Bujumbura, le 20 août 2014 (Net Press) . C’est le moins que l’on puisse dire au regard des décisions qui sont prises par la justice burundaise. En effet, la porte-parole de la cour suprême, Agnès Bangiricenge, vient de pointer du doigt certains politiciens qui auront du mal à se faire élire en 2015. Elle a cité entre autres Agathon Rwasa et Frédéric Bamvuginyumvira, deux Hutu poids lourds qui font trembloter le régime d’un autre Hutu du nom de Pierre Nkurunziza.
Sinon, en présentant ces deux noms, Mme Agnès Bangiricenge a sciemment omis ou tout simplement oublié, si elle n’est pas totalement soumise à l’exécutif, d’ajouter Alexis Sinduhije, Léonard Nyangoma et bien sûr … Pierre Nkurunziza, condamné à mort vers la fin de la décennie 1990 mais qui, pour l’intérêt de la politique burundaise, a été élu président de la République. Pourtant, elle sait très bien que toute personne qui n’est pas encore condamnée est présumée innocente. Cette démarche semble cadencée avec celle de la commission électorale nationale indépendante. Comprendra qui voudra.
Sur d’autres chapitres, comment expliquer que le frère cadet de Pascal Bizimana, celui-là même qui témoignait par voie de presse sur la situation dans Kiliba Ondes, soit torturé, puis incarcéré parce qu’il n’est pas à mesure de localiser son frère aîné ? Que dit le code pénal en la matière ? Presque 100 jours de détention préventive de Pierre-Claver Mbonimpa, y a-t-il une explication Mme Bangiricenge ? Autant de dossiers politiques mais, celui-là qui juge les autres aujourd’hui sur base de la volonté politique peut ne pas trouver de justice judiciaire demain et ce n’est pas l’Uprona qui dira le contraire.
Burundi - Elections
La communauté internationale préoccupée par le bon déroulement du processus électoral
Bujumbura, le 20 août 2014 (Net Press) . A travers un communiqué de presse rendu public, les Chefs de mission de l’Union européenne accrédités au Burundi indiquent qu’ils se sont rendus mardi 19 août en province de Cibitoke pour s’entretenir avec les représentants de 5 mouvements de jeunes affiliés à des partis politiques.
Ce communiqué précise qu’après une visite de courtoisie au gouverneur de la province, les Chefs de mission ont rencontré les représentants provinciaux des mouvements des jeunes du Cndd-Fdd, du Msd, de l’Uprona, du Fnl et du Frodebu. Ainsi, souligne le même communiqué, les entretiens ont porté sur l’organisation des mouvements, leurs objectifs, leur rôle et leur vision, leur analyse de la situation sur le terrain et des incidents éventuels et d’une façon générale, sur les relations entre les militants des différents partis. La perspective des élections et les conditions de mise en œuvre du prochain recensement électoral ont été également au centre des discussions
En effet, le même communiqué fait savoir que les chefs de mission ont rappelé à tous l’attention de la communauté internationale au bon déroulement du processus électoral, avant, pendant et après les élections. Ils ont également confirmé l’importance pour tous les acteurs politiques d’une compétition libre, transparente et non violente dans un strict respect des règles du jeu.
Enfin, ils ont souligné la responsabilité des mouvements politiques dans le refus des violences et le respect des droits de l’homme.
Burundi - Société
Le comité de pilotage du Pefp espère atteindre toute la population afin qu’elle bénéficie du contenu du Pefp
Bujumbura, le 20 août 2014 (Net Press) .Dans l’après-midi d’hier, les membres du comité de pilotage du programme d’éducation et de formation patriotique (Pefp) se sont rendus à Rushubi, en province de Bujumbura rural, où ils ont rencontré les représentants des jeunes du mouvement Xaveri au niveau national. Ces derniers sont dans une retraite où ils suivent différentes formations. Selon Pascal Kumbuga, membre de ce comité, ils ont profité de cette rencontre pour dispenser le contenu du Pefp à ces jeunes du mouvement Xaveri.
A entendre M. Kumbuga, le constat est que les gens dans toutes les communes accueillent bien ce programme, avant d’ajouter qu’ils ont créé des comités de pilotage de ce Pefp au niveau de toutes les provinces et au niveau de toutes les communes. Il espère que ces gens à qui on a confié cette tâche vont disséminer ce programme. Pour lui, leur souhait est que la population apprécie beaucoup ce programme. Selon M. Kumbuga, la population dit que ce programme avait accusé un retard parce qu’elle a connu des problèmes relatifs à notre culture suite aux effets de la guerre qui a éclaté dans tout le pays à partir de 1993. Toutefois, M. Kumbuga a souligné que le défi majeur est que le comité de pilotage n’a pas encore atteint toute la population qui oscille autour de 8 millions. Il espère que dans l’avenir, ledit comité pourra atteindre tout le monde afin qu’il soit sensibilisé.
Burundi - Environnement
Le changement climatique est parmi les problèmes environnementaux auxquels l’humanité entière fait face aujourd’hui
Bujumbura, le 20 août 2014 (Net Press) .Cela a été dit ce matin par M. Rémy Ndagijimana, secrétaire permanant au ministère de l’environnement, au cours d’une réunion d’information sur le plan national d’adaptation (Pna) au changement climatique.
Selon lui, cette préoccupation mondiale se traduit par le réchauffement planétaire dont les impacts sont dangereusement inquiétants pour l’homme en particulier et pour l’environnement en général. Il a souligné que le phénomène d’aléas climatique n’épargne aucun pays mais force est de constater que ce sont surtout les pays moins avancés (Pma), dont le Burundi, qui sont particulièrement touchés.
Aux yeux de M. Ndagijimana, ce fléau mondial est une entrave au développement socio-économique durable. Et pour faire face à ces impacts négatifs, la communauté internationale, à travers la convention-cadre des nations unies sur le changement climatiques (Ccnucc), a mis en place un cadre formel pour aider les pays les moins avancés à s’adapter. C’est ainsi que notre pays a pu développer la 1ère et la 2ème communication nationale, a pu élaborer le plan d’action national d’adaptation (Ancc) sous l’appui des institutions financières mises en place par la convention. Il a indiqué que d’autres documents sont en cours d’élaboration notamment la 3ème communication nationale de lutte contre le changement climatique.
Certes, un pas est déjà franchi au niveau national pour l’adaptation au changement climatique, mais comme l’a souligné M. Ndagijimana, la réussite dépendra d’une synergie entre tous les secteurs-clés du développement. Tous les ministères devraient planifier et intégrer l’adaptation au changement climatique dans la planification et budgétisation des programmes, des politiques et stratégies y afférant.
Burundi – Etats-Unis - Environnement
Le rapport de Footprint network inquiète
Washington, le 20 août 2014 (Net Press) . Citée par « Libération.fr », l’Ong américaine Footprint network indique que la « dette écologique » se creuse davantage. Selon son rapport, cette année, il n’aura fallu que 231 jours soit 8 mois à la planète pour épuiser l’équivalent des ressources naturelles qu’elle peut produire en un an sans compromettre leur renouvellement. A partir d’aujourd’hui mardi 19 août, la population mondiale vit officiellement au-dessus de ses moyens écologiques et doit donc finir l’année « à crédit ».
Le calcul annuel de cette Ong américaine prend essentiellement en compte la consommation de matières premières agricoles et des produits issus de la mer et de la forêt, ainsi que la capacité de la planète à absorber le CO2 et les déchets produits. « Les ressources halieutiques illustrent bien ce qui se passe, explique à Libération Diane Simiu, directrice des programmes de conservation du WWF France. La pêche mondiale n’est pas durable. Elle dépasse largement la capacité des poissons à se renouveler. Les bateaux vont de plus en plus loin et pêchent des poissons de plus en plus petits qui n’ont pas le temps de se reproduire. Aujourd’hui, 90% des stocks des populations de poissons sont exploités à leur maximum, dont 30% sont surexploités. »
Depuis les années 70, période d’« entrée en situation de dette écologique »,indiquent nos confrères, la situation s’est empirée. En cause, l’augmentation de la population et de la consommation mondiale. « Aujourd’hui, 86% de la population mondiale vit dans des pays qui demandent plus à la nature que ce que leurs propres écosystèmes peuvent renouveler », note WWF. Mais tous les pays ne sont pas au même niveau. « L’empreinte environnementale est cinq fois plus importante dans les pays riches. Entre le Koweïtet le Kenya, le facteur est de dix », précise Diane Simiu.
A modèle de développement constant, rien ne semble pouvoir arrêter la tendance. A moins d’augmenter les ressources ou la taille de la planète… Global Footprint Network a fait le calcul, il faudrait une planète et demie pour produire les ressources écologiques renouvelables nécessaires à l’humanité, à empreinte écologique inchangée. Pour les ONG de protection de l’environnement, une seule alternative est envisageable : l’utilisation durable des ressources. « Nous pouvons encore prendre des mesures audacieuses et construire un avenir prospère. Mais il faut agir maintenant », estime Diane Simiu. Pour s’attaquer au problème, l’association propose plusieurs pistes : développer les énergies renouvelables, les régimes alimentaires moins riches en viande ou encore le recyclage et l’économie circulaire. « Tout le monde a un rôle à jouer. L’Etat en investissant dans les énergies vertes.Les consommateurs en achetant des produits labellisés. Mais aussi les entreprises en travaillant avec leurs fournisseurs pour s’assurer de la soutenabilité des matières premières », conclut la responsable WWF.
Burundi – Arabie Saoudite – Confessions religieuses
L’ennemi numéro un de l’islam aux yeux d’Abdel Aziz Al-Cheikh
Ryad, le 20 août 2014 (Net Press) . Le grand mufti d’Arabie Saoudite, Abdel Aziz Al-Cheikh, a qualifié hier les djihadistes de l’Etat islamique (EI) et d’Al-Qaïda d’ennemi numéro un de l’islam, a publié Afp. A travers son communiqué, il cite nommément l’Etat islamique en Irak et en Syrie, ainsi qu’Al-Qaïda. "Les musulmans sont les principales victimes de cet extrémisme, comme en témoignent les crimes perpétrés par le soi-disant EI, Al-Qaïda et les groupes qui leur sont liés", a-t-il ajouté.
Cette prise de position du sommet de la hiérarchie religieuse saoudienne reflète l’hostilité des milieux religieux en Arabie saoudite envers les djihadistes de l’EI, connus pour leur brutalité. Nos confrères rappellent que le royaume saoudien est un pays sunnite qui applique une version rigoriste de l’islam et abrite les deux plus hauts lieux saints de l’islam.