Bujumbura, le 15 novembre 2014(Net Press) . On croyait le phénomène d’abandon des enfants en bas âge dans la nature terminé, et voilà qu’il revient au-devant de l’actualité. Les cas que l’on évoque ces derniers jours sont, d’une part, en commune Bwambarangwe de la province Kirundo, un enfant de 3 à 4 mois qui a été abandonné par sa mère puis récupéré par des passants qui l’on conduit dans un hôpital tout proche. Après investigations, la police a mis la main sur cette femme sans nom qui a aussitôt été conduite « en lieu sûr ».
D’autre part, un autre enfant de la commune Mukenke en province Muyinga a été abandonné par sa maman car il était issu d’une relation sexuelle adultèrérienne. Comme elle venait de recevoir la promesse ferme d’un mariage légal en bonne et due forme, son futur conjoint posa comme condition que la mère abandonne son petit rejeton âgé d’une année seulement, ce qui fut fait par cette femme dénuée de toute affection maternelle.
Burundi - Commerce
Saisie d’une grande quantité de pagnes au marché de Rumonge
Bururi, le 15 novembre 2014 (Net Press) . Les faits se sont déroulés hier vendredi au marché de Rumonge car la brigade anti-corruption était au courant que des pagnes presqu’en quantité industrielle volés à Afritextil - une nouvelle entreprise qui a remplacé le Cotebu - étaient en circulation.
Mis au parfum qu’ils auraient pris la direction du Sud du pays, les enquêteurs de la brigade se sont mis sur leur piste, ont fait le tour du marché et sont tombés sur de gros paquets contenants des milliers de pagnes tout à fait neufs.
Ne parvenant pas à justifier leur provenance ni à exhiber les factures sur lesquelles figurent les achats, ils ont aussitôt été embarqués manu militari à bord des véhicules de la police, eux ainsi que leurs marchandises fraudées. Il était 15 heures 30 minutes lorsque les véhicules ont décollé vers Bujumbura, malgré les cris de colère et de protestation des proches des présumés fraudeurs. « Les chiens aboient et la caravane passe, le proverbe est connu »
Burundi - Cntb
Le président de la Cntb se plaint de certains administratifs opposés à sa politique
Makamba, le 15 novembre 2014 (Net Press) . De plus en plus seul, Séparion Bambonanire n’en est pas encore là, mais certains parmi ses soutiens habituels et naturels commencent à le lâcher. Il s’agit de certains administrateurs œuvrant ici et là dans les régions les plus sensibles sur la question des terres et autre biens, ou même de l’un ou l’autre gouverneur de province.
Alors qu’il se trouvait cette semaine en province Makamba, il a déclaré que certains administratifs poussent les gens à la révolte, alors que lui, l’homme d’Eglise, a pris des mesures « justes ».
Le cas le plus controversé actuellement est celui de l’expropriation de l’Eglise de Pentecôte en commune Mugina de la province Cibitoke en faveur d’un agriculteur. L’administrateur communal y est opposé, mais Mgr Bambonanire reste droit dans ses bottes.
Burundi - Politique
Complément à un article paru sur l’interruption d’une réunion en commune Busoni
Kirundo, le 15 novembre 2014 (Net Press) . Suite à la publication d’un article paru le 12 novembre 2014 et intitulé « Le Mrc stoppé en pleine réunion en commune Busoni », un ressortissant de cette commune travaillant ici à Bujumbura a contacté notre rédaction ce samedi peu après 10 heures et nous a laissé la réflexion suivante : « Je connais bien l’administrateur de notre commune qui est un homme particulièrement zélé lorsqu’il s’agit de servir les intérêts du pouvoir en place. Pour ce qui est de la plante stévia ou de toute autre culture aimée par la population qui a faim parce qu’elle permet de trouver de quoi nourrir les familles, de quoi soigner les enfants et les envoyer à l’école, il suffit que le pouvoir se montre réticent pour sa vulgarisation, pour qu’il se fâche contre ceux qui chercheraient à aller dans le sens contraire.
Burundi – Revue de la presse
La semaine qui s’écoule vue par Jean-Baptiste Placca
La Haye, le 15 novembre 2014 (Net Press) . Après Blaise Compaoré la semaine dernière, c’est autour de Jean-Pierre Bemba à être choisi par Jean-Baptiste Placca comme l’homme de la semaine en train de s’achever. Aux yeux de ce spécialiste des questions africaines, l’ancien vice-président de la République démocratique du Congo, devenu entre temps le plus ancien locataire de la prison de La Haye, le siège de la cour pénale internationale, est considéré par ses compatriotes de la Rdc comme le seul opposant sérieux à Joseph Kabila, bien avant le vieil octogénaire et grabataire Etienne Tshisekedi.
Les crimes lui imputés par la Cpi sont très graves, car ils ont été commis par des hommes de paille sous ses ordres au nombre de 1.500, envoyés en république Centrafricaine à la demande de son ami Ange-Félix Patassé, alors chef de l’Etat.
Ils ont alors commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ainsi que des viols à un degré inimaginable. Mais Jean-Baptiste Placca s’étonne que l’ancien président centrafricain n’ait jamais été inquiété par la Cpi jusqu’à sa mort, car à tout le moins, il aurait dû être « coaccusé » avec Jean-Pierre Bemba.
Burundi – Algérie – Politique - Santé
Nouvelles spéculations autour de santé d’Abdelaziz Bouteflika
Alger, le 15 novembre 2014 (Net Press) . L’état de santé du président Bouteflika d’Algérie fait à nouveau parler de lui, après avoir été admis hier dans une clinique privée de Grenoble, une ville située au Sud-Est de la France. Aucun communiqué officiel n’avait encore été diffusé ce samedi en fin de matinée pour parler de son départ à l’étranger pour des soins de santé, mais cela ne tarderait pas à être fait.
Abdelaziz Bouteflika fut réélu en avril de cette année dans des conditions d’une opacité nulle part semblable au monde, à tel point que, ni pendant la campagne préélectorale, ni même durant la campagne officielle, il n’a jamais été vu en train de tenir meeting, ne fût-ce que pendant une ou deux secondes, étant donné que ce sont ses partisans qui s’en sont chargés.
En réalité, ses problèmes de santé ont commencé à éclater au grand jour il y a dix ans, mais la crise liée à ses complications cardio-vasculaires qui a failli mettre fin à ses jours, date du printemps 2013, lorsqu’il fut évacué et hospitalisé à l’hôpital militaire de Val-De-Grace de Paris durant de longues semaines.
Agé aujourd’hui de 77 ans, son hospitalisation actuelle pourrait être la dernière, selon ses proches, dont le pessimisme s’explique par le silence du gouvernement. Si le pire devait se produire, Abdelaziz Bouteflika serait ainsi le 2ème chef d’état algérien à rentrer dans son pays, « les pieds en avant » après Houari Boumediene en 1978, qui mourut lui aussi d’une longue maladie à Moscou, la capitale de ce qui était encore l’Union Soviétique.
Nous apprenons à la dernière minute que le président vient de prendre son avion pour rentrer dans son pays, mais l’interdiction a été formelle de ne prendre aucune image de sa silhouette, ce qui fait que le pessimisme reste de mise chez ceux qui suivent de près l’évolution de son état de santé.
Burundi – Guinée Equatoriale – Sport
Football : sanctionnée puis félicitée, la Guinée Equatoriale accueillera la Can 2015
Malabo, le 15 novembre 2014 (Net Press) . C’est une bien curieuse confédération africaine de football (Caf) qui a fait savoir ce vendredi qu’après le désistement du Maroc pour cause d’ébola, c’est la Guinée Equatoriale qui abritera la coupe d’Afrique des nations (Can) de football de janvier 2015. Le royaume chérifien avait demandé à la Caf et ce, à plusieurs reprises, que cette compétition continentale soit repoussée à plus tard, histoire pour les autorités médicales d’avoir maîtrisé la situation, en espérant également qu’en même temps, la médecine aurait fait des progrès dans la recherche d’un médicament efficace.
« Sanctionnée puis félicitée », est-il écrit en titre, car l’équipe nationale équato-guinéenne de football fut disqualifiée pour participer à la Can avant le désistement du Maroc. C’était au mois de juillet 2014, parce que le sélectionneur avait aligné, quelques semaines auparavant, un joueur dont on découvrira plus tard qu’il était de nationalité camerounaise.
La sanction vient donc d’être levée de façon logique et automatique, car il ne pouvait en être autrement, dans la droite ligne d’un vieil adage français qui veut que « nécessité fait loi ».