Bujumbura, le 23 août 2014 (Net Press) . Les chiffres ronds sont généralement prisés par les médias pour rappeler un événement heureux ou malheureux qui se serait passé. Ainsi, ce samedi 23 août 2014, 100 jours viennent de se passer depuis que le représentant légal de l’Aprodh, le très honorable et le très respectable Pierre-Claver Mbonimpa, croupit derrière les grilles de la prison centrale de Mpimba.
Et pourtant, toutes les formations politiques autres que le Cndd-Fdd, toutes les organisations de la société civile nationales et étrangères, ne cessent de crier à l’injustice, et ce, malgré que ce prisonnier d’opinion est d’un âge avancé et qu’il est atteint d’une maladie chronique pouvant lui coûter la vie d’un moment à l’autre.
S’il est permis d’entrer dans les détails de ce que la justice du Cndd-Fdd voudrait présenter comme un délit, il convient de faire remarquer que M. Mbonimpa avait pris beaucoup de précaution, en évitant de faire des accusations trop affirmatives, mais en demandant au pouvoir de mener des investigations, afin de vérifier si les allégations sur la présence des Imbonerakure à l’Est de la République démocratique du Congo étaient fondées ou pas.
Burundi – Confessions religieuses
Les paroisses auront toujours besoin de prêtres, quel que soit le nombre d’ordinations sacerdotales
Bujumbura, le 23 août 2014 (Net Press) . C’est en résumé les propos tenus aujourd’hui par Mgr Louis Nahimana, ancien vicaire général de l’archidiocèse de Bujumbura dans une interview accordée à Joseph Bananeno de Radio Maria Burundi. Il s’est basé sur les statistiques indiquant le nombre de chrétiens par paroisse, qui sont de 80.000 pour celles qui en ont beaucoup et de 20.000 pour celles qui en sont déficitaires. Par voie de conséquence, il n’y en aura jamais en quantité suffisante, même pour l’archevêque de Bujumbura, Mgr Evariste Ngoyagoye, qui ordonnera 11 nouveaux prêtres en juillet 2015 (Ndlr).
L’ancien vicaire général a également ajouté qu’il n’est pas souhaitable que les chrétiens d’une paroisse donnée fassent grise mine lorsqu’un prêtre auquel ils étaient habitués est muté par son évêque pour être affecté à une autre paroisse. Ils doivent se mettre en tête que quel que soit leur pasteur, sa bonté et sa gentillesse, il comporte par-dessus tout qu’ils le considèrent comme celui qui annonce la Bonne Nouvelle du Salut, sans tenir compte de facteurs personnels.
Mgr Nahimana a basé son raisonnement – celui du manque sempiternel de prêtres qui risque de se prolonger jusqu’à la fin des temps – sur le passage d’un des 4 évangiles selon lequel : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux ».
Burundi – Société
Nombreux hommages ce samedi à Mathias Ndikumana
Bujumbura, le 23 août 2014 (Net Press) . C’est ce samedi 23 août 2014 que les amis et les connaissances de Mathias Ndikumana se sont joints à sa famille pour la levée de deuil partielle de cet homme qui s’est endormi pour toujours entre les mains du Seigneur le mercredi 13 août 2014. Ceux qui étaient présents aux cérémonies, qu’ils aient pris la parole ou pas, ont tous reconnu à haute et à voix basse les qualités exceptionnelles de ce grand intellectuel qui maîtrisait presque parfaitement les questions relatives aux finances.
Ayant obtenu un diplôme de licence en économie à l’université de Kinshasa au milieu des années 70, c’est lui qui était chargé de la formation et de l’initiation des hommes d’affaires étrangers en provenance d’Europe et des pays d’Afrique occidentale, lorsqu’ils arrivaient au Burundi pour la première fois, afin qu’il les familiarise à ce secteur tel qu’il fonctionne dans notre pays.
Il était vice-président de l’Aacobi (Association des amis de la commune Bisoro) dont le représentant légal, M. Térence Ndikumasabo a déclaré hier au cours d’un entretien téléphonique accordé à notre rédaction, que l’œuvre grandiose accomplie par cet homme simple et sage disparu à l’âge de 66 ans est d’une telle solidité qu’elle lui survivra. Que la terre lui soit légère.
Burundi – Rdc – Santé
Rdc : d’une hémorragie à une autre
Kinshasa, le 23 août 2014 (Net Press) . Tout au long de cette semaine en train de s’achever, les citoyens de la République démocratique du Congo viennent de passer de terribles moments d’angoisse. En effet, une douzaine de personnes vivant dans la province de l’Equateur ont perdu la vie, après avoir été atteintes d’une maladie dont les symptômes sont voisins de ceux de la fièvre hémorragique d’ébola.
Comme dans le premier cas, les signes cliniques sont les mêmes : montée anormale de la température de l’organisme, terribles maux de tête, vomissements saccadés, etc. Les premières analyses de laboratoire ont indiqué qu’il ne s’agit pas de la fièvre ébola, mais la crainte des spécialistes est que ce pourrait être le même virus qui serait muté sous une autre forme en restant aussi meurtrier et même davantage, ce qui serait une nouvelle cataclysmique non seulement pour les 60 millions de nos voisins de l’Ouest mais aussi pour nous-mêmes ainsi que pour tous les citoyens de ce continent le plus miséreux et le plus misérable de la planète.
Des échantillons ont été prélevés sur les victimes pour être envoyés en Europe, où les laboratoires d’analyses médicales sont capables de donner des éclaircissements précis sur la véritable nature de la maladie.
Burundi – Burkina Faso - Elections
Un défilé monstre dans les rues d’Ouaga pour empêcher Compaoré de se faire réélire
Ouagadougou, le 23 août 2014 (Net Press) . Des centaines de milliers de Burkinabé ont envahi ce samedi les rues d’Ouagadougou, la capitale de Burkina Faso, pour dire « non » à une nouvelle candidature de Blaise Compaoré l’année prochaine que ne lui autorise pas la constitution. Ils brandissaient de pancartes sur lesquelles on pourrait lire « Non à une présidence à vie », ou encore « 2015 : Terminus pour Blaise Compaoré ».
Et pourtant, l’homme qui arriva au pouvoir en 1987 après avoir fait assassiner son prédécesseur Thomas Sankara quelques semaines après le coup d’Etat de Pierre Buyoya contre Jean-Baptiste Bagaza, semble décidé à se maintenir à la tête du Burkina Faso entre vents et marées.
A côté des protestations de ses propres compatriotes, lors du sommet qui a regroupé à Washington au début du mois d’août de cette année les chefs d’Etat africains autour de Barack Obama, Blaise Compaoré avait été un des trois présidents à avoir été « convoqués » au secrétariat d’Etat américain par John Kerry, en plus de Joseph Kabila et de Pierre Nkurunziza. Le patron de la diplomatie américaine voulait les dissuader à modifier leurs constitutions afin de jouer des prolongations à la tête de leurs 3 pays, mais apparemment, le message du numéro 2 du gouvernement de la première puissance du monde n’a pas été entendu.