Bujumbura, le 29 juillet 2014(Net Press) . C’est ce qu’affirme le représentant légal de l’Ong Parcem qui a commandité une étude sur la restitution des résultats d’analyse sur le contrôle des finances publiques. Pour M. Faustin Ndikumana, le non-décaissement des aides par les bailleurs qui avaient l’habitude de financer les budgets de l’Etat est lié à un manque de rigueur dans le contrôle des finances publiques car cette activité n’est pas du tout pratiquée dans les ministères par les organes qui étaient sensés le faire.
Que la population burundaise sache que les bailleurs ne peuvent pas financer un état qui n’applique pas cette opération qui révèle la transparence dans les finances publiques, a fait savoir le numéro 1 de Parcem. Il a de cette manière révélé que la non-application du contrôle des finances publiques est liée à l’enrichissement illicite qui est devenu une habitude des mandataires publics dans notre pays. Et de renchérir que si le changement ne peut pas intervenir, la pauvreté risque de se pérenniser et c’est pourquoi cette Ong veut pousser l’Etat à changer la donne.
Pour le consultant Charles Nihangaza qui a fait l’étude, le contrôle des finances publiques est très mal appliqué car dans les ministères publics, il n’y a pas de contrôle interne qui effectue cette opération. Dans les autres pays de l’Eac, ajoute-t-il, il y a des organes indépendants qui font ce contrôle et qui ont même la prérogative de punir ceux qui sont coupables de la mauvaise gestion. L’inspection générale de l’Etat qui a la mission de le faire n’est pas indépendante et même les moyens sont très limités, a rapporté M. Nihangaza.
Il a également précisé que la cour des comptes, également qui devait jouer la coordination, est confrontée au même problème que l’Ige. Un autre défaut qu’affichent ces deux institutions est qu’elles ne font pas connaître le peu de rapport qu’elles produisent. Pour ce consultant aussi, la tendance doit changer puisque les bailleurs doivent s’assurer que le contrôle des finances publiques est assurée pour donner leurs aides, ce qui a alors manqué, a-t-il conclu.
Burundi - Agriculture
La production du café en chute libre pour cause de sécheresse
Bujumbura, le 29 juillet 2014 (Net Press) . Cette fois-ci, ce n’est pas la campagne hutu qui en est la cause, mais bien la sécheresse qui a frappé le pays pratiquement depuis le mois de mars 2014. Les chiffres fournis hier indiquent que le volume de production attendu pour cette année 2014 était de 25.000 tonnes, mais qu’il ne dépassera guère les 10.000 tonnes, une réduction qui coûtera très cher à l’économie burundaise, étant donné que le café reste toujours la première source d’entrée des devises dans le trésor public.
C’est pourquoi les autorités mettent en garde certains caféiculteurs, surtout ceux des provinces du Nord frontalières avec le Rwanda, tentés d’exporter leur production vers ce pays, car le prix offert par kilo est plus « intéressant » que celui pratiqué au Burundi.
Dans le passé, avant l’accession de notre pays à une démocratie pluraliste et majoritaire et particulièrement sous les régimes dits « monopartites tutsi », les propagandistes des rébellions hutu de l’intérieur et de l’extérieur, menaient une campagne très active en direction des caféiculteurs de leur ethnie. C’était pour leur demander de mettre du feu sur leurs plantations, parce que c’était à partir des devises tirées de l’exportation du café que le gouvernement achetait les armes pour les tuer.
Le propagandiste le plus connu s’appelait Corneille Budigiye, qui deviendra, après les élections de 1993, le président du groupe parlementaire Frodebu à l’assemblée nationale. Il quitta ce monde et les siens au plus fort de la guerre civile en 1996 de mort naturelle.
Burundi – Politique - Confessions religieuses
Hussein Radjabu dans la mémoire de ses fans hier à la clôture du Ramadhan
Bujumbura, le 29 juillet 2014 (Net Press) . Ils n’ont pas organisé la moindre manifestation, mais le nom de l’ancien hyper président du Cndd-fdd, Hussein Radjabu, devait être dans leurs têtes à la clôture du mois de jeûne des musulmans hier 28 juillet 2014 même si personne ne sait exactement à combien ils sont.
Tout ce que l’on sait, c’est qu’ils n’atteignent pas la moitié du pourcentage des religions chrétiennes composées des catholiques, des protestants traditionnels et des membres des nouvelles sectes évangéliques « made in United States of America and in United Kingdom ».
Du temps de son bref passage à la gestion des affaires du pays (août 2005 – février 2007), Hussein Radjabu fit de la religion musulmane la 2ème force la plus importante, presqu’à égalité avec les religions chrétiennes susmentionnées, si l’on considère la provenance des dignitaires de l’époque.
N’eût été sa disgrâce d’il y a sept ans, son intention de faire construire une mosquée sur chacune des 129 communes du pays, que n’aurait contestée personne, même pas le chef de l’Etat, aurait poussé de nombreux Burundais à adhérer à la religion d’Allah, non par conviction, mais par soif du pouvoir parce que toutes les nominations se faisaient, non à partir du cabinet du président de la République, mais bien à partir du bureau du président du parti au pouvoir.
Burundi – Rdc - Politique
L’opposition congolaise affectée par l’âge et la maladie d’Etienne Tshisekedi
Kinshasa, le 29 juillet 2014 (Net Press) . La semaine dernière, le fils ainé d’Etienne Tshisekedi affirmait que son père se porte très bien et que s’il le souhaitait, il est prêt à se lancer à nouveau dans la campagne électorale en 2016 pour défier encore une fois Joseph Kabila dont il ne reconnaît toujours pas la légitimité à la tête de la République démocratique du Congo.
Cependant, à la lecture d’une partie de la presse congolaise de ce dernier weekend confirmée par le dernier numéro de « Jeune Afrique », sa santé n’est pas aussi rassurante comme sa famille voudrait le faire croire.
Il se trouverait en convalescence cloîtré dans sa maison et les milieux politiques et diplomatiques de Kinshasa doutent sérieusement de sa capacité à se relancer dans une campagne éprouvante en parcourant les 2.345.000 km², soit par voie routière, soit par voie aérienne, soit par voie ferroviaire, soit par voie maritime. Il faut ajouter que dans 2 ans, il aura atteint l’âge de 84 ans avec un physique très affaibli.
Or, c’est le seul leader politique congolais dont le passé, sous Mobutu et la notoriété sous Kabila père et Kabila le fils, sont capables d’en faire un challenger crédible face au président sortant en 2016.
Burundi – Etats-Unis – Afrique - Développement
Barak Obama demande aux jeunes entrepreneurs africains de faire preuve d’imagination.
Washington, le 29 juillet 2014 (Net Press) . A tout juste une semaine du sommet qui regroupera une cinquantaine de chefs d’Etats africains autour de Barak Obama à Washington DC, celui-ci a reçu hier lundi 500 jeunes entrepreneurs en provenance du continent noir qui venaient de parcourir les Etats-Unis à découvrir les différentes universités de la plus grande puissance intellectuelle de la planète.
Dans un discours chaudement applaudi, il leur a demandé de faire preuve de beaucoup d’imagination, et surtout de rompre avec les habitudes de leurs présidents, dont le réflexe premier est d’ouvrir des comptes bancaires en Suisse aussitôt que l’argent du trésor public se trouve à leur portée.
Bien plus, sur le plan social, le chef de l’exécutif américain a souhaité que les pays africains ne prennent plus comme « prétexte » le respect de leurs traditions pour asservir le monde féminin.
M Obama a été particulièrement catégorique dans son opposition claire et sans équivoque contre l’excision des femmes et des jeunes filles, qui ne devrait plus être pratiquée, même pour des raisons religieuses.
Burundi – Afrique du Sud - Economie
Fin de la grève des métallurgistes sud-africains.
Pretoria, le 29 juillet 2014 (Net Press) . C’est ce mardi matin que les ouvriers sud-africains de l’industrie de la métallurgie ont repris le chemin des usines pour reprendre le travail après une interruption de quelques trois semaines. Leur désaccord avec le patronat portait sur des revendications salariales qui étaient jugées exagérées.
En fait, les « métallos » ont été encouragés par la longue grève des mineurs qui avait duré pas moins de 5 mois (janvier-mai 2014) et qui avait considérablement affaibli l‘économie du géant sud-africain en la matière. Ils étaient parvenus à arracher presque tout ce qu’ils réclamaient, sauf que les taux d’augmentation obtenus vont s’étendre sur trois ans et non sur un seul. Les ouvriers métallurgistes ont eux aussi accepté que les 10 % de hausse salariale leur soient versés sur 36 mensualités.