présents seront informés sur les recommandations issues de la foire agricole susmentionnée pour voir comment mettre en œuvre certaines d’entre elles, destinées à développer l’agriculture de façon durable.
Burundi – Confession Religieuse
C’est un bonbon qui a poussé Mgr Simon Ntamwana à se faire prêtre !
Bujumbura, le 26 juillet 2014 (Net Press) . Pour anecdotique qu’elle soit cette information émane de l’intéressé lui-même, l’actuel Archevêque de Gitega, Mgr Simon Ntamwana. Il était l’invité de Joseph Bananemo à une émission (en rediffusion) ce samedi, intitulée « Duhimbaze umusi w’Imana (célébrons le jour du seigneur) sur les ondes de Radio Maria Burundi.
Au moment où l’Eglise catholique burundaise consacre le mois de juillet et le mois d’août à l’ordination des consacrés (prêtres, frères et sœurs) et à commémorer les anniversaires de leur engagement, il était normal que le successeur de Mgr Joachin Ruhuna évoque son expérience personnelle.
C’est à partir d’un bonbon que lui a offert avec gentillesse un prêtre dans sa jeunesse qu’il a décidé de s’engager sur le chemin du sacerdoce. En effet, il a vu dans ce bonbon toujours prisé par les enfants, un geste d’amitié et s’est dit qu’en devenant prêtre, lui aussi pourrait cultiver en lui un sentiment d’amitié pour les enfants et plus largement pour l’amour du prochain.
Mgr Ntamwana a également été prié de dire à quoi les prêtres servent pour leur pays. Il a rappelé tous les bienfaits que les anciens prêtres missionnaires ont réalisés pour le Burundi tel que la construction des écoles, des hôpitaux et des centres de santé.
Il a aussi cité le cas du Révérend Frère Emmanuel Ntakarutimana (pas celui de Mgr Séparions Bambonanire heureusement, (Ndlr), président de la Cnidh, très apprécié par une large partie de l’opinion, pour montrer que même aujourd’hui les prêtres s’impliquent dans le retour de la paix et de la fraternité dans les cœurs et les esprits des Burundaises et des Burundais.
Burundi - Médias
Décernement des certificats aux 40 journalistes formés en intégration genre
Bujumbura, le 26 juillet 2014 (Net Press) . C’est ce vendredi en fin de l’après-midi que 40 professionnels des médias ont reçu des certificats dans le cadre du projet Médias pour Tous appuyé par l’Ong Search For Common Ground.
En partenariat alors avec l’association des femmes journalistes (Afjo), il a organisé une série de formation pour la promotion des femmes au sein des médias burundais puisque les études montrent que les femmes sont moins représentées dans les médias, notamment en ce qui concerne la prise de décision comme l’a annoncé M. Jérôme Niyonzima qui a représenté Search For Common Ground dans ces cérémonies.
Il a fait savoir que la femme est beaucoup plus sollicitée pour d’autres activités comme la publicité alors qu’elle peut faire des activités tel que l’homme le fait au sein des médias. Il prône alors la prise en compte à part égale dans la sphère médiatique pour bannir l’exclusion de genre dans ce secteur.
Burundi – Rdc - Politique
Joseph Kabila tenté par le scenario « à la Poutine »
Kinshasa, le 26 juillet 2014 (Net Press) . C’est un des sujets traité par l’hebdomadaire « Jeune Afrique » dans son dernier numéro de cette fin de semaine, car actuellement dans la capitale congolaise, l’actualité politique est hyperdominée par l’éventualité d’une nouvelle candidature du président sortant à sa propre succession à la présidentielle de 2016 que ne lui autorise pas la constitution.
Le scenario « à la Poutine » signifierait que Joseph Kabila mettrait une croix sur sa candidature dans deux ans, en mettant tout en œuvre pour que ce soit un parmi les siens qui le désigne comme son premier ministre. Au terme de deux mandats de 5 ans chacu, c’est-à-dire à l’horizon 2026, le premier ministre sortant c’est-à-dire Joseph Kabila, s’entendrait avec le président sortant pour interchanger de postes, exactement comme c’est le cas aujourd’hui au Kremlin.
Ce scenario imaginé par les proches du chef de l’Etat s’explique par son jeune âge parce qu’il n’a que 42 ans. Or, en 2026, il n’aura que 54 ans, un âge où il sera encore jeune pour diriger la République démocratique du Congo.