Rumonge, le 6 décembre 2014 (Net Press). Comme c’est le cas dans plusieurs localités du pays, la ville de Rumonge connaît également la distribution des cartes d’identités illégale dans la préparation des élections de 2015. Un reporter qui s’y est rendu a pris connaissance de cet acte et les gens des partis de l’opposition dénoncent que la nuit, les responsables du parti au pouvoir distribuent ces cartes et se déplacent à moto. Ils précisent que 47 cartes ont déjà été ciblées, détenues par des Imbonerakure. Comme d’aucuns l’ont déjà proposé, ils demandent que ce travail puisse s’arrêter et que l’on recommence l’enrôlement avec plus de sérénité car le parti au pouvoir a bien planifié la tricherie des élections de 2015 de peur d’être déchu sur la scène politique.
En 2010, poursuivent-ils, le Cndd-Fdd a appliqué le système « Bacemwo » puisque les gens n’étaient pas au courant de ce qui pouvait arriver mais actuellement, ces membres de l’opposition disent qu’ils ne peuvent plus accepter le même scénario d’autant plus que la politique du Cndd-Fdd n’a rien donné depuis que cette formation politique est aux affaires.
Ils dénoncent en général la pauvreté extrême et permanente des populations à cause des membres du parti au pouvoir qui dilapident les caisses de l’Etat. Les textes de lois qui passent comme une lettre à la poste sont la principale cause de cette situation d’incertitude que connaissent les Burundais actuellement comme l’indiquent ces membres de l’opposition qui sont constitués pour la plupart par des membres du parti d’Agathon Rwasa dans cette localité.
Ils indiquent alors que la majorité parlementaire du parti Cndd-Fdd ne peut plus être acceptée en 2015 et c’est pour cette raison qu’ils dénoncent la fraude électorale préparée par ce parti dès le départ en complicité avec la Ceni. Ils demandent en plus aux gens de l’opposition de tout faire pour défaire cette Ceni qui est partiale dans cette préparation des élections de 2015.
Burundi - Elections
Quelle éducation électorale est en train d’être donnée par le Cndd-Fdd ?
Bujumbura, le 6 décembre 2014 (Net Press). C’est la question que se demande Pierre-Claver Mbonimpa, président de l’Aprodh en considérant l’effectif impressionnant de cartes d’identités saisies ici et là pour être distribuées par le parti au pouvoir pour qu’il remporte les élections de 2015. Comme le précise ce défenseur des droits de l’homme, un mot d’ordre a éé donné pour que par commune du pays, 200 cartes d’identités soit distribuées pour qu’en totalité 2 millions de voies frauduleuses soit atteintes. C’est du jamais vu selon lui, car 50% de voies seront déjà disponibles en faveur du parti au pouvoir.
Il indique qu’il a déjà saisi pas mal de cartes et les a remises à qui de droit et elles proviennent des gens qui les attrapent et lui font confiance pour sa neutralité politique pour qu’en son tour, il dénonce cette pratique. Pour lui, le parti au pouvoir n’attend que le moment venu pour compter les voies car, si les choses restent telles qu’elles sont, le parti présidentiel aura déjà 50% de voix. Comme tout le monde qui s’est exprimé sur cette question, il demande que le processus soit interrompu pour qu’il soit revu car même dans l’avenir, les politiciens n’auront pas de souci à truquer les élections du moment qu’ils auront constaté que rien ne les empêche de faire du n’importe quoi en la matière. Le temps et l’argent ne signifient rien pour M. Mbonimpa car ce sont des paramètres trouvables mais que le pays ne tombe plus dans une impasse politique.
Burundi - Environnement
Burundi Network on Climate contribue dans la lutte contre les changements climatiques.
Bujumbura, le 6 décembre 2014 (Net Press). 350 Burundi Network on climate est une organisation de la société civile ayant pour mission de contribuer dans la lutte contre les changements climatiques et leurs effets par voie d’actions d’informations, de formation, de sensibilisation, de mobilisation de l’opinion publique et de vulgarisation de techniciens adaptées afin de fédérer les efforts pour trouver des solutions justes et durables à la crise climatique.
Il se tient ce lundi un atelier alors qui s’inscrit dans le cadre du sommet des Nations-Unies sur le climat qui se tient en ce moment à Lima (Pérou). Et à cette occasion, 350 Nbcc organise une séance d’information à l’intention de la presse et des acteurs environnementaux locaux pour, d’une part, présenter les enjeux de ce sommet pour les pays en développement, et d’autre part, exposer les résultats de la campagne « Burundi power Shift – Ubushobozi Bwawe menée en 2014 qui a consisté en la mobilisation des acteurs à la base sur la problématique climatique.
Burundi – Anniversaire
Il y a 21 ans déjà, Ndadaye venait d’être enterré
Bujumbura, le 6 décembre 2014 (Net Press). Vingt et un ans viennent de s’écrouler au jour le jour après l’enterrement du premier président démocratiquement élu, Melchior Ndadaye. En effet, après son assassinat le 21 octobre de la même année, toute la classe politique fut totalement désemparée si bien qu’elle ne savait pas comment gérer la dépouille mortelle. L’on sait que Ndadaye a été enterré au moins plus d’une fois et chaque fois déterré par ce que les politiciens burundais ne parvenaient à s’entendre sur la manière et l’endroit, surtout que la plupart d’entre eux craignaient pour leur sécurité et avaient opté de prendre fuite à l’ambassade de France au Burundi.
Après moult discussions, les gestionnaires de l’Etat à l’époque ont fini par trouver un consensus, celui d’enterrer Melchior Ndadaye et ses proches collaborateurs assassinés avec lui dans les enceintes du palais du1er novembre, à l’exception de Gilles Bimazubute, alors vice-président de l’assemblée nationale, dont le corps n’a jamais été retrouvé. Selon des informations recueillies, seul le cercueil a été enfoui dans la terre, un geste symbolique de montrer que lui aussi a été inhumé avec dignité au même titre que les autres dignitaires défunts. L’on s’en souvient le discours de circonstance fut prononcé par Sylvestre Ntibantunganya, dont le contenu du message ne faisait que provoquer les larmes de la première dame de l’époque, Laurence Ndadaye.
Sous d’autres cieux, presqu’au même moment, une autre catastrophe venait de s’abattre sur un autre pays africain, la Côte d’Ivoire. En effet, le 7 décembre 1993, l’ancien président de ce pays, Féliw Houphouët Boigny, venait de rendre son dernier soupir à l’âge de 88 ans.
Burundi - Kenya – Pays-Bas - Justice
La Cepi a abandonné les poursuites d’Uhuru Kenyata.
La Haye, le 6 décembre 2014 (Net Press). Selon Jeune Afrique. Com, la cour pénale internationale (Cpi), a abandonné les poursuites contre le président Kenyan, M Uhuru Kenyata, ce vendredi 5 décembre. Ce journal précise que c’est à coup sûr une décision qui fera date dans l’histoire de la justice internationale pour avoir abandonné les poursuites du président accusé de crimes contre l’Humanité. Ainsi, la procureure de la Cour, Fatou Bensouda, a expliqué ne pas avoir assez de preuves pour prouver, au-delà de tout doute raisonnable, la responsabilité criminelle présumée de M. Kenyatta. Pour le président Kenyan, la cour pénale internationale lui avait donné raison.
Quant à Me Lambert Nigarura de la coalition burundaise de la Cpi, le retrait de toutes les poursuites contre Uhuru Kenyatta à deux jours de la 13ème assemblée des Etats parties au statut de Rome de la CPI, pour la coalition Burundaise pour la Cpi, cela montre le manque de Coopération entre les états parties et la Cour elle -même, surtout que les éléments a charge qui devaient provenir du Kenya font défaut, aujourd’hui la mission permanente du Kenya au Nations unies se réjouit de la décision de la Cour et demande qu’une décision similaire puisse être prise à l’endroit de William Ruto.