Bujumbura, le 21 novembre 2014 (Net Press) . Lors d’un point de presse animé ce matin, le président de l’Olucome, M Gabriel Rufyiri, fait appel à la population de toujours défendre leurs intérêts car l’Etat à toujours une tendance à sucer le petit citoyen,
En effet, souligne le président de l’Olucome, cela se transmet dans le projet de budget pour l’exercice 2015 où il est évalué à plus de 1500 milliards alors qu’il était de plus 1400 milliard pour l’année 2014. Ainsi, déclare le président de l’Olucome, le gouvernement use de tous les moyens afin d’avoir le montant prévu et c’est pourquoi une taxe de 42 Fbu/min sera ajoutée sur toute consommation au moment des appels intérieurs. Or, indique M Gabriel Rufyiri, le téléphone n’est pas un luxe, mais plutôt un outil de travail.
Pour l’Olucome, cette manœuvre n’a d’autres visées que de privilégier les intérêts de certaines personnes au détriment de toute la population. Il a précisé que cet observatoire ne comprend pas également comment pour le budget de 2015, un montant de 1 milliards 400 millions est prévu pour le remboursement d’une société chinoise qui a eu un marché de confection des cartes d’identités biométriques alors que les clauses de ce contrat précisent bien que la société sera payée sur le produit de vente.
C’est pourquoi, dans une correspondance adressée au président de l’assemblée, Gabriel Rufyiri demande au parlement d’annuler la ligne budgétaire de ce projet de budget de l’Etat 2015. Le président de l’Olucome demande alors de privilégier un budget d’austérité afin de privilégier l’investissement visant le développement du contribuable.
Burundi – Sécurité
L’insécurité augmente de nouveau d’un cran dans la capitale
Bujumbura, le 21 novembre 2014 (Net Press) . Une grenade a été lancée dans la soirée d’hier, vers 20 heures, au niveau du parking des véhicules de transport se rendant dans la province de Bubanza. L’auteur du forfait a pu se volatiliser dans la nature mais il a fait quelques blessés graves, à commencer par le président dudit parking. Il faudrait signaler ici que les véhicules de transport continuent à vaquer à leurs activités jusqu’à 21 heures du fait que la distance n’est pas longue, 30 minutes de voyage en somme.
Dans la commune urbaine de Ngagara, un motard a été tué au quartier V par balle dans la tête et à la poitrine dans la nuit d’avant-hier et les meurtriers ont pris fuite tout de suite. Ils ont été appréhendés dans la commune voisine de Kamenge tout près de la rivière Nyabagere.
Burundi – Santé - Commerce
La loi régissant règlement l’ordre des pharmaciens du Burundi n’est plus d’actualité
Bujumbura, le 21 novembre 2014 (Net Press) . C’est le constat fait par M. Cassien Ntadambanya, président de l’ordre des pharmaciens du Burundi. Car, selon lui, cette loi date de 1980, une période où il y avait très peu de pharmaciens. Même le peu qu’il y avait étaient des pharmaciens étrangers. A cette période, il y avait également très peu de pharmacies et l’Etat ne sentait pas le besoin éminent de réglementer ce secteur.
Mais, vu l’évolution des choses aujourd’hui, M. Ntadambanya a souligné qu’il est temps d’assoir une bonne réglementation pharmaceutique assurant la bonne qualité du médicament dès la fabrication, en passant par la distribution et la conservation et surtout à la dispensation chez le patient. A titre d’exemple, il a indiqué que dans cette loi, il n’y a pas de pharmacovigilance pour le suivi, l’assurance de qualité du médicament dans l’organisme du patient. A ses yeux, comme la pharmacovigilance n’était pas là, c’est une étape importante pour ce qui est de l’exercice de la pharmacie et du métier pour que l’on puisse assurer correctement la qualité du médicament, surtout le parcours du médicament dès la fabrication jusqu’à sa sortie vers le patient.
Comme on n’a pas de véritable industrie de fabrication de médicament dans notre pays, M. Ntadambanya a fait savoir qu’aujourd’hui, pour importer les médicaments, il y a certaines conditions pour qu’un laboratoire puisse être accepté comme fournisseurs de médicament. Il a souligné notamment l’exigence de qualité de production, c’est-à-dire être sûr que le laboratoire a de bonnes pratiques de fabrication ou si c’est un distributeur, s’il a de bonnes pratiques de distribution. Il existe également des documents techniques qui confirment que le produit qui est fabriqué dans le site de fabrication donné est de bonne qualité. Toutefois, ajoute M. Ntadambanya, les failles ne manquent pas. Mais avec le peu de moyen que cet ordre a, il parvient à assurer le minimum qu’il faut pour être sûr de consommer un bon produit.
Burundi - Société
Quelle imagination de la part des voleurs de 2014.
Bujumbura, le 21 novembre 2014 (Net Press) . La police a arrêté hier un camion militaire, qui, après avoir été fouillé de fond en comble, a été attrapé « en flagrant délit » en train de transporter des marchandises fraudées en provenance de la République démocratique du Congo. Le porte-parole de la police a fait remarquer que ces derniers temps, les fraudeurs ont poussé l’imagination jusqu’à utiliser les véhicules qui ne peuvent être soupçonnés de s’adonner à ce genre de trafics, tel que ceux immatriculés en It (= importation temporaire), les véhicules portant les plaques militaires et même les ambulances.
Toutefois, ce ne sont pas les responsables des services concernés qui se rendent coupables de tels agissements, mais bien les chauffeurs qui, envoyés pour telle ou telle autre mission en mairie de Bujumbura ou à l’intérieur du pays, s’arrangent dans la gestion du temps pour dégager une ou deux heures destinées à transporter les marchandises fraudées.
Burundi - Sécurité
Deux ministres solidaires pour dire que la sécurité est bonne.
Bujumbura, le 21 novembre 2014 (Net Press) . Le ministre de la sécurité publique et celui de l’intérieur étaient les invités ce matin à l’assemblée nationale pour répondre aux questions des élus du peuple par rapport à l’insécurité qui a prévalu au cours de ces derniers jours. Les parlementaires ont précisé que ces perturbateurs de la paix seraient des gens en provenance de Kiliba Ondes mais les deux ministres ont été solidaires pour ne pas reconnaître cela en disant que ce sont des malfaiteurs internes et que la plupart ont été attrapés dans les provinces de Bujumbura et de Mwaro même s’ils n’ont pas pu donner le nombre de ceux ont été attrapés et leur provenance. On a donc pu conclure qu’au sein de l’exécutif depuis le commencement de cette insécurité, c’est une solidarité négative de la part des membres du gouvernement pour dire que la paix garantie, se contentant d’affirmer que ce sont les journalistes qui exagèrent sans toutefois apporter de preuves de leurs déclarations.
Burundi – Confessions religieuses - Anniversaire
Poursuite des cérémonies du cinquantenaire de l’abbé Ruragaragaza.
Bujumbura, le 21 novembre 2014 (Net Press) . Le 14 septembre 2014, l’abbé Simon Ruragaragaza fêtait dans la joie et le bonheur ses 50 ans de sacerdoce à la paroisse Saint Joseph de Ngagara, en présence d’une foule de chrétiens et de consacrés, en tête desquels l’Archevêque de Bujumbura, Mgr Evariste Ngoyagoye.
Dimanche dernier, il a poursuivi les cérémonies du cinquantenaire à la paroisse Esprit de Sagesse de Mutanga Sud, cette fois-ci en compagnie d’un autre prêtre qui, lui aussi, venait de fêter son demi-siècle de sacerdoce, l’abbé Nicolas Kabududuye.
Lors des différentes interventions, écrit Simon Ruragaragaza dans une note envoyée ce vendredi matin à la rédaction de l’agence « Net Press », on devine aisément que les valeurs de l’amitié, du sens du bon travail et de « Ubushingantahe » furent évoquées avec brio par le curé de la paroisse, M l’abbé Adrien Ntabona.
Vers la fin des cérémonies, le micro fut tendu aux invités pour qu’ils évoquent ce que signifiaient ces 50 ans de sacerdoce. Le temps s’écoule, il est vrai, mais les jours les meilleurs, c’est toujours aujourd’hui, ont-ils dit.
Nous étions heureux des félicitations qui nous ont été adressées par « une assemblée vivante à la burundaise », écrit l’ancien curé de la paroisse Saint Joseph. Enfin, comme ce jour-là, l’abbé Adrien Ntabona n’avait rien oublié, les agapes étaient celles des jours de grandes fêtes, les cadeaux y compris.
Burundi - Anniversaire
Vincent Niyungeko, inoubliable 20 ans après son départ pour l’Eternité.
Bujumbura, le 21 novembre 2014 (Net Press) . Le 22 novembre 1994, Vincent Niyungeko s’endormait pieusement entre les mains du seigneur à l’âge de 44 ans. Il travaillait au service national des renseignements depuis de longues années, et personne n’aurait pu deviner un seul instant qu’il était affecté à un boulot aussi sulfureux, tellement il était caractérisé par la modestie, la douceur, sa capacité à nul autre pareil de répandre la joie de vivre parmi les siens et aussi par sa sainteté sur terre. Serait-ce parce qu’il suivit la totalité de ses études secondaires au petit séminaire de Mugera ? Ses amis d’enfance l’affirment, mais à cette sainteté puisée du séminaire, s’ajoutait à une bonté naturelle avec laquelle il vint au monde en 1950, une bonté qui fut également celle de son illustre oncle paternel, Michel Micombero de son père Mathias Gatoberwa et de sa fille aînée bien aimée, Bélyse. Que la terre continue à lui être légère.
Burundi – Burkina Faso - Politique
Mais où s’arrêtera donc Blaise Compaoré ?
Ouagadougou, le 21 novembre 2014 (Net Press) . On a appris hier que l’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, venait de quitter Yamoussoukro pour se rendre à Casablanca, la deuxième ville du Maroc afin de s’y réfugier pour une durée « déterminée » mais qui n’a pas été précisée, a-t-il appris dans son entourage. Il s’y est rendu après le feu vert accordé par le roi Mohamed VI, fils et successeur d’Hassan II décédé le 1er juillet 1999.
On ne sait toujours pas quelle sera sa destination finale, mais les milieux de l’opposition à Ouagadougou pensent que ce pourrait être la capitale française où il a « enfoui » l’énorme trésor estimé par eux en millions d’euros qu’il amassés pendant ses 27 ans de pouvoir.
Bien plus, François Hollande, le chef de l’Etat français ne verrait pas d’un mauvais œil qu’il cherche asile dans son pays, car il lui a manifesté sa profonde amitié lorsqu’il était abandonné de tous après avoir été chassé du palais présidentiel. En effet, c’est bien lui qui l’a exfiltré à l’aide d’un hélicoptère militaire qui l’a conduit au sud du pays et qui, ensuite, lui a envoyé un autre appareil un peu plus spacieux pour lui permettre d’arriver à Yamoussoukro.
Autres temps, autres hommes, dit-on dans la langue de Molière. Au moment où Blaise Compaoré court toujours sans savoir où aller, le nouveau président intérimaire du Burkina Faso, M. Michel Kafando, entre officiellement en fonctions aujourd’hui après une cérémonie de transferts de pouvoirs avec le lieutenant-colonel Isaac Zida, nommé depuis premier ministre. Les cérémonies sont prévues ce soit à 18 heures, heure locale, 20 heures dans notre pays. au moins 6 chefs d’Etat de la sous-région devront faire le déplacement de Ouagadougou pour manifester leur soutien au nouveau président, l’éminent diplomate Michel Kafando.