Bujumbura, le 18 août 2014 (Net Press). A traves une déclaration rendue publique, les jeunes réunis en conférence national à l’appel du parti des travailleurs et de la démocratie Ptd-Twunguranani (Ajpr) indiquent qu’ils ont échangé sur la situation de la jeunesse et ils ont constaté que les jeunes de ce pays sont confrontés à des conditions extrêmement difficiles qui hypothèquent leur avenir comme la misère, la famine, le chômage, la déqualification de l’enseignement, etc.
Ces jeunes font savoir que cet état des faits est la conséquence de la mise en œuvre du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté du capital et ses institutions tel que la Banque Mondiale, la Fmi et l’Union Européenne qui leur impose un politique de privatisation des richesses de ce pays et de remboursement de la dette externe dont le peuple et la jeunesse n’ont jamais vu la couleur.
En effet, ont-ils souligné, la mise en œuvre de cette politique fait de la jeunesse une des couches exploitées et opprimées de la société qui, de plus, est utilisée par les puissances dans des guerres de dislocation contre la souveraineté du pays lui-même et dans des guerres d’occupation contre la souveraineté d’autres peuples dont les ressources sont pillées par les multinationales.
Ainsi, la solution aux questions qui préoccupent les jeunes passe par la rupture avec les diktats des puissances et leurs institutions et met à l’ordre du jour l’unité de la jeunesse sur les aspirations à la paix et à la vie digne en alliance avec les travailleurs et les paysans dont les préoccupations sont incompatibles avec les exigences du capital.
Dans cette déclaration, les jeunes du parti Ptd-Twungurunani précisent qu’ils ont décidé de constituer l’Ajpr afin de se doter d’une direction nationale, pour œuvrer main dans la main avec les autres jeune de ce pays.
Burundi - Chine - Elections
Un appui extérieur supplémentaire aux élections de 2015
Beijing, le 18 août 2014 (Net Press). Au deuxième jour de sa visite de travail en Chine, le président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza, a été reçu par son homologue chinois, M Xi Jinping. Celui-ci a promis une contribution supplémentaire de l’aide de son pays en indiquant que, dans le domaine de l’éducation, les étudiants burundais fréquentant les universités chinoises allaient passer par an, de 35 à 50.
De même, le numéro un chinois a promis que son gouvernement allait accorder au gouvernement burundais un crédit sans intérêt de l’équivalant de 35 milliards de fbu, selon le porte-parole de la présidence de la République, M. Léonidas Hatungimana, qui a donné le détail des chiffres.
Enfin, pour ce qui est des élections de l’année prochaine, Pékin va accorder du matériel équivalant à un milliard de fbu, soit 5 millions d’euros. Mais une partie de la presse locale parue à la fin de la semaine dernière est sceptique sur la volonté réelle de la communauté internationale à financer ces élections. Ainsi, le magazine « Burundi-Eco » publié à la fête de l’Assomption, estimait à 2,5 millions d’euros le montant déjà encaissé par la commission électorale nationale indépendante (Ceni) sur les 60 millions attendus. De la misère, en somme.
Burundi - Politique
Plus adepte de la langue de bois que le 1er vice-président de la République, tu meurs !
Mwaro, le 18 août 2014 (Net Press).« Il n’y a pas d’Upronistes pro-Concilie, il n’y a pas d’Upronistes pro-Nditije ». Hier dimanche, M. Prosper Bazombanza, en évoquant la situation qui prévaut au sein du parti Uprona, se trouvait, non seulement dans ses terres natales de Mwaro, mais aussi dans les nuages.
Un paradoxe d’avoir à la fois les pieds sur terre mais aussi de planer au-dessus des nuages, car les propos qu’il a tenus devant les « Mwaronéens » étaient irréels et éloignés totalement de ce qu’est véritablement le parti de Rwagasore en cette fin d’été de l’année 2014.
Certes, on dira que toute propagande est par définition exagérée et contient une part de mensonges lorsqu’on aime, mais tout de même…car, parler de l’Uprona comme on l’a entendu hier de la bouche de celui qui est supposé être le premier à représenter ce parti au sein des institutions, signifie qu’il n’est pas du tout prêt à contribuer à la réunification des deux ailes antagonistes, faisant par là le jeu d’Edouard Nduwimana et du Cndd-Fdd.
Et pourtant, au cas où il voudrait faire la démonstration qu’il n’est pas l’Uproniste « vendu » au parti au pouvoir comme ses adversaires le lui reprochent, il n’aurait qu’à tenir un discours rassembleur à chacun de ses déplacements à l’intérieur du pays. D’autant plus que, même au sein de la hiérarchie du Cndd-Fdd, certains avaient souhaité il n’y a pas si longtemps encore, que Charles Nditije et Concilie Nibigira organisent ensemble un congrès national, afin d’aboutir à une réconciliation véritable et sincère.
Burundi – Sécurité Routière
Quand des éléments de la police amusent la galerie dans la capitale
Bujumbura, le 18 août 2014 (Net Press). Il était vers 11 heures quand des sirènes d’alerte émanant des motos de police se sont fait entendre dans le centre-ville de Bujumbura. Les citadins qui sont habitués à des catastrophes naturelles – comme des maisons ou des marchés qui brûlent - ont eu la curiosité de savoir ce qui se passait exactement.
Pendant ce moment, des gens qui se trouvaient à l’extérieur des bureaux assistaient à un spectacle désolant offert gratuitement par des motos de la police. En effet, comme il est actuellement interdit aux taxis moto d’accéder au centre-ville, un motard qui transportait une dame tout près du siège de la régie nationale des postes, s’est hasardé et a vu des motos de la police le poursuivre.
Le motard, tout indiscipliné qu’il était, a tout simplement emprunté des routes à sens unique pour éviter les policiers, ce que ces derniers ne pouvaient pas faire. La dame qui était sur cette moto criait au secours durant toutes ces manœuvres de son chauffeur, si bien que ce dernier s’est arrêté à un certain moment dans un rez-de-chaussée d’une maison en construction, pour que cette cliente somme toute encombrante puisse descendre. Et c’est là que le motard a prouvé qu’il maîtrise son engin. En effet, deux policiers sont accourus vers lui, mais le motard avait déjà ciblé un passage entre eux, d’où ils ont failli se cogner mutuellement.
Dans l’entre-temps, toute la ville s’était mobilisée au siège de la banque de crédit de Bujumbura où se passait le cinéma joué par des motos. Toutefois, ces policiers pouvaient noter la plaque de la moto, la chercher par d’autres voies – ce n’est pas la police qui en manquent – sans devoir créer une pagaille dans tout le centre-ville. Pour certains, la police ne sait même pas ce qu’elle fait car elle ne peut pas engager de tels efforts contre une seule moto. Il faut noter que la police a finalement mis en marche des camionnettes, des motos et des policiers un peu partout dans la ville.
Il faudrait dire enfin que cette scène plus que ridicule a tourné en défaveur de la police qui n’a pas pu appréhender le motard. D’après les informations de ceux qui suivi la scène jusqu’à la fin, il semble que la police a saisi une moto sans chauffeur qui était dans les alentours et non celle qui venait de chauffer les têtes des policiers motards. La police n’a pas non plus appréhendé le taxi motard qui, dans le cas contraire, aurait été bien « corrigé » par cette même police qui venait de démontrer au grand jour que certains policiers motards ne maîtrisent même pas ces appareils, en d’autres termes, ne peuvent pas être efficaces pour la sécurité routière.
Burundi – Rd Congo - Sécurité
Mais que se passe-t-il donc sur la frontière Gatumba-Uvira ?
Uvira, le 18 août 2014 (Net Press). Il s’agit de deux postes douaniers, l’un se trouvant du côté du Burundi, et l’autre du côté de la République démocratique du Congo, qui les deux, constituent les limites territoriales des deux ex-colonies belges. Après l’incident qui, dans les eaux du lac Tanganyika il y a quelques semaines, avait vu les pêcheurs burundais être enlevés et retenus pendant deux jours de l’autre côté de la rive avant d’être relâchés, c’est aujourd’hui la réciprocité si l’on peut dire, puisque 5 commerçants congolais étaient détenus jusque ce matin dans les cachots anti-fraudes au Burundi.
C’est ce qu’a dit hier en fin d’après-midi le président du conseil des petits commerçants d’Uvira, souhaitant que les 5 personnes soient remises en liberté. Il a également émis le vœu que les autorités administratives de la petite ville frontalière avec la capitale burundaise s’impliquent directement pour mettre fin à la crise entre les deux pays en souhaitant aussi qu’à court terme, lorsque la situation se sera normalisée totalement, les produits de première nécessité circulant de part et d’autre de la frontière commune soient exonérés de taxes.
Burundi Confessions Religieuses
Ce que peu de chrétiens savent : la Vierge Marie serait morte à l’âge de 72 ans
Bujumbura, le 18 août 2014 (Net Press). La fête de l’Assomption, célébrée le 15 août de chaque année, a été l’occasion pour « la bien nommée » Radio Maria Burundi, de diffuser de nombreuses émissions rendant hommage à la Mère du Seigneur et racontant sa vie, avant, pendant et après la fête.
C’est ainsi que la nuit dernière, on a entendu le Pr Paul Ngarambe de l’université du Burundi, s’en prendre à ceux qui considèrent la Vierge Marie comme une « simple femme », car, a-t-il expliqué, même celui qui présenterait sa propre maman à lui, M. Ngarambe de cette manière, serait une personne méprisante. Imaginez-vous alors comment certains (au sein des religions protestantes, Ndlr), osent affirmer que la Mère de Dieu est une femme ordinaire.
Le vendredi de la semaine dernière 15 août 2014, le nouvel évêque coadjuteur du diocèse de Bubanza, Mgr Georges Bizimana et ancien recteur du grand séminaire Jean Paul II de Gitega, a cité sur les ondes de Radio Maria Burundi, un des biographes les plus respectés de Marie, la Mère de Jésus, qu’elle aurait survécu à la mort de son fils par crucifixion pendant 23 ans. Si on calcule par déduction, on peut affirmer que la Vierge Marie aurait donné naissance à l’Enfant Jésus dans sa minorité, puisqu’elle n’avait que 16 ans, qu’elle aurait reçu 33 ans plus tard entre ses mains le cadavre de son fils bien-aimé à l’âge de 49 ans, pour mourir 23 ans plus tard et être élevée au ciel par les anges avant que son corps ne pourrisse.
Mais ce dernier détail ne fut reconnu par l’Eglise catholique romaine que très récemment par rapport aux faits puisque ce fut le 1er novembre 1950 que sa sainteté le Pape Pie XII fit savoir officiellement que la Mère du Seigneur, puisque conçue sans péché, ne pouvait être enterrée et pourrir sous terre comme les autres citoyens de l’Humanité, y compris les journalistes de l’agence Net Press qui, fort heureusement, sont encore en vie au moment du bouclage du présent numéro.
Burundi – Politique - Elections
Elections de 2015 : le Parena avance une proposition jugée « irréaliste » par certains
Bujumbura, le 18 août 2014 (Net Press). Le président du parti pour le redressement national (Parena) fondé par Jean-Baptiste Bagaza a fait hier une proposition originale et intéressante mais jugée « irréaliste » par certains milieux de la capitale, celle où le 1er vice-président de la République serait élu au suffrage universel direct au cours du scrutin de l’année prochaine.
Une idée qui n’a aucune chance d’être retenue par le pouvoir actuel et ce, pour plusieurs raisons. D’une part, l’existence d’un premier vice-président de la République et de surcroît Tutsi, était déjà mal digérée par le pouvoir du Cndd-Fdd, en ce sens que sur le papier, il a le droit de regard sur l’action gouvernementale pour ce qui est des postes à caractère politique.
D’autre part, un amendement constitutionnel qui n’est pas encore à l’ordre du jour dans l’immédiat taraude certains esprits au Cndd-Fdd. Il s’agirait de ne garder qu’un seul poste de vice-président de la République dont l’ethnie serait différente de celle du chef de l’Etat (et donc très vraisemblablement un Tutsi). Mais un premier ministre hutu serait alors désigné, qui contrôlerait alors tout ce que font les membres du gouvernement.
Une façon déguisée de dépouiller le 1er vice-président de la République du peu de prérogatives qu’il avait, car en cas de doute sur ce qu’il doit faire, le chef du gouvernement n’irait pas frapper à la porte du premier vice-président, mais bien à celle du chef de l’Etat.
Si donc il devait y avoir amendement de la constitution, ce ne serait pas sur celui proposé par le Parena, mais bien sur celui de rendre le numéro deux de l’exécutif encore plus « inutile ».
Burundi – Sénégal - Justice
Poursuite ce lundi du procès de Karim Wade
Dakar, le 18 août 2014 (Net Press). C’est ce lundi 18 août 2014 que s’est poursuivi le procès du fils de l’ancien président du Sénégal et ancien tout-puissant ministre sous la présidence de son père, si puissant qu’on lui avait trouvé un sobriquet de « ministre du ciel, de la mer et de la terre ».
Le procès avait été interrompu le 6 août de cette année et, à l’exception de l’opposition et bien entendu de la famille et des proches de l’ancien chef d’Etat, l’opinion sénégalaise est largement favorable à ce que cet homme soit traduit devant la justice de son pays pour que cette poursuite judiciaire serve d’exemple.
En effet, comme c’est généralement le cas dans de nombreux pays africains, qualifiés souvent outre-Atlantique avec mépris de « Républiques bananières », les dignitaires anciens et nouveaux ne sont pas des justiciables comme les autres, car leurs moyens matériels et financiers considérables leur permettent de corrompre les magistrats, afin que ces derniers rendent des verdicts allant dans le sens dont souhaitent ces gens-là qui se croient être au-dessus de la loi.
Pour ce qui est de Wade fils, un argument à caractère politique est agité par lui-même et ses avocats mais qui ne trompe personne à Dakar, à savoir qu’il serait poursuivi pour écarter un rival dangereux contre la réélection du chef de l’état actuel dans la perspective de la présidentielle de 2017.
Burundi – Libéria - Santé
Des criminels sans nom attaquent un centre abritant les malades atteint de la fièvre ébola.
Monrovia, le 18 août 2014 (Net Press). Cette attaque de nature à révolter la conscience humaine s’est produite ce dimanche à Monrovia, la capitale du Liberia, sans que personne ne puisse comprendre le sens d’un geste aussi fou. Le bilan des dégâts humains n’a pas été communiqué au cas où il y aurait eu mort d’hommes.
Ce que l’on sait en revanche, c’est que 8 personnes manquaient à l’appel ce matin sans que l’on sache ce qui leur est arrivé. Ceux qui ont attaqué ce centre seraient les habitants du quartier où est situé ce centre, mécontents qu’il ait été affecté à cette activité, car eux aussi sont persuadés que cette maladie n’existe pas. Ils espéraient qu’il aurait dû servir à une activité plus rentable économiquement parlant.
Mais la situation pourrait bien s’apaiser, puisque les assaillants ont accepté de remettre les biens et le matériel pillés. Signalons que le Libéria figure parmi les pays d’Afrique Occidentale les plus touchés par la fièvre hémorragique Ebola qui inquiète beaucoup l’Organisation Mondiale de la santé et les pays développés, pour des raisons que nous avons développées, dans notre édition d’avant-hier.
