Bujumbura, le 1er novembre 2014(Net Press) . Depuis quelques jours, l’insécurité fait encore parler d’elle dans certains quartiers de la capitale si pas tous et cela n’épargne pas Bujumbura dit rural. On se souvient que cette partie de cette entité a été le bastion des rebellions et des malfaiteurs qui ont existé avant la cessation des hostilités. A l’heure où nous sommes, des informations circulent ici et là comme quoi les hommes qui étaient en entrainement militaire à Kiliba Ondes sont de retour dans notre pays et que c’est probablement ces gens là qui tuent, pillent et font la pluie te le beau temps dans le pays. Face à cela, le gouverneur de Bujumbura a organisé une réunion de sécurité ce samedi pour voir comment redresser la situation sécuritaire dans Kanyosha, pour éviter que cette entité ne redevienne un lieu d’affrontements comme par le passé.
Le numéro 1 de cette circonscription a alors rassuré la population en indiquant que la sécurité va être ramenée avec le concours des comités mixtes de sécurité qui ont été mis en place pour être des veilleurs de la paix que cette province a tant manqué durant plus d’une décennie. A entendre des dires, cette autorité a bien spécifié à Muyira, que quelque soit l’origine de ces malfaiteurs – Kiliba Ondes ou ailleurs - la sécurité doit être garanti et il s’est engagé à combattre avec la plus grande énergie celui qui sera à l’origine de l’insécurité.
Il a alors fait savoir que tout le monde doit se lever et agir pour que la paix soit effective dans sa province. Signalons qu’il a profité de cette occasion pour présenter le nouveau chef de colline de cette localité en lui demandant lui aussi de tout faire pour ramener la sécurité. Soulignons alors dans la même ordre d’idées que les habitants de la commune Kanyosha ont déjà écrit une lettre au représentant spécial des Nations-Unies au Burundi, aux missions diplomatiques à Bujumbura pour alerter que dans cette commune, il y a la présence des hommes en arme et qui circulent pendant la nuit sans être des militaires ou policiers du gouvernement de Bujumbura.
On peut alors se demander pourquoi face à cette insécurité, les autorités jugent bon de supprimer le système de gardiennage privé que les habitants de différents quartiers avaient mis en place. Pourtant, l’Etat ne perd rien dans cette organisation privée de la population, surtout qu’il dit souvent qu’il n’a pas de policiers à même de couvrir tous les ménages en même temps.
Burundi - Sécurité
Qu’il est infréquentable ce pays !
Bujumbura, le 1er novembre 2014 (Net Press) . Depuis quelques temps, l’insécurité refait la surface même si le régime de Bujumbura garde le silence sur cette situation plus qu’inquiétante. En effet, tout a commencé avec la révélation au grand public d’éventuelles formations de jeunes burundais membres du parti au pouvoir dans la République démocratique du Congo. Certains parmi eux ont terminé leurs formations et d’autres sont rentrés un peu avant, suite justement aux différentes dénonciations enregistrées un peu partout dans le monde.
Avec leur retour, - coïncidence ou pas -, des intrus ont été signalés dans les provinces de Bujumbura, de Bururi, de Mwaro et actuellement, dans la capitale et dans tout le pays. Dès lors, il sera difficile de convaincre aux populations qu’il n’y a aucune liaison entre Kiliba Ondes et ces sources d’insécurité.
Mais là où c’est inquiétant, c’est que même la communauté internationale commence à se préoccuper de la situation qui prévaut dans notre pays. La Belgique et les Etats-Unis ont déjà mesuré la tension de Bujumbura et ont déjà indiqué à leurs ressortissants qu’il est dangereux de se rendre au Burundi. Pour ces pays, la population non essentielle devrait quitter le pays car il y a des groupes de terroristes qui grouillent dans le pays.
Burundi -Elections
Une Ceni qui écarte les uns est loin d’être un bon arbitre
Bujumbura, le 1er novembre 2014 (Net Press) . C’est le constat fait par les membres de la société civile qui se sont exprimés ce vendredi lorsqu’ils ont mis à nu un mémorandum qu’ils ont envoyé à la Ceni, au gouvernement et aux missions diplomatiques à Bujumbura. Selon la présidente de la Cosome qui a parlé au nom de la société civile, Justine Nkurunziza, à quelques mois des élections de 2015, nombreux sont des partis politiques de l’opposition qui accusent la Ceni de partialité. Ces accusations se sont exacerbées lors de la récente mise en place des commissions provinciales indépendantes (Cepi).
Sans être exhaustive, cette actrice de la société civile indique que la Ceni est accusée entre autre d’exclure l’opposition en faveur du Cndd-Fdd par plusieurs astuces notamment par les places accordées aux membres de l’administration, aux magistrats, aux organisations de la société civile créées par le pouvoir du Cndd-Fdd et n’ayant aucune présence au niveau de la base. Selon l’orateur, ceci s’accompagne par un manque de transparence de la part de la Ceni et de la réduction de l’espace de dialogue accompagné par un langage arrogant, dénigrant et réducteur à l’égard de tous ceux qui ont des questions à poser à la Ceni, notamment l’opposition.
Suite à cela, le Msd a même décidé de se retirer des Cepi pour protester contre la manipulation de la liste des candidats qu’il avait présentés à la Ceni, a poursuivi Mme Nkurunziza. Elle fait savoir que la Ceni avait donné des critères de sélection des candidats membres des Cepi qui devaient provenir des ethnies, genres différents en vue de réaliser les équilibres voulus par le code électoral.
Pour toutes ces raisons, les partenaires électoraux de la société civile et des partis politiques ont exigé, sans succès, des précisions sur la provenance politico-ethnique et genre des candidats, a-t-elle renchéri. Elle signale que le refus de la Ceni de dévoiler les identités des membres des Cepi est assimilable à un manque de transparence de sa part et ceci constitue un des signes avant-coureurs qui montrent que les élections de 2015 ne seront pas transparentes. Dans tout cela, la société civile demande à la Ceni de se corriger afin de préparer des élections sereines.
Burundi - Anniversaire
Pourquoi Bagaza en voulut-il tant au Prince Louis Rwagasore ?
Bujumbura, le 1er novembre 2014 (Net Press) . Les générations burundaises actuelles qui n’ont pas connu la II ème République de Jean –Baptiste Bagaza (1976-1987) tombent des nues quand on leur apprend que l’ancien président a mis en œuvre tout ce qui était en son pouvoir pour faire oublier le prince Louis Rwagasore. D’une part, il a supprimé la date du 13 octobre de chaque année comme jour de congé chômé et payé comme c’est redevenu le cas aujourd’hui. D’autre part, il a supprimé la Jrr en tant que jeunesse révolutionnaire Rwagasore », parce que le terme « Rwagasore » lui causait des maux d’estomac, pour créer son « Ujrb », soit l’Union de la jeunesse Révolutionnaire Burundaise que les esprits ironiques de la capitale transformaient en « Union de la jeunesse Révolutionnaire Bagaza ».
Ceux qui ont connu et travaillé avec l’ancien président de la République lorsqu’il était au sommet de sa gloire (1984-1987) expliquent que devant l’histoire et pour de longues générations, Bagaza voulait rester le seul modèle, la seule référence de tout ce qui devait être fait, et non personne d’autre, fût-il le Heros de l’indépendance, n’eût été la date « funeste » du 3 septembre 1987.
Burundi – Confessions religieuses
Les Eglises du Sud refusent de se laisser imposer les mêmes choix de société que celles du Nord.
Rome, le 1er novembre 2014 (Net Press) . C’est à partir de Rome, la Ville Eternelle où il se trouve encore que le président de la conférence épiscopale des Evêques catholiques du Burundi, Mgr Gervais Banshimiyubusa, a accordé ce vendredi une intervieuw exclusive à un prêtre qui l’accompagnait, interview qui a été ensuite diffusée sur les ondes de la Radio Maria Burundi.
L’actuel Evêque du diocèse de Ngozi a tout d’abord dit combien il était très heureux d’avoir eu l’honneur de représenter l’Eglise Catholique de notre pays à ce synode extraordinaire convoqué par le pape François pour traiter des questions sur la famille chrétienne.
Cependant, lui et les autres participants cardinaux et Evêques, se sont dits quelques peu surpris que les médias occidentaux, en rendant compte des travaux du Synode, se soient focalisés avec pesanteur sur les points de divergence entre les églises des pays riches du Nord et celles des pays pauvres du Sud portant sur les questions de société, alors qu’il ya eu de nombreux points de convergence sur lesquels il y a eu un parfait consensus.
L’un des points qui a été surmédiatisé est le mariage entre personnes de même sexe sur lequel les Eglises des pays occidentaux subissent l’influence des milieux laïcs qui exigent qu’il soit reconnu comme une union conjugale normale acceptée par la loi.
Les Eglises du continent africain qui étaient les plus hostiles à cette vision de la société, ont rétorqué que lorsque Dieu créa Adam et Eve au début de l’Humanité pour qu’ils peuplent l’Univers aussi abondamment que le sable de la mer, il les a créés, comme homme et femme de sexes différents, et non pas homme et homme ou comme femme et femme devant partager la même chambre à coucher.
Burundi – Burkina – Faso - Politique
Le 3ème putschiste de 1987 s’en va …..
Ouagadougou, le 1er novembre 2014 (Net Press) . Le premier à être parti est Burundais, Pierre Buyoya, lui-même emporté d’abord par la bourrasque électorale du 1ér juin 1993, et puis, « ressuscité d’entre les morts » politiques le 25 juillet 1996 par un second putsch réussi, il partira en douceur le 30 avril 2003 pour céder la place à Domitien Ndayizeye.
Le deuxième a été emporté par « le printemps arabe » il est Tunisien et s’appelle Zine El Abidine Ben Ali. Il a fui son pays à toute allure en Janvier 2011 et se trouve en exil doré en Arabie Saoudite.
Enfin, le troisième qui se trouve toujours au cœur de l’actualité mondiale ce Week-End, est Blaise Compaoré qui, chassé lui aussi par son peuple avant-hier, a trouvé asile à Yamoussoukro en Côte D’Ivoire. Mais on ne connaît pas encore la suite de son dossier, car les prétendants à sa succession, civils et militaires, se déchirent à qui mieux mieux, pour savoir qui sont les plus légitimes.